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| ≈ I'm coming at you like a dark horse | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 13:25 | |
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Kira Margo Abberline dans ma bouche un goût de fièvre ≈ NOM : Abberline est un nom de famille connu et respecté de tous à Radcliff. Son père était le précédent shérif de la ville, toujours alerté lorsque gamine, elle se lançait dans des aventures et périphéries qui ne manquaient jamais de marquer sa peau d'un bleu ou deux. Si Kira est fière de le porter, il reste un poids sur ses épaules. Un poids qui pèse plus lourd chaque fois qu'un habitant se sent obligé de lui raconter une anecdote. ≈ PRÉNOM : Comme le veut la tradition familial et comme sa sœur aînée, la jeune femme a hérité de deux prénoms. Le premier, Kira, a été choisie par ses parents. Tandis que le second, Margo, était celui de sa grand-mère paternelle. ≈ ÂGE : Elle est âgée de vingt cinq ans. ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : La jeune femme est née un douze novembre à la clinique d'elisabethtown dans le Kentucky ≈ NATIONALITÉ : A sa grande déception Kira ne possède aucune origine exotique, que se soit du côté de sa mère ou de son père. Et ce n'est pas faute d'avoir fait des recherches en remontant l'arbre généalogique aussi loin que possible. Une obsession qui a duré six mois. Elle est donc tout ce qui a de plus américaine. ≈ STATUT CIVIL : Actuellement célibataire, elle s'est longtemps consacré à sa formation dans l'espoir d'arriver parmi les premiers. Ce qui fut le cas. ≈ EMPLOI : Jeune policière récemment sortie de l'académie, elle est en poste à Radcliff depuis un an maintenant. Loin d'être silencieuse et effacée, Kira n'hésite jamais à l'ouvrir quand on essaye de la tenir loin du terrain et qu'on lui attribue des tâches ingrates. ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : loyale ≈ franche ≈ obstinée ≈ autoritaire ≈ forte tête ≈ responsable ≈ rêveuse ≈ adroite ≈ observatrice ≈ méfiante ≈ rancunière ≈ passionnée ≈ désordonnée ≈ généreuse ≈ protectrice ≈ brute ≈ énergique ≈ bosseuse ≈ hautaine ≈ râleuse ≈ MUTATION : Champ de force Kira produit des champs de force qui peuvent prendre différentes formes dont les plus récurrentes sont des plans rectangulaires, des globes, des cylindres, des cônes, des dômes... Il s'agit en réalité d'une extension mentale de sa concentration. La jeune femme peut les projeter et les utiliser à des fins différentes comme repousser les objets solides, se protéger des attaques ou encore contenir des explosions. A l'heure actuelle, ces projections englobent un rayon de dix mètres autour d'elle. Tout ce qui touche au champ de force, l'affecte directement. Plus l’impact est violent, plus grandes sont les chances que le choc rompe sa concentration et donc son pouvoirs. Kira travaille à l'augmentation de ses forces et de sa résistance. Chaque jour elle tente de se dépasser en projetant toujours plus loin et en modelant à volonté ses barrières en flèches, poings ou colonnes pour qu'ils deviennent des armes offensives. Mais ses efforts sont encore maladroits et loin d'être au point. ≈ GROUPE : The futur is here. ✤ 01. Soyons honnêtes, la jeune femme a un réel problème avec les interactions sociales. Méfiante et brute de décoffrage quand elle rencontre quelqu'un, on aura du mal à la faire parler ou pire, à l'arrêter. En même temps, que dire à une personne dont on connaît seulement le nom ? Elle préfère de loin se taire et observer avant de décider si oui ou non elle vous accordera sa confiance, si elle vous détestera ou vous appréciera. Une fois sa décision prise, Kira vous le dira en face et sans détour ✤ 02. Résultat, ses amis se comptent sur les doigts d'une main. Ce qui en fait, l'arrange. Réduire les risques de souffrir c'est tout aussi bien. ✤ 03. La peur de l'abandon, de perdre les êtres qu'elle aime le plus au monde... Si elle en parlait à un psy il en déduirait sans doute que cette crainte est née pendant son enfance, à la mort de sa mère et renforcée par celle de son père. Il ne lui reste plus que sa sœur et la jeune femme ferait tout pour elle. ✤ 04. C'est son impétueux besoin de protéger sa famille et le décès de son paternel qui l'a décidé à choisir une voie bien différente. Sans regret ni doute, Kira a abandonné la fac de New York pour revenir chez elle et intégrer l'académie de police à l'âge de 22 ans. ✤ 05. Lorsqu'elle se trouvait à New York la jeune femme étudiait le dessin mais se destinait à devenir infirmière une fois sa curiosité et son amour pour l'art suffisamment comblés ✤ 06. Dotée d'une mémoire eidétique (mémoire photographique), la jeune femme n'oublie jamais rien. Un petit coup de pouce qui l'a toujours aidé à atteindre les premières places. ✤ 07 Kira ne l'a jamais dit à sa sœur mais elle la jalouse d'avoir des souvenirs avec leur mère. Même si ces derniers sont altérés par le temps ✤ 08. Si avant elle aimait noël, ce n'est aujourd'hui plus le cas. Pourquoi fêter la naissance de Jésus quand ses deux parents lui ont été enlevés ? Rudolphe a intérêt à ne pas croiser son chemin. ✤ 09. Elle ne fume pas et déteste l'odeur de la cigarette. ✤ 10. C'est une grande mangeuse qui ne refuse jamais l'idée de découvrir un nouveau restaurant avec de nouveaux plats. Malheureusement, on a vite fait le tour quand on habite Radcliff. ✤ 11. Elle déteste le chocolat ce qui a tendance à traumatiser les personnes qui l’apprennent. ✤ 12. Elle adore les soirées poker. ✤ 13. Elle a les mauvaises habitudes de se mordre la lèvre inférieur et de faire pianoter ses doigts sur la table. ✤ 13. Elle dort peu et aime se lever tôt le matin ✤ 13. Le sport l'aide à canaliser une énergie trop débordante, et son activité favorite est la course qui lui permet de bien commencer (ou finir) une journée. i. êtes-vous originaire de radcliff ? Les Abberline sont à Radcliff depuis... Toujours. Son père, qui était l'ancien shérif de la ville, avait pour habitude de vanter cet aspect de leur famille. « Dix générations les filles ! DIX ! » Généralement Kira levait les yeux au ciel et s'enfuyait en rêvant de voyages et de nouveaux visages. Car oui, la jeune femme connait tout le monde à Radcliff. Elle a pu néanmoins s'en éloigner pendant six ans. En intégrant d'abord un internat dans l'Ohio, contre sa volonté. Puis en suivant des études à la fac de New-York. C'est suite à la mort de son père que Kira a décidé de revenir et de s'y installer définitivement.
ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? En un an, la jeune femme a eu l'occasion de participer à plusieurs arrestations de personnes responsables du meurtre d'un ou de plusieurs transmutants. Certains se revendiquaient ouvertement hunters, d'autres gardaient le silence. Leur existence inquiète et révolte Kira qui se sent impuissante face à cette démence. Possédant elle-même un don et ayant l’intelligence de voir plus loin que le bout de son nez, elle sait pertinemment que le pouvoir ne fait pas le mutant. Mais plutôt son utilisation. La plupart ont peur et n'arrive pas à se maîtriser, tandis que d'autres ont réellement basculer du mauvais côtés de la barrière. Chaque cas est différent.
iii. utilisez-vous beaucoup votre don ? Kira utilise son don le moins possible. Elle le cache à tous, seule sa sœur aînée est au courant. Si au début la jeune femme considérait sa capacité comme un dangereux fardeau, elle a changé d'avis depuis. C'est en s'entraînant et en apprenant à se maîtriser que ses angoisses se sont apaisées, sans pour autant disparaître totalement. En définitive, Kira use de son don que dans la sécurité de son foyer et jamais en dehors. Elle évite ainsi d'attirer l'attention sur elle, et donc les ennuis.
iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ? C'est beau sur le papier mais en réalité le traité ne donne pas grand chose. Si quelques meurtres et lynchage ont été punis, c'est uniquement dû à leur médiatisation et au fait qu'il fallait montrer un exemple à la population. Mais en vérité, beaucoup d'actes contre les transmutants passent à travers les mailles du filet. Les forces de l'ordre sont débordées, ont abandonnées, se retrouvent impuissantes ou tournent les yeux. ≈ PSEUDO : Aucun. Parce que. ≈ PRENOM : Lisa (c'est encore moiii ) ≈ ÂGE : 24 ans ≈ PERSONNAGE : Scénario ≈ AVATAR : Alicia Vikander la magnifique ≈ CREDITS : (tumblr) gifthescreen ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : Tête la première ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : Comme toujours, je vous bise la fesse. Droite ou gauche, à vous de choisir
Dernière édition par Kira Abberline le Dim 25 Mai 2014 - 23:09, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 13:25 | |
| we're all stories in the end " just make it a good one " INTERNAT (18 ANS) Depuis plusieurs semaines, dormir n’a plus rien d'agréable. Les rêves autrefois reposant se sont mués en une sorte de kaléidoscope d'angoisses étranges et inexplicables. Je ne trouve aucun réconfort à fermer les yeux et à me laisser dévorer par cet ensemble chaotique qui me piège dans un imaginaire peuplé d’ombres voraces. Alors que la nuit s'installe et que je me glisse sous mes draps, je me surprend à ne souhaiter qu'une chose : La naissance de l'aube. Chaque soir le sommeil me fuit et me laisse lourde de fatigue au petit matin, me plonger dans les cours était devenu tout simplement impossible. Quant aux jeux inventés pour tromper l'ennui et m'occuper l'esprit, ils ne fonctionnaient plus depuis un moment. Ce soir-là je m'interroge et tente de déterminer la cause de mes insomnies. Assise au bord du lit, j'observe la lune ronde et pleine à travers la fenêtre dont on a oublié de tirer les épais rideaux. Si je veux mettre un terme à l'orage qui déferle avec violence à l'intérieur de mon crâne, il faut absolument que je cesse de faire l'autruche. Une attitude qui ne me ressemble pas, bien trop habituée à foncer dans le tas pour me préoccuper des conséquences que lorsqu'il est trop tard. C'est d'ailleurs la raison de ma présence dans cet internat, une punition censée me calmer et me mettre du plomb dans la cervelle. Je ris en silence. Trois ans que je brise les règles dès que possible. Et sept mois que je ne parviens pas à détourner mes pensées de lui. Je ne connais de l'amour que ce que l'on dit de lui. J'écoute mes amis parler de toutes ces choses que l'on éprouve, je les vois incarner ce sentiment qui me semble si abstrait. En vérité je n'y ais jamais prêté une grande importance ni une grande attention. L'amour ne m'intéressait pas. L'amour viendrait plus tard. Partir à l'aventure était bien plus intéressant et exaltant. C'est pourquoi je n'ai pas compris tout de suite. Et même maintenant, le doute reste présent m'empêchant d'agir. Hésitante, je me mordille la lèvre inférieure et jette un coup d’œil réticent sur ma voisine de chambre. Sa silhouette se soulève paisiblement à chaque respiration. Finalement je m'habille à la hâte et parcours silencieusement les couloirs du dortoir. Je m'arrête devant la loge de la gardienne dont la porte est entrouverte. La doyenne de l'internat somnole devant un feuilleton aussi vieux qu'elle et dont on entend à peine les dialogues. Il est une heure du matin, elle devrait être en train de faire sa ronde mais comme à son habitude, elle ne se réveillera pas avant six heures. C'est dans le noir que je dévale les escaliers et pousse la lourde porte qui donne sur la cour intérieure. Je m'élance au cœur de la nuit. La pluie battante me force à plisser des yeux, les nuages cachent les étoiles et je distingue vaguement les bancs et les arbres qui m'apparaissent comme des obstacles. Fort heureusement, mes nombreuses escapades font que je pourrais traverser les yeux fermés. Mais ce soir, ce n'est pas vers la sortie que je me dirige. Au contraire, je bifurque sur la droite et m'engouffre dans un autre bâtiment. Plus moderne, il abrite six appartements pour les surveillants et quelques professeurs. J'arrive au cinquième étage sans croiser âme qui vive, à croire que le destin lui-même m'encourage à braver les interdits. De nature intrépide je n'accepte pas la peur qui m’essouffle et me noue l'estomac. Je toque timidement. Trois petits coups et ma gorge qui se serre à son tour. Je n'ai pas le temps de compter jusqu'à dix que la porte s'ouvre déjà. Uriah me dévisage l'air absent, sa tignasse brune en désordre. « Kira..? » Le discours préparé en chemin s'est évaporé sans crier gare, je cherche mes mots sans parvenir à les trouver. Ma bouche s'ouvre une fois, rien ne sort et je la referme. Je suis une idiote. La minute écoulée a suffit au jeune homme qui est maintenant parfaitement réveillé. Il me dévisage à la fois surpris et interrogateur, passe une main distraite dans ses cheveux. Vaine tentative pour les discipliner. « Qu'est ce que tu fais là ? » C'est stupide mais l'entendre prononcer mon nom a fait s'envoler mes réticences. Sept mois que l'on s'observe, que nos regards se croisent systématiquement peu importe l'endroit. Je n'ai pas prêté attention à ce que cela voulait dire ou à ce que je ressentais. Persuadée que mon imagination était une fois de plus trop fertile. Sa simple présence me suffisait, celle du beau surveillant au visage fermé. Je refusais catégoriquement de glousser comme les autres filles qui croisaient son chemin. Et me voilà maintenant devant sa porte, sans oser répondre directement à sa question. J'appréhende la réponse. « Tu vas me demander de partir ? » J'attends sagement et je me souviens de mes dix-huit ans, une après-midi à effectuer des tâches ingrates sous sa surveillance après m'être fait attraper en train d'escalader un arbre. Un sourire en coin, il avait soigné mon genoux écorché avant de me chasser d'une main posée au creux de mes reins. « Tu es trempée. » Il enlève son gilet, me le passe autour des épaules et s'en sert pour m'attirer à l'intérieur. La porte se referme doucement derrière moi et je me retrouve contre lui. Alors je lève la tête et très lentement, pose mes lèvres contre les siennes. C'est un baiser chaste, presque un effleurement. Une question implicite. Je peux continuer ? Uriah pose une main sur ma nuque et nos bouches s'écrasent l'une contre l'autre. J'oublie alors toute retenue, n'ayant plus qu'une idée en tête, sentir sa peau sous mes doigts. MAISON DES ABBERLINE (22 ANS) La chambre d’amis est décorée sobrement mais réussit l’exploit de paraître accueillante. Le mobilier clair contraste agréablement avec les couleurs chaudes du couvre lit et des divers objets de décoration. Située à l’ouest, la baie vitrée donne une vue imprenable sur le coucher de soleil. Je pourrais en profiter, m’émerveiller mais n'y arrive pas. Non en cet instant précis je préfère largement fixer le bout de mes chaussures tout en me cramponnant désespérément à mon jean. Je compte dans ma tête tout en m'efforçant de respirer lentement. J'en suis au nombre cent quatre vingt seize quand Tessa toque à la porte et m'interroge. « Qu'est ce que tu fais ? » Je songe un instant à lui mentir puis me rend compte cela ne marcherait jamais, ma sœur me connaissant trop bien pour tomber dans le panneau. De plus sa question n'est qu'une entrée en matière puisqu'elle se doute parfaitement de la réponse. « Je me cache » Une révélation qui mine de rien me coûte. J'ai honte de mon attitude, je suis en colère car je perds le contrôle. J’accompagne mes aveux d'un rire forcé et sans joie. « Je me comporte comme une enfant, excuse-moi » On a enterré mon père ce matin. J'ai serré les poings pendant toute la cérémonie, enfonçant mes ongles dans mes paumes pour m'empêcher de pleurer. Je sais que si je commence, rien ne pourra m'arrêter. Je répugne à l'idée de craquer devant témoins. Et maintenant la maison est pleine de visages compatissants, l'ancien shérif victime de son succès. Aux énième condoléances et à la troisième part de tarte mise entre mes mains j'ai fuis à l'étage, abandonnant ma sœur avec nos invités. Comme si cette première preuve de lâcheté n'était pas suffisante j'ai remis le couvert en ne trouvant pas la force d'entrer dans la chambre de mon père. « Tu ne pourras pas rester indéfiniment dans cette chambre. Tu le sais n'est ce pas ? » Le sourire aux lèvres elle s'installe à mes côtés et prend ma main dans la sienne. Les cercles qu'elle trace au creux de ma paume m'apaisent un peu. Ce geste qui remonte à notre enfance est synonyme de sécurité dans mon esprit. Mais pas suffisamment pour me faire descendre dans la fausse. « Je pourrais si tu m'apportais des vivres. Je n'aurais qu'à sortir de temps en temps pour me rendre dans la salle de bain qui est juste en face... » « Je la ferais condamner et te traînerais dehors. » Taquinerie qui ne parvient pas à m'arracher un sourire. Elle me dévisage en arborant une expression d'extrême douceur. Celle qu'elle utilise pour annoncer une vérité qui ne plaît pas toujours. « Nous n'avons pas parlé de lui. Pas une seule fois Kira. » Je me raidis instantanément, me lève puis m'éloigne pour mettre le plus de distance possible entre nous. Je dois me contenter de la largeur de la pièce. « Je ne peux pas. » Elle soupire et je lutte pour ne pas me retourner. Pour ne pas croiser son regard emplis de tristesse. « Tu vas descendre au moins ? » Cette fois je ne réponds pas et laisse le silence s'installer. Pesant, dérangeant. La honte pèse à nouveau sur mes épaules alors que je réalise ce que je suis en train de faire. Je la laisse tomber. Je ne suis pas assez forte. Tessa sort de la chambre sans rien ajouter. *** « Merci d'être passée et bonne soirée Ariette. » Je claque la porte au nez de la sexagénaire sans me préoccuper de ses protestations et de mon manque de politesse. Qu'elle reste sous le porche toute la nuit si ça lui chante ! Je ne pouvais plus supporter ses babillages incessant et ses lasagnes apportées tous les mardi. Même le chien des voisins n'en voulait plus. « Non mais qu'est ce qu'il t'a pris ? » Tessa se tient au milieu du salon, la télécommande dans les mains et les sourcils arqués par la surprise. Les miens se rejoignent presque à cause de la colère qui enfle en moi. Mon reflet dans le miroir me le fait comprendre. Il est temps. J'ignore ma sœur et traverse le couloir comme une furie. Puis la salle à manger, la cuisine, j'ouvre la porte et inspire avidement l'air frais du matin. « Kira ? » Tess me prend par le coude pour me faire pivoter vers elle. « J'ai besoin d'un arbre. D'un gros arbre » Je la repousse doucement et pointe du doigt le vieux chêne au fond du jardin avant de me diriger droit sur lui. « Je vais me défouler, ça va prendre un moment » Je ramasse une branche épaisse et me campe solidement sur les deux pieds. Alors je frappe. De toute mes forces, encore et encore. J'évacue ainsi ma frustration, ma tristesse et ma colère. Je repense à ses trois derniers mois, à la mort de ma mère que je n'ai jamais connu et à celle de mon père. A cette putain d'injustice. Je me remémore les visages de tous ceux qui sont venus lui dire au revoir, des attentionnés et des indifférents. Je décortique chaque geste, chaque parole, chaque silence. Je maudis leur pitié et surtout la faiblesse dont j'ai fait preuve. D'avoir fermé les yeux en laissant un poids immense sur les épaules de ma sœur. Enfin je m'arrête, aussi brusquement que j'avais commencé. Mon arme de fortune glisse de mes mains abîmées. Essoufflée et sans un mot, je prends place aux côtés de Tessa qui a élu domicile sur un tapis de feuilles morte entre deux grandes racines. Je pose ma tête sur son épaule et laisse les larmes inonder mes joues. « Il me manque tellement Tess ! » Je ne sais combien de temps on reste ainsi, plongées dans nos souvenirs et bravant le froid. Les dernières Abberline.
Dernière édition par Kira Abberline le Dim 25 Mai 2014 - 22:45, édité 21 fois |
| | | | | | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 14:14 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 16:22 | |
| Merci les enfants Je ne dis jamais non à un lien ! |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 16:28 | |
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| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Ven 16 Mai 2014 - 21:01 | |
| Haaaaan tu as fait un super choix de personnage je suis ravie que tu ais trouvé chaussure à ton pied ! Moi aussi je viendrais quémander un lien Bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Sam 17 Mai 2014 - 13:31 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Sam 17 Mai 2014 - 17:01 | |
| Contente que ce changement plaise à tout le monde *distribue des mojitos* En même temps les soeurs Abberline quoi Les anecdotes arrivent ce soir huhu |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Sam 17 Mai 2014 - 20:06 | |
| Très bon choix de scénario miss ! Courage pour cette nouvelle fichette |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Dim 18 Mai 2014 - 12:22 | |
| Je crois bien qu'un lien va s'imposer entre nous ma belle, pour te faire pardonner du lien Eabha/Cat qui ne verra pas le jour. - Spoiler:
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| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Dim 18 Mai 2014 - 14:10 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Dim 18 Mai 2014 - 14:50 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Dim 18 Mai 2014 - 15:28 | |
| Ce titre *p* *écoute la chanson en boucle en ce moment* Bienvenue /o/ Bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse Lun 19 Mai 2014 - 0:49 | |
| Merci Yumiko |
| | | | Sujet: Re: ≈ I'm coming at you like a dark horse | |
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| | | | ≈ I'm coming at you like a dark horse | |
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