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| you're gonna go far kid [colt]. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: you're gonna go far kid [colt]. Lun 9 Juin 2014 - 16:44 | |
| you’re gonna go far kid feat. colt andersen Dalton ne s’intéressait pas vraiment à la politique, ni à toute cette histoire de mutants, d’humains et de chasseurs. Mais depuis les derniers évènements fâcheux dont il avait été victime au centre-ville, l’enjeu était devenu personnel. Qu’il ait frôlé la mort passait encore,car il ne pouvait pas vraiment dire qu’il avait haï son expérience du réel danger. Non, le réel problème, c’était les affaires, la business, la tendance économique quoi. Tout ça était au plus bas depuis quelques jours, les gens ne sortaient pas de chez eux, et ceux qui osaient se pointer le nez dehors étaient craintifs comme des lapins. Ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler des conditions de travail décentes aux yeux du jeune escroc. Il n’était pas encore sur la dalle, son frigo était plein, n’importe qui d’autre n’aurait pas paniqué. Mais Dalton, si. En tant qu’amoureux du luxe et des bonnes choses, de savoir qu’il allait devoir se serrer la ceinture lui était insupportable. Il ne pouvait se résoudre à un tel sort. Donc, devant une crise de production, une société (lui en l’occurence), avait trois choix. Choix numéro un: intensifier la production. Cela s’avérait impossible dans le contexte de marasme et de méfiance actuel. Choix numéro deux: réduire sa population. Hors de question, comme il était le seul individus concerné, il n’allait pas se couper un bras. Il ne lui restait donc que le choix numéro trois: diversifier ses moyens de subsistance. Voilà qui semblait plus réaliste, mais plus facile à dire qu’à faire. Assis dans son fauteuil à massage qui vibra avec des cliquetis, lui rappelant de ne plus acheter ces trucs sur le net, il s’était mis à penser aux diverses stratégies s’offrant à lui. Il aurait bien aimé les subtiles intrigues de la fraude, mais il semblait bien qu’il soit obligé de recourir à des méthodes moins élégantes. Se trouver un vrai travail? Mettre une cravate et répondre à un patron? Pff, pas question! Il refusait de se fondre dans la masse au moindre signe de difficulté. Mais le choix de la méthode restait délicat. Il n’allait quand même pas se mettre à agresser les gens, il avait bien trop bon coeur pour ça... Ne restait plus que le vol, subtil et inoffensif. Après cette cogitation intense, il avait décidé de se mettre en route vers les commerces du centre-ville où il était certain de trouver des gens avec du liquide dans les poches. Le seul hic, il n’avait jamais vraiment joué les pickpockets auparavant. Contrairement à la rumeur, il n’était pas trop dans le genre kleptomane. Mais il fallait bien survivre, et pas question qu’il se nourrisse de nouilles ramen toute la semaine. Le jeune homme se disait que ça ne pouvait pas être bien difficile, si tant de gens le faisaient. Il suffisait d’être rapide et précis, non? Et il avait justement le pouvoir pour ça. Il alla donc s’installer sur un banc, observant les gens sortis faire du shopping en ce samedi après-midi, tentant de déceler qui serait une bonne victime. Le portefeuille des femmes, caché dans leur sac à main, était beaucoup plus dur d’accès, mais il savait que bon nombre d’hommes, comme lui, à défaut de pouvoir faire revenir la sacoche d’homme à mode, mettaient tout simplement leur bien le plus précieux dans leur poche arrière. Il était rare qu’il se dise ça, mais aujourd’hui, il allait devoir aller foutre la main au fesses d’inconnus dans la rue. Mais bon, il fallait faire des sacrifices si on voulait être riche et célèbre. Dalton tenta d’abord de repérer ceux qui ne portaient pas des pantalons trop serrés, c’était trop risqué pour l’instant. Cela lui prit une bonne quinzaine de minutes avant de repérer un adolescent aux pantalons pendouillant. Parfait. Il s’approcha subtilement avant d’ouvrir les vannes d’adrénaline, voyant tout autour de lui ralentir, surtout les mouvements de la démarche dégingandée de sa proie. D’un mouvement vif, il se saisit de son portefeuille avant de courir se cacher dans la ruelle la plus proche. Il entendit des cris d’indignation, mais le jeune ne l’avait pas vu. Tout fier, il ouvrit le portefeuille défraîchi en cuir pour y trouver… 75 cents et un préservatif… Chouette alors. Frustré, il laissa tomber son maigre butin dans la benne à ordure la plus proche. Il n’avait pas besoin d,argent de poche pour aller s’acheter du chewing-gum, il avait besoin de quelque chose de gros. Ne s’avouant pas vécu, il retourna à un autre banc du centre-ville, pensant à sa nouvelle tactique. De toute évidence, il ne fallait pas s’en prendre à ceux qui n’avaient pas l’air d’avoir beaucoup sur eux... Il ne pouvait pas croire que des petits enfants puissent faire ce truc et pas lui. Non, il y arriverait. Il en vit un alors, un homme, critère numéro un rempli, et assez propre de sa personne, critère numéro rempli. Tout de même confiant depuis son précédent essai, il décida de faire de lui son deuxième. Dalton se mit donc à marcher derrière lui, à une distance raisonnable au début, mais accéléra le pas pour s’en approcher. Il refit le même manège, activant son pouvoir, question de prendre la fuite une fois le larcin accompli. Concentré, il tendit la main vers sa poche arrière, prêt à la refermer sur son butin espéré... |
| | | | Sujet: Re: you're gonna go far kid [colt]. Mar 10 Juin 2014 - 1:50 | |
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Dernière édition par Colt Andersen le Sam 28 Juin 2014 - 17:25, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: you're gonna go far kid [colt]. Ven 20 Juin 2014 - 16:59 | |
| you’re gonna go far kid feat. colt andersen Il ne l’avait pas vu venir, pas une seconde. À un moment il était à quelques centimètres de détrousser un type, et à un autre, ledit type se retournait pour l’attraper la main dans le sac… Si on pouvait se permettre l’usage de cette expression ici. Il fut durement plaqué contre le mur d’une vitrine, lui faisant perdre tout son air comme une baudruche percée. Merde, merde, merde. La situation avait rapidement pris une mauvaise tournure, lui qui n’était pas peu fier de ses réflexes n’avait eu aucune occasion de réagir à l’assaut. Le choc entre sa tête et la surface dure derrière lui lui fit voir des étoiles, sonné, il fut pris à la gorge. Qu’est-ce qui se passait? C’était quoi ce type? Allait-il mourir? Il laissa échapper un hoquet paniqué en sentant la ferme poigne sur sa trachée. La voix de son assaillant lui parut, comme distante et floue. Il avait été repéré, lui qui pensait être très subtil. Il n’avait pas choisi le bon gars, alors là, pas du tout. Pour une fois, il avait été celui qui s’était fait rouler. Il porta sa main libre à celle de l’homme, tentant de l’enlever de sa gorge, mais c’était peine perdue. Les simples petits coups sur sa tête résonnèrent comme des cloches. Il avait vomir, non, tomber dans les pommes, probablement les deux. Son agresseur lui laissa alors le choix. Bien sûr, il aurait préféré la première option, mais quelque chose lui disait qu’il n’y aurait pas droit. Normalement, Dalton se contentait de s’en prendre à des pauvres types, mais celui-là, c’était différent. Ces yeux dardés sur lui, c’était des yeux de tueur, de véritable prédateur. Il sentit la peur le prendre au ventre, le paralyser. Il n’arrivait même pas à activer son pouvoir, ni à balbutier un quelconque mot pour s’en sortir. Ses yeux écarquillés se portèrent à la rue pourtant achalandée. Tout le monde voyait ce qu’il se passait, mais tous détournaient le regard. Allait-on le laisser se faire buter comme ça, en pleine rue?Il essaya de répondre qu’il préférait ne pas se faire refaire le portrait, après que l’homme l’ait sommé de répondre, mais il ne put rien dire, alors que la poigne se refermait encore plus sur sa gorge, l’asphyxiant tout simplement. Il laissa échapper une plainte apeuré. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça c’était tellement stupide. Mais tout à coup, on le relâcha. La pression sur lui relâchée, il tomba presque en avant, mais se retint d’une main au mur, alors que l’autre allait masser sa gorge endolorie. Pendant un moment, il avait vraiment cru que c’était la fin. Il n’aurait même pas eu le temps d’être extraordinaire, pas de feu d’artifices. Juste une mort stupide dans une ruelle, roué de coups par un psychopathe qu’il ne connaissait même pas. C’était terrifiant, tout bonnement terrifiant. Lui qui avait dit toujours aimer le danger, là, il l’avait vu de trop près et s’était brûlé. C’était le genre de moment qui faisait réfléchir les gens. Peut-être que Ridley avait raison, peut-être était-il temps qu’il se trouve un vrai emploi réglo… Il toussa, pensant que l’autre s’en irait ainsi sans rien dire, content de son effet. Mais, il n’avait pas fini de toute évidence. Dalton ne comprit pas tout de suite ce que l’autre voulait dire par cette leçon impromptue, mais il ne manqua pas de remarquer sa montre qui dansait dans les mains de l’autre type. Abasourdi, il regarda son poignet pour voir qu’elle avait bel et bien disparu. Il n’avait jamais rien senti. Ce type était un malade, vraiment. Le jeune homme était bien conscient qu’il aurait été de la folie de tenter de reprendre l’accessoire, même si c’était un cadeau de son père pour sa graduation. L’option raisonnable aurait été de passer son chemin. Mais il n’était pas raisonnable. Peut-être avait-il manqué d’air au cerveau, parce qu’un large sourire se dessina sur son visage, éclipsant l’expression d’incompréhension et de peur qui y trônait il y avait quelques secondes. Ouais, ce type était probablement un taré assez atteint, mais c’était le taré le plus efficace qu’il n’avait jamais vu. Ce n’était pas une occasion sur laquelle il pouvait cracher dans le moment. «Woah. Il faut absolument que tu me montres comment faire ça! », déclara-t-il d’un ton admiratif en enthousiaste, pas le ton d’un gars qui venait de passer vraiment trop près d’avoir les deux yeux qui lui sortent de la tête. Voilà ce qui manquait à son histoire depuis le début, le moment qui donnerait envie à tous d’acheter son autobiographie à fort prix avec lui sur une couverture blanche et épurée, en train de caresser doucement une colombe, mais là il divaguait. Tout ce qu lui manquait en fait, c’était un mentor, un professeur, un Mr Miyagi quoi! Était-ce bien son Mr Miyagi qui se tenait devant lui, par un coup fourré du destin? Il osait espérer que oui. |
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