Sujet: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Sam 26 Aoû 2017 - 4:05
Maybe, I’m just waiting
for the rain
La journée n’était pas très belle, des nuages avait fait rapidement leur apparition en début d’après-midi. Ce n’était pas bien grave, quelque goutte d’eau n’avait jamais tué personne, l’hypothermie, oui, mais on ne se rendra pas jusqu’à ce moment. Enfin, je le souhaite. L’air n’était pas humide et un petit vent soufflait dans mes oreilles, c’était une bonne journée pour faire un peu d’entraînement. J’avais donné rendez-vous à la sœur d’un de mes bons amis. Il m’avait dit qu’elle était comme moi, animorphe. C’était un dur coup, vivre dans un monde où les mutants sont très peu acceptés et où l’on découvre cette même mutation si tard en âge. Elle avait eu des problèmes avec l’école et avait été abandonnée par le bateau de la vie.
Les êtres humains ont tendance à laisser tomber tout ceux qui ne rentre pas dans le moule. Les gens n’acceptent pas les différences, ils n’acceptent encore moins des êtres supérieurs comme nous, capable d’utiliser nos gènes contre eux. Parce que oui, nous n’avons pas à nous dégrader et essayer de nous cacher, nous sommes ce que nous sommes. Nous sommes des mutants.
Je me souviens de ma première transformation comme si c’était hier. Les souvenirs ont une façon étrange de nous faire revivre chaque situation, mais l’intensité d’une douleur ne reste pas longtemps gravée dans notre mémoire. Un mécanisme de défense induit par le cerveau. Qui voudrait se remémorer toutes les séances de douleur physique de toute façon ? Personne et surtout pas un être qui en as subi plus que ce qu’il devrait avoir. Longtemps, cette douleur m’avait fait peur, elle m’avait fait vivre des cauchemars et m’empêchait de bien vivre ces transformations qui parfois pouvaient prendre de très longues minutes, littéralement je bloquais. Aujourd’hui, mon expérience et mes souvenirs douloureux me sera grandement utile pour aider une jeune femme aux prises avec des problèmes de contrôle de mutation.
Je ne suis pas un sauveur, ni même un professeur. Je n’avais jamais vraiment aidé quelqu’un. Je ne savais vraiment pas comment commencer, ni même si je pouvais être d’une grande aide. Pourtant, j’étais chez moi, à ma ferme, à l’attendre. J’étais quand même assez loin de la ville, nous allions avoir la paix des autres et de leurs yeux surtout. Bien que je prône les mutants, je ne pouvais la forcer à se révéler aux autres et ainsi se rendre si vulnérable. De plus, à la vue des événements de la ville, ce n’était pas très prudent de le faire en plein parc ! J’étais dans ma cours près de la grange à boire mon thé. J’étais confortablement assis à attendre peut-être pour rien. Viendra-t-elle à notre rendez-vous ? Est-ce que je ne faisais qu’attendre la pluie ?
lumos maxima
Dernière édition par Kane Murphy le Lun 28 Aoû 2017 - 4:39, édité 1 fois
Hope Everwood
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Sujet: Re: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Sam 26 Aoû 2017 - 18:40
Maybe, I'm just waiting for the rain.
Kane ○ Hope
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Assise du côté passager de la voiture de mon frère, j’avais les bras croisés sur ma poitrine et gardais le silence en témoignage de mon désaccord. J’étais profondément vexé qu’il organise ce rendez-vous sans même me concerter. Nous nous dirigions vers la maison d’un homme dont je ne connaissais rien et qui pensait déjà pouvoir tout m’apprendre. Certes il semblait qu’il avait la même particularité que moi. Qu’il la contrôlait à la perfection. Mais cela pouvait-il faire de lui un professeur digne de ce nom ? Un professeur j’en avais déjà un et je l’appréciais tout particulièrement car il était spécial. J’aimais beaucoup son côté je m’en foutiste. Cela m’apaisait et permettait d’alléger la pression que je m'infligeais. Il fallait se montrer honnête. J’étais des plus exigeante et intransigeante en vers ma personne. Harvey m’aidait beaucoup à faire ce travail sur moi. Je devais accepter de ne pas réussir tout, tout de suite… Il me faisait beaucoup rire aussi. Nous nous étions rencontré un soir alors que je m’étais métamorphosée en chat contre ma volonté, me blessant par la même occasion. Il m’avait trouvé et gardé en sa protection pour me soigner et attendre que je reprenne mon apparence humaine ce qui prit pas moins de 6 jours.
Je sursautais presque en entendant la voix grave de mon frère retentir dans le véhicule. Il se demandait si j’allais encore bouder longtemps. N’étais-je pas une femme après tout, c’était inscrit dans mes gènes ! Je levais un sourcil dédaigneux alors que je me penchais pour lui pincer le téton droit du bout de mes doigts. Il beugla de douleur avant de pousser un juron. Il avait fait un écart sur la route abandonnée. Il se frotta la zone endolorie avec vigueur en me fusillant du regard. J’affichais un sourire satisfait. Il ne put s’empêcher de sourire à son tour en me traitant affectueusement de garce. L’atmosphère c’était un peu détendu dans l’habitacle mais soyons clair je lui en voulais encore et je ne privais pas de le lui dire. Il m’assura que c’était pour mon bien et qu’il me laissait entre les mains d’une personne en qui il avait placé toute sa confiance depuis bien longtemps. Mon reflet, comme j’aimais le surnommer, avait un caractère très semblable au miens, quand il donnait sa confiance ce n’étais pas sans y avoir réfléchit et tester la personne. Visiblement il respectait beaucoup ce Kane… Cela valait s’en doute la peine de faire au moins sa connaissance et de voir de quoi il était capable.
Nous arrivions à destination alors que mon jumeau se stoppait dans la cour d’une ferme. Je posais un regard approbateur sur les lieux. J’aimais ce genre d’endroit à la fois reculé mais pas trop. Ils semblaient à la fois plein de vie et si paisibles. Je vis Liam faire un signe de main pour saluer son ami que je distinguais enfin à travers le parebrise, un peu plus loin à côté d’une grange il semblerait. Mon frère me dit de descendre. J’ouvris la porte et descendit d’un air résigné en claquant la portière derrière moi. Alors que je commençais à avancer vers l’homme qui sirotait je ne sais quoi, j’entendis la vitre électrique de la portière côté passager se descendre et la voix de Liam s’élever. Il se voulu drôle en me sommant d’être sage avec le gentil monsieur sinon il me priverait de croquettes ce soir. Phrase que je ne me privais pas de ponctuer de mon majeur brandit fièrement en l’air sur le côté alors que je ne daignais me retourner ni m’arrêter. La voiture ne tarda pas à quitter les lieux alors que je pestais de plus en plus intérieurement.
J’avançais d’un pas volontaire vers cet homme qui me regardait m’approcher. Je ne l’avais pas encore détaillé. Je préférais être arrivée à sa hauteur pour ça. Quand il se pencha pour poser sa tasse, je portais alors vraiment mon attention sur lui et je pu enfin distinguer le moindre de ses traits. Un frisson me parcourra. A dire vrai je ne l’avais pas imaginé comme ça. Je le voyais avec des traits grossiers, un sourire vil, des yeux de fouine… Bref j’avoue que de par ma contrariété je l’avais imaginé physiquement détestable. Cela aurait été tellement plus facile… Mais au lieu de ça, je me retrouvais face à un homme des plus plaisant et charismatique. Une chevelure dense, blond comme les blés. De beaux yeux bleu ou peut être vert, je n’arrivais pas encore à les distinguer correctement. Des lèvres finement ourlées qu’une petit toison entourait et lui couvrait les joues lui donnant une mâchoire carré et volontaire. Heureusement que j’étais plutôt grande car il avait une carrure imposante. Je sentis ma démarche volontaire en prendre un coup. Pour me donner de la prestance, je profitais d’une petite bourrasque de vent pour remonter de col de ma chemise bleu à damier. Il était hors de question que je me mette à bégayer, à devenir maladroite ou timide comme à chaque fois que je me trouvais en compagnie d’un homme charmant. Je devais me faire violence et me focaliser sur le fait que je ne voulais vraiment pas me retrouver ici.
Voilà, enfin j’étais arrivé à sa hauteur. Les mains sur les hanches à la façon d’une ado rebelle qui manifestait son mécontentement face à l’autorité parental.
- Alors c’est toi Kane… Je t’imaginais plus grand...
Dis-je en le voyant encore assis.
- Je ne voulais pas venir les mains vides alors j’ai amené le beau temps… ne me remercie pas ça me fait plaisir.
M’empressais-je d’ajouter d’un ton ironique. Le temps menaçait de déverser des trombes d’eau dans peu de temps. Je ne pus réprimer un sourire moqueur en voyant ce qu’il buvait. Un petit thé. Avec son allure de cowboy, il aurait été plus crédible et viril avec un verre de whisky à la main… Mais ce thé... A vrai dire c’était comique. Agréablement comique malgré lui. Je me ressaisis. Interdiction formelle de penser quoi que ce soit de positif à son sujet. Oui voilà… Il était ridicule point ! Ça c’est mieux !
- A ce qui parait tu es le roi de la métamorphose…
Dis-je en exagérant avec les index pointés en l’air, les faisant danser de bas en hauts légèrement. Du genre petit provocation. Je croisais une nouvelle fois les bras sur ma poitrine en arquant un sourcil impatient. Du genre, montre-moi ce que tu as dans le ventre.
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Kane Murphy
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Sujet: Re: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Lun 28 Aoû 2017 - 4:39
The storm is coming
Une voiture rouge glissait lentement dans l’allée près de ma maison. J’y reconnu presque de suite mon ami Caleb qui me saluait de la main, je lui rendis l’appareil sans bouger mes fesses. Je pus apercevoir sur le côté passager, une femme qui n’avait guère envie de rester. Je ne pouvais pas croire que j’allais vraiment jouer à la baby-sitter pendant un après-midi avec sa sœur. Oui, j’appelle ça du babysitting si la femme avec qui tu parles te boude comme un enfant. Je n’avais point bougé de ma chaise, mais je l’attendais de pied ferme malgré tout. Son frère m’avait parlé de son petit caractère d’ours. Je n’allais certainement pas la laisser gagner malgré sa petite attitude de ‘’ J’ai pas envie de travailler sur moi’’, au contraire, je m’amuserais à ses dépens si elle ne voulait pas se prêter au jeu.
Hope sortit de la voiture en claquant la portière derrière elle. Oh que cela commençait bien ! J’aimais cette fureur en elle. Ce feu qui ne voulait que sortir et brûler tout sur son passage. Son frère n’aidait pas du tout la jeune femme à se faire à l’idée qu’elle était coincée ici. Elle lui envoya son majeur en signe de réponse. Elle me fit lâcher un petit ricanement de surprise. C’était une belle jeune femme, grande et avec plus d’assurance, elle pourrait conquérir la planète. Je la laissais s’approcher sans rien dire. Plus elle s’approchait, plus je la contemplais avec plaisir. Ces longs cheveux blonds ondulaient sur ses épaules avec ses yeux perçant, elle transperçait mon âme. La couleur ? Je ne serais, vous dire, vert ou bleu, leur couleur était assez pâle pour que je ne puisse pas distinguer quoi que ce soit. Je la sentais me contempler aussi, ses yeux furieux brûlaient les pores de ma peau. Assit sur ma chaise, je n’étais pas bien polie. Son petit nez pointu digne d’une sorcière venait achever son visage féminin parfaitement. Ses fines lèvres pincées auraient pu me dévorer tout cru tellement je sentais une haine dégagé son corps. Elle me faisait penser à une lionne, j’aimerais bien la voir en cet animal un jour, cela sera mon but. Elle finit par arriver à ma hauteur et me lâcher d’une arrogance propre à elle ;
- Alors c’est toi Kane… Je t’imaginais plus grand...
Je levais un regard amusé sur elle, tout en finissant mon petit thé. Elle aurait beau se moquer, du thé, c’était la chose la plus merveilleuse au monde. Cela nous permettait de vraiment apprécier tous les magnifiques arômes de cette planète et tout ça, naturellement. Certes, cela ne faisait pas de moi, l’homme le plus viril dans le quartier, mais je ne pouvais pas passer une journée sans au moins une tasse de thé. Alors juge moi autant que tu le veux princesse. Je n’eus même pas le temps de répliquer quelque chose, qu’elle enchaîna sur une nouvelle réplique. De toute façon, avais-je vraiment envie d’embarquer dans son petit jeu ?
- Je ne voulais pas venir les mains vides alors j’ai amené le beau temps… Ne me remercie pas ça me fait plaisir.
- Je ne savais pas que tu étais capable de contrôler le temps aussi… Haa.. Mais oui, une beauté comme toi ne pourrait être sous une si mauvaise température. Heureux que tu l’aies rapporté avec toi.
Je lui fis un clin d’œil en me levant finalement de ma chaise. Comme je m’y attendais, j’étais plus grand que la demoiselle. Je n’espérais pas moins. Être plus petit qu’elle, ma prestance en aurait été gâcher. Elle était encore plus jolie de près et encore plus têtus aussi ! Je ne pouvais m’empêcher de sourire en la regardant. Elle avait énormément de front pour une jeune femme avec si peu de pouvoir de contrôle.
- À ce qui parait, tu es le roi de la métamorphose…
- Toi y parais que tu es une princesse ?
Alors que je disais cela, je glissais une de ses mèches derrière son oreille. Dégageant ainsi son regard d’un vert brillant. Je plantais mes yeux bleus dans les siens, recherchant sa flamme qui attisait.
- Tu sais Princesse… Si tu veux vraiment apprendre quelque chose, tu vas devoir laisser tomber tes petites barrières que tu viens d’ériger contre moi. Je ne te retiens pas ici. Ton frère t’a peut-être emmené de force, mais ce n’est pas moi qui vais t’empêcher de partir.
Je fis quelque pas sur le côté sans la lâcher du regard, je soutenais ce feu dans ses yeux. Je lui souriais lentement, quelqu’un qui aurait pu nous observer de loin aurait pu croire que j’étais psychopathe à force de toujours sourire. C’était pourtant moi, à charmer et à sourire, les gens sont souvent apaisés par les sourires bienveillants. En espérant que je lui fasse l’effet escompté et non une frousse énorme. J’étais quand même encore un inconnu. Je lui fis enfin dos lorsque je m’approchais de la porte de la grange blanche.
- Tu pourras toujours te transformer pour fuir si tu as trop peur….. ha, mais c’est vraie…. Tu ne peux pas te transformer comme tu le veux.. Dommage.
Je tournais la tête en entrant dans la vieille grange, un dernier clin d’œil avant de disparaître à l’intérieur en laissant la porte ouverte pour l’invité à me suivre. La grange était vieille et manquait d’un peu de rénovations, mais l’extérieur avait été fraîchement peinturé, lui redonnant un petit look rajeunis. À l’intérieur, on pouvait voir les anciennes utilisations de la grange. Quatre boxes pour chevaux avaient été vidées et nettoyer. Des cages traînaient dans un coin, des anciens outils avaient été ramassé et rangé dans deux grands classeurs en métal, verrouiller. C’étaient les seuls meubles qui détonnaient dans ce décor de westerns. Plusieurs fenêtres, ici et là, laissaient pénétrer la lumière. Le sol était en terre battu et froid. La grange semblait très solide, on pouvait entendre le vent faire doucement craquer les planches ici et là. Je l’attendais dans la grande allée qui séparait la grange en deux, je voulais l’emmener vers l’arrière de la grange qui servait d’entreposage à tracteur, mais qui n’était qu’un grand espace vide ou les araignées et la poussière avait envahis chaque recoin.
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Sujet: Re: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Ven 1 Sep 2017 - 12:20
Maybe, I'm just waiting for the rain.
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La luminosité baissait dangereusement alors que des nuages d’un gris insolemment foncés devenaient de plus en plus denses au-dessus de nos têtes. Je pensais à une averse mais l’air se chargeait d’électricité. Prémisse d’un orage où est-ce que l’électricité venait de mon caractère qui s’entrechoquait avec celui de mon interlocuteur. Il était là, assis à me regarder silencieusement, m’observant. Ses yeux perçants posés sur moi je sentais mon assurance fondre comme neige au soleil ce pourquoi je ne puis s’en doute pas m’empêcher de lui balancer une petite pique en arrivant à sa hauteur. Comme toujours, quand je manquais d’aise je faisais bonne figure avec une petite pointe d’humour ironique. Pourtant je me figeais littéralement par sa réponse. J’étais indécise qu’en à la réaction à avoir… Le fait qu’il me dise que j’étais une beauté m’aurait fait fuir en courant. Cherchant désespérément un petit trou de souris pour m’y réfugier et je vous jure qu’avec ma bonne volonté j’y serais rentrée sans problème… et l’envie irrésistible de lui coller un pain car il sous entendais que j’étais une princesse, une pauvre petite chose qui ne vivait que par les rayons du soleil caressant amoureusement sa peau délicate…
Quoi qu’il en soit mon intense réflexion fut stoppée net quand cette énergumène se leva. Ainsi debout je pouvais profiter de toute sa carrure et il n’y avait pas à dire, il était vraiment imposant. Le clin d’œil qu’il m’offrit fini de me donner des envies de meurtre… Mon dieu qu’il était prétentieux celui-là… Cela fini de me donner du courage pour lui tenir tête… Certes il était sexy, mais la façon dont il se tenait devant moi, assuré, provocant… j’avais une envie folle de lui casser sa tasse de thé sur le nez. Impulsive ? Moi ? Impossible de le nier ! Susceptible ? Indubitablement ! Rancunière ? Je l’assume totalement ! Il avait fait la promesse à mon frère qu’il se chargerait de moi… Je n’allais pas lui rendre la chose aisée… J’allais même carrément lui pourrir la vie…
Une nouvelle fois j’ouvrais le dialogue d’une façon peu avenante. Le « roi » de la métamorphose. Monsieur se la jouait grand seigneur à vouloir aider une petite brebis égarée comme moi… c’était trop de générosité mon seigneur voyons… Encore une fois il me comparait à une princesse. Je savais qu’il avait employé ce terme parce que je l’avais imagé en roi… Mais en faisant cela il me rabaissait, volontairement ou pas à vrai dire je m’en fichais mais je n’aimais pas ça ! Il affirmait sa première place et moi, je n’étais que le boulet qui essayait de faire ce qu’elle pouvait avec son pouvoir. J’allais lui répondre déterminer à laisser tomber tout le peu de tact que j’usais déjà. J’allais lui faire manger ses dents ! Pourtant une nouvelle fois je me figeais quand je le vis entamer le geste de lever sa main vers moi, vers mon visage. Tous les muscles de mon corps se raidirent au point d’en devenir douloureux. Allait-il oser ? Mais oui, il envahissait mon espace sans me demander ma permission… Il me replaçait une mèche derrière mon oreille. Je me sentais déstabilisé, vulnérable et ce sentiment de faiblesse fini de me voir rouge alors qu’il plongeait son regard dans le miens. Je le fusillais du regard ! Tout autres femmes auraient certainement été flattées de ce contact. Kane était un bel homme… Mais j’avais de plus en plus l’envie de me changer en chat et de faire mes griffes sur son visage !
J’écoutais son laïus. Quoi ? Personne ne me retient ici ? J’entamais un geste de recule qui témoignait que je n’avais aucunement l’envie d’être là et que je voulais vraiment m’en aller. Mais… Cela se traduirait par un abandon… Je n’étais pas de celle qui laissait tomber parce que c’était trop dur… Je m’accrochais toujours, je me battais corps et âme quoi qu’il arrive. Et puis soyons honnête… Je ne voulais pas partir en perdante, surtout face à ce… ce… fasse à ce point en fait. Je n’avais pas encore trouvé le mot exact pour le nommer.
Ce qu’il ajouta me fit l’effet d’une douche froide. Là tout était joué. Plus question de fuir. Je lui souris assolement en levant un sourcil. Je le défiais du regard. Il voulait jouer, nous allions jouer. Je m’engageais personnellement à lui rabattre son bec. Après un énième clin d’œil il ouvrait la voie dans la grange ou je n’hésitais pas une seconde à le suivre. Sans mot dire, sur ses talons, j’observais le moindre recoin de la grande qui s’offrait à mon regard. Depuis toute petite c’était un genre de toc. J’analysais chaque lieu inconnu pour en connaitre le moindre mur, objet, sortie, possibilité de retrait… Cette habitude avait redoublé depuis que mes frères et moi étions chassés et parfois même éliminés pour notre différence… Une fois arrivé dans un grand espace vide. Je me postais effrontément devant cet homme qui m’exaspérant comme nul autre jusqu’alors. Je pointais un index menaçant sur lui. J’étais furieuse, pourtant je me contenais pour ne pas exploser et surtout, j’essayais de me canaliser pour le pas me métamorphoser spontanément.
- Sous entant encore une fois que je te suis inférieur ou que je suis une petite chose fragile et tu ne pourras jamais avoir d’enfant. Suis-je bien claire ?
Mes paroles étaient calmes, posés. Je le défiais un sourire mauvais sur les lèvres qui trahissait ma tempête intérieur.
- Je n’ai pas envie d’être ici, tu n’as pas envie que je le sois, je le sais, tu le sais, Liam le sais, même l’univers tout entier dois le savoir… mais je ne suis pas de celles qui renoncent. Oui je pourrais prendre mes clics et mes clacs et te laisser planté là avec pour seul compagnie ta condescendance et ton égo surdimensionné, mais cela voudrait dire que j’ai abandonné et ça, ce n’est pas envisageable.
Je refermais les bras sur ma taille comme à chaque fois que je devais parler de moi. J’avais énormément de mal à le faire, à m’ouvrir. Ce geste inconscient était rassurant.
- Je ne contrôle pas mon don, je n’ai pas besoin d’un connard arrogant pour me le rappeler. Je travaille dur tous les jours pour m’améliorer. Je dois être une honte pour tous mes semblables… ça non plus je n’ai pas besoin qu’on me le dise, je le sais déjà…
Ma colère ne lui était plus destinée, elle c’était retournée vers ma propre personne. Je n’arrivais pas à m’en sortir moi-même si bien que je devais demander de l’aide à Harvey. Même mon frère c’était rendu à l’évidence… j’étais tellement incapable qu’il devait demander l’aide d’un de ses amis… J’avais dû me résoudre à l’évidence, si je voulais faire des progrès j’avais besoin d’aide et de devoir demander de l’aide était tout bonnement inacceptable car c’était là aussi une preuve de faiblesse… J’avais du mal à l’encaisser… C’est peut-être pour cela que je détestais Kane avant de le rencontrer… Parce que j’avais besoin de lui. Avec Harvey cela s’était fait autrement… Il n’avait pas été imposé à moi. Ma voix trahissait malgré moi mon impuissance, ma douleur face à ça… Je m’étais déjà bien trop dévoilé à cet inconnu. Ce qui accentuait ma rage à son égard. Mais bon dieu qui était-il… Je ne le connaissais pas mais je le détestais déjà pourtant sans même m’en rendre compte je commençais à me confier à lui et cela n’arrivait presque jamais. J’étais totalement perdu et pourtant je n’étais en sa présence que depuis dix minutes.
Un premier grondement vint rompre le silence alors que j’étais toujours là, droite devant lui. Je n’étais pas une petite chose fragile.
- Je ne partirais pas…
C’était ma conclusion. D’un geste du menton je l’invitais à faire un pitch d’introduction à l’apprentissage… à vrai dire je ne savais pas vraiment comment cela était censé se passé… Quoi qu’il en soit j’étais prête à l’écouter. C’était déjà un très grand pas en avant, pour moi en tout cas !
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(correction fautes à faire et choisir musique)
Kane Murphy
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Sujet: Re: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Mar 5 Sep 2017 - 7:23
The storm is here
Elle était froide et dure comme de la roche, je l’avais offensé. Je lui avais fait descendre de ses grands chevaux et elle n’aimait pas. Je n’allais certainement pas m’abstenir de lui dire ce que je pensais vraiment d’elle. Je n’étais pas ce genre de personne hypocrite qui va faire semblant de t’apprécier pour être apprécié en retour. J’espérais qu’elle soit ainsi aussi et c’était le cas. Elle était vraie, authentique, mais ses émotions prenaient le dessus assez rapidement. Alors que je lui avais glissé une mèche derrière l’oreille, j’avais de nouveau senti cette haine. J’avais presque eu peur de la perdre lorsque je lui ai dit que personne ne la retenait et c’était le cas. Si elle voulait vraiment travailler sur ce qui l’empêchait d’être à 110%, je devais être sûr que cela venait vraiment d’elle.
Cela avait bien marché, elle m’avait suivi sans même hésité. Cela ne voulait dire qu’une chose, on fond d’elle, elle était prête à faire les compromis et les efforts. Je n’allais pas jouer au papa avec elle, je n’étais pas ici pour être gentil et agréable, ce n’était pas ainsi qu’elle allait apprendre. J’allais être sans pitié. Elle n’était pas la seule au monde à lutter contre ses propres gènes. Je le savais très bien dans quoi je me mettais les pieds lorsque son frère m’avait demandé mon aide pour surmonter ces obstacles.
Je n’avais pas dit oui par gaieté de cœur, mais plus parce que c’était mon ami et puis parce que je n’avais jamais rencontré un autre Animorphe. J’étais intrigué par elle et par ce qu’elle avait le pouvoir de faire. Elle ne pouvait savoir à quel point l’instinct animal qu’elle avait pouvait certainement jouer un rôle important dans ce monde. Peu de personne pouvait prétendre comprendre les animaux, nous deux, nous avions la chance d’être de ceux qui pouvaient non seulement les comprendre, mais se mettre littéralement à leur place. J’avais l’impression que c’était de mon devoir de l’aider à développer cet instinct, car selon ce que j’avais entendu, elle ne pouvait se transformer qu’en certaines formes animales. Nous étions tous deux dans cette sombre grange cacher par un vieux toit de la tempête qui s’annonçait. Elle se tenait là devant moi, le doigt pointé dans ma direction. J’avais une envie folle de lui briser son petit doigt insolant. Je levais un sourcil intrigué alors qu’elle m’annonçait ses conditions de travail.
- Sous entant encore une fois que je te suis inférieur ou que je suis une petite chose fragile et tu ne pourras jamais avoir d’enfant. Suis-je bien claire ?
Quelle rage ! Elle était effectivement très offensée. C’était bien, je la faisais sortir de ses gonds. Elle me défiait du regard et je lui rendais son regard avec autant si même plus d’intensité. Je ne la laisserais pas gagner cette bataille, car elle ne faisait que commencer. Je ne la laisserais pas non plus m’intimider par sa rage. Elle enchaînait de plus belle sans me laisser le temps de répondre à ses menaces.
- Je n’ai pas envie d’être ici, tu n’as pas envie que je le sois, je le sais, tu le sais, Liam le sait, même l’univers tout entier dois le savoir… mais je ne suis pas de celles qui renoncent. Oui, je pourrais prendre mes clics et mes clacs et te laisser planté là avec pour seul compagnie ta condescendance et ton égo surdimensionné, mais cela voudrait dire que j’ai abandonné et ça, ce n’est pas envisageable.
Un rire se déploya de ma gorge. Elle était très sérieuse et très insolente ! Oh oui, le monde entier devait savoir à quel point, elle pouvait devenir plus grande que ce qu’elle était. Elle avait tout entre les mains, mais pourtant elle était sa plus grande ennemie. L’assassin qui l’empêchait d’être ce qu’elle était réellement. Je riais et je commençais à l’adorée. Ce feu, il rugissait de rage, je voulais alimenter ce feu. Je voulais qu’il se propage dans chacun de ses pores de sa peau. Puis alors que mon rire mourrait son discours devint plus triste. Son petit feu avait perdu son intensité et moi, je la regardais avec mon plus grand sérieux.
- Je ne contrôle pas mon don, je n’ai pas besoin d’un connard arrogant pour me le rappeler. Je travaille dur tous les jours pour m’améliorer. Je dois être une honte pour tous mes semblables… Ça non plus je n’ai pas besoin qu’on me le dise, je le sais déjà…
Les nuages foncés étaient certainement sur une plus grande surface du ciel maintenant. Nous pouvions entendre les grondements sourds que la chimie du ciel produisait. L’atmosphère était tendue et humide. Je ne voulais certainement pas qu’elle se sente coupable d’être ce qu’elle était. J’étais peut-être le ‘’bad guy’’, je n’étais pas celui qui allait l’écraser et lui dire qu’elle était qu’une moins-que-rien.
- Je ne partirais pas…
C’était sa phrase finale. Un petit speech pour me dire à quel point elle détestait l’homme que j’étais et elle-même par la même occasion. Elle m’avait décontenancé certes, je ne m’attendais pas à voir en elle autant de souffrance, mais j’aurais dû m’y attendre, tout le monde avait un petit quelque chose de brisée. Je claquai des mains, comme pour redonner un peu de courage alors qu’elle, c’était ouvert à moi comme dans un livre.
- La première leçon est bien commencée… Ne laisse jamais personne te dire qui tu es. * Je pris une légère pause pour la laissée réfléchir et repris de plus belle * nous sommes tous pareils et chacun d’entre nous est complètement différent, que ce soit de notre physique, caractère et même les gènes. La nature nous a fait telles que nous sommes et tu dois l’accepter. Oh, mais tu vas me dire que tu t’acceptes très bien et blah blah blah. C’est peut-être vrai en partie. Par contre, tu te caches derrière tes émotions et c’est ce qui fait déclencher tes transformations hors de contrôle. Tu t’es ouvert à moi, tu n’as pas totalement laissé tes émotions gagnées. Est-ce que tu t’es transformé ?
Je la regardais les bras croisés, j’avais envie de la secouer et de lui dire de ne pas laisser tomber, car un jour, tout cela sera derrière elle. Je lui souris, non pas un sourire moqueur, mais un autre sourire qui se voulait rassurant. Je n’étais pas si connard que cela, surtout lorsqu’il s’agissait de la douleur humaine. Puis je pris un visage très sérieux, même menaçant.
- Deuxième leçon…. Ne me menace plus jamais sur mon territoire. Ici, c’est ma maison. Assure-toi d’être vraiment prête à te battre avant de le refaire. Suis-je bien clair ?
Je la pointais sévèrement du doigt. J’étais très sérieux. Ici, c’était chez moi, je ne laisserais jamais personne me menacer dans mon havre de paix. Je lui lançais des éclairs avec mes yeux. J’étais un homme de parole et très impulsif. Elle ne devait pas jouer avec le feu, car moi, j’étais de la lave en fusion et je bouillais de l’intérieur.
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Sujet: Re: Maybe, I'm just waiting for the rain (Ft. Hope) Jeu 7 Sep 2017 - 10:35
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Kane ○ Hope
« N'importe où ailleurs qu'ici.... »
Les grondements du ciel semblaient vouloir ponctuer chacune de mes menaces. Cependant la première goutte de pluie due tomber quand mon discourt se fit plus nostalgique. Comme si le ciel exprimait physiquement ce qui se passait à l’intérieur de moi. « Je ne partirais pas », ces mots tombèrent comme un couperet pour mettre fin à mon discourt quelque peu passionné. Je ne lui avais pas permis d’en placer une volontairement. Je devais tout dire maintenant. Que ce soit clair. Je l’avais aperçu rire quand je lui avais prédis l’avenir qui l’attendait s’il me manquait à nouveau de respect, j’avais également entendu ce même rire mourir dans sa gorge quand j’avais laissé transparaitre ma souffrance. Il s’était donc révélé qu’il n’était pas méchant en soit.
*clap clap clap*
Le voici qu’il applaudissait maintenant. J’eus envie de le gifler à ce moment-là. Un sentiment qui semblait être de plus en plus récurant en sa présence. Je me mordis la joue pour ne pas hurler de rage. J’allais finir par le bouffer ! Quel dommage que je ne puisse me changer en ours pour le décapiter d’un revers de patte ou encore en lionne pour me faire mes griffes puissantes et acérées sur son torse…
Sa voix grave et suave résonna enfin dans le lieu. Il entama enfin un discourt censé qu’il ponctua d’une petite pause comme pour me laisser le temps d’assimiler ses paroles. Pour la première fois j’étais d’accord avec lui. Jamais je ne laisserais qui que ce soit me manquer de respect ou me rabaisser, me juger. Je savais très bien qui j’étais… Une jeune femme avec un caractère de merde, mais je n’étais pas une mauvaise personne, ni une petite chose fragile. J’étais secrètement sensible c’est vrai mais je savais me défendre, j’avais une force et une rage intérieur sans limite.
Je ne pus retenir un sourire amusé au reste de son laïus, j’avais l’impression d’avoir devant moi le père de Simba qui lui expliquait ce qu’était le cercle de la vie. Irions nous chasser une antilope ensuite ? Ce sourire se volatilisa quand il affirma que je me cachais derrière mes émotions. Erreur… c’est plutôt mes émotions que je cachais. Du moins celle qui pouvait me rendre faible aux yeux des gens. L’amour, la tristesse, la tendresse… Je ne laisser que la joie avec mes vannes à tour de bras et ma colère sortir librement parce que je savais qu’on ne pouvait pas s’en servir contre moi. Ce qui déclenchait mes transformations subites étaient en fait le débordement d’un sentiment que je cachais d’ordinaire. Par exemple une tristesse extrême que je n’arrivais plus à contenir… C’était une manière inconsciente de cacher aux yeux du monde sous une autre forme. Le plan B que je n’avais pas échafaudé. Il s’appliquait malgré moi. Voilà tout. Je n’étais pas encore allée dans mes limites, c’est pour cela que je ne m’étais pas transformée.
J’allais lui expliquer vivement tout cela mais je n’en eus pas le temps. Son discours moralisateur pris un tout autre ton. Je croisais les bras sur ma poitrine en m’encrant dans le sol, les jambes légèrement écarté. Réflexe de survie en cas d’attaque potentiel. Depuis l’apparition de mes pouvoirs, Liam avait insisté pour m’entrainer au combat. Étant donné que je ne contrôlais pas mes dons, je devais pouvoir savoir me défendre autrement face à un potentiel chasseur qui voudrait transformer ma peau en descente de lit… Ce qui était bien avec mon pouvoir et mon code génétique modifié, c’est qu’il me donnait une certaine agilité même sous ma forme humaine. Il fallait bien que je trouve un avantage tout de même ! Bien sûr face à une montagne tel que Kane face à ma silhouette frêle, je ne devais pas compter sur ma force. Ma vitesse, mon agilité et ma capacité à retourner sa propre force contre lui pourrait faire la différence… Sur une personne aux aptitudes humaines en tout cas. J’étais certaine qu’au vue de mon niveau débutant au combat, Kane me botterais le cul ! Mais sa victoire ne se ferait pas sans quelques nions de ma part… Toujours est-il que je me figeais devant lui par réflexe. La tête haute, le défiant malgré moi. Un sourire amusé et insolent commença à se peindre sur mes lèvres. Un frisson de plaisir parcourra mon échine alors qu’une soudaine envie de jeu pointait en moi.
S’il était clair… rapidement j’avais de quelques pas et me postait devant lui, à quelques centimètre en contre bas de son visage. Il fallait bien dire qu’il était grand l’animal ! Mais je ne me démontais pas. Je ne savais pas quelle magie ma colère avait totalement disparu. Ses menaces avaient éveillé en moi une envie de le défier. J’avais compris qu’il avait un fort caractère, fière comme le mien. Il était grande gueule et avais un feu en lui. C’est peut-être parce que je me voyais en lui à ce moment-là, ou encore un peu de mon frère jumeau… Je ne savais pas vraiment. Quoi qu’il en soit je le regardais les yeux plein de malice, tel une gosse.
- Qui te dis que je ne le suis pas…
Avais-je laissé tomber de mes lèvres ou restaient ce même sourire arrogant et taquin.
- Je suis toujours prête à me battre ! Mais j’aurais bien trop peur de te faire mal Mufasa…
Je reculais un peu le dos légèrement courbé en lui faisant signe d’approcher.
- Ce n’est pas parce que tu as levé la patte pour pisser aux quatre coins de ta propriété que ça t’immunise contre les menaces. Se serait bien trop facile. Ça te donnerait le droit de manquer de respect impunément à tes invités sans qu’il ne puisse se défendre en retour. Je ne me laisse pas faire sache-le.
C’est vrai que ma façon de parler manquait cruellement de tact, de glamour, de féminité… Mais ayant grandi dans un monde d’homme, je ne pouvais rationnellement pas être une petite fleur délicate au langage poétique… J’essayais de travailler quelque peu sur ça mais on ne pouvait totalement me changer. Ce ne serait plus moi sinon…
Je me dandinais sur place en bougeant les épaules tel un chat qui bondi de çà et là, la queue toute ébouriffée et les yeux rond, signe qu’il fait une crise de folie. Un petit moment de lâché prise et à l’ouverture du jeu. Ces dernier mois n’avaient vraiment pas été facile j’avais cruellement besoin de me détendre, de me défouler.
- Mufasa ça te va bien je trouve avec tes grands discourt moralisateur… Mais vous croyez déjà me connaitre monsieur Murphy, mais vous ne savez rien…
Je commençais à marcher un peu dans les lieux en regardant à droite à gauche.
- Je sais pourquoi je me transforme. Quand une émotion trop puissante me submerge. Une de celle que je n’aime pas montrer. Ma tristesse, ma gêne, mon impuissance… Ce genre de chose qui te rende faible aux yeux des gens où ce dont ils peuvent se servir pour t’atteindre. J’essaye de les refouler mais quand cela vient à déborder, c’est comme si mon inconscient donner l’ordre à mon corps de disparaitre et hop… me voilà en phoque, en chat, en renard en chouette ou en loutre… rien de très classieux mais je ne me demande si là encore ce n’est pas voulu… Après tout ce qui n’est pas extraordinaire attire moins l’attention…
Je laissais aller mon index sur une planche du mur de la grande jusqu’à ce qu’une écharde me rentre dans le doigt me faisant sursauter de surprise.
- Fuck…
Laissais-je échapper avant de pratiquer la succion avec ma bouche sur mon petit bout de chair meurtrie avant de me rediriger vers mon interlocuteur.
- Même su ces transformations subites sont très gênante je peux encore faire avec… Le pire est le temps que je mets à revenir à mon état normal… et encore grâce au travail que j’ai fournis et…
J’allais ajouter « l’aide qu’on m’a donné » en pensant à Harvey, mais comme mon frère n’était pas au courant, je devais taire cette information à Kane au cas où cela serait transmis à Liam. Du coup je poursuivis simplement.
- … je suis passé de près d’une semaine coincé à un à deux jours… Ce qui est encore énorme mais moins catastrophique…
J’arrivais enfin à sa hauteur.
- Alors ? C’est grave docteur ?
Laissais-je enfin tomber le doigt toujours dans ma bouche.
code by ORICYA.
(correction fautes à faire et choisir musique)
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