AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
WiMiUS S27 – Mini projecteur portable rotatif à 270° Full HD 9000 ...
69.99 € 139.99 €
Voir le deal
anipassion.com

Partagez | 
 

 Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 18:14

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Un être matérialiste, serait une forme de description fortement osée, mais fondée d'une certaine façon. Jekyll ne pouvait pas tout plaquer, se barrer, il tenait trop à ce qu'il avait construit dans cette ville. C'était à cela qu'il pensait, dans son cabinet, il était plus de 20h. Sa secrétaire était déjà loin depuis une heure, et Salomé sa nouvelle « stagiaire » était absente également, parce qu'il avait une règle d'or : il ouvrait et fermait le cabinet, et personne d'autre n'avait le droit de le faire. Pourtant, alors qu'il venait à éteindre un dernier enregistrement, il glissa son dossier papier dans son bureau. Jekyll codait ses dossiers, mélangeant différents langages pour parvenir à garantir la sécurité de ses informations, cela signifiait qu'il n'avait aucune clé. Le brun était honnête, honnête citoyen, honnête homme et plutôt doué pour se persuader qu'il était et en persuader le monde. Une fois les papier rangés, il se dirigea instinctivement vers son téléphone et vers son répertoire pour trouver le programme de sa soirée. La solitude ne lui convenait pas, et il passait rarement plus d'une nuit tout seul sans rien faire : ce soir, cela ne serait pas le cas. Le jeune homme observa vaguement ses contacts, mais ce fut dans dans la première lettre qu'il trouva sa sortie : Alekseï. Le jeune homme avait toujours eu une règle d'or qui était de « ne jamais baiser quelqu'un dont le prénom commençait par la lettre A, puisque c'était la première lettre du mot Amour ». Il s'avérait que cette règle fut brisée, l'exemple qui confirmait cette dernière sans doute. Il ne fut jamais question d'amour, loin de là, il fallait bien avouer qu'Alek avait simplement le mérite d'avoir réussi à devenir un ami de Jekyll sans embuches. Il était différent d'un Orin, parce qu'Orin s'accrochait et l'ancien mutant en éprouvait de la culpabilité, ou encore il n'était pas similaire à une Salomé qui fut en réalité, une ambiguïté totalement vaine qui donna une amitié plus belle qu'il ne pouvait l'espérer. Comme avec tout le monde, le brun fut franc : une relation physique et rien de plus, et plutôt que de perdre une amitié naissante, il fut préférable de rendre cette dernière platonique.  Bien évidemment, platonique signifiait que Jekyll continuait d'être tactile à l’extrême – Orin en avait souffert par exemple, et ce fut la seule personne pour laquelle, Jek fit des « efforts ». Le ténébreux abandonna finalement ses pensées, récupérant ses affaires pour prendre la direction de la sortie, fermant à clé avec ce même sourire qui bordait habituellement ses lèvres.

Roulant, observant, imaginant vaguement la vie de ces gens qui croisaient son chemin. Il n'était pas de nature à se poser des questions existentielles sur l'humanité, sur la vie ou des conneries du genre. Le brun vivait pour ceux qui étaient dans son quotidien, il n'était pas de nature à s'investir dans les problèmes de la société. La direction était le nord de la ville, avec ces grandes maisons, ces soirées festives et toutes ces folies même si la société américaine préférait sans doute s'organiser pour les fêtes de famille et toutes ces conneries. Jekyll ne fêtait pas tout cela, il en connaissait les coutumes, mais cela ne l'avait jamais réellement intéressé de se faire offrir des cadeaux au nom d'une date de naissance – qui n'était pas la bonne d'ailleurs, la bible n'était pas douée en math visiblement. En tout cas, il balada son regard sur ces grandes maisons, ces mensonges sur le rêve américain qui était en réalité double : ceux qui venaient chercher la gloire, dans des maisons du jour, et l'autre rêve, était celui qu'il fallait deviner. Jekyll était un adepte des rêves, il le fut, mais il n'en avait pas perdu son analyse du comportement humain. Ce fut devant la plus calme des villas qu'il porta son attention, garant sa voiture d'un geste vif – comme d'habitude. Le brun sortie d'un pas calme, vêtu d'un trench alors qu'il se laissait porter jusqu'à la sonnette sans prendre le temps de détailler la maison qu'il connaissait déjà. Sonnant alors, quelques minutes, ou simplement des secondes à attendre – difficile à dire – et ce fut un visage familier qui ouvrit la porte. « Bonsoir monsieur l'ermite.  » un rictus taquin avec un regard plongé dans celui de l'hôte.






acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 19:03

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Tu étais rentré depuis quelques heures, pourtant si tu souhaitais dormir, le travail t’attendais. Tu avais une pile de devoirs monstrueux et surtout, ton ménage n’avait pas été fait. D’accord, tu aurais pu sans soucis demander à ta femme d’ouvrage de passer, mais aujourd’hui elle avait congé et tu n’allais pas vraiment lui demander de prendre sur ses congés pour nettoyer ton bordel. Ayant passé ta nuit avec Garett, tu n’avais pas pensé aux conséquences que ça aurait été sur tes habitudes. C’est-à-dire, Université – boulot – dodo. Ni plus, ni moins. N’étant pas un grand sorteur de nature, tu préférais de loin t’enfermer chez toi et plonger ton nez dans un bouquin ou dans une série quelconque. Faire du sport ? Bien sûr, mais ta salle de sport était à l’étage en dessous…comme quoi, tu aurais vraiment tout fait pour ne pas bouger tes fesses de chez toi. Peut-être que ta nouvelle relation allait t’aider à ce niveau-là, qui sait. Couché dans ton canapé, une tasse de café en main, tu tentes de te concentrer sur ce devoir qui n’arrivait pas à capter ton attention. Comment en étais-tu arrivé là ? A enfreindre toutes les règles que tu t’étais imposées après Olivia. Elles étaient simples pourtant. Pas d’attachement, pas de relations. Rien qu’une solitude flagrante à ce niveau-là histoire de ne mettre personne en danger avec ton pouvoir. Portant ta tasse à tes lèvres, tu sursautes en entendant ta sonnette retentir dans la villa. Attendais-tu de la visite ? Pas que tu saches. Sur tes gardes, tu te lèves lentement, approchant du petit écran qui donnait vue sur la porte d’entrée. Jekyll se trouvait là, attendant patiemment que tu viennes ouvrir. Aviez-vous rendez-vous ? Non, il faut dire que ton ancien amant aimait rappliquer pour te faire sortir de chez toi.

Passant une main dans tes cheveux, tu te diriges donc vers la porte d’entrée pour ouvrir celle-ci, laissant ton regard glisser sur ce visage que tu as souvent vu de très près. Si autrefois vous couchiez ensemble, dorénavant il n’y avait plus rien, même si, sincèrement Jek avait de quoi te donner des frissons. « Bonsoir monsieur l'ermite.  » Ton regard plongé dans le sien, tu laisses un petit sourire s’afficher sur le coin de tes lèvres. « Jekyll. Comme toujours tu tombes quand j’étudies et…pour ton information, je suis fier d’être un ermite. » Tu ouvres davantage la porte pour le laisser entrer. Il sait où il doit aller, connaissant la villa comme sa poche pour y avoir passé pas mal de temps. Passant une main dans ta nuque, tu passes devant lui pour aller prendre ta tasse de café et boire une grande gorgée. « Tu veux quelque chose à boire ? Et si tu es là pour me tirer dehors c’est…non… » A vraie dire, quand il venait pour te tirer dehors c’est à peine si tu ne t’accrochais pas à ton canapé, hurlant à la mort après ton pot de glace et tes chaussettes bien chaude…Oui, d’accord, tu es un vrai solitaire et alors ? Tu n’en peux rien si les relations humaines c’est loin d’être ton truc…Tu étais en règle générale très maladroit dès qu’il s’agissait d’approcher des inconnus, distant, renfermé. Mais avec Jekyll ça en était devenu naturel, plus facile avec le temps. En-même temps, après quelques fois sous les couvertures, il n’y a plus vraiment de gêne à avoir ou encore de distance. Tu remontes instinctivement ton col pour cacher ton cou, laissant encore voir les marques que Garett avait gentiment imprimé sur ta peau, histoire de te marquer. Avait-il fait ça par possessivité ou encore sous le feu de l’action ? Tu pencherais plutôt pour la première option.

« Que me vaux ta charmante visite dit moi ? » Un léger sourire aux lèvres, tu bois de nouveau une gorgée de ton café comme un accro à la caféine que tu es. Il est rare que tu boives autre chose, de l’eau éventuellement, mais même l’alcool c’était pratiquement prohibé chez toi. Dès que tu étais soul tu devenais dangereux avec ton don, aussi bien pour les autres que pour toi, ne contrôlant plus rien de celui-ci. Si Jekyll était un ami, tu le savais également très, comment dire, tactile. Et, malgré cette amitié que tu t’étais fixé, plusieurs fois tu avais dû te faire violence pour ne pas lui sauter dessus. Avouons-le, c’est un très beau garçon qui pourrait sans nuls doutes avoir le monde à ses pieds, mais voilà, il semblait refuser tout attachement sentimentale comme toi autrefois. Tu avais tes raisons, il avait les siennes. Tu avais réussis à passer outre avec Garett, ça t’était tombé dessus sans que tu ne le vois venir, peut-être que ça arrivera également à Jekyll à un moment ou un autre. Du moins, tu l’espérais pour lui.



acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 20:19

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Un prodige, un sale gosse talentueux et charmeur qui avait toujours réussi à s'attirer les bonnes grâces de ses enseignants sans lever le petit doigt. Toute sa vie, il fut hypermnésique, et le brun avait toujours su qu'il pourrait en tirer des avantages. La mémoire photographique fut longtemps un atout, pouvant toujours écouter un cours sans jamais le travailler et pouvant se consacrer à des cas. Cela s'était perdu en chemin, la vaccination fut sans doute douloureuse pour son esprit plus qu'il ne le montrait. Néanmoins, sa « super-mémoire » ne s'était pas envolée puisqu'elle ne fut jamais une mutation, mais cela fut douloureux, et il était désormais presque incapable de conserver des souvenirs parfaitement comme cela était le cas à une époque. Jekyll pouvait néanmoins continuer à se vanter de conserver plus de détails que la plupart des gens – des détails futiles selon la plupart des gens de toute façon. Par exemple, Jek pouvait se souvenir d'une route de manière exacte de façon rapide, ou même avoir une connaissance de la garde de robes de ses fréquentations de manière presque totale et d'autres conneries du genre. Cela amusait ses amis, puisqu'il n'avait jamais évoqué cette « faculté » qu'il traînait depuis l'enfance. En effet, cela viendrait à détruire le mythe de celui qui était capable de retenir un cours après simplement une lecture ou une simple heure dans un amphithéâtre. Jekyll pourrait donc s'amuser à évoquer quelques détails du corps de ses amants ou de ses anciens amants, et sans doute que cela continuerait de mettre mal à l'aise ces derniers. Le cas typique de ambiguïté strictement amicale était donc sa visite de ce soir : Alek. Beau mec, grand et plutôt bien foutu, Jek avait toujours eu un goût prononcé pour les mecs avec du muscle, mais pas que. Le brun aimait majoritairement les ténébreux, mais il jugeait bien plus à la personnalité que tout le monde pouvait le penser, il n'était pas totalement superficiel – mais beaucoup. Ce fut donc, avec le sourire, qu'il observa son ancien amant régulier lui ouvrir. Alek ne semble pas hostile, et accueil le jeune homme d'un an son aîné avec le sourire. Penchant la tête sur le côté en franchissant le seuil de la porte.  « Oui, je me souviens des soirées où tu révisais avec moi dans la pièce, évidemment.  » Il accordait énormément d'importance aux études, mais oui, il avait toujours été influencé par ses envies.

La villa était toujours la même. Jekyll avait des manies bourgeoises, mais son côté huppé se ressentait surtout dans ses fréquentations. Le brun roula des yeux : Alek n'était plus facile à surprendre et il commençait d'office avec un « non » à la proposition du brun. Cela semblait presque logique, puisque de toute évidence il n'avait même pas besoin d'émettre une idée pour que son ancien amant comprenne : lui faire bouger son cul. Ironique, pour un mec qui avait comme passe temps la sexualité, mais lorsqu'il était de sociabilité, il mettait un point d'honneur à faire sortir ses amis. Il était contre l'idée que s'enfermer dans un appartement était une chose saine : cela était d'ailleurs un argument du « pourquoi » la vie de couple était malsaine à ses yeux – en dehors de son éducation et de son absence totale de compréhension de la chose qui se nommait « relation stable ». « On sait que lorsque tu me dis non, ça veut dire : tu vas essayer de me convaincre, je vais dire non, et finalement je vais dire oui. Non merci je sors d'une journée à tourner au thé ou au café, je vais m'abstenir. » Jekyll avait toujours cette manie de vouloir une chose, qu'une personne lui refusait bien évidemment, mais il avait toujours la chance de l’obtenir en usant et abusant de sa personnalité et de ses charmes de façon totalement honteuse. Il abusait de ses charmes, de sa délicatesse, de ses caresses de façon totalement assumée et scandaleusement jouissive. Néanmoins, alors que le brun déambulait dans les lieux, il quitta le regard de monsieur « je bosse » pour observer la maison alors qu'il retirait son trench avec délicatesse – s'il avait voulu sauter sur son ami, il l'aurait déjà fait. Jekyll se retrouva donc en chemise pour balayer du regard la pièce en déposant finalement à nouveau ses yeux sur l'étudiant face à la prise de parole de ce dernier. « Je suis tombé sur ton numéro en premier dans mon répertoire et je t'imaginais en boxer en train de mater une série nulle à chier, et je me devais de te sauver de ça. » Faisant un signe de tête dans sa direction avec un sourire moqueur au coin des lèvres. « Dommage pour moi, tu n'es pas en boxer, mais heureusement pour ton cerveau tu n'es pas face à une émission stupide. » Le brun avait une franchise nette et précise. « J'avais envie de voir du monde, même si cela signifiait simplement discuter dans la villa de monsieur.  » Il était sincère, comme souvent lorsqu'il était question de son cercle amical.



acidbrain


Dernière édition par Jekyll Stevenson le Sam 5 Nov 2016 - 15:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 22:43

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


« Oui, je me souviens des soirées où tu révisais avec moi dans la pièce, évidemment. » Tu souris très légèrement en passant une main dans tes cheveux, parce qu’effectivement, tu te souvenais également de ces moments, mais pas seulement. En général, vos « soirées études » finissaient souvent sans vêtements en train de baptiser la première pièce qui vous semblait la meilleure. Des soirées, des moments comme ça, tu en avais passé de nombreuses en sa compagnie et tu ne regrettais absolument rien. Il t’avait en quelque sorte décompressé de ce monde qui t’étouffait, bien que vos discussions ne portaient jamais sur votre passé, sur votre intimité en règle générale. Comme toi, il ne semblait pas apprécier ce genre de conversation, ce qui t’arrangeait beaucoup étant donné que tu fuyais ce passé comme la peste. Mais ça, c’était avant. Du moins, pour le côté physique de la chose. Tu ne sais pas trop ce qui t’a attiré chez Jekyll au départ, parce que bon, tu es assez compliqué à ce niveau-là et tu as du mal à coucher avec quelqu’un sans qu’il ait au minimum cette petite étincelle. Mais avec Jekyll, ça c’était passé assez différemment pour quand même finir au lit, encore et encore et encore…un peu trop d’encore à ton gout d’ailleurs. On sait que lorsque tu me dis non, ça veut dire : tu vas essayer de me convaincre, je vais dire non, et finalement je vais dire oui. Non merci je sors d'une journée à tourner au thé ou au café, je vais m'abstenir. » Tu lèves les yeux au ciel, te retenant de rire face à tant de conneries…ou pas. Parce qu’au final, il n’avait pas totalement tore. La plupart du temps, tu tenais bon durant une heure voir deux, puis après tu flanchais et tu finissais par bouger tes fesses.

« Je ne suis absolument pas d’accord avec ta définition du non…puis, une journée à tourner au café c’est juste une journée idéal à mes yeux, ne te plains pas petite chose fragile que tu es. » Tu finis ta tasse de café cherchant à savoir ce que faisait le jeune homme chez toi, bien que sa compagnie ne te dérange absolument pas, il était l’un des rares que tu acceptais de voir à l’improviste, les autres, tu les remballais sans grande politesse. Double face, tu avais tes périodes, tes moments. Bien trop colérique par instant, tu pouvais passer du blanc au noir sans crier gare. « Je suis tombé sur ton numéro en premier dans ton répertoire et je t'imaginais en boxer en train de mater une série nulle à chier, et je me devais de te sauver de ça. » Tu ne peux t’empêcher de passer une main sur ton visage, essayant de ne pas pousser un soupir d’exaspération devant ses mots. Tes séries ne sont pas nulles à chier, loin de là, enfin, pas à tes yeux… Faut dire que tu étais branché séries glauques avec du sang, des tragédies et tout ça, avec un bon bol de popcorn et un café à portée de main. « Dommage pour moi, tu n'es pas en boxer, mais heureusement pour ton cerveau tu n'es pas face à une émission stupide. » Un sourire moqueur se positionna sur tes lèvres alors que tu croises son regard. « Heureux de voir que tu fantasmes encore sur mes boxer et mon cerveau va très bien, le tiens est en surchauffe à force de boire du café. » Tu pointes un doigt vers lui accusateur tout en allant dans ta cuisine ouverte donnant sur le salon, ainsi, tu pouvais sans souci garder un œil sur le beau brun.

« J'avais envie de voir du monde, même si cela signifiait simplement discuter dans la villa de monsieur. » « Ma villa est très bien et multifonction, y a même une piscine chauffée alors viens pas pleurer. Comme quoi, j’suis chanceux d’avoir un prénom qui commence par un A, j’ai l’honneur de t’arracher aux autres personnes qui rêveraient de t’avoir à leurs côtés là, de suite. » Tu avais dit ça avec un air ironique, te servant une tasse de café pour revenir vers lui et l’inviter à poser ses fesses sur le canapé à tes côtés. Dégageant celui-ci de tes bouquins, tu pris place non loin de lui. « Alors les nouvelles ? Tu comptes m’arracher aux griffes de ma villa ? Ou encore une petite baignade dans la piscine te branche ? Pitié, dit moi que la piscine te tente plus que la sortie… » Oui, tu essayais de l’avoir pour qu’il accepte de ne pas te faire sortir, n’ayant plus l’envie de bouger de chez toi.




acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeSam 5 Nov 2016 - 16:47

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Petite chose fragile ? Cela sonnait comme une drôle de blague. Jekyll n'avait rien d'une petite chose fragile, non pas qu'il ressemblait à un culturiste, mais il n'avait pas le corps d'une  mannequin anorexique. Le brun avait un amour pour son propre corps, qu'il protégeait et entretenait scrupuleusement. Cela ne semblait pas, parce qu'il pouvait parfaitement passer une soirée dans le canapé avec sa stagiaire favorite – Salomé Callahan en personne, chieuse de son état – avec un pot de glace ou deux et vider cela avec une cuillère. Néanmoins, même s'il s'offrait des excès, il avait une routine sportive parfaitement régulée et cela lui permettait de ne pas ressembler à une petite chose fragile ni même à un obèse en surpoids. Alek ne rentrait pas non plus dans la catégorie « thons » il fallait bien l'avouer. Jek' n'avait pas pour habitude de se fier aux apparences, mais il était vrai qu'il était, d'ordinaire, plus facile de repérer un homosexuel que de poser un regard instinctif sur un bisexuel – néanmoins les apparences étaient souvent trompeuses et le jeune homme le savait parfaitement. Pour Alek, cela fut sans doute un coup de chance puisque le psychologue n'était pas de nature à se penser être capable de se vanter du changement d'orientation sexuelle chez quelqu'un. Alek ne semblait pas être un dragueur né, donc difficile de venir parler de ses passions sexuelles et de ses amours de façon assez générale. Pour Jekyll, cet amour des deux sexes fut nécessaire dans sa formation, par chance il ne fut jamais dégoûté par le corps d'un sexe ou de l'autre – il était pour cela possible d'ouvrir le débat sur la question de l'éducation ou si tout cela était génétique.« Je sais être fragile quand je veux.  » cela se nommait : manipulation. Le gosse n'était néanmoins pas de nature à se mettre plus bas que terre, mais parfois il fallait savoir jouer la petite chose fragile lorsque cela était la dernière possibilité.

Amis ? Oui, mais Jek' n'était pas dans le délire « il faut oublier le passé ». Il préférait assumer ce que fut cette relation à l'origine, cela ne faisait que rendre l'amitié plus drôle encore, venir rire du passé était une chose dont il ne fallait pas se priver, même dans les pires moments. Le brun masquait son enfance, mais fut un temps il en riait avec des gens, désormais ce n'étaient que des souvenirs. « Je ne suis pas étudiant monsieur, mon cerveau ne peut pas se mettre en pause, et sinon : tu serais triste je ne fantasmais pas. » Jek' savait dire quand une chose était belle ou intéressante : son boxer était beau et intéressant. Qu'importait, il n'était pas là pour ça et bel et bien pour le plaisir de passer une soirée avec un ami. Jekyll savait qu'il resterait là peut-être deux heures, et par la suite il pourrait toujours retrouver un plan cul ou tout simplement aller se promener dans un bar pour profiter de la nuit et de son jour de repos. Néanmoins, Alek opta pour une technique totalement fourbe pour s'éviter une sortie : vanter sa maison. Il fallait bien l'avouer que cette baraque avec un certain charme et que Jekyll était sensible au rêve américain, celui des occidentaux européens. Le jeune homme observa son ancien amant avec un sourire en coin. Ne relevant même pas la moquerie et préférant venir s'installer au côté de monsieur l'ermite sur le canapé en gardant un œil sur lui, mais toujours en promenant son regard sur le reste de la maison. La proximité fut toujours plus dérangeante pour les autres que pour Jek', avec son comportement anormalement tactile.  « Oh tu sais des beaux mecs ça se trouve un peu partout, même si 34,9 pourcents des américains sont obèses et 68,4 sont eux en surpoids. Disons qu'il faut savoir chercher.  » Le brun connaissait ces chiffres par cœur, parce que chaque année, il lui fut interdit de dépasser un certains poids lui qui avait facilement tendance à se laisser emporter par le pêché de gourmandise.  « Moi ? Des nouvelles ? Tu sais je continue à tracer mon chemin, mon cabinet s'en sort bien et je compte poursuivre sur cette voie, j'ai même une stagiaire en ce moment, j'pense qu'elle ira loin si elle rabaisse un peu son orgueil. » Le brun afficha un sourire en passant sa main délicatement sur le genou d'Alek – ceux qui connaissaient Jek savaient que ce n'était pas connoté, mais simplement dans ses habitudes de toucher les autres, - pour la retirer par la suite comme un coup de vent.  « Et toi sinon ? Les études, les amours et les emmerdes ? Pour ce qui est de ta piscine, si tu es tenté par le naturisme pourquoi pas. » Sourire enjôleur en coin, et moquerie dans les pupilles. En effet se promener avec un maillot de bain n'était pas dans la nature du brun.



acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 14:42

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


« Je sais être fragile quand je veux. » Tu souris légèrement face à ses paroles. Jekyll est un homme manipulateur, tu le sais, puis, ça a fini par se ressentir au fil du temps. Toi, tu es loin de savoir manipuler les gens à la perfection, par contre, tu es en règle générale très sournois et calculateur quand la situation l’exige. Et encore, si ce n’était que ça tu t’en sortirais bien, mais tu avais également hérité d’une maladresse avec les autres qui faisait peur. Toujours en train de dire des choses que tu ne devrais pas, ou encore, de dire une phrase qui aurait dû sortir d’une manière bien différente. Tes parents s’en étaient vite rendus compte, essayant de corriger cette imperfection sans grands succès. Les pauvres, tu te souviens encore avoir osé dire à ta mère que sa robe rose bonbon ressemblait à la couleur du cochon des voisins…pour toi c’était un compliment à cette époque, elle, elle l’a vachement mal pris. Puis, de toute façon tu n’as jamais été doué avec le contact sociale. Il fut une époque où tu aimais t’amuser, sortir, faire la fête. Puis Olivia était morte et une partie de toi était morte avec elle… Tu n’avais jamais cru pouvoir remonter la pente, pouvoir te confier de nouveau ou partager quoi que ce soit avec un ou une autre. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais, vu que Garett connaissait tes secrets les plus intimes. Tu tentais encore de comprendre comment tu en étais arrivé à tout lui avouer. Ton passé, tes relations qui se comptaient sur une main, ton histoire d’adoption…C’était venu tout naturellement. Il y a des gens qui font cet effet-là, qui vous mettes en confiance naturellement et ça te perturbait vachement. « Je ne suis pas étudiant monsieur, mon cerveau ne peut pas se mettre en pause, et sinon : tu serais triste je ne fantasmais pas. »

Tu roules des yeux d’un air amusé face à ses paroles. Avec lui, tu as tendance à te laisser aller plus facilement, conséquences des moments passés ensemble. Tu n’aurais certainement pas été ainsi avec un autre, d’ailleurs, un autre serait resté sa gueule dehors pendant que tu travaillais…Même le facteur n’avait pas droit à un sourire, c’est vous dire. « Mon cerveau n’est jamais sur pause, tu devrais le savoir et…tu viens de me briser le cœur, moi qui me disais qu’au moins, une personne pouvait fantasmer sur mon visage d’ange… » Tu prends un léger ai complètement pénaux, en sachant que, de toute façon, tu es un comédien très minable…Oui, tu n’avais décemment pas hérité du talent des de Valois, ce qui pouvait aisément se comprendre vu que tu n’étais pas de leur sang. C’était peut-être héréditaire qui sait… Il faut dire que tu ne partageais pas grand-chose avec eux, que ce soit au niveau de tes opinions ou encore de ta façon de voir le monde. Puis, tu es loin d’aimer tuer les transmutants comme eux. Ironie merveilleuse que d’être un transmutant et de devoir vivre dans une famille de chasseurs… « Oh tu sais des beaux mecs ça se trouve un peu partout, même si 34,9 pourcents des américains sont obèses et 68,4 sont eux en surpoids. Disons qu'il faut savoir chercher. » Tu passes une main sur ton visage, un air décomposé traversant ton regard alors qu’un sourire plus qu’amusement prend place sur tes lèvres. « Toi et tes statistiques…quand tu vas commencer à aimer, tu vas rien piger à la vie mec. Tout n’est pas que 34.9 et 68.4…quoi que… » A vraie dire, toi et les chiffres ça fait deux, tu es plus pour te foutre dans ton canapé, étudier et bouffer…même si ton métabolisme ne semble pas prêt à te faire prendre du poids.

« Moi ? Des nouvelles ? Tu sais je continue à tracer mon chemin, mon cabinet s'en sort bien et je compte poursuivre sur cette voie, j'ai même une stagiaire en ce moment, j'pense qu'elle ira loin si elle rabaisse un peu son orgueil. » Tu ris très légèrement face à ses paroles. L’orgueil est une chose que beaucoup d’êtres humains possèdent, tu le sais, tu y as été confronté à de nombreuses reprises. C’est d’ailleurs un trait de caractère que tu apprécies moyennement chez une personne, bien que tu sois aussi têtu qu’une mule. Tu sens la caresse de sa main sur ton genou et, instinctivement, tu te raidis. Pas que ça éveillait des choses en toi, non, c’est juste un frisson de souvenirs. Puis, on dira ce qu’on veut, tu n’es tactile que dans certaines situations. « Et toi sinon ? Les études, les amours et les emmerdes ? Pour ce qui est de ta piscine, si tu es tenté par le naturisme pourquoi pas. » Tu lui offre un regard amusé face à ses dernières paroles. « Tu sais très bien que j’ai des maillots en suffisances et puis, franchement, ce n’est pas comme si je ne t’avais jamais vu nu… » Mais les choses ont changé et surtout chez toi, ça serait mal vu de voir Jekyll à poile dans ta piscine alors que tu es en couple. « Pour ce qui est du reste…et bien, disons que y a du changement. » Tu n’as pas pour habitude de parler de ça, encore moins d’avancer des propres concernant ta vie sentimentale. « Je vois quelqu’un, mais on verra où ça nous mène, c’est…compliqué. » Tu hausses les épaules en détournant les yeux. « Sinon j’ai revu mon cousin aussi, mais il n’y a pas grands changements quoi. Tu sais bien, je suis un ermite dans l’âme, je ne sors pas beaucoup sauf quand c’est nécessaire. »

T’appuyant contre ton canapé, tu tends les jambes pour appuyer tes pieds sur la table basse. « Puis, j’ai beaucoup de boulots, de plus en plus de devoirs et les professeurs pensent qu’on est programmés pour retenir des tonnes de choses. » Détournerais-tu l’attention pour éviter de parler de Garett ? Clairement.



acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 17:41

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Sa belle gueule ? Cela ne suffisait pas, même si cela l'aidait il fallait bien l'avouer. Jekyll savait qu'il fallait miser sur la beauté faciale, mais qu'elle ne pourrait jamais suffire. Le brun savait qu'une attitude était parfois bien plus révélatrice qu'une belle gueule. Le jeune homme se souvenait de la contradiction totale qu'Alek reflétait sans le saisir. A la fois timide et plutôt discret, mais avec un certain physique qui avait eu le mérite d'attirer le jeune homme. Cela avait toujours attiré le psychologue, cette contradiction qui se portait de manière implicite. Cela fut la même chose avec Orin : une attitude de timide, mais avec une sympathie indéniable qui se dégageait de sa façon de parler et une timidité qui se dessinait dans ses manies. Jekyll ne misait pas toujours sur le mec le plus con, mais le plus musclé – même s'il fallait bien avouer qu'il serait mentir de dire qu'il n'était pas ultra physionomiste. Un physique lui plaisait ou ne lui plaisait pas, et cela n'allait pas plus loin : il n'existait pas de nuance. Jek' avait toujours réussi à poser un avis sur un corps et il l'assumait parfaitement, il n'était pas de ces idiots qui disaient « tu es belle comme tu es » pour en réalité dire « tu es bien comme ami je coucherais jamais avec toi », cela lui semblait ridicule et il ne comptait pas devenir un ami indigne pour le plaisir de l'être. « Cette personne ne sera pas moi, que veux-tu. » Il était beau, et Jekyll n'était pas non plus de ceux qui émettaient des évidences lorsque cela coulait de source. Tandis que la conversation évoluait, cela fit d'autant plus rire le jeune homme lorsque la conversation tomba sur un sujet assez surprenant : aimer. Alek' croyait en ce principe, Jek' aussi, mais pour les autres. Il n’éprouvait pas l'envie ni le besoin de se dire lié à une personne plus que quelques nuits autrement que par amitié dans le meilleur des cas. L'amitié, avait une valeur inestimable dans ses yeux. Qui était encore la greluche blonde qui pouvait croire au prince charmant ? Le jeune homme n'en savait rien et en plus il n'en avait rien à foutre par dessus le marché. Même si l'étudiant tentait de faire une légère touche d'humour sur la fin, Jek' retenait que comme tout le monde : monsieur croyait en l'amour. Cela n'était pas spécialement une faute, mais simplement une perte de temps selon le psychologue.  « J'aime mes amies, et crois moi, des fois ça me demande des efforts colossaux. » Il préférait opter pour l'humour également, plutôt que de rentrer dans un immense débat sur les bienfaits prétendues de l'amour et toutes ces conneries qui sortaient de la bouche des personnages des films disney. Jekyll avait regardé avec ces films de manière tardive et dans le seul et unique but de s'en moquer. Le brun n'avait jamais simulé un amour pour ces conneries, cela serait aussi crédible qu'une romance américaine des années 80.

La petite marque d'humour sur le naturisme était facile, mais le jeune homme ne pouvait se priver d'une occasion aussi belle pour abuser de ses remarques sexualisées.  Le ténébreux laissa paraître un sourire moqueur : en effet, cela ne serait pas la première fois que la nudité se présentait à eux, et cela ne fut jamais particulièrement désagréable pour l'un ou l'autre. Le jeune homme espérait néanmoins sincèrement prendre des nouvelles sans fausses intentions et avec hypocrisie. Ce fut donc bel et bien la prise de nouvelles, qui allait réellement captiver le psy. Du changement ? Bonne nouvelle, ce dernier était nécessaire s'il était question de son ermitage qui finirait par lui bouffer la vie. Quel était l’intérêt d'avoir une jolie maison si cela était pour passer ses journées sur le canapé ou à faire du sport tout seul ? Forcément, l'appartement de Jekyll était presque une gare, donc évidemment il savait que c'était difficile de comparer les deux modes de vie. Ce qu'Alek était une petite bombe, difficile à dire si cela était une véritable surprise, mais cela faisait plaisir d'entendre cette phrase : il fréquentait quelqu'un. Il n'avait pas parlé d'un plan cul, mais d'une véritable fréquentation et cela faisait toute la différence. Lui ? Trouver quelqu'un ? Cela semblait flou, parce qu'il avait toujours été si timide, que cela donnait le sourire à Jek'. Puis, dans une tentative vaine, il s'évertua de parler d'autres choses, en donnant des détails dont le brun se moquait. « Je suis très heureux pour ton cousin, et sinon bienvenu dans le monde universitaire mon loulou : tu avances ou tu crèves.  » Le brun occultait totalement les deux derniers sujets, avec cette réponse courte qui laissait clairement dire qu'il allait s'intéresser à sa vie sentimentale.  « Donc, monsieur est en couple ? Ou du moins, tu commences en histoire. Tu comptes t'arrêter là dans la description ? Tu sais que je suis curieux, mais je suis sincèrement content pour toi, tu mérites un mec ou une nana bien. » Après tout : un sexe ou l'autre, il s'en foutait totalement.




acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeMer 9 Nov 2016 - 18:39

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


« J'aime mes amies, et crois moi, des fois ça me demande des efforts colossaux. » Tu souris légèrement en levant les yeux au ciel devant une telle réplique. Pourtant, tu avais beau trouver ça légèrement amusant, tu savais que ça pouvait-être complètement vrai. Jekyll n’est pas un homme à sentiments, toi, tu y croyais simplement parce que tu avais déjà gouté au bonheur. Tu avais déjà aimé au point d’en crever de bonheur, au point d'en crever de souffrance. Ça, il ne le savait, seul Garett était au courant de cette histoire qui avait brisé ta vie, ton existence. Tu avais aimé une femme pour mieux la voir t’être arrachée par la mort. Cette souffrance, tu ne la souhaite à personne. Voir l’être aimé tomber à ses pieds, tel un pantin sans vie. Encore aujourd’hui tu n’as pas réussi à faire entièrement ton deuil. Olivia avait été la première femme de ta vie, la seule d’ailleurs, la dernière peut-être. Tu savais donc qu’aimer pouvait faire énormément de bien, comme énormément de mal. De la passion à la haine il n’y avait qu’un pas, que quelques centimètres qui pouvaient tout changer. Tu l’avais appris à tes dépends, tu pensais ne plus jamais avoir à redouter la perte de quelqu’un. Malheureusement, comme on dit, le destin est souvent imprévisible et se fou de ce que l’on désir ou non. Il te tape sur le chemin d’une personne qui chamboule tous tes idéaux, qui détruit toutes tes barrières. « Pauvre chou. » Tu avais dit ça avec une pointe d’ironie malsaine. Les amis chez toi, c’est extrêmement précieux, très rares également. Tu n’offrais pas ta confiance à n’importe qui, tu ne te détendais pas facilement face à une personne. Toujours en retrait, toujours les muscles crispés sous cette tension naturelle…la méfiance, un jour, causera ta perte.

Tu tentes vainement de ne pas aborder le sujet de tes dits amours, détournant la conversation, sachant que la curiosité du jeune homme serait probablement piqué à vif. Hors, tu ne te voyais pas lui dire que rien avait changé dans ta vie, ça serait un trop gros mensonge. Néanmoins, lui arroser le visage de tes histoires de cœur ça n’a jamais été dans tes projets. « Je suis très heureux pour ton cousin, et sinon bienvenu dans le monde universitaire mon loulou : tu avances où tu crèves. » « Ben je suis bon pour crever alors. » Enfin, non, pas vraiment. Tu t’en sors bien, mais c’est surtout parce que tu fais tout pour obtenir ce que tu souhaites. Un avenir qui t’appartient, que tes parents ne pourront diriger, ne pourront t’enlever. Oui, tu voulais faire quelque chose par toi-même, quelque chose que tu aurais obtenu par tes propres moyens. Tu ne souhaitais pas devenir comme eux ; chasseurs bourgeois qui traquent les transmutants sans même voir qu’un de leurs gosses en est un. Pathétique. Si durant bien des années tu t’étais caché, tu avais cru que partir te libérerait forcément de cette peur constante. Tu avais foutrement tore. Encore aujourd’hui tu ne cessais de cacher ta véritable identité, marchant dans l’ombre de Samuel de Valois sans pouvoir te défaire de cette personne que tu étais, que tu es. Souvent, ta posture te le rappel. Bien trop droit, bien trop pincé ou utilisant de drôles de mots que beaucoup pourraient trouvés étranges, trop bourgeois. Tu essayais de faire des efforts, de t’avachir comme beaucoup, de parler comme les autres. Une éducation de toute une vie ne s’efface pas en si peu de temps, tu en avais conscience. Saloperie de passé à deux balles, tu aurais pu être adopté par les voisins ou le facteur que ça t’aurait franchement soulagé.

« Donc, monsieur est en couple ? Ou du moins, tu commences en histoire. Tu comptes t'arrêter là dans la description ? Tu sais que je suis curieux, mais je suis sincèrement content pour toi, tu mérites un mec ou une nana bien. » Tu ne peux t’empêcher de grimacer quand tu comprends qu’il veut en savoir davantage. Tu aurais dû te douter que ta pathétique diversion n’aurait pas fonctionné. Détournant les yeux l’espace d’un instant, tu hausses les épaules d’un air complètement banale. « Merci et, c’est un mec. » Allait-il te lâcher la grappe ? Pas sûr, tu allais devoir lui donner plus de détails, néanmoins, tu ne savais pas trop par où commencer. Garett était entré dans ta vie sans que tu ne prévoies quoi que ce soit. « A vrai dire, c’est compliqué, notre première rencontre n’a pas été de tout repos. Et non, rien à voir avec le sexe. » Oui, il valait mieux préciser. Bon, vous aviez déjà couché ensemble, certes, mais pas directement. « Je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge… après quelques explications, ce n’était qu’un mal entendu…sauf qu’il a été blessé plus gravement que moi sur ce coup là. » Oui, tu évites également de dire que tu avais usé de ton don sur lui, qu’en repoussant son bras, tu l’avais blessé. Regardant de nouveau Jekyll, tu souris avec amusement. Tu avais beau l’air inoffensif, tu ne l’étais absolument pas et ta capacité à te battre t’aidait beaucoup, bien que tu préfères ta capacité à t’affaler dans un canapé pour manger de la glace et des popcorns. « Mais soit, on verra où ça nous mène. Pour l’instant, disons que je laisse venir et que je ne me prends pas la tête. » Oui, tu ne souhaitais pas tomber de haut, surtout après ce que tu avais vu chez lui. D’ailleurs, rien que d’y penser te donnait des frissons d’horreur.



acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Jekyll Stevenson
Jekyll Stevenson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitimeJeu 10 Nov 2016 - 21:50

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.


Cupidon, avait bien des passions. Les histoires d'amour des autres, notamment. Jekyll n'était pas que celui qui s'était glissé dans les cauchemars, mais il fut aussi le plus grand entremetteur de sa promotion. Cela était le principe même de sa personnalité : l'amour de la sexualité, en user, en abuser même et parfois même en jouer de façon totalement intéressé. Combien de fois s'était-il mélé des histoires des autres ? Trop. Néanmoins, Jekyll connaissait les limites de cet investissement dans les histoires qui n'étaient pas les siennes… et généralement il évitait de se méler des histoires d'amour des gens qui étaient des amies intimes. Le jeune homme pourrait en effet, citer Salomé Callahan : une amie, une vraie comme il était difficile d'en trouver dans ce monde devenu corruption et saloperie… mais il était incapable de s'intéresser à sa vie sentimentale de manière totalement objective. Pour lui, elle serait toujours l'équivalent d'une petite fille qui se prenait pour une grande, et qui pourrait tomber sur le meilleur mec de la terre qu'il serait toujours le pire connard et qu'il souffrirait du syndrome « je ne suis pas assez bien pour elle ». Jek' donnait donc son avis uniquement lorsqu'il se savait parfaitement objectif, chose qui n'était pas toujours le cas lorsqu'il était question de ses proches, les vrais, ceux qui comptaient. Il en valait de même pour sa meilleure-amie d'enfance qui avait déserté sa vie à sa demande : il fut incapable d'apprécier les fréquentations de cette dernière. Cela ne s'expliquait pas, il s'agissait d'un mécanisme de défense basique et de la protection maladive dont il n'avait pas envie de renier l'existence. Pour ses anciens plans culs, il avait en revanche cette tendance à se réjouir de les observer se plonger dans une relation sérieuse. Cela était le cas pour Orin par exemple : Jekyll luttait, corps et âme, pour qu'il soit un jour heureux et en paix avec lui-même, parvenir à vivre avec sa nature pour s'offrir une vie qu'il méritait plutôt que de rester dans cette ville de merde. Alek n'était donc pas un cas particulier, il n'était qu'un plan cul qui avait fait le choix de l'amitié et qui recevait donc un traitement en conséquence. Le brun n'allait pas se dire parfait, mais il n'était pas hypocrite lorsqu'il était question d'amour, surtout chez les autres. Il trouvait cette idée farfelue lorsqu'il était question de lui, puisqu'elle ne croyait pas en la notion de couple, mais il pousserait toujours ses proches vers cette idée pré-conçue.


Première réponse : il était question d'un homme. Cela fit doucement sourire Jekyll, qui se retint de poser des questions – il se braquerait si le psy osait lui poser une question d'ordre sexuel. Cela se confirma par la suite de la conversation d'ailleurs, puisqu'Alek faisait visiblement très attention à ce qu'il disait. Le bon côté de Jekyll, était qu'il savait où arrêter les questions difficiles, la mauvaise était qu'il était psychologue et que parfois l'absence d'une question avait plus de sens que d'en poser dix. Néanmoins, au fil de la conversation, cela sembla étrangement tourner presque dans le cliché du cinéma : tension sexuelle avec un couteau. Jekyll mourait d'envie de faire une remarque sur le fait que le fait de menacer avec une arme blanche était une métaphore de la pénétration et ce genre de choses, mais il se disait que le sujet ne s'y portait pas spécifiquement – malheureusement. Alek' disait tout cela avec une grande sérénité, comme si cela n'était pas grave. Ressentir du désir envers un agresseur n'était pas une chose rare et le brun avait du mal à saisir s'il s'agissait d'une réaction purement conne ou si la situation fut tellement particulière que tout avait une explication. Le jeune homme croisa les bras en s'enfonçant dans le dossier du canapé sans quitter des yeux son ancien amant, l'ancien voleur de rêves trouvait la situation plutôt drôle, même s'il tentait de le cacher. « Je crois, que tu peux te féliciter d'avoir le premier rendez-vous le plus atypique de nous deux. » Hochant la tête avec un sourire légèrement moqueur. « Vraiment, tu gagnes ce titre haut la main. » Le jeune homme n'était pas porté sur l'originalité lorsqu'il était question de rendez-vous : faire rêver tout cela, ce n'était qu'un rôle à jouer qui était tellement naturel que cela avait réussi à le déterminer. « Moi j'ai toujours sûr que tu étais violent, j'ai couché avec toi, t'as gueule d'ange peut rien faire contre ça. » Jekyll ne voyait absolument pas Alek' comme une personne violente, et il le voyait plus comme un bébé qui avait fait énormément de musculation et qui très mignon lorsqu'il n'était pas totalement rasé. « Tu penses que tu peux imaginer un truc sérieux ? » Le retour du côté protecteur, cela ne changerait pas.




acidbrain
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï    Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Gay men understand what’s important: clothes, compliments and cocks. Δ Alekseï

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Help me understand (loevory)
» Alekseï ≈ 052-369-154
» (M/LIBRE) AU CHOIX ≈ Do you understand who I'm, Do you wanna know ?
» Alekseï ○ La France est envahissante.
» Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE HUNTED :: passer le temps :: version deux :: Rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: