I’ve played this game before and I can’t take anymore (barnes)

SUR TH DEPUIS : 13/07/2014

this world is rabid, this world is through.

silas barnes et elizabeth barnes.

Elle était épuisée, Elizabeth, par toutes les horreurs qu’elle avait l’habitude de voir dans cette ville. Y avait une partie d’elle qui voulait s’enfuir, tout plaquer, laisser Radcliff derrière elle et tout recommencer ailleurs. Ce serait plus simple, tellement plus simple de prendre la fuite pour aller dans un endroit plus calme, mais qu’est-ce qui se passerait si elle s’habituait au calme, à une vie sans bataille ? Elle craignait qu’on vienne la trouver un jour, qu’on la tue, pas pour ce qu’elle avait pu faire, mais pour ce qu’elle était, pour le sang qui coulait dans ses veines et code génétique qui était inscrit sur ses chromosomes. Elle ne prenait aucun plaisir dans tous ces conflits Elizabeth, non, elle ne tuait personne parce qu’elle en avait envie elle le faisait parce que c’était nécessaire. Peut-être que ça lui permettait aussi de passer ses nerfs, d’exploser et de relâcher sa haine, mais si elle avait rejoint Insurgency, ce n’était pas pour satisfaire un besoin de tuer, mais un besoin de changer les choses. Elle serra les dents face aux propos de Silas. « Les hunters sont doué pour nous ôter ça. » Sans eux, tout serait plus simple, tout aurait été plus simple pour elle, pour eux, pour Mina. Pour les transmutants quels qu’ils soient. C’était pas eux qui avaient commencé cette guerre, ce n’était pas eux qui avait brisé des familles, des mariages et elle était bien incapable d’admettre que c’était elle qui avait brisé le sien. Tout allait bien, avant Silas ne l’oublie. « Peut-être que ça s’arrêtera le jour ou quelqu’un aura décidé de vraiment bien faire les choses. » Les politiciens auraient dû agir depuis longtemps, mais fallait croire que ce n’était pas si grave que ça que des citoyens se fassent tuer, parce qu’ils n’étaient pas ‘normaux’. Aux États-Unis, pour avoir une vraie justice, fallait être blanc, riche, pas transmutant, pas handicapé et de préférence un homme. Alors non, c’était pas demain la veille que la justice serait efficace. « Je préfère mourir pour ce que je fais plutôt que pour ce que je suis. » Au moins, là, y avait une part d’elle qui pourrait se dire qu’elle l’avait chercher et que c’était pas juste une grosse injustice contre laquelle elle ne pouvait rien. « Désolée que tu te sois pas montré au bon moment. » Elle en aidait du monde, des gamins paumés qui avaient peur, qui avaient perdu leurs parents, combien est-ce qu’elle en avait envoyé chez Aaron pour les protéger ? Combien de personnes vivaient cachées dans le château d’Insurgency parce que c’était le seul endroit au monde où ils se sentaient en sécurité. Tout ça, c’était encore de la faute des hunters, évidemment.

C’était elle le monstre pourtant, évidemment. Ce serait toujours elle le monstre, de toute évidence, depuis sa plus tendre enfance déjà c’était ce qu’elle entendait. Depuis qu’elle était gamine on voulait l’exorciser ou la tuer. Est-ce que c’était vraiment surprenant alors, qu’elle soit si furieuse aujourd’hui ? Qu’elle en ait marre de se laisser faire ? « Tu le savais. » Il avait tout su d’elle dans les moindres détails, y avait personne d’autre dans ce monde qui avait pu la connaitre mieux que lui, avant tout ça. « Tu savais absolument tout. Et t’as pas idée d’à quel point c’est dur de regarder dans les yeux la seule personne au monde qui savait tout de moi et de juste avoir l’impression d’être une inconnue. Tout le monde me juge, mais personne ne s’est jamais donné la peine de m’demander c’que je pouvais ressentir. » Elle était la connasse qui avait abandonné son mari amnésique, point. Mais à côté de ça, elle était celle qui l’avait attendue à chacune de ses absences, fidèle, avec la certitude qu’il reviendrait. Celle qui s’était souvent retrouvée toute seule avec leur fille, épuisée d’avoir à s’en occupée toute seule, mais elle avait toujours eu foi en lui. Alors ouais, y avait personne qui savait ce que ça pouvait faire d’être considérée comme une étrangère par un type après avoir passé sa vie l’attendre. « Et comment est-ce que tu combats quelqu’un qui essaie de te tuer ? » C’était bien ça le problème, ils avaient quinze coups d’avance les hunters, ils étaient entrainés au combats et quand ils venaient chercher un transmutant, c’était pas pour avoir une longue discussion sur ce qui était juste ou non. Elle ne savait pas quoi faire Elizabeth, si quelqu’un avait une solution elle était prête à écouter. « On en est en train de parler là ! » C’était évident non ? Ils ne faisaient pas un tennis, elle était là, elle essayait, elle était honnête et sincère. Ça ne plaisait pas quand elle fuyait, ça ne plaisait pas quand elle parlait, alors là non plus, elle ne savait plus franchement quoi faire.

» (M/LIBRE) BEN BARNES ≈ On ne peut plus faire marche arrière désormais
» DAYTON ◮ but it's not like that anymore.
» I don't want to fight anymore
» (seb) ♠ My body is not mine anymore
» joe ○ no colours anymore, i want them to turn black.

I’ve played this game before and I can’t take anymore (barnes)

I’ve played this game before and I can’t take anymore (barnes)

Sujets similaires

Sujets similaires