i. êtes-vous originaire de radcliff ?
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ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
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iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
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iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
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Félicitation, vous venez d'avoir une fille !

Non sans blague, c'est fou ce que les médecins sont perspicaces tout de même. Il a réussi à dire à ma mère et sans se tromper que je suis une fille. Faudrait que je le revois pour le féliciter. Enfin bref, je me rappelle qu'après ses paroles, ma mère m'a prise dans ses bras et m'a serrée fort contre elle. Je peux encore me rappeler de son parfum fruité qui entrait dans mes narines. Il me semble même que je me suis endormie un instant. Enfin bref, quelques temps plus tard, j'ai eu le droit de rentrer à la maison avec mes parents. Comme je suis leur premier et leur seul enfant, ils étaient fiers et émus dès qu'ils posaient les yeux sur moi. J'ai vécut convenablement pendant toute mon enfance. J'étais chouchoutée et mes parents m'offraient toujours plein de cadeaux. On était pas riche dans la famille mais on avait quand même les moyens. A chaque réunions familiales, mes parents parlaient de moi pendant des heures. Ils ne pouvaient s'empêcher de faire des éloges à mon propos. Que voulez-vous, la fierté des parents, on n'y peux rien. Surtout lorsqu'on est la prunelle de leur yeux, comme ce fut mon cas.

Enfin bref, assez parlé de mon enfance remplie de joie et de présents. Lors de mon adolescence, j'étais une des filles les plus populaires du lycée. Je me fichais un peu de tous ces clans mais c'est dans celui là que j'ai atterrie. Cela m'avais d'ailleurs beaucoup étonnée étant donné que j'étais également une très bonne élève, j’adorais apprendre et j’étais vraiment très appliquée. D’ailleurs, maintenant je peux parler plusieurs langues, c’est certainement grâce à mon intention en classe, mes camarades ne peuvent pas en dire autant. Tout se passait très bien dans ma vie et j’étais persuadée que ça allait rester ainsi. Cependant, un soir, alors que je rentrais à la maison après une journée bien remplie, il m’arriva quelque chose de bizarre. J’eus l’étrange impression de voir ma grand-mère, mais c’était ridicule, elle était morte depuis plus de sept ans maintenant. Je ne me posa pas trop de question et mis ça sur le compte de la fatigue. Pourtant, quelques semaines plus tard cela c’est reproduit mais cette fois, ce n’était pas ma grand-mère que j’avais vu mais ma chienne, Mitsy. Une jolie dobberman, mais elle aussi avait quitté ce monde, il y a deux ans. D’ailleurs, cela avait été un choc terrible pour moi car elle avait toujours été à mes côtés depuis ma plus tendre enfance. Tout ceci devenait vraiment très étrange et je doutais sérieusement qu’il s’agisse d’une simple coïncidence. Tout ceci commençait de m’effrayer mais je ne savais pas quoi faire, après tout, je ne comprenais même pas ce qui m’arrivait. Cela se reproduit plusieurs fois pendant plusieurs mois sans que je n’y comprenne quoique ce soit. Mais environ une année après les premières visions, je devais avoir aux alentours de dix-neuf ans, ma grand-mère apparue une nouvelle fois devant moi alors que j’étais confinée dans ma chambre.

Cynthia tu n’es pas celle que tu crois, tu es promis à un bel avenir…Tu es exceptionnel !

Puis elle disparu d’un seul coup ! Bordel ! C’était quoi cette mauvaise blague ? J’étais prise de panique, je ne savais plus quoi faire. Tout ceci m’empêcha de dormir pendant de nombreux mois. J’étais intriguée mais j’avais peur, vraiment peur. En plus, comme si cela ne suffisait pas, je me retrouvais seule. A qui est-ce que je pouvais raconter une chose pareille ? Personne ne me croirait, on me prendrait pour une folle et on me ferait internée, j’en étais persuadée. Ma vie devint de plus en plus compliquée et je voyais de plus en plus de choses. Ce petit manège continua jusqu’à mes vingt et un as environ où là, mon don, dont je n’avais pas encore pris conscience, s’accrue. J’étais de sortie avec des amis. Je faisais la fête, cela me permettait d’oublier toute cette histoire et alors que je me rendis dans les toilettes histoire de me faire une petit beauté, ma mère apparu. Je l’ai vu dans le reflet du miroir. Tiens, c’était la première fois que je pouvais voir une personne vivante, ça changeait. Je me retourne alors pour regarder ma mère.

Qu’est-ce que tu fais là maman ? Tu ne devrais pas être à la maison ?
Ma chérie, je n’ai pas le temps de t’expliquer mais tu dois partir…Tout de suite !
Mais maman…
Tout de suite j’ai dis !

Puis elle disparu elle aussi. Mais qu’est-ce qui se passait bon sang, pourquoi je devais partir ? Je sortis alors des toilettes, légèrement intriguée par ce que je venais d’entendre. Je réfléchissais, j’essayais de savoir pourquoi ma mère m’avait dit une telle chose. Alors que je me perdais peu à peu dans mes pensées, je sentis un regard insistant sur moi. Je finis par reprendre mes esprits pour voir la personne qui me scrutait des pieds à la tête. Un autre l’homme le rejoint et ils s’approchèrent de moi d’un pas décidé. Je commençais de comprendre, il fallait que je fuis, à cause d’eux ! Je me précipita à l’extérieur de la discothèque et je me mis à courir jusqu’à en perdre mes jambes et avoir l’impression que mon cœur allait sortir de ma cage thoracique. Les deux jeunes hommes me poursuivirent pendant un bon moment mais ils finirent par renoncer lorsque je monta dans un bus au hasard. De toute manière, ils n’auraient pas eu le temps de monter à bord. Je ne comprenais plus rien, ma vie devenait de plus en plus compliqué et je savais qu’il fallait que je m’en aille, que je ne pouvais pas rester ici. Je devais quitter ma ville natale, sans pouvoir dire aurevoir à mes amis et ma famille. Cela me faisait beaucoup de mal mais s’ils me voulaient du mal, ils pouvaient très bien s’en prendre à ma famille. Il fallait donc que je les protège.