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 ANS ❉ A flower blooming in the slums

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MessageSujet: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:05



aerith n. simmons
" monsters are real"



" Si tu consacres la moitié de ton attention à avoir l'air normale, tu n'es qu'à 50 % à ce que tu fais. C'est un petit détail qui pourrait te sauver la vie. Tu voudrais que la société t'accepte mais tu ne t'acceptes pas toi-même. "
✤ NOM(S) : Simmons ✤ PRENOM(S) : Aerith Nyx ✤ ÂGE : 22 ans ✤ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 7 septembre 1990, à Montgomery, Ohio ✤ NATIONALITÉ : Américaine, de Montgomery, Ohio ✤ STATUT CIVIL : Célibataire ✤ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle ✤ EMPLOI : Photographe ✤ TRAIT DE CARACTÈRES : Douce, discrète, timide, déterminée, a une fâcheuse tendance à vouloir se mêler de ce qui ne la regarde pas. ✤ MUTATION : Don de prémonition, de voyance. Ae est capable de voir l'avenir par intermittence, mais un avenir relativement proche, une semaine maximum, elle s'entraîne encore à voir plus loin. Il lui arrive également d'avoir des flashback, plus complexes à maitriser. ✤ GROUPE : Dégénérés ✤ AVATAR : Brittany Robertson


✤ êtes-vous originaire de radcliff ?
Pas du tout. Je suis née dans l'Ohio, dans la ville de Montgomery. Une ville chaleureuse et calme, j'habitais avec mes parents et mon petit frère dans une maison paisible, avec un grand jardin, et plusieurs étages. C'était sympa, j'aurais voulu y vivre toute ma vie, j'ai d'excellents souvenirs de mes premières années, de mon enfance dans cette maison. Je ne suis arrivée à Radcliff qu'à l'âge de 20 ans, quand j'ai eu une voiture pour quitter l'état. Trois heures de routes plus tard, j'étais donc dans le Kentucky, et depuis ce temps, je vis ici, dans un petit appartement discret, au centre ville, comme le ferait n'importe quelle jeune femme.

✤ avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Malheureusement, oui. Quand j'avais quinze ans, j'ai fait la rencontre d'un autre, qui était comme moi. Nous n'avions pas le même don, mais nous étions tous les deux différents, nous le savions, et ça faisait notre force. Peu importait de se cacher aux yeux du monde, puisque au moins, quand nous étions seuls, nous pouvions parler de nos dons sans crainte.. Jusqu'à ce qu'ils nous trouvent. Je les ai vu arriver en avance, sans comprendre, mais ils ont tout de même réussi à nous avoir, à me blesser... A le tuer. Depuis, je leur voue une haine farouche, qui qu'ils soient.

✤ utilisez-vous beaucoup votre don ?
Énormément. Parfois, il intervient sans prévenir, me laissant pantelante, surprise, voir choquée lorsque les visions n'étaient pas agréables. Maintenant, j'ai un meilleur contrôle, je sais quoi toucher, quoi penser, comment me concentrer quand je veux savoir quelque chose. Mais ce don se concentre principalement sur l'avenir. Il m'arrive parfois d'être prise au dépourvu en voyant des choses passées, et c'est un aspect de mon don que je ne contrôle pas encore pleinement.

✤ comment avez vous réagi à l'officialisation de votre statut ?
Mal. Je savais que les autres n'allaient pas nous accueillir à bras ouverts. Nous sommes des monstres de foire, des individus trop différents, que cela se voie ou non. N'importe qui apprendrait que je suis en mesure de voir l'avenir, me verrait immédiatement comme une espèce de bête, et non pas comme la jeune femme que je suis, et ça me rend malade. Alors, maintenant, le monde entier sait qui nous sommes, ce dont nous sommes capables, et je suis sure que ça démange 80% de la population de nous arracher la peau jusqu'aux os. Traité ou non.



" let's talk about you and me "
✤ PSEUDO : Dreamy ✤ PRÉNOM : Mélanie ✤ ÂGE : 19 ans ✤ PERSONNAGE : inventé de toute pièce. ✤ FRÉQUENCE DE CONNEXION : sept jours sur sept ✤ COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM ? : en suivant le projet de Bazzart ! ✤ UN DERNIER MOT ? THIS IS SPARTAAAAAAA



Dernière édition par Aerith N. Simmons le Dim 16 Juin 2013 - 2:19, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:07



we're all stories in the end
" just make it a good one "


10/06/2013
Je ne sais pas vraiment pourquoi on écrit, je crois qu'on écrit pour trois ou quatre personnes qu'on aime et qui vous croient forte et qui ne savent pas que d'un mot ils peuvent vous mettre à terre... Pourtant moi je n'ai personne. Funambule sur le fil de la vie, j'avance doucement, pas à pas...Je pose les armes rends mes larmes et suis les épisodes dépressifs totalement ennuyants mais courants de ma vie. Parce que c'est à ça que ressemble ma vie, maintenant, à une ligne droite, un fond uniforme, tout noir ou tout blanc, pâle. Est ce que j'en suis heureuse ? Pas vraiment. Mais si ça me permet de rester en vie, d'échapper à la traque, l'incertitude, la peur constante … Alors, je vis avec. Je n'ai pas le choix. C'est ça, ou l'Enfer sur Terre. L'Enfer à Radcliff, dans le Kentucky. Recroquevillée dans mon lit, les yeux clos, chaque fois, les mêmes images reviennent. Je ne sais pas si c'est ma mémoire qui me joue des tours, ou si c'est encore ce don.. Ou plutôt cette malédiction. Ça revient toujours et encore, en flashs, douloureusement.

Je fais tomber mon verre à mes pieds, et celui ci se casse en plusieurs morceaux. Maman sursaute, et se retourne, un chiffon à la main. Elle se précipite pour me soulever et m'éloigner des débris. Après tout, je n'ai que six ans. « Aerith ! Fais un peu attention ! Ton frère passe souvent par ici ! » Et c'est vrai que Matteo passe souvent, à quatre pattes, comme il n'a que huit mois. Et je sais que c'est dangereux, il pourrait se couper. Mais je ne m'en préoccupe pas dans l'immédiat, parce que je suis en larmes. Si j'ai lâché le verre, c'était pour une bonne raison. « Ma chérie... Désolée, je ne voulais pas te faire peur.. » Maman croit m'avoir effrayée, mais elle se trompe. Elle enroule ses doigts dans mes jolies boucles blondes, et embrasse mon front. Je hoquette. « Maman, il faut qu'on change de maison. » Un rictus amusé se forme au coin des lèvres de ma chère maman, qui n'a pas compris. « Mais non ma puce, ça se nettoie, je vais juste passer l'aspirateur et tout sera propre. » - « Maman, non, c'est pas ça ! » Elle s'arrête net, et me regarde. Je viens presque de crier, je suis terrorisée. Je ferme les yeux, mes traits sont tirés par la peur, et je revois tout : Des flammes, le plafond qui s'effondre sur moi, reculant en hurlant leurs noms. Papa, maman, Matty. « La maison va prendre feu maman, il faut qu'on change de maison ! » Je l'implore, et je lis dans ses traits – du moins, je le remarque maintenant, bien des années plus tard... Bien des années trop tard – qu'elle est inquiète de ma réaction. Je lis également de l'incompréhension. « Pourquoi dis tu ça ? » J'hésite un instant, avant de dire à voix basse, comme si j'avais peur qu'on me fâche. « Je l'ai vu, maman, j'ai vu la maison prendre feu ! » Elle arque brièvement un sourcil, avant de prendre un air qui m'est inconnu. Comme si elle venait d'avoir une révélation. Elle me repose au sol une fois entrée dans le salon. « Tu as fait un cauchemar, Ae. Rien de plus, ne t'en fais pas. Vas t'assurer que ton frère ne rentre pas dans la cuisine, le temps que je nettoie tes bêtises. » Impuissante, j'insiste encore avant que ma mère ne commence à se fâcher. Jeune, naïve, impuissante, je me laisse aller dans le salon en pleurant.

Je m'étire dans mon lit, attirée par une odeur étrange. C'est comme si je la connaissais, comme si je l'avais déjà sentie dans un rêve...Comme si cette odeur avait déjà parcouru mes narines, cette odeur étrange, mais également.. Suffocante. J'ouvre les yeux d'un coup, jetant mes draps à l'autre bout de mon petit lit. Lentement, tel un serpent qui se faufile, je vois de la fumée s'échapper de sous ma porte, et soudain, le cauchemar devient réalité. Je saute sur mes petites jambes, et m'élance vers la porte que j'ouvre à la volée. Tout est en feu... Absolument tout. Je ne sais pas ce qui a pu provoquer une telle explosion, mais ça a visiblement démarré à l'étage... Où se trouvent les chambres de mes parents, et de mon petit frère. « MAMAN, PAPA, MATTY ! » Je hurle à m'en déchirer les poumons en me jetant dans les escaliers, je monte malgré le fait que je n'arrive pas à respirer, mais une marche, fragilisée par les flammes, cède sous mon poids. En désespoir de cause, je me jette sur la rampe, mais celle ci me brûle la main, je bascule en arrière. J'observe, impuissante, un bout du plafond qui s'écrase sur les marches, rendant l'accès à l'étage inaccessible, et je me recroqueville.. Le noir suit alors. Quand je me réveille, je suis dans les bras d'un pompier, l'air désolé. « Chut... Doucement princesse, je suis là. » Il passe une main dans mes cheveux blonds, alors que je suis secouée par les sanglots. J'ose encore croire qu'il s'agit d'un rêve, mais tout ça, ce n'était pas dans mon rêve de la dernière fois. J'entends un monsieur avec une radio marmonner en me regardant du coin de l'oeil : « Une fuite de gaz.. Leur chaudière a littéralement explosé... Les parents et le bébé sont morts probablement morts asphyxiés, mais la petite a survécu. »  Sa voix s'adoucit alors lorsqu'il dit en me regardant, le regard rempli de peine « C'est un miracle. »

Et chaque fois c'est la même chose, je me réveille en sursaut dans mon lit, en sueur, saisie par l'intensité des choses, de leur réalité. L'espace d'un instant, j'ai six ans de nouveau, la scène se déroule, non pas devant moi, mais autour de moi, j'en suis l'actrice. Chaque fois, je regarde la trace de brûlure dans ma main, marque indélébile laissée par la rampe pour me rappeler que mes parents et mon jeune frère sont morts dans cet incendie. Un incendie dont je les avais averti. Mais qui va croire une enfant de six ans qui croit avoir vu sa maison en feu? J'étais impuissante, et ce n'était que le début. Tant de fois, j'avais vu des choses, je savais qu'elles allaient arriver, je le sentais.. Mais je ne pouvais rien dire. J'ai su quelle famille allait s'occuper de moi avant même que je ne les rencontre. Mon oncle, le frère de ma mère, s'est occupé de moi avec beaucoup de gentillesse et de compassion. J'étais une enfant calme.. Trop calme. Et ce malgré tout l'amour qu'il pouvait me donner. Je n'ai pas dit un seul mot quatre années durant. Personne ne savait si je savais lire, puisque je ne répondais pas, me contentant d'écrire. On en déduit alors que vocalement, je saurais aussi m'en sortir. Facile d'exceller à l'école quand on voit à l'avance certains des corrigés. Je ne contrôlais pas ces visions, et les comprenais encore moins. Qui plus est, plus je grandissais, plus je culpabilisais de la mort des êtres qui m'étaient les plus chers, et je m'enfonçais dans mon mutisme, ma rébellion, non pas contre les autres, mais contre moi même. Jusqu'à ce que ce nouveau arrive à l'école.. Dylan.

Il a étrangement attiré mon attention dès qu'il est rentré dans la classe, mains enfoncées dans les poches, la démarche nonchalante. Il me regardait aussi, et je baissais les yeux, stylo en main, rédigeant ma fiche d'entrée en première année de collège, silencieuse... Comme toujours. Jusqu'à ce que ça me reprenne.. Cet étourdissement, et le noir. Quoi, même en cours ? Cette fois ci, le garçon était juste à côté de moi, s'apprêtant à s'asseoir, et un des caïds de la classe tirait sur sa chaise pour qu'il se rétame par terre, devant les rires de la classe. Ah ça non ! Quand je reprenais mes esprits, il était toujours près de la prof d'anglais, qui lui parlait de je ne sais quoi. Puis tout à coup, il se dirige vers ma table. Tout va très vite. Alors qu'il se penche pour attraper sa trousse, je vois le caïd s'approcher, comme un prédateur, menaçant, dangereux. Innocent, le garçon le regarde sans savoir ce qu'il va se passer. Je me lève bruyamment et fais mine de trébucher, accordant au passage un magnifique croche pattes au perturbateur. Nos jambes s'emmêlent, je glisse, et panique, mais une main me rattrape de justesse. Ce n'est certainement pas le caïd, dont j'entends un juron étouffé par le carrelage. Je relève alors les yeux pour découvrir ceux, persans, du nouveau. Il me sourit d'une façon étrange, intriguée. Je le fixe sans rien dire... Encore. Il sourit à nouveau, et dit à voix basse en me relevant « Merci, madame Irma. » Je rougis, et fais semblant de ne pas comprendre. Bon, ok, ça se voyait clairement que je savais ce qu'il allait faire, mais ne pouvait-on pas faire passer la chose sous le signe de l'intuition. Je n'ai compris qu'il savait que lorsque j'ai vu une entaille légère au niveau de la main qui me tenait, et lorsque j'ai vu celle ci se refermer. Je relevais mes yeux bleus vers lui, incrédule, balbutiant devant la salle médusée qui découvrait une voix enrouée: « ... De rien. »

Je ne sais pas comment Dylan a su déceler chez moi ma différence, mais la sienne a été ma force, mon point d'ancrage, ma bouée de sauvetage. Je n'étais pas seule, et ça voulait tout dire. Mon oncle m'a vue, du jour au lendemain, métamorphosée. J'étais toujours réservée, mais je parlais, répondais, souriais même dans de rares moments. Dylan était le seul à m'arracher, en revanche, des rires. Des rires sincères, quoique teintés de mélancolie. Parce que mes parents me manquaient cruellement.

Je sens ses lèvres se poser sur mes cheveux, et je ronronne presque d'un plaisir silencieux. J'aime bien être dans les bras de Dylan, je m'y sens en sécurité. Il vit dans une famille d'accueil, mais ses parents ne font pas beaucoup attention à lui, souvent absents à cause du boulot. Et nous voilà alors, deux adolescents de 16 ans, bras dessus bras dessous, dans un grand lit. Il est mon meilleur - et seul - ami, et me connaît par coeur. Je le sens se tendre. « A quoi tu penses ..? » Je soupire légèrement, caressant du bout des doigts la main sur mon ventre, puis le bras enroulé autour de ma taille. « J'me demande à quoi il ressemblerait aujourd'hui... Matteo. Aujourd'hui il aurait l'âge auquel on s'est rencontré. » - « Oh. » Sa voix est à la fois surprise et chaleureuse. Son étreinte se resserre autour de moi. Il sait que c'est un sujet sensible. « Tu veux en parler ? » Je passe rapidement ma langue entre mes lèvres. Je pivote entre ses bras pour lui faire face, avant de me mettre à parler. Je me force à penser à Matteo.. A notre enfance. Les flashs reviennent et en même temps, je parle, je relate tout. Je le revois, sur les genoux de mon père, en train de rire pendant que ce dernier le chatouille. Je sens Dylan se tendre, mais je lui serre la main doucement. Je vais bien, ça me fait du bien, de parler. Je ne l'avais jamais fait avant. Il se calme. Je pense aussi à ma mère, l'odeur qui émanait de la cuisine quand elle nous préparait des gâteaux. Mon sourire nostalgique se mêle à mes larmes quand je pense à l'incendie. C'est plus fort que moi, je me revois, courir vers l'escalier... Je parle très rarement de l'incendie, et je relate les faits avec tant d'intensité que je sens que je touche le jeune homme. Lorsque j'ouvre les yeux, je constate que, les yeux brillants, il me regarde. Dylan passe une main dans mes cheveux, et appuie mon front contre son torse. Je crois qu'il pleure et qu'il ne veut pas que je le voie, et je sens ses larmes dans sa voix lorsqu'il me dit : « Alors c'est avec ça que tu dois vivre tous les jours. » Oui.. Maintenant, il connaissait mon fardeau.

Dylan représentait vraiment mon seul repère. Il était le seul à connaître mon secret, le seul capable de comprendre ce que représentait ce don, à mes yeux. De temps à autres, nous nous en servions, dans l'ombre, pour gagner de l'argent, discrètement. J'anticipais les choses, et comme ça, nous avons pu déménager à dix-huit ans, prendre un petit appartement, toujours à Montgomery, en colocation. Il voulait toujours voir ses parents, moi mon oncle... Mais nous avions besoin d'être ensemble. Avec du recul, je ne sais pas si ce qui nous liait était une amitié forte, ou de l'amour. Et je n'aurais jamais l'occasion de le savoir.

- « Putain Dylan t'abuses, ça s'nettoie mal la cerise ! » Ce boulet avait croqué dans sa cerise et m'avait éclaboussée, et au lieu de s'excuser, il faisait quoi? Il se bidonnait, limite à se rouler par terre. « Désolé Ae, mais si tu voyais ta tronche ... C'est priceless. » Sur ces mots, il me jette une cerise, et je le fusille du regard. Deux ans déjà que nous vivions en colocation, et tous les jours, c'était comme ça. Chamailleries sur chamailleries. Je me levais, prête à l'attaquer avec le premier truc qui me tomberait sous la main, mais au lieu de ça, je me figeais. « Ae? Aerith ! » Sa voix émergeait de loin lorsque je reprenais mes esprits. La pièce tournait, je vacillais, et le jeune homme me rattrapa de justesse, enroulant ses bras autour de ma taille pour me retenir. Je regardais dans le vide, reprenant mes esprits. Puis, les larmes revenaient. Je n'avais pas eu de vision aussi violente depuis mes six ans... Depuis l'incendie. « Dylan, il faut qu'on s'en aille d'ici, maintenant ! » Sauf qu'à contrario de ma mère, il me prend très au sérieux.. Trop au sérieux. « Qu'est ce que tu as vu, qu'est ce qui se passe ? » Il ramène une de mes mèches blondes derrière mon oreille, je tremble de tout mon corps, et m'accroche à son tee shirt. « Je t'ai vu toi... Et des gens ... Ils venaient pour nous..! » Je lâchais d'un coup mon meilleur ami pour me jeter à la fenêtre du salon. Dans la rue, une femme et un homme regardent dans notre direction. La femme me sourit. Je la reconnais. Oh non. « Dylan, MAINTENANT! » Le temps que je retourne à la fenêtre, ils ne sont plus là. Je cours dans ma chambre récupérer mon sac, contenant tous mes papiers, absolument tout me concernant, concernant Dylan, aussi. Lui, reste immobile dans le salon. « Qu'est ce que tu fais, il faut qu'on s'en aille... » D'une voix brisée, je le tire par la manche vers l'escalier de secours. Il se détache de moi, reculant. « Je sais qui ils sont, Ae.. Et ils viennent pour moi, pas pour toi. » - « Quoi...? » Sans me laisser le temps d'assimiler, il me traine vers l'escalier de secours en essayant de tout m'expliquer brièvement. Des chasseurs ... De personnes comme nous ? Quoi? Comment pouvaient-ils savoir ? Ils traquaient dans l'ombre, et avaient été témoin du don de régénérescence de Dylan... Mais nous avions nos chances... Dans ma vision, nous arrivions à nous en sortir, à les distancer. Je le tire avec moi sur l'escalier. « Viens, on peut s'en sortir, on peut y arriver, je l'ai vu! » Hésitant, il me suit, et au moment ou nous nous engageons sur l'escalier, j'entends la porte s'ouvrir dans un bruit sec. J'étouffe un cri, accélérant. Il fait nuit, je tâtonne pour éviter de tomber, puis j'entends un coup de feu. Dylan grogne, et quand je me tourne vers lui, je constate qu'elle a traversé son épaule, manquant de peu son cœur. Une nouvelle balle fuse, évitant Dylan, mais me touchant le bras. Je vacille et manque de tomber dans les escaliers, mais Dylan me soulève et continue de courir, me tenant dans ses bras. Je pose mes doigts sur son épaule, redevenue intacte. Arrivés en bas, nous allons dans une ruelle, courant de toutes nos forces, au bout, le chemin se sépare en deux. Dylan s'arrête. « Vas à gauche, Ae. » - « Non, je ne te laisse pas ! » Il attrape mon visage entre ses mains, embrasse mon front, et me regarde dans les yeux. « Tu as dis qu'on allait s'en sortir, non? Alors on se retrouve dans le jardin de ton oncle, demain, à l'aube. » Je pleure, je suis désorientée, mais plus le temps de réfléchir, au bout du chemin, deux silhouettes se dessinent. « Dylan... » - « Cours, Aerith! » Je m'élance dans la direction opposée à la sienne, priant pour que les inconnus me poursuivent moi, pas eux. Mon bras me fait terriblement mal, mais j'avance, me terre dans un coin. Personne ne viendra jamais me poursuivre. Dylan avait raison, ils n'en avaient pas après moi. J'entends des coups de feu, et je me remet à courir en pleurant, priant pour revoir un jour mon meilleur ami.

J'ai attendu Dylan pendant deux jours. Deux jours entiers, et il n'est jamais revenu. Alors j'ai su qu'ils l'avaient eu. Et qu'il y avait une chance pour qu'ils cherchent à me trouver aussi. Mon oncle n'était plus en sécurité. Je lui mentais en disant que j'avais trouvé du boulot dans une autre ville, que je lui donnerais des nouvelles. Et j'ai pris la route. Trois ans plus tard, j'étais photographe dans une petite ville du Kentucky, Radcliff, quand la nouvelle est passée aux infos. Les transmutants apparaissaient au grand jour, le président Baxton protégeait grâce à un traité les gens comme nous... Mais cette émergence des mutants a aussi fait exploser au grand jour les groupes de Hunters.. Ces monstres qui, trois ans plus tôt, m'avaient arraché mon seul ami.

« Nouvelle attaque terroriste à Sacramento. Neuf transmutants ont été abattus hier soir, dont une enfant de six ans, pourtant détentrice d'un don de regénérescence. Ce geste, d'une rare violence, a été revendiqué par le groupe extrémiste des Hunters, qui vise à, selon leurs propos, éradiquer les dégénérés de la planète. Nous retrouvons notre envoyé spécial sur les lieux de l'attentat. » J'éteins la télé d'un mouvement de télécommande rageur, me redressant pour quitter mon salon et filer dans la cuisine, et me servir un verre d'eau. Trois ans déjà que j'étais toujours seule, trois ans que des hunters m'avaient arrachée à mon meilleur ami. Automatiquement, mes yeux se posèrent sur ma cicatrice sur le bras, petit souvenir qu'ils m'avaient laissé. Un jour, je les aurais, je leur ferais payer tout le mal qu'ils ont fait aux transmutants. J'avais perdu l'espoir qu'ils comprennent que tout ce que nous voulons, c'est vivre en paix.

Depuis je me protège, je me cache, je me fuis, je fuis les autres, j'oublie, je souris mais rien n'est totalement fini. Je n'aime plus ma façon de vivre, l'individualisme, la lutte contre le temps alors dans ma bulle je me fonds discrètement dans la masse. On vit...comme des cons, de mille façons...on mange, on dort, on sort...encore et encore. Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent, on devrait faire confiance à la vie, oser y croire et rallumer les étoiles une à une s'il le fallait... Sauf que j'ai perdu l'espoir il y a des années, et que je ne suis pas sure de vouloir y croire de nouveau. Désormais il y a avant, maintenant et loin devant le néant !


Dernière édition par Aerith N. Simmons le Dim 16 Juin 2013 - 2:21, édité 4 fois
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Thaddeus Lancaster
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:12

BIENVENUUUUE I love youANS ❉ A flower blooming in the slums 243543726
Bon courage pour la suite, si tu as la moindres question n'hésite pas I love you

J'ai rajouté le code de l'histoire, désolée de l'oubli ANS ❉ A flower blooming in the slums 3460047885Arrow
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:14

Haan bienvenue parmi nous, hâte de voir ce que tu vas faire du perso I love you :gnni: ANS ❉ A flower blooming in the slums 422354165
T'as une question, t'hésites surtout pas hein ? :gniibis:
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:18

Aoon merciii ! ANS ❉ A flower blooming in the slums 3013803170 Aucun soucis pour le post de l'histoire, je me disais aussi ANS ❉ A flower blooming in the slums 3460047885
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:45

Ma Mel d'amour à moi que j'aiiiime (en effet t'as carburé pour ta fiche j'suis sur le cul! Moi j'attaque et torche la mienne dans la soirée/nuit) yaaaa!
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:46

Brandooon mon hooomme chériii ANS ❉ A flower blooming in the slums 422354165
Oui t'as vu ça, j'avais dit que j'allais tuer quelqu'un avec mon histoire ! Huhu on dira pas que j'étais pas inspirée !
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 20:57

Tout est bon du coup, je te valide :héé:Fait juste un poil plus attention a certaines conjugaison pour plus tard I love you


te voila  validé
" real life starts now "

Te voilà validé, félicitation :héé:Tu peux dès à présent poster des rps, mais pense également à créer une fiche de liens et un journal d'évolution.  N'oublie pas non plus de  recenser ton métier et ton ton personnage. Tu peux également créer un scénario, c'est par ici. Pour finir, n'oublie pas de te tenir au courant de l'intrigue en cours sur le forum par .
Encore une fois bienvenue sur The Hunted, et bon jeu ! I love you

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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 21:07

Je ferais plus gaffe à l'avenir, j'avais fait ma fiche à 3h du mat huhu
Merciii ANS ❉ A flower blooming in the slums 243543726
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 21:13

BIENVENUE SUR THE HUNTED! I love you
si il te reste des questions, n'hésite pas à nous mpotter :gniibis:
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 21:28

Merci beaucoup à toii ANS ❉ A flower blooming in the slums 3013803170
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MessageSujet: Re: ANS ❉ A flower blooming in the slums   ANS ❉ A flower blooming in the slums Icon_minitime

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ANS ❉ A flower blooming in the slums

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