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| I'm gonna get ya and taste the way that you bleed ○ alexander. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: I'm gonna get ya and taste the way that you bleed ○ alexander. Dim 28 Mai 2017 - 22:09 | |
| - I'm gonna lure you into the dark my cold desire to hear the boom, boom, boom of your heart; the danger is I'm dangerous and I might just tear you apart. I'm gonna catch ya, you're my kill of the night | @ gin wigmore. Les histoires ne finissaient pas bien, elle l’avait appris à ses dépends, lorsque sa jeunesse lui avait été arrachée de force à peine âgée de deux ans. Depuis, les ténèbres l’aspiraient un peu plus quotidiennement. Que faisait-elle avec tout ces corps qu’elle laissait dans son sillage ? Pourquoi était-elle ainsi ? Tant de questions qui n’avaient pas su trouver de réponses satisfaisantes. Alors elle continuait, la destruction était un choix qu’elle avait rapidement (voir facilement) accepté. Tantôt les voix dans son esprit marmonnaient, exprimant ses pensées les plus terribles dans un concert suintant la haine. Sa haine. Et puis elles disparaissaient rapidement grâce à un verre d’alcool, noyées dans un coin sombre où elles ne tarderaient pas à revenir frapper à sa porte. Joana Gordon était devenu un monstre tel que les hunters les plus vindicatifs s’amusaient à le relater à tout va. Une vaste supercherie si on lui demandait son avis, car si elle avait emprunté une voie ténébreuse, certains de ses pairs étaient de pauvres victimes innocentes. Comme sa mère par exemple ou son père. En définitive, elle ne faisait que tourner autour du pot, et à chaque fois sa conscience la plongeait en plein passé, et à cette nuit en particulier où tout avait basculé. Comment pouvait-elle être normale après ça ? Ce n’était que justice de rechercher l’homme à l’origine des heures les plus difficiles de son existence. Combien de nuits avait-elle passé à imaginer ses mains autour de sa gorge se resserrant tout doucement afin de lui ôter tout soupçon de vie ? Elle ne les comptait plus, c’était un cauchemar récurrent qui la hantait dès qu’elle fermait les paupières. Or tant qu’elle n’accomplirait pas ce fantasme, elle doutait pouvoir un jour connaitre la paix. Alexander était toutefois le dernier sur sa liste, le bouquet final de sa vengeance murement réfléchie. Elle avait d’abord songé débarquer là bas et le tuer sans faux semblants, en proie à des sentiments qu’elle n’arrivait plus à contrôler, lorsque les vieux préceptes de son patriarche décédé lui étaient revenus en mémoire. L’élimer en premier n’était pas suffisant, il devait d’abord comprendre ce qu’était la souffrance et la gouter à son tour avant de quitter ce bas monde. Aussi, allait-elle commencer par s’occuper de ses proches avant d’en arriver à la pièce maitresse du jeu d’échec. Toutefois, les jours passaient, et Joanna peinait à se freiner, ses envies irrépressibles prenaient désormais le pas sur ses plans échafaudés à la lueur d’une lampe faiblarde. Et elle avait craqué. Elle s’était introduite chez lui, guidée par son instinct, et l’avait vu à une distance raisonnable, le regard sombre, perçant. Ce soir là elle s’était contentée de faire exploser une aile de sa maison en guise de prélude, et d’avertissement de ce qui allait suivre. A y réfléchir à tête reposée, elle regrettait maintenant sa faiblesse, partagée entre le gout du sang, et la prudence. Elle n’avait jamais été patiente et l’avait démontré avec ce léger incident dans sa ligne de conduite qui aurait pu lui couter plus cher. Loin de se galvaniser de cette pseudo victoire, elle décida de faire profil bas et de limiter ses déplacements aux rares endroits qu’elle fréquentait habituellement. Radcliff la dégoutait, tout dans cette ville était répugnant, de ses habitants au climat de délation qui y régnait. Elle n’avait qu’une seule hâte, c’était de partir pour se réfugier à l’autre bout du monde où personne n’irait la chercher, mais pour se faire elle devait d’abord accomplir sa mission. Lentement mais surement, elle répétait les différentes étapes de sa stratégie, tel un mantra quasi religieux susceptible de la protéger dans l’affrontement. Solitaire, elle faisait néanmoins de minimes efforts pour glaner des informations à droite et à gauche capables de lui servir pour la suite des événements. Rien de palpitant, mais elle avait à côté de ça identifié tout les membres de la famille de son bourreau, et établi des emplois du temp relativement précis. Qu’ils soient tous imprudents la faisait sourire, et réveillait la bête qui sommeillait en elle. Là où Joana devenait plus forte, affutant ses capacités, eux paraissaient s’affaiblir : une aubaine, le travail n’en serait que plus aisé. La suite pourtant, elle n’y pensait pas, incapable en l’état de se projeter plus loin et d’imaginer où elle irait, ce qu’elle ferait. Obsédée par son but ultime, elle en avait négligé le reste. Et puis il y avait eu le soucis de Jessalyn Byer, paix à son âme peu importe où elle était, qu’elle avait dû sacrifier par dépit. Son sens de la probité était biaisé, et son manque de confiance en autrui ne faisait rien pour arranger le reste, or cette avocate n’avait fait que confirmer ses à priori en le faisant libérer. Où était la justice là dedans ? Nulle part. C’était donc sans regrets qu’elle l’avait tué, une de plus une de moins, n’allait pas changer la donne. Hélas son tempérament était loin d’être assagi, et appelait à davantage d’actions de sa part. Prédatrice aux aguets, la jeune femme avait besoin de passer à l’acte, ou de jouer avec le danger, histoire de satisfaire son appétit dévastateur. Il était si proche d’elle, que la tentation était grande, et pour la seconde fois, elle bascula de l’autre côté. De noir vêtue elle avait volé une moto bonne pour la casse en bas du motel crasseux où elle logeait, et s’était dirigée vers le manoir Callahan. Une route qu’elle avait arpenté à mainte reprise, étudiant chaque angle, à tel point qu’il lui semblait pouvoir compter le nombre de cailloux exacts. Et plus elle approchait, plus son coeur tambourinait dans sa poitrine, et son sang dans ses veines. C’était un geste stupide de sa part, elle ignorait ce qui en résulterait mais elle espérait le voir et qui sait le confronter. Tout son corps appelait à la lutte, et au au conflit derrière lequel elle courait depuis tant d’années. Une partie d’elle était effrayée et l’autre exultait, elle était bien là la fille de son père. La silhouette familière de la bâtisse s’éleva dans la nuit noire, et elle se demanda combien ils pouvaient être là dedans. De ce qu’elle avait pu noter au fil de ses traques, il était souvent seul, tel un loup en cage, ses enfants éparpillés par monts et par vaux. Quant à sa femme, elle ne l’avait croisé que rarement, leur lien lui échappait. Toutefois il y avait fort à parier pour que tout soit conforme à d’ordinaire, et même si elle était dérangée, elle ne craignait pas pour sa survie. Avoir peur eut été synonyme de faiblesse, règle numéro trois des Gordon. Elle abandonna sa monture de fortune au bord d’un fossé, et poursuivit à pied, évitant les caméras et autres gadgets factices qui remplissaient mal leur service. Une fenêtre était entrouverte à l’étage pour son plus grand ravissement. Maladresse ou piège, elle le saurait bien assez vite. Elle se glissa silencieusement, et se déplaça à la clarté de la lune : c’était étrange de constater qu’elle était à même de se repérer dans ces lieux, comme si elle eut habité ici. Le destin avait une drôle de façon de se ficher d’elle. Elle descendit vers ce qu’elle devina être un salon, les sens en alerte elle sentait une énergie similaire à la tempête et au vent dans sa poitrine. Son visage était caché par une capuche et sa bouche par un foulard, seuls ses yeux étaient visibles, durs, anthracites comme du pétrole et néanmoins allumés par la braise. Sa respiration se fit plus lente, et sa main vint instinctivement toucher le couteau planqué dans sa poche. Son arme de prédilection, elle trouvait le contact du métal contre sa peau rassurant si ce n’était enivrant. Un léger bruit attira son attention, et elle se focalisa dessus pour le suivre lorsqu’elle le vit là, à quelques mètres, son bracelet à la cheville émettant une lueur voilée. Stoïque, elle s’était arrêtée de marcher, et elle le vit hésiter : il venait de saisir qu’il n’était pas seul. Il se retourna doucement - son calme - était agaçant, et ils se toisèrent dans le vide pendant ce qui lui paru être une éternité. Sa paume s’était fermement agrippée sur la lame froide, quant à ce qui faisait d’elle une « erreur de la nature », cela pulsait dans chaque parcelle de son corps. Savait-il qui elle était réellement ? La voyait-il planquée contre ce mur ou faisait-il semblant ? La volonté de le détruire n'avait jamais été aussi profonde. Les mots restèrent bloqués dans sa gorge, elle était l'intruse en territoire ennemi, mais attendait qu'il fasse un pas pour y donner répercussion. Joana préférait l'observer et profiter de ces précieuse secondes pour contempler ce monstre. |
| | | Alexander Callahan ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1273
SUR TH DEPUIS : 06/09/2015
| Sujet: Re: I'm gonna get ya and taste the way that you bleed ○ alexander. Sam 3 Juin 2017 - 19:53 | |
| we all know what we have done. — joana gordon et alexander callahan — Il n’arrivait pas à joindre Jessalyn. C’était bizarre, malgré tout ce qu’il pouvait avoir à reprocher à l’avocate, il ne pouvait certainement pas dire qu’elle était souvent en retard, bien au contraire. Il n’avait pas eu l’habitude qu’elle soit en retard à l’un de leurs rendez-vous. Pourtant, aujourd’hui, elle n’était pas venue et plusieurs fois, alors qu’il avait téléphoné, il était tombé directement sur sa boite vocale. Ce n’était pas une habitude chez la jeune femme et le hunter n’avait pas l’intention de s’énerver ou de croire qu’elle n’avait juste pas envie de lui répondre. En vérité, il devait bien admettre que l’absence de réponse de son avocate l’inquiétait. Ils étaient à Radcliff et lui, il était coincé entre les murs de cette maison depuis bien trop longtemps, mais il savait que les problèmes de la ville étaient loin d’être réglés. Il savait que Lancaster avait été libéré et que ça avait créé des tensions parmi les hunters. Il savait aussi qu’il y avait encore des groupes de transmutants à travers la ville et qu’ils semblaient presque être en guerre entre eux. Il n’était pas non plus sans savoir qu’y avait un recensement de transmutants en ville et dans tout le pays, il y avait lui-même participé, comme c’était obligatoire, alors les transmutants devaient être particulièrement remontés contre le gouvernement. Et si jamais il était arrivé quelque chose à la Byers ? Il ne pouvait pas s’empêcher d’y penser, Alexander. Ils n’avaient jamais été les meilleurs amis du monde, elle n’avait été que son avocate, ils étaient toujours restés professionnels, mais il ne lui avait jamais souhaité le moindre malheur. Elle n’avait pas l’air de bien savoir se défendre en plus, alors c’était encore plus simple, dans l’ambiance général de Radcliff, d’imaginer qu’il puisse lui être arrivé quelque chose.
Quoi qu’il ait pu se passé, il espérait quand même qu’on ne viendrait pas l’accuser lui. C’était facile d’accuser l’un de ses clients, celui qui était en liberté conditionnelle et qui avait le profil parfait pour ça. Dans le doute, il avait appelé, ici et là pour demander si quelqu’un avait vu la jeune femme, parce qu’elle n’était pas venue au rendez-vous qu’ils étaient censés avoir eu. Au moins, il pourrait toujours dire lui, qu’il n’était pas sorti de chez lui. C’était vrai, puisqu’il était coincé dans cette maison. Il avait cru que ce n’était plus qu’une question de temps avant que Jessalyn ne le sorte de là, qu’elle y était presque et qu’il avait eu tort de la juger comme il l’avait fait, les premières fois qu’il l’avait vue. Mais maintenant, il voyait sa liberté s’éloigner de lui, alors que la disparition soudaine de son avocate allait forcément poser problème. Il en trouverait une autre si ça devait être nécessaire, mais si on devait se méfier de lui parce que son ancienne avocate était à présent aux abonnés absents, ça n’allait pas être facile. Il avait même fini par appeler son épouse, pour savoir si elle savait quelque chose et elle non plus, elle n’avait pas pu lui répondre. Peut-être qu’elle était juste gravement malade et qu’elle n’avait eu le temps de prévenir personne, pas même son client, ni le tribunal, ni personne qui pouvait être de près ou de loin, lié à elle. Ça lui semblait quand même bizarre. Plus il tournait le problème dans sa tête, plus ça l’agaçait, parce qu’évidemment, il ne pouvait rien faire pour s’occuper de ça lui-même. Non, lui était juste là, coincé chez lui à attendre que le temps passe. Une condition qu’il avait de plus en plus de mal à supporter, bien qu’il soit conscient qu’il n’avait pas franchement le choix., après tout être prisonnier au sein du manoir Callahan, c’était quand même mieux qu’être enfermé dans une cellule.
Il avait pris son mal en patience, il avait trouvé de quoi s’occuper, ici et là, à travers la maison, il avait quand même quelques dossiers à gérer pour le boulot et puis il avait fait sa séance de sport habituelle, même à son âge, fallait bien se garder en forme et puis il avait même pris le temps de regardé l’un des films de sa fille lui avait conseillé. Depuis qu’il était enfermé là-dedans, il refaisait sa culture cinématographique. Le soleil avait fini par se coucher, il savait qu’Adelaïde devait travailler tard, mais au moins, il pouvait se dire qu’elle ne devrait plus trop tarder maintenant et lui, il avait survécu à une nouvelle journée là-dedans, c’était presque une victoire. La maison était plongée dans la pénombre et pourtant il était certain d’avoir aperçu une silhouette alors qu’il traversait un couloir, il n’était pas complètement fou après tout. Il pénétra dans le salon, déposa lentement le verre qu’il avait en main contre un meuble avant de sortir son arme, qu’il avait à la ceinture, mesure de précaution, après tout, si tous les transmutants devaient profiter du fait qu’il était coincé ici pour s’en prendre à lui, autant qu’il assure ses arrières en gardant toujours une arme sur lui. Il l’avait bien vue cette personne, là, à quelques pas de lui. Une femme probablement à en juger sa corpulence. « Qui es-tu et qu’est-ce que tu veux ? » Comme s’il avait une chance d’obtenir des réponses aussi facilement. Au pire, il n’aurait qu’à prévenir la police qu’une fille s’était introduit sur sa propriété, ce ne serait certainement pas lui qui serait en tort dans cette histoire. Il soupira avant de reculer de quelques pas, son arme toujours dans la main, prêt à tirer si ça devait être nécessaire. Là, de sa main libre, il trouva l’interrupteur et d’un geste rapide, il alluma la lumière dans la pièce. « Je suppose que c’est pas nécessaire de préciser que c’est une propriété privée. » C’était le cas et c’était une évidence, c’était une maison après tout, perdue en plein milieu des bois en plus, alors si cette fille était là, c’était qu’elle avait voulu être là. Elle n’était probablement pas arrivée par hasard au beau milieu de son salon. Alors qu’est-ce qu’elle lui voulait ? Qu’elle abrège, qu’ils n’y passent pas toute la nuit. Il pourrait presque se réjouir que ça lui faisait un peu d’occupation au milieu de ses journées à ne rien faire, mais franchement là, ça ne l’arrangeait pas, s’il pouvait éviter d’avoir à lui tirer dessus, ce serait pas mal, après tout, il était déjà en plein procès et son avocate avait disparue, alors si seulement elle pouvait allait voir ailleurs celle-là, ce serait franchement sympa de sa part.
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