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 [Marlene] Please, stop torturing my brain

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Marcus Hollander
Marcus Hollander

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MESSAGES : 270
SUR TH DEPUIS : 20/02/2017
MessageSujet: [Marlene] Please, stop torturing my brain    [Marlene] Please, stop torturing my brain  Icon_minitimeDim 24 Sep 2017 - 20:42

Please, stop torturing my brain...
Always look on the bright side of life. [whistle] Always look on the light side of life. [whistle]
If life seems jolly rotten, there's something you've forgotten, and that's to laugh and smile and dance and sing. When you're feeling in the dumps, Don't be silly chumps. Just purse your lips and whistle. That's the thing. And...
Always look on the bright side of life. [whistle] Always look on the light side of life. [whistle]


C'était calme aujourd'hui à l'agence, encore… Trop calme… Marcus s'énervait à tourner à rond, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit, comme un gamin hyperactif. De son côté, Jackson s'énervait de le voir s'énerver, parce que ça l'énervait de ne rien faire. En somme, Marcus énervait son patron. Ce qui n'était, en soit, pas une bonne chose. Cependant, ce n'était pas demain la veille qu'il allait le virer. Par contre se prendre des coups de pied au cul ça, ça commençait à tomber un peu plus souvent. Le mutant appréciait moins, mais en un sens, ça ne lui faisait pas trop de mal.
Au bout d'un moment il était venu le voir pour lui demander s'il ne pourrit pas rentrer, lui certifiant qu'il travaillerait mieux chez lui, plaisantant sur le fait qu'il n'aurait pas à le payer. Ce qui le fit sourire jaune, le grand blond avec deux chaussures noirs - parce que une seule ce n'est pas pratique - répliquant qu'il devrait plus souvent y songer, dans ce cas. Là ça le fit moins rire… Pouvait-on revenir en arrière sur des bêtises ? Bien sûr, mais dans ce cas il devrait revenir sur sa vie entière… Et ça perdrait du charme sur ce qui faisait qu'il était lui. Puis ça ne se faisait pas.

Alors il rentra chez lui, avec ses dossiers sous le bras, boudant le bar, cette fois ci. Ça ne lui réussissait pas. La preuve en était de l'autre soir avec Maya. S'il pouvait revenir en arrière sur ça, il l'aurait fait. Néanmoins sa mutation ne passait pas par téléphone… Du moins, de ce qu’il en savait. Quel idiot, à bien y repenser. Avec toutes ses imbécilités, il aurait put faire un one man show à lui tout seul. "Marcus par Marcus".  Entre ça et ses bugs de mutation. Ça pourrait faire un carton. Une notoriété dont il n’avait pas besoin. En effet, lorsque l’on est le petit fils, ainsi que le fils d’auteur à succès, la notoriété ça n’est pas ce qu’il manque. Tout du moins, pour ceux connaissant leurs livres. S’il portait le nom de Maverick Rosewin, sans doute que ça mettrait la puce à l’oreille. Seulement il portait le nom de son père, et bien que les Hollander ne soit pas en reste, qui connaissait la réputation du ranch Hollander au Texas ? Mis à part les éleveurs, ou les fermiers… Faut dire qu’il ne le criait pas non plus sur les toits…

Bien qu’issu d’écrivains, le don de la plume semblait avoir sauté une génération. Si l’on exceptait peut être Charlie. Charlie qui rêvait d’opéra, loin de l’image de sportif qui lui collait à la peau, souhaitant devenir metteur en scène. Son jumeau lisait beaucoup. Il lisait comme on dévore une tarte aux pommes maison, lentement doré au four, avec amour. Cependant, écrire ça ne l’avait jamais tenté. Trop peur d’être comparé à ses paires, de sa propre famille, jugé, peut être accusé de plagier… Puis il avait toujours l’angoisse de l’immensité immaculée de la page. Ce petit curseur noir clignotant, dans l’attente de parcourir la feuille, dans une subtile envolée lyrique. Alors non, le mutant laissait ça au esprit plus créatif que le siens. Laissant comme seul juge ce même curseur, destiné simplement à déverser des rapports, et autres comptes rendus, insipides, que de toute façon personne ne devait lire. A la limite survolée par des yeux fatigués, puis rangé dans un carton. Peu être envoyé ailleurs, si une personne de sa "compagnie" venait à déménager. Côtoyant d’autres doigts graisseux, pour finir par faire copain-copain avec d’autres moutons…
Ce même curseur, encore, qui clignotait de son impatience à rester désespérément immobile, n’ayant pas avancé d’au moins une syllabe. Son esprit partant dans des ailleurs hautement plus attrayants. Vers le canapé d’abord, puis vers sa chambre, et la console. Puis vers la fenêtre ensuite, d’où filtrait un soleil encore radieux, pour la période.
Quelque soit l'endroit, il était tout sauf concentré. Et pourtant il avait promis… Ses yeux repartir vers la fenêtre, puis vers Jack. Son doigt éteignit l'ordinateur. Il fera les yeux doux à Jedi à son retour. Sans doute que s'il le voyait travailler, ça l'aiderait à le motiver. Pour l'heure, il souhaitait prendre l'air.

Depuis combien de temps n'avait-il pas couru ? Un certain temps. Manquant toujours de motivation, comme de tout d'ailleurs. Il était lent Marcus, incroyablement lent. Même Jack le distançait de beaucoup. Bien plus que d'habitude. Au bout d'une heure, il finit par avoir envie de rentrer. Son maitre comptait rappeler le chien, quand un groupe de jeune fille passa devant lui. D'un coup sa jauge de motivatiomètre remonta, et l'homme sembla retrouver un nouveau souffle. Etrangement… Il ne s'en cachait pas vraiment le mutant, d'être un coureur du dimanche, et de plus cavaler derrière les filles, qu'après un objectif concret. Il n'était pas non plus un voyeur, ou un harceleur, dés qu'il se trouvait lancé, il finissait par aller tracer son chemin. Mais ce ne fut sans compter sur la participation de Jack, qui décida de traverser le groupe, comme un sans gêne, forçant son maître à faire de même, le faisant rougir jusqu'aux oreilles, face aux commentaires des jeunes femmes. Satané cabot…

Au final, après trois heures de sortie, Marcus avait plus passé son temps à courir après Jack, et jouer avec lui, qu’à réellement faire du sport. Enfin, déjà pour lui, marcher s’apparentait à une séance de sport. Prendre le bus pour aller travailler, c’était du sport. Se lever du canapé pour aller se chercher à boire, c’était du sport… Alors ce qu’il venait d’enchainer, ça lui suffisait pour au moins la fin du mois. Le brun et sa flemme, c’était depuis toujours, une grande histoire d’amour de tous les instants. Sans doute devrait-il songer à reprendre le hockey, le seul sport dans lequel il excellait vraiment avec Charlie, seulement, depuis tout ce temps, l’homme devait être sacrément rouillé. Mais bon, il parait que c’est comme le vélo…

En rentrant chez eux, il ouvrit la porte, glissa la tête à l’intérieur et cria un : « Y a quelqu’un ?! » retentissant. Quitte à en rameuter tout l’immeuble, rien à faire. C’était une habitude qu’il avait prit, depuis que Selene vivait avec eux. Des fois qu’elle ne soit pas déjà rentré, et qu’elle soit en train de trainer en petite tenue… Pour l’heure, il n’y eut qu’Orféo qui lui répondit. Miaulant en trottinant dans sa direction, amorçant un demi-tour, lorsque le chien lui fonça dessus, pour se percher sur le canapé. Pauvre Jacquouille, ce greffier n’était pas un bon partenaire de jeu…
Le sportif du dimanche largua ses baskets dans l'entrée, flatta la tête du matou, et s'employa à changer la gamelle d'eau, pour un chien assoiffé. Le noirot l'observa de son perchoir, sur lequel il se serait bien affalé lui aussi, puis se remit à miauler, comme s'il lui racontait sa journée. Marcus le regarda, incrédule se servant un grand vers d'eau, qui s'échoua, à moitié vide, sur le bar. Ses lèvres se pincèrent et il haussa les sourcils.
- « C'est bien beau ça Oréo, mais je ne parle pas le minet à Miaouland.» Finit-il par dire, avant de se diriger vers la salle de bain.
Ouvrant le panier à linge, ses yeux se stoppèrent sur des vêtements, n'appartenant à aucun des deux garçons, et il se sentit bêtement rougir. Bien sûr que ce n'était pas la première fois qu'il voyait des fringues de fille, il avait été en coloc avec quelque demoiselle. Dont Maïna, avec laquelle ça avait prit une autre tournure. Cependant, c'était la première fois qu'il vivait à trois, dans un appartement uniquement adapté pour deux. Et la cohabitation semblait de plus en plus compliquée. Surtout pour lui, qui semblait ressentir des sentiments tout autre, que ceux qu'un frère pourrait ressentir pour sa sœur. Ils n'avait pas de liens de sang, cependant considérant Jedi comme son petit frère, et Selene étant la sœur naturelle de son coloc, par extension Selene était la sienne aussi. La logique selon Marcus.
Reprenant ses esprits, il balança ses affaires par dessus les siennes, comme pour étouffer ses pensées. Il songera plus tard à la lessive, le panier à linge lui tirant subtilement la langue, de sa chaussette dépassant du couvercle.
Peut être…
Préparant sa serviette à porté de main, pour sa sortie de la douche, il laissa la porte entrouverte, pour ne pas que Jack se sente délaissé. C'est qu'il le connaissait par cœur l'animal. L'homme se glissa sous le jet bien chaud, râlant pour la forme contre le rideau qui lui collait à la peau, puis entonna "la vie de Brian" en chantant à tue-tête. Il s'en foutait, à par la ménagerie, il était tout seul. Pour le moment…
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