i. comment êtes-vous entré parmi les hunters?
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ii. avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?
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iii. les mesures du traité de protection des mutants vous font-elles peur ?
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iv. que pensez-vous de l'élection récente de thaddeus lancaster à la tête du comté ?
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Le bourdonnement ne le lâchait pas. Sonnant dans ses oreilles comme si le monde ne pouvait plus produire que ce son-là. Son esprit était complètement embrumé, et la fumée tout autour de lui ne l’aidait pas à voir correctement, ni à comprendre ce qui avait bien pu arriver. Il se rappelait vaguement une explosion, mais pour le moment ça n’allait pas plus loin.  Loras jeta un rapide coup d’œil autour de lui, complétement perdu, n’arrivant pas à reconnaitre ce qui avait été un jour sa maison. Il n’était toujours pas  capable de remettre les évènements dans l’ordre, comment est-ce que … Une main agrippa son bras, le tirant en arrière ; il ne se débattit pas, les yeux fixés sur les cendres autour de lui. Le garçon ne réalisait pas que rester ici était dangereux, ce qui restait de la maison menaçait de s’effondrer à n’importe quel moment, et les flammes étaient loin d’être éteinte. Tant qu’ils y auraient de quoi dévorer, elles ne risquaient pas de disparaitre ; pas tant qu’il resterait la moindre trace de cette endroit. Une fois à l’extérieur, Loras se laissa tomber sur le sol, regardant disparaitre ce qui en restait. Il ne savait pas qui l’avait sorti de là, son père ? Son frère ? Il ne chercha pas à avoir la réponse en se retournant, certaines brides de mémoire lui revenant soudainement à la mention de ce dernier.  Non, non, non. Ça ne pouvait pas être lui. Les évènements étaient arrivés trop rapidement  pour qu’il se remémore chaque détail, mais il ne pouvait pas non plus se mentir ; c’était bien Andreas le responsable de tout ça.  Une douleur fusa rapidement dans son dos, mais l’adrénaline, l’incompréhension, la colère, la refoulèrent rapidement ; un mouvement attira son attention, une silhouette sorti des décombres, noir de suie ; non, deux silhouettes, dont l’une ne bougeait plus. Loras ne réagit que lorsque le corps de sa mère glissa des épaules de son père ; il se leva d’un bond et courut rapidement jusqu’à eux.  Même sans approcher, il aurait compris ; une catastrophe sans victime ça n’existe pas. A 14 ans déjà, il n’avait jamais été du genre optimiste, et même si une partie de son esprit continuait à hurler qu’elle allait ouvrir les yeux d’une minute à l’autre, il savait que ce n’était pas le cas. Les larmes sur le visage de son père n’était qu’un indice de plus qu’il aurait été vain d’espérer. Un pan de mur s’effondra dans leurs dos, alimentant le feu de plus belle. Loras se força à regarder autour de lui, cherchant son frère. Où est ce qu’il était ? Pourquoi est-ce qu’il n’était pas là ? Ils avaient besoin de lui ! C’était sa faute ! Alors pourquoi est-ce qu’il n’était pas là pour tout réparer ?
Loras se releva lentement, quittant finalement la trace des yeux. C’était presque trop facile, mais ça n’empêchait pas son visage d’affichait un sourire en coin.  Plus la proie était difficile à atteindre plus c’était intéressant, mais ce n’était pas la faute de cette dernière, elle lui avait plutôt tenu tête en ville, mais dès qu’elle avait mis un pied dans la forêt, elle avait perdue.  Le jeune homme repris la route, presque complétement silencieux sous les frondaisons. Depuis quand n’avait-il pas chassé dans un endroit comme celui-là ? Il n’en était pas sûr, et si dans la joie de la traque, Il en oubliait tout ce que lui rappelait ce genre d’endroit, ça ne tarderait certainement pas à revenir une fois qu’il aurait atteint sa cible. Pendant quelques secondes, il eut l’impression que la personne qu’il traquait était son frère, et sans s’en rendre compte il accéléra comme pour essayer de le rattraper ; mais la silhouette du sentir sa présence et se mit à courir brisant l’illusion. Loras jura entre ses dents. Pas étonnant qu’il ne l’ait toujours pas attrapé s’il n’était même pas capable de se concentrer correctement. Il resserra sa main sur son arme, une arbalète.  Ce n’était pas son arme de prédilection, loin de là, c’était celle de son frère, et c’était justement pour ça qu’il l’utilisait, essayant d’être meilleur que lui. Il avait beau essayer de se convaincre que c’était pour qu’il se voie mourir de son arme préféré, de temps à autre son esprit lui murmurait que c’était plus pour avoir une part de son frère avec lui. Lora fronça les sourcils et accéléra à nouveau, essayant de se vider l’esprit, il devait se concentrer sur sa proie pas sur son passé pour le moment ; il était doué à la chasse, il ne comptait pas la laisser partir, peu importe qu’il s’agisse d’un animal sauvage ou d’un mutant, c’était du pareil au même pour lui.  Ça ne dura pas plus longtemps, la flèche se ficha dans sa victime qui s’effondra enfin.  Non, aucune différence.