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 The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood. (Marius)

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MessageSujet: The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood. (Marius)   The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood. (Marius) Icon_minitimeVen 28 Oct 2016 - 22:44

The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood.
Marius & Alekseï



La télévision ne cesse de dévoiler quelques images ici et là, négociant le pour et le contre, manigançant dans l’ombre pour ne laisser que certains mensonges, d’autres vérités prendre le dessus. Ton regard se fige quelques instants alors que ton portable résonne, annonçant l’heure du départ. Aujourd’hui, tu avais rendez-vous avec ce cousin que tu n’avais plus vu depuis bien des années. Cette partie de la famille n’avait jamais été appréciée par les de Valois, enfin, par tes parents surtout. Toi, tu n’y avais jamais prêté plus d’attention, menant ta propre vivre, fuyant l’existence même de tout bon aristocrate. Calmement, tu te lèves, quittant ce fauteuil qui ne cessait de t’accueillir lors de tes heures d’études ou encore de repos. Ton meilleur ami pour l’instant. Il faut bien avouer que ta vie sociale n’est pas fameuse, mais cela t’importe peu, rester loin des autres est bien plus intelligent que de se mêler à une population anxieuse et dangereuse. Tes pas te mènent à cette veste sombre, alors que ton regard vert cherche après tes clefs de voiture. Tu vérifies si tu as bien pris ton téléphone ainsi que ta carte de banque, souhaitant passer au distributeur avant de rejoindre cette famille éloignée de toi depuis bien trop longtemps. Tu le savais, ton cousin, Marius, était sous pression ces derniers temps. Bien trop médiatisé pour ne pas attirer ton attention, tu observais sa vie aux travers d’images, ses obligations également. Ce qui t’avait amené à prendre contact ? Qu’importe. Peut-être te sentais-tu seul ? Peut-être souhaitais-tu avoir un point d’ancrage dans cette ville que tu commençais à bien connaître, mais également à redouter pour ce que tu étais au fond. Les raisons n’ont pas vraiment d’importance, l’acte en lui-même était raisonnable et définitif. Un dernier regard dans la pièce pour t’assurer que tout était en place, avant que la porte ne se ferme derrière toi.

Mains enfouies dans les poches, tu ne tardes pas à passer au distributeur comme prévu pour retirer de l’argent, argent qui ne te faisait aucunement défaut. Plafond pratiquement illimité, tu profitais encore de l’argent du Duc et de la Duchesse, qui, sûrement confus et coupables, semblaient s’en vouloir de votre dernier entretient. Grand bien leur fasse, tu ne reviendras pas en France d’aussitôt, voir jamais. Tu voulais effacer ton ancienne existence, tout oublier de tes peines, de tes peurs. Cette vie n’était plus tienne, seul le futur comptait à présent. L’heure tourne, les minutes s’écoulent et tu le sais, tu ne seras pas en avance. Tant pis, tant que tu n’arrives pas en retard…parce que oui, la ponctualité est une chose que tu apprécies et de ce fait, tu tentes de te l’imposer le plus possible. Les rues défilent, les véhicules sont lents et tu sens la nervosité s’accrocher à ton être comme un animal sauvage qui te dévore de l’intérieur. Abandonne-toi semblait-elle te dire…tu t’y refusais, car abandonner serait te faire submerger par tes propres émotions. Depuis le temps, tu as appris que tes émotions étaient la clef, le déclencheur de toutes tes conneries, de cette différence qui coule dans tes veines. Non, tu ne t’y abandonneras pas, tu lutteras encore et encore. Une place se libère et tu profites de ta chance, garant ton véhicule non loin du café où tu dois rejoindre Marius d’ici cinq petites minutes. Le vent caresse ta peau alors que tu émerges hors de cet objet métallique qui t’a couté la peau du cul. Argent flambé à ton arrivé. Lunette de soleil sur le nez, tu as passé une mauvaise nuit et tes yeux sont sensibles à la lumière du soleil. Tes pas te mènent au café en question, alors que tes mains poussent la grande porte d’entrée. Un petit café tranquille et plutôt bien décoré que tu avais toujours affectionné pour sa tranquillité et ses bons cafés.

Tes doigts attrapent délicatement tes lunettes pour dévoiler ton regard, alors que celui-ci caresse l’horizon l’espace d’une seconde à la recherche de cette silhouette que tu ne trouves pas. Premier sur les lieux, tu lances ton dévolu sur une petite table non habitée dans un coin isolé. Vous serez ainsi plus tranquilles pour discuter. La serveuse du jour te reconnait suite à tes nombreuses venues. A peine as-tu le temps de te poser sur une chaise, qu’elle fait irruption dans ton champ de vision pour te demander ta commande du jour. Un léger sourire sur les lèvres poli, tu lui demande un simple café noir Italien, histoire de te réveiller en beauté et effacer les quelques cernes qui ont pris possession de ta peau. Les minutes s’écoulent et le moment du rendez-vous arrive, tout comme ce café fument qui prend place en face de toi. L’odeur te chatouille le nez, t’arrachant un frison doux et enivrant. Toi et la caféine c’est une grande histoire d’amour. La cloche d’entrée résonne délicatement à ton oreille. Curiosité oblige, tu tournes ton regard vert sur la silhouette qui, déjà, semble s’approche de toi. Ton visage se relève complètement, ton dos, par habitude, se redresse comme on te l’avait si souvent appris. Les vieilles habitudes sont tenaces, et là encore, tu en donnais la preuve en te levant de ta chaise pour accueillir ton cousin. Saleté de manie que tu aimerais effacer de ta mémoire. « Marius….ça fait bien longtemps. » Un doux sourire s’affiche sur tes lèvres, étirant celles-ci sans pour autant faire apparaître tes dents. Tu n’es pas homme à exposer tes sentiments, à bondir de joie ou autres. La pudeur, la froideur à souvent fait irradier ton être.


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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood. (Marius)   The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood. (Marius) Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 10:27

The family, it is sometimes more complicated than a simple history of blood.
Marius & Alekseï



J’ai grandi entouré d’un père absent, d’une mère indifférente à mon existence, et d’un frère jumeau parfait. Etrangement, ça m’allait. J’ai découvert très tard que les autres gosses de mon âge avaient des oncles, des tantes, et même – pour certains – des cousins et des cousines de leurs âges qu’ils voyaient tous les ans à l’occasion de fêtes de famille qui, d’après leurs expériences, se résumaient principalement par de la grosse bouffe, des prises de tête, les monologue du grand père et une nouvelle crise de famille. Moi, je n’ai pas eu ça. Et ça ne m’a manqué que lorsqu’à quatorze ans, j’ai commencé à vouloir vraiment changer de famille parce que mon père commençait activement à me prendre la tête, que j’en avais ras le bol d’être un pot de fleurs aux yeux de ma mère et que Martial commençait à avoir des amis autres que moi, des activités sans moi et des intérêts différents des miens. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas de cousins connus, pas d’oncle ou de tante connus, vaguement des tu as reçu une carte de ton frère, Hippolyte qui évoquaient la possibilité qu’un jour, mon père ait eu mon âge. Vaste blague : je suis et je reste persuadé que mon père est né vieux, grincheux, insupportable et que son premier hurlement a été un reniflement de mépris. Agrémenté, bien évidemment, d’un regard noir pour signifier à sa mère que hopla boum, il avait faim et accessoirement pas que ça à faire que d’attendre d’avoir à manger.

Dans tous les cas, côté paternel, la famille, zéro. Côté maternel, je n’ai pas non plus connu mes grands-parents, pour la simple raison qu’ils n’ont pas attendu notre naissance, à Martial et moi, pour passer l’arme à gauche. Peut être qu’ils n’avaient pas envie de voir nos tronches, ou peut être que c’est en voyant celle de mon père qu’ils se sont dits oh my gosh, plutôt crever que de voir notre fille épouser ce pouilleux, et que comme on ne refuse pas quelque chose au grand, au génial Hippolyte Caesar, ils n’ont pas eu d’autre choix que de crever. Peut être. Dans tous les cas… je soupire en reposant mon portable. Pas de cousins, pas d’oncle et de tante de connus ou de rencontrés, mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’existent pas. Rdv Aleks de Valois. Mon cousin. Que je n’ai jamais rencontré, aussi loin que je puisse m’en souvenir. Mon cousin, que je ne connais que de nom, qu’à distance, vaguement. Je n’ai du véritablement me renseigner à son propos que vers ma crise d’adolescence, encore une fois, avant de conclure devant une biographie des de Valois qu’ils étaient tout aussi pourris que les de Langlois ou que les Caesar, et que je voulais rien avoir à faire avec eux. Pendant une fraction de seconde, j’envisage de ne pas y aller.

Mais… mais. Entre le procès à venir, mon père, cette angoisse qui me ronge et l’absence de Martial… Mes clés terminent dans ma poche, je sors en vitesse de mon appartement, ne me rends compte qu’en bas que j’ai non seulement mes clés mais aussi celles de la voiture de Moira. Merde. Je n’ai aucune idée de ce qu’elles font dans ma poche, mais je suppose qu’il s’agit là d’une rechute de ma cleptomanie. Putain. Mes mouvements sont brusques lorsque je démarre ma moto, je ressasse le retour de ma maladie pendant le court trajet qui me mène au café, et lorsque je gare mon véhicule, c’est toujours sans la moindre douceur. Il va falloir que je me concentre pendant le reste de la journée, si je ne veux pas que des portables, cuillères, verres et autres serviettes ne viennent remplir mes poches… Je soupire en me décoiffant savamment, en surveillant avec mon reflet dans une caisse plutôt pas mal, j’ajuste ma veste, me gratte la barbe astucieusement mal rasée pour me donner un genre. Je n’ai que cinq minutes de retard, ça va, j’ai encore le temps de me faire propre. Et d’examiner cette nervosité qui transparait dans mes gestes vifs. Et constant. Parfait. Rechute, si on peut dire ça, de cleptomanie et d’hyperactivité, je vais montrer à Aleks l’éventail quasi complet de mes capacités de petit con raté et décevant. S’il ressemble un chouia à ma mère, je sens que ce rendez-vous aussi stupide que ridicule va être écourté.

Quand est-ce que, exactement, j’ai cru qu’un tel rendez-vous serait intelligent ? Je passe le pas de la porte, aussitôt à la recherche de la silhouette à moitié connue que m’a proposé facebook. Là, il est là, avec un café déjà en main, le bougre a pris de l’avance. J’hausse les épaules, je commence à ouvrir ma veste en cuir de motard et à dénouer mon écharpe. Merde alors : il se tient droit, comme un fils de bonne famille : ça va être un putain de petit fils à papa péteux. Et en plus il se lève pour me dire bonjour. « Marius….ça fait bien longtemps. » J’hausse les épaules, encore une fois, en me laissant tomber sur ma chaise et en attrapant la carte du café.

J’imagine qu’en général, les gens cherchent à faire bonne impression dès le premier rendez-vous, tout ça, mais bon sang… je ne suis pas un gens en général, et je ne compte pas du tout me plier aux jeux auxquels ma mère et mon père ont voulu me conditionner. Plus on veut me faire rentrer dans un moule, plus je me débats pour y échapper : Aleks va vite le comprendre. « Ah bah pour faire un bail, ça fait un bail. Je crois que la dernière fois qu’on s’est vraiment croisé, on avait quoi ? Cinq ? Six ? Sept ans ? J’étais en béquille ou pas ? » Je me retiens de lui demander si ma mère me considérait déjà comme un tas de déchet malodorant ou si elle semblait encore se souvenir de mon existence. Ce n’est pas compliqué : après la chute qui a failli me coûter la vie, ma mère a décidé qu’elle n’avait plus qu’un seul fils, Martial. « Dans tous les cas, on dirait que tu as pas mal grandi. J’étais surpris de te savoir à Radcliff. Oh, pas que je te surveille ou que j’aie une alerte sur tous mes cousins éloignés pour savoir où ils sont, mais c’est juste qu’avec tout cette merde médiatique, il faut croire qu’être lié de près ou de loin aux Caesar, ce n’est pas l’idée du siècle. Sauf si tu as besoin de te lancer dans une carrière d’écrivain ou d’acteur, ou d’humoriste. » Je m’arrête un instant dans mon monologue. « Rassure-moi, tu ne veux pas être écrivain ? Déjà qu’on a Martial qui pond des pavés juridiques, on n’a pas besoin d’un gratte-papier supplémentaire. » Je lui fais un sourire, histoire qu’il comprenne que côté humoriste, c’est moi qui ai pris la place. Enfin. Je crois. « Je vais prendre un café, je crois. »

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