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 (cesare), all i ever want is you.

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: (cesare), all i ever want is you.   (cesare), all i ever want is you. Icon_minitimeMar 1 Aoû 2017 - 15:04


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cesare demaggio & isolde saddler

Isolde elle se souvenait très bien du treize aout de l’année précédente. Ça avait été la première fois qu’ils célébraient l’anniversaire de Cesare ensemble et peut-être que l’événement avait été moins marquant, après tout, ce n’était pas elle qui lui avait demandé de l’épouser, au beau milieu du petit déjeuné le jour de son anniversaire. Mais l’année dernière, l’anniversaire de Cesare, ça avait été une excuse parfaite pour se retrouver ensemble, alors même qu’ils vivaient encore séparément, avec une certaine prudence qui les poussait à rester loin l’un de l’autre plus souvent qu’ils ne le voulaient. Aujourd’hui, un an plus tard, ça lui donnait le sourire aux lèvres à la blonde de se dire que c’était derrière eux cette époque. Maintenant ils vivaient sous le même toit, ils étaient mariés depuis quatre mois. Ils avaient Clara qui grandissait un peu plus chaque jours, comparé à l’an dernier, elle avait beaucoup grandi. Elle n’avait eu que trois mois à l’époque de l’anniversaire de Cesare, maintenant, elle marchait, elle parlait, un peu de façon incertaine, mais elle commençait à bien se faire comprendre et à comprendre ce que ses parents lui racontaient. Y en avait un autre qui avait bien grandi en un an, c’était Magnus, le petit bout de chiot qu’elle avait offert à Cesare l’an dernier avait pris bien du poids et de la place dans la maison. En plus de ça, elle était enceinte et se rapprochait quand même de plus en plus du moment où le bébé viendrait au monde. Préparer l’anniversaire de Cesare l’an dernier, ça avait été compliqué parce qu’elle ne savait pas nécessairement quoi faire, cette année, ça l’était encore plus parce qu’elle avait mal partout, elle était fatiguée et ses nuits étaient courtes à cause du bébé qui se réveillait n’importe quand pour la marteler de coups et la difficulté à trouver une position confortable dans le lit, avec son ventre qui prenait beaucoup trop de place. Finalement, le moment où elle était le mieux dans le lit, c’était pile quand le réveil sonnait, évidemment.

Heureusement que l’anniversaire de Cesare tombait un samedi, au moins, ça éviterait qu’elle oublie l’événement parce qu’elle serait trop épuisée après sa journée passée à bosser. Ça lui oubliait d’oublier tout et n’importe quoi ces derniers temps, mais elle ne voulait pas oublier l’anniversaire de son mari. Y avait déjà un truc qu’ils avaient prévu pour l’occasion, ce serait aujourd’hui qu’ils sauraient s’ils allaient avoir une fille ou un fils. Ils auraient pu savoir lors de leur dernier rendez-vous chez le médecin et au lieu de ça, ils avaient juste demandé à ce qu’on leur écrive sur une jolie carte, histoire de pouvoir l’ouvrir uniquement pour l’anniversaire de Cesare. Il avait mis la barre haut, l’an passé en la demandant en mariage pour son anniversaire, fallait bien qu’elle essaie de trouver quelque chose qui soit un peu à la hauteur d’une demande en mariage. Elle n’avait pas grand-chose d’extraordinaire à lui offrir à part le fait de savoir s’il allait être le père d’une petite fille ou d’un petit garçon. Si elle était tombée enceinte quelques mois plus tôt, elle aurait peut-être pu lui offrir un bébé, mais pour l’instant, elle préférait autant qu’il reste là où il était ce bébé. Y avait plus de chance pour qu’il vienne au monde pour son anniversaire à elle que pour celui de Cesare. Fallait peut-être qu’elle s’y prépare d’ailleurs. Clara était venue au monde quelques semaines plus tôt que prévu. Cela-dit, cette fois, y avait peu de chance pour que le travail commence à cause de ses nerfs qui auraient lâchés lors d’une énième dispute avec Cesare. Ça devrait aller alors, elle l’espérait. Sans doute que plus le bébé grossissait, plus elle commençait à se taper des angoisses pour un oui ou pour un non et que finalement, les rares nuits ou le bébé ne bougeait pas trop et où elle devrait réussir à trouver le sommeil, elle flippait, parce que justement, le bébé ne bougeait pas. Un jour, elle allait finir par réveiller Cesare en panique au beau milieu de la nuit, pour rien du tout. Ce matin en tout cas, une fois réveillée de son sommeil, la seule chose à laquelle elle voulait penser, c’était Cesare, quand bien même ce matin, elle n’avait pas le courage de descendre pour aller lui préparer un petit déjeuner, avec des pancakes en forme de cœur, juste pour lui rappeler ce qu’il avait dit le jour de la fête des pères. Quand elle ouvrit les yeux de toute façon, elle remarqua bien vite qu’il était déjà réveillé, comme souvent. Un sourire se dessina sur les lèvres, alors que finalement, même dans les premières secondes après avoir été tirée du sommeil, elle se souvenait très bien de quel jour c’était. « Joyeux anniversaire. » Fut alors la première chose qu’elle lui adressa, avant de venir déposer un baiser contre ses lèvres. « Est-ce qu’y a quelque chose de différent quand on se réveille en ayant vingt-huit ans et plus vingt-sept ? » Elle lâcha un léger rire, alors même qu’elle savait très bien que c’était complètement con comme question, y avait pas un truc qui s’était passé dans la nuit et qui devait donner l’impression à Cesare d’avoir vingt-huit ans au lieu de vingt-sept, il semblait bien que ça ne marchait pas comme ça. « A première vue, t’as pas l’air d’avoir pris de ride ou de cheveux blanc dans le nuit, si ça peut te rassurer. » Elle s’était appuyée sur son coude pour se redresser un peu et pouvoir l’observer en détail et non, y avait vraiment rien qui avait changé dans la nuit. Pour elle, il était clairement toujours aussi parfait.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (cesare), all i ever want is you.   (cesare), all i ever want is you. Icon_minitimeMer 2 Aoû 2017 - 4:41

A un moment donné dans la nuit, Cesare se souvenait s’être vaguement réveillé; peut-être parce qu’Isolde avait bougé juste à côté de lui, elle s’était tournée sous les couvertures comme elle le faisait de plus en plus souvent, et le brun, avec son sommeil léger, n’avait pu s’empêcher d’ouvrir un oeil, pour voir c’qu’il se passait autour de lui. Pour cet instant-là, il avait oublié la date qui avait fini par arriver, et même le lieu où ils s’étaient trouvés; il s’souvenait vaguement avoir marmonné une parole à sa femme, lui avoir doucement pris la main pour déposer un baiser sur ses doigts, avant de bien vite sombrer à nouveau dans le sommeil. Parce qu’y’avait quelque-chose d’aisé, de naturel et de simple, dans le fait de s’laisser happer encore et encore par toutes les pensées paisibles et imaginables, quand on était si confortable. Un an plus tôt, le DeMaggio s’était réveillé à l’aube, alors même que sur la ligne de l’horizon, le soleil n’faisait que lécher le ciel, laissant là une couleur rosée qu’il n’avait que rarement observée. Le treize août dernier, il avait pensé à Aria, il avait pensé à sa mère, aussi. Il avait vite été rappelé par l’omniprésence de son père dans sa vie, l’fait qu’il soit ‘à la maison’, dans cette grande bâtisse qui l’avait vu grandir et dans laquelle il n’avait presque que des mauvais souvenirs. Sa fuite avait été vers Isolde; en songes pendant une bonne partie de la journée, d’abord, alors qu’il avait été persuadé que d’toute manière, ils n’pourraient pas se voir et ils n’pourraient rien y faire. En frustration, ensuite alors, comme si ça l’avait brûlé de l’intérieur d’aller au moins la voir, d’aller la serrer dans ses bras, en un caprice d’anniversaire qu’il n’avait jamais eu, pendant les vingt-sept premières années d’son existence. L’an dernier, il n’avait fait que s’perdre dans de nombreux songes mélancoliques; des ‘peut-être’ qu’il avait peur de trop imaginer, comme si ça pouvait être une raison à c’qu’ils tombent en ruines juste sous son nez. Après tout, la dernière fois qu’il s’était laissé aller à prendre ses aises avec la Saddler et à baisser sa garde, ses parents avaient frappé - brutalement et sans pitié, ils avaient tout mis à sac, tout ruiné, tout anéanti. Il leur avait fallu des mois et des mois, à Isolde et lui, pour arriver à quoique ce soit d’acceptable et de viable; pour même arriver à s’adresser la parole sans se hurler dessus. Le treize août dernier avait un peu été comme l’une des premières fois, où ils étaient tous les deux, amoureux, sans culpabilité et sans concession - renforcés par leurs peines, grandis dans c’qu’ils étaient devenus, tant bien que mal. Ils n’s’étaient pas disputés au sujet d’Insurgency, d’ses plans à lui, des actes qu’ils accomplissaient quand ils n’étaient pas ensemble, ce soir-là. Et de cette nuit en particulier, le brun se souvenait surtout du sommeil, organique et sécurisant, qui l’avait gagné bien assez vite, dès qu’il avait été dans les bras d’Isolde. Avec elle, il était sauf, sans l’ombre d’un doute - un sentiment qui n’avait fait que grandir de jour en jour depuis qu’ils étaient tous les deux dans cette maison. Cesare, l’enfant sans cesse remis sur ses pieds avec dureté, le gosse à qui on avait fait comprendre que la sécurité n’était qu’une illusion, avait appris à s’fier à la femme que son coeur s’était mis à aimer. Parfois, dans toute cette année, y’avait eu des nuits où il n’avait pas pu fermer l’oeil; il s’était contenté d’observer Isolde juste à côté de lui, peut-être comme un fou, peut-être comme un amoureux transi. Il avait d’autres fois été jusqu’à la chambre de Clara, pour veiller sur elle, qui dormait si profondément de son sommeil innocent. Cette nuit, il avait bien dormi; de ces profonds rêves qui étaient encore si rares à sa conscience - Cesare, l’ancien hunter, avait été réveillé par les rayons du soleil levé tôt, filtrant à travers les fenêtres de la chambre.

Tout ce qu’il avait pu enregistrer, ç’avait été la présence de son épouse juste à côté de lui. Son épouse, ouais; et dire que ce potentiel scénario n’aurait été qu’une hypothèse effrayante et excitante, un an plus tôt, quand ils s’étaient retrouvés sur le canapé du salon de cette même maison, serrés l’un contre l’autre, à parler tout simplement. Il n’avait jamais alimenté en lui-même le rêve fou, d’un jour épouser la femme de sa vie - irrémédiablement, pendant bien longtemps, il avait été sûr qu’espérer de telles choses ne l’ferait que retomber plus bas encore, lourdement sur terre. C’était chose faite, maintenant, et certains matins, quand il prenait son temps, quand son esprit s’éveillait lentement mais sûrement à toutes les sensations qui l’entouraient, cette assurance, d’être aujourd’hui le mari d’Isolde Saddler, était la seule qui survivait dans sa tête, pendant de longues et longues minutes. Ce fut le cas, c’matin-même, alors qu’il était le seul d’eux deux réveillé, et qu’il n’avait aucun désir de précipiter quoique ce soit - c’était le week end, par chance, et pour cette fois, Isolde avait le droit d’pouvoir dormir aussi longtemps qu’elle le voudrait, ou qu’elle en aurait besoin, à cause du bébé. Il préférait ça, l’aise à l’avoir juste à côté de lui, que quand elle se levait pour aller lui préparer un petit déjeuner qui faisait qu’elle n’était pas dans le lit, quand il ouvrait les yeux. Pourtant, il aimait aussi ses petits déjeuners. Mais il l’aimait elle, beaucoup plus, évidemment. Combien de temps resta-t-il là, alors, silencieux comme un fantôme, à observer la femme qu’il aimait sans souffler un murmure plus haut que l’autre? Si elle avait dû dormir toute la journée, il n’s’en serait même pas rendu compte; probablement qu’à un moment donné, Clara se serait réveillée, elle aurait commencé à gazouiller dans son berceau, avec le champ des oiseaux dehors. Sûrement même que les chiens auraient commencé à s’agiter, affamés et pressés de pouvoir sortir. La vie poursuivait son cours, mais le DeMaggio avait bien du mal à s’concentrer sur ça, quand tout c’qu’il voyait, c’était Isolde à quelques centimètres de lui, et tout c’qu’il entendait, c’était l’allure paisible de son souffle endormi. Et lentement mais sûrement, il vit Isolde se réveiller - il la vit s’étirer dans son sommeil, inspirer une grande bouffée d’air, il observa le petit mouvement inconscient à la commissure de ses lèvres, retroussant celles-ci dans un petit geste malicieux. A force de la regarder, il était sûr de connaître chaque grain de peau, d’avoir mémorisé la constellation de ses grains de beauté et des petites tâches de rousseur qu’il y avait sur sa peau. Il aimait aussi, voir Isolde si paisible. Dans le silence de leur matinée rien qu’à eux, alors, Cesare sourit doucement quand elle ouvrit les yeux, son rictus s’élargissant aux premiers mots qu’elle lui lança, juste avant qu’ils ne se retrouvent, dans un geste quasi-quotidien, à la recherche de leur baiser du matin. « Tout ce que je sais, c’est que cette année, je peux penser à l’an dernier, et avoir de bons souvenirs... » et même s’il souriait, bien plus qu’il n’paraissait triste et le coeur lourd, chargé de tant de mauvais souvenirs, c’était la vérité. C’était une des choses auxquelles il avait pensé, en premier lieu; à combien Isolde le rendait heureux, combien elle avait mis tous les efforts imaginables à l’rendre heureux, même quand ils n’avaient pas vécu ensemble, quand ç’avait été supposément ‘difficile’ entre eux, et même quand il avait prétendu tant tenir à sa vengeance, qu’il n’pouvait pas voir autre chose. Y’avait toujours eu Isolde, et sa main trouva bien vite la joue de la jeune femme, caressant celle-ci avec tendresse. « J’suis content de découvrir qu’avoir vingt-huit ans n’est pas genre, un palier qui fait apparaître tous les signes de vieillesse d’un coup. » il ricana, se moquant doucement de la phrase de la blonde, roulant sur son dos pour pouvoir l’observer, juste à côté de lui. « Quand même... c’est la première fois d’toute ma vie que j’ai envie de rester là, pendant toute la journée... » Isolde devient bien l’savoir, que Cesare, il était impulsif, impétueux, énergique, habité par la peur de l’inaction presque. Elle était pareille. Pourtant, il n’voyait rien qui pourrait le lasser, ici et maintenant, rien qui pourrait ‘n’pas être suffisant’ pour quelque raison que ce soit - comme s’il n’avait pas besoin de gâteau, ou de cadeau, ou de nourriture; un an plus tard, le DeMaggio qu’il était, vivait d’amour et d’eau fraiche, c’en était presque une bien drôle d’ironie.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (cesare), all i ever want is you.   (cesare), all i ever want is you. Icon_minitimeMer 2 Aoû 2017 - 13:01


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Y avait des moments comme ça, où Isolde elle avait l’impression que le temps passait à vive allure. Ça lui avait fait la même impression, quelques mois plus tôt quand ça avait été le premier anniversaire de Clara, elle avait eu du mal à croire que ça faisait déjà un an qu’elle avait mis au monde ce tout petit bout de bébé qui avait bien grandi depuis et tout ce qui avait précédé son accouchement restait aussi clair dans sa mémoire que si ça avait été le mois dernier. C’était pareil avec l’anniversaire de Cesare, celui de l’an passé, le premier qu’ils avaient passé ensemble, dans cette même maison, à l’abris des regards et des autres, parce qu’évidemment qu’ils étaient mieux quand ils n’étaient que tous les trois, dans leur petit cocon. Elle se souvenait aussi des longs moments qu’elle avait passé toute seule dans son coin, les jours qui avaient précédé l’anniversaire du brun, ces moments pendant lesquels elle avait réfléchi à l’anniversaire de Cesare, à ce qu’elle pourrait faire pour lui ce jour-là, sans même savoir s’il pourrait être là. Finalement, elle n’avait rien prévu d’extraordinaire, ils n’avaient pas besoin de ça tous les deux, de toute façon. Elle avait surtout espéré qu’il pourrait être là, alors quand elle lui avait envoyé un message pour se renseigner, elle était restée un moment à juste fixer son téléphone en attente d’une réponse, comme si cette dernière allait déterminer toute sa vie. Peut-être que ça aurait vraiment été le cas, parce que s’il avait dû lui dire que ce n’était pas possible, ça aurait fait une journée de plus à passer sans pouvoir le voir et plus le temps s’écoulait sans qu’il ne soit à ses côtés, plus elle avait l’impression que son cœur en souffrait. Mais il était venu et ça avait été une excellente soirée. Aujourd’hui, un an plus tard, elle s’en souvenait très bien et elle pouvait facilement se dire qu’ils avaient fait beaucoup de chemin depuis ce jour-là.

Ils avaient encore des problèmes, des trucs qui n’étaient pas totalement résolus et qui faisaient qu’elle s’inquiétait pour Cesare, peut-être plus que nécessaire, elle n’en savait rien, mais c’était évident qu’elle se faisait du souci pour lui et elle ne pouvait pas s’empêcher de penser que c’était normal et qu’il pourrait bien lui dire un million de fois qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, ça ne changerait pas grand-chose. Elle l’aimait beaucoup trop pour ne rien avoir à faire de tout ce qu’il pouvait ressentir. Il savait au moins qu’il pouvait compter sur elle, qu’elle serait toujours là pour lui, même si parfois, elle pouvait avoir l’air complètement à la ramasse à cause de la fatigue qui s’imposait à elle ces derniers temps. Il pourrait toujours compter sur elle, quoi qu’il puisse arriver, ça faisait partie du mariage ça et aujourd’hui, elle était sa femme. Les alliances qu’ils portaient tous les deux à leur doigt, était le signe indéniable qu’ils avaient vraiment fait beaucoup de chemin depuis le treize aout dernier. A cette époque, ils ne pouvaient même pas se voir tous les jours, alors c’était difficile d’envisager qu’ils puissent finir par se marier. Maintenant, ils vivaient ensemble, ils s’endormaient l’un à côté de l’autre et se réveillaient bien souvent dans les bras l’un de l’autre. Ce matin, quand elle ouvrit les yeux, il avait été là, à ses côtés et il était sa première vision, de quoi rendre la journée forcément agréable, aucun bruit ne semblait indiquer que Clara était déjà réveillée, alors ils avaient au moins un peu de temps à passer ensemble dans leur lit, c’était pas elle qui allait s’en plaindre. « C’est vrai que l’an dernier on a passé une très bonne soirée. » Mieux que ‘très bonne’ même. « Promis, cette année, je te surprendrai pas avec un chiot. Et j’ai toujours pas de poney. » Elle ricana légèrement, y avait eu un moment où ils avaient parlé de poney, peu de temps avant qu’elle ne lui offre son chiot. Cette année, y avait pas de chiot, sans doute que c’était probablement mieux comme ça, ils avaient déjà deux chiens et bientôt, ils auraient deux bébés, ça commençait à faire du monde dans cette maison. « Méfie-toi quand même, dans deux ans, ce sera les trente ans, peut-être bien que là, les signes de vieillesse apparaitront. » Elle plaisantait, évidemment, elle savait que même si Cesare devait prendre des rides, c’était pas ça qu’elle remarquerait chez lui comme un détail gênant, elle n’avait qu’un an de moins que lui, alors sa trentaine à elle, elle arrivait tout aussi vite et ça ne l’inquiétait pas franchement elle. Elle se laissa de nouveau tomber sur le dos, comme si rester appuyée trop longtemps sur son code était l’exercice le plus épuisant du monde. « C’est ton anniversaire, si t’as envie de rester au lit toute la journée, t’as le droit de rester au lit toute la journée, tant que j’ai le droit de rester avec toi, c’est pas moi qui vais t’en empêcher. » Elle n’était pas contre l’idée de rester toute la journée au lit elle, quoi que sans doute qu’elle aurait besoin de se lever au bout d’un moment parce que son dos lui ferait mal et puis ses jambes aussi et qu’il faudrait qu’elle se les dégourdisse un peu, mais pour l’instant, tant que tout allait bien, l’idée de rester au lit avec Cesare toute la journée n’était pas déplaisante, bien au contraire. Au pire, ils n’auraient qu’à aller chercher Clara quand elle serait réveillée et ils resteraient tous les trois dans ce lit, ça semblait un bon programme pour la journée, d’après elle.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (cesare), all i ever want is you.   (cesare), all i ever want is you. Icon_minitimeMar 8 Aoû 2017 - 5:11

Force de l’habitude, Cesare n’savait pas vraiment ce qu’il voulait, pour son anniversaire. Pendant si longtemps, ç’avait été un jour comme les autres dans sa vie, une ‘occasion’ que peu d’personnes pensaient à marquer – sa sœur uniquement, quand il avait été question de la famille avec laquelle il avait grandi. Il n’avait pas développé, alors, toutes les choses si normales aux autres, les exigences surdimensionnées que certaines personnes pouvaient avoir, par rapport à leur anniversaire ; il n’avait pas de liste de cadeaux spéciale en tête, construite au fur et à mesure des publicités qu’il aurait regardées à la télévision. En réalité, aussi complexe cette impression était-elle, le DeMaggio pourrait jurer qu’il n’avait besoin d’rien, rien du tout de plus, dans sa vie. Ça n’l’avait pas empêché d’faire quelques conneries ces derniers temps ; ça n’les avait pas empêchés, Isolde et lui, d’connaître quelques jours difficiles qui, encore aujourd’hui, apportaient leurs séquelles aux moments qu’ils passaient ensemble. Il le savait, le brun, pour le remarquer plus que de mesure, dans les regards que son épouse attardait sur lui. Evidemment, il savait quand même, que toutes les attentions qu’elle avait à son égard ce matin, ou celles qu’elle avait eues à l’occasion de la fête des pères, n’étaient pas une façon d’se déculpabiliser et essayer de vaguement détendre l’atmosphère avec des gestes tendres. Ça pourrait être facile comme ça, ouais, puisque Cesare lui-même n’était pas un amateur d’toutes ces démonstrations d’amour, et qu’il suffisait d’un contact avec Isolde pour que son cœur s’emballe à toute vitesse, fou et impétueux. Quand ils n’étaient que tous les deux, elle n’avait pas besoin d’faire grand-chose, pour qu’il oublie le monde entier, et que ses attentions n’se limitent qu’à ce qu’ils vivaient, là et maintenant, ensemble. Peut-être était-ce ce qui avait rendu le retour de voyages de noces si difficile ; le DeMaggio pourtant, n’se voilait pas la face au point de croire que balancer des coups de poings dans la gueule de connards, était une façon de traiter un genre de déprime capricieuse due au manque de soleil entre la Namibie et Radcliff. C’était plus compliqué, plus insidieux qu’ça, et souvent, Cesare s’retrouvait forcément à demander si toutes les choses qu’il avait dites, pas forcément pensées pas forcément réfléchies à cette époque-là, influençaient le comportement de la jeune femme à son égard. Surtout quand il était question d’son boulot ; c’était con quand même, de n’pas savoir lui-même s’il détestait la situation dans laquelle ils étaient, ou s’il arrivait à s’y faire, assez brave et tenace pour garantir qu’il pourrait tenir aussi longtemps que nécessaire, parce qu’Isolde avait, elle, encore de grandes causes pour lesquelles se battre, quitte à mettre sa vie en danger. Il suffisait d’un rien pour que les jugements de Cesare soient remis en question – et dans cette ville, un rien ça arrivait vite. Et quand c’était pas Thaddeus Lancaster et les officiels ennemis des mutants, c’était les dégénérés eux-mêmes qui faisaient des siennes ; malgré c’qu’il avait dit, il n’l’avait pas vu venir, le coup des rebelles qui se retrouveraient à jarter leur leader à grands coups de poings et de pieds. L’impuissance jouait, évidemment ; l’savoir évident que quoiqu’il en soit, il n’pourrait rien faire contre la dénommée Demelza. C’n’était pas les capacités qui lui manquaient ; Cesare s’était pourtant mis sur le banc de touche depuis belle lurette maintenant – trop longtemps, jugeraient certains hunters bien convaincus. Mais rester spectateur des catastrophes qui arrivaient à la femme qu’il aimait, il n’arrivait pas à savoir encore, si c’était l’acte le plus raisonnable ou l’acte le plus lâche qui soit.

Alors ouais, la frustration était là. Contre lui-même, et même contre ses choix. Et contre tous ces moments où les actions d’Isolde ou d’gens trop près d’Isolde, le forçaient à remettre ses jugements en question. Comment était-il censé continuer à faire comme si de rien n’était, quand la moitié d’la ville en avait après la mère de ses enfants, la femme qu’il avait épousée et la seule qu’il aimerait, pour le restant d’ses jours ? Bien sûr que ça, cette crainte-là, était facile à oublier quand elle était juste là, à côté de lui, et que rien d’autre n’semblait avoir la moindre importance – même pour elle. Peut-être était-ce ambitieux, pourtant, d’vouloir qu’elle n’pense à rien d’autre qu’eux deux et leur petite famille, quand ils étaient comme ça, à la maison, parce que c’était enfin le week end. Ils avaient tous les autres jours de la semaine pour s’préoccuper de choses qui les dépassaient plus souvent qu’ils ne voulaient bien l’avouer. Et puis aujourd’hui en prime, c’était son anniversaire. Et Cesare, il se souvenait bien d’au combien, tous ses troubles aussi terribles et tortionnaires avaient-ils été, avaient disparu l’année dernière déjà, rien qu’au contact d’Isolde. C’avait été une de ses toutes premières fois, à vraiment pouvoir apprécier un moment avec elle, avec Clara, dans cette maison et une ambiance qu’il n’aurait jamais cru accessible ou autorisée à quelqu’un comme lui. Contrairement à bien d’autres nuits dans sa vie, bien d’autres anniversaires qui étaient passés avec le temps, il se souvenait tout du treize août dernier. Et il voulait s’en souvenir pour aussi longtemps qu’il le pourrait. « Hm non, on va attendre pour les chiens encore. Et les poneys. Et les zèbres. » il sourit. Même Magnus était quelque-chose qu’il voulait garder d’cette nuit-là, pour le plus longtemps possible. Pour sûr, alors, il n’était pas pressé d’voir les signes de vieillesse apparaître sur son corps ou dans sa tête – techniquement, les DeMaggio avaient cette construction génétique qui faisait qu’ils étaient des vieux tenaces, chiants et déterminés jusqu’au bout. Malheureusement, dans sa famille, personne n’s’était un jour réveillé avec Alzheimer, effaçant ainsi le cycle infernal de l’héritage hunters des DeMaggio. Et puis, avec toutes les cicatrices qui marquaient déjà sa peau, il n’était plus à ça près au point d’obséder sur les rides ou ces choses qui étaient encore très loin d’son esprit. Cesare n’était pas un matérialiste, il n’était pas obsédé par son look ou la vision qu’les autres avaient de lui ; y’avait qu’Isolde qui comptait, et elle avait justement juré de l’aimer jusqu’à la mort, quoiqu’il advienne. Alors même s’il devait prendre des rides, s’enlaidir ou n’importe quoi d’autre, elle était coincée avec lui, malheureusement. « C’est toi qui devrais espérer que les signes de vieillesse n’apparaissent pas trop vite. Ça va être dur pour toi d’respecter tes vœux d’épouse si j’deviens moins sexy. » heureusement que des mois difficiles les avaient déjà convaincus que s’ils étaient ensemble, s’ils s’étaient tant accrochés l’un à l’autre, c’était aussi pour d’autres choses que leur ‘sex appeal’. Pourtant, il se sentait déjà avoir l’allure d’un petit vieux, si bien dans ce lit, s’étirant doucement alors qu’il se penchait à nouveau vers Isolde, l’embrassant en sachant très bien qu’il pourrait aussi passer la journée à faire ça. « Hm, quand j’disais ‘rester au lit toute la journée’ ça voulait dire exactement comme ça. » donc avec elle, forcément, une évidence soulignée par le sourire au coin de ses lippes, alors que du pouce il caressait la joue de sa femme, remontant jusqu’à une mèche de ses cheveux, l’observant comme si tout était parfait dans l’monde entier, juste parce qu’ils étaient là, tous les deux.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (cesare), all i ever want is you.   (cesare), all i ever want is you. Icon_minitimeMar 8 Aoû 2017 - 12:54


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cesare demaggio & isolde saddler

Isolde, elle faisait de son mieux pour que la vie de Cesare soit le plus agréable possible, malgré tous les aspects qui pouvaient encore être compliqués pour lui et dans lesquels elle ne savait pas trop comment l’aider. Elle lui avait dit qu’elle était prête à quitter Radcliff, si c’était ce qu’il voulait, parce que le bien-être de son mari, c’était plus important à ses yeux que n’importe quoi d’autre. Elle l’aimait Cesare et elle voulait qu’il soit heureux dans tous les aspects de sa vie. Alors, elle espérait que le jour où il ne supporterait vraiment plus Radcliff, il le lui dirait, plutôt que de garder ça pour lui en se disant qu’il restait dans cette ville pour elle. Parce qu’elle voulait bien que ce soit une bonne raison de rester et un choix qu’il avait fait en connaissance de cause, mais elle n’avait pas envie qu’un jour, il se réveille en lui reprochant d’être la raison pour laquelle ils étaient encore là. Elle s’en voulait déjà assez elle-même d’avoir l’impression que ses choix, ses objectifs étaient des problèmes pour lui. Ça allait, tant qu’il semblait qu’il ne lui en voulait pas. Mais, si un jour il devait commencer à lui faire tout un tas de reproche sur ces choix, évidemment ce serait mauvais pour leur couple et elle ne voulait vraiment pas que ça arrive. Il en avait conscience de ça Cesare hein ? Qu’elle préférait laisser Radcliff et tout ce qui allait avec, derrière elle, plutôt que de risquer de le perdre. Elle espérait qu’il le savait, parce qu’évidemment que c’était le cas. Elle serait heureuse où qu’ils aillent, tant qu’ils étaient ensemble. C’était le plus important à ses yeux, leur mariage, leur petite famille et tout le bonheur qui pouvait découler de ça. Même si elle serait quand même prête à exiger qu’on attende qu’elle ait accouché avant de déménager, trouver un job en étant enceinte, c’était la croix et la bannière, alors mine de rien, elle s’y accrochait à celui qu’elle avait.

Mais au moins, elle était prudente, elle faisait de son mieux pour ne pas prendre de décisions complètement folles, comme celle de ramener n’importe qui à la maison, à cause d’un sentiment qu’elle aurait eu. Elle ne voulait pas qu’en plus de tout ce qu’il avait à gérer, Cesare s’en fasse pour elle plus qu’il ne le devrait alors fallait bien qu’elle lui assure que tout allait bien et c’était probablement d’autant plus facile à faire ces derniers temps alors qu’elle rentrait bien souvent du boulot plus tôt que prévu parce qu’elle avait trop chaud et que ça la gavait ou parce qu’elle était juste trop fatiguée pour s’occuper des problèmes des autres. Elle allait même prendre un congé d’ici quelques semaines, ce qu’elle n’avait pas franchement eu envie de faire quand ça avait été pour Clara, si bien qu’on l’avait plus ou moins forcée à le faire pour qu’elle n’accouche pas dans le commissariat. Cette fois, elle le ferait d’elle-même, ça lui ferait pas de mal de toute façon, puisqu’être enceinte c’était épuisant. Elle était vraiment contente quand le weekend arrivait et comme y avait pas de catastrophe pour venir détruire Radcliff ces derniers temps, elle pouvait en profiter sans être appelée d’urgence à la mairie. Ce weekend en plus, c’était l’anniversaire de Cesare, raison de plus pour en profiter. Elle lâcha un rire suite à sa remarque. « On a sans doute déjà bien à faire avec deux chiens et bientôt deux enfants. » En plus de ne pas avoir de place pour les poneys et les zèbres qui, de toute façon bien mieux à faire leurs vies dans la nature. Ils avaient déjà assez de bouches à nourrir dans cette maison, cela dit, c’était quand même pas impossible qu’un beau jour, Isolde se pointe avec un nouvel animal dont elle aurait eu pitié et ce serait toujours mieux que de ramené une inconnue à la maison non ? Elle était attachée à la cause animale, alors évidemment que si y avait un petit chien ou un petit chat à sauver, elle ne résisterait pas longtemps. Au moins cette année, elle n’avait pas l’intention d’offrir une nouvelle bestiole à Cesare, c’était déjà ça. « Tu seras toujours sexy à mes yeux. » Parce qu’il était son mari et qu’elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de le trouver parfait. Il n’avait pas à s’en faire alors, peu importait l’âge qu’il pourrait avoir, elle l’aimerait toujours autant. Est-ce que c’était pas à elle de s’inquiéter, qu’il fasse une crise de la quarantaine qui le pousserait à vouloir quelqu’un de plus jeune ? Apparemment, c’était fréquent chez les hommes. Elle, elle se disait que même d’ici douze ans, il l’aimerait toujours autant et elle l’aimerait tout pareil, crise de la quarantaine ou pas. Le sourire accroché aux lèvres, elle glissa ses doigts derrière la nuque de Cesare alors qu’il venait de se pencher au-dessus d’elle. « Tant mieux, parce que j’ai pas l’intention de sortir de ce lit. » Elle était bien elle, dans ce lit aux côtés de Cesare, alors ouais, si ça ne tenait qu’à elle, elle passerait volontiers la journée juste là, avec son mari. Elle l’embrassa à son tour, parce qu’elle était vraiment accroc à leurs baisers et puisqu’ils étaient mari et femme, c’était loin d’être un problème, heureusement.
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