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| Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 8:30 | |
| Alekseï de Valois Une identité ne vaux pas des origines. NOM :De Valois. Nom de famille que tu portes comme une tare génétique, qui ne cesse de te rappeler, qu’au final, tu n’es pas grand-chose tout en étant trop à la fois. PRÉNOMS : Alekseï est ton prénom de naissance avant ton adoption, ton prénom français néanmoins n’est autre que Samuel que tu as troqué à l’âge de vingt-deux ans pour ton prénom d'origine. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Tu es né le 19 Décembre 1989 en Russie, plus exactement à Moscou. Néanmoins, à l’âge de 1 mois tu fus adopté par Mélissa et Alexandre de Valois et tu grandis en France, plus exactement en Bourgogne. ÂGE : Vingt-six années d'existence. ORIGINES : Originaire de Moscou, tu as grandis en France.NATIONALITÉ : Français STATUT CIVIL : Célibataire, tu es tombé amoureux une fois dans ta vie et ça s’est terminé d’une façon bien dramatique. MÉTIER : Etudiant en zoologie ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel assumé depuis deux ans maintenant. MUTATION : Manipulation des sens TRAITS DE CARACTÈRE : Mystérieux - Distant - Calme - Possessif - Charismatique - Sournois - Colérique - Calculateur - Fidèle - Loyal - Maladroit - Peut être un véritable boulet - Renie toutes émotions sentimentales - Bordélique - Ne sait pas draguer - Double facette - Brisé - Peureux face à son pouvoir AVATAR : Matthew Daddario GROUPE : the future is here CRÉDITS : Tumblr | (001), Tu adores le café, à vraie dire, t’es un véritable accro à la caféine. Depuis tes seize ans, tu en bois plusieurs tasses par jour, ce qui a toujours mit tes parents hors d’eux. Pour ceux-ci, t’en buvais trop et ils n’avaient pas réellement tore. (002), Tu as grandis en étant le fils du Duc de Valois, adopté à la naissance. La Duchesse était censée être stérile et ce, depuis de nombreuses années. Pourtant, coup du sort, deux mois après ton adoption elle apprit qu’elle était enceinte. Malheureusement pour toi, tu fus dès lors relégué au rôle de « second » et mit à l’écart de cette famille soi-disant parfaite. Depuis, tu as toujours eu l’impression d’être abandonné mais également de l’avoir été. (003), Ta mutation, à tes yeux, c’est une vraie malédiction. Elle s’est déclarée assez jeune et pourtant c’est plus compliqué que ça en à l’air et ce, à cause d’un simple ami.(004), Tu n’as jamais apprécié le sport en règle général, préférant de loin garder tes fesses dans un canapé à regarder des séries ou encore faire la fête. Puis, il y a eu un évènement dans ton existence qui fit en sorte que tu te mettes au sport de combat. Depuis, tu t’entraînes d’arrache-pied et à présent, tu es devenu un excellent combattant. (005), Tu as toujours su que tu étais bisexuel, bien qu’il te fallut des années pour l’accepter. Ton premier amour fut une fille, d’ailleurs, tu n’as couché qu’avec deux hommes dans toute ton existence. (006), Tu as quitté la France à l’âge de vingt-et-un ans suite à une violente dispute avec tes parents adoptif. A l’âge de vingt-deux ans, tu décides de reprendre ton prénom d’origine, Alekseï et de partir à la recherche de tes véritables parents. (007), Tu n’es pas très sociable, à vraie dire, tu es plus maladroit qu’autre chose avec les gens. Tu ne sais jamais comment aborder ceux-ci, tu as toujours peur de leur faire du mal. A cause de ça, tu es sans cesse nerveux et tu évites le plus possible le contact humain ou les situations explosives. (008), Tu as toujours rêvé de devenir zoologiste, les animaux, c’est ta grande passion. Durant bien longtemps tes parents essayèrent de t’en empêcher, néanmoins, au bout d’un temps, ils comprirent que ça ne servait à rien et laissèrent tomber.(009), Tu as une petite-sœur d’un an ta cadette, mais également un petit frère de trois ans ton cadet. Tu les considères comme étant de ton sang, t’étant toujours bien entendu avec eux. (010), Malgré le fait que tu ne parles plus à tes parents, ceux-ci continues d’alimenter ton compte en banque très régulièrement. Pour toi, c’est juste une façon de ne pas se sentir coupables, mais tu ne vas pas cracher dessus. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. Apparition du don : Ton don est apparu à l’âge de dix ans, en tout cas, l’une des nombreuses facettes de celui-ci. Tu t’en souviens comme si c’était hier, ce qui n’est pas spécialement agréable. Une fois de plus tes parents se disputaient à cause de ton comportement qu’ils jugeaient inappropriés. Alors que ta mère semblait croire que ton père n’était pas assez strict avec toi, lui, disait qu’elle était bien trop sévère avec un enfant de dix ans. Les paroles fusaient, les cris résonnaient et tu montais en tension. Puis, sans vraiment le réaliser, tu as vu une main voler…ta mère venait de frapper ton père. Aussi banale que cela puisse paraître, pour un enfant de ton âge déjà sous tension, ce fut un choc véritable. Comment ça a fonctionné ? Tu n’en as aucunes idées, tout ce que tu sais, c’est que tu t’es enfuis pour te cacher sous la table et que, d’un coup, tu voyais à travers les yeux de ton père. C’était comme si tu étais lui, sauf que tu ne l’étais pas. Ça, c’était juste le commencement.
Fonctionnement : Ton don se traduit en deux facettes. La première est la plus facile à gérer, la plus inoffensive. Tu es capable de manipuler les sens d’une personne, de t’en servir à ta guise. Par exemple, dans un rayon défini, tu peux utiliser la vue d’une personne, sautant d’un corps à un autre. Tu peux également entendre ce qu’ils entendent, sentir ce qu’ils sentent. Tu ne peux utiliser ton don que sur une personne à la fois et quand tu l’utilise, tu es toi-même vulnérable étant obligé de rester immobile, surtout quand il s’agit de la vue. Ton rayon d’agissement et de quatre cent mètres dans ces cas-là. Ensuite, il y a l’autre facette, la plus dangereuse et difficile à gérer. Si tu es capable de manipuler les sens, tu es également capable de les bloquer, barrière défensive. Tu peux donc priver une personne d’un de ses sens comme la vue, l’ouïe, le toucher…Ce n’est pas encore trop difficile en soit, sauf que dès que tes émotions deviennent trop fortes, tu peux priver une personne de tous ses sens et le plonger dans une peur panique telle que son cœur finira par lâcher.
Conséquences: En plus des conséquences sur les autres, ta mutation à des conséquences sur toi-même. Quand celui-ci agit de manière offensive, tu deviens vulnérable. Quand tu te sers d’un des sens d’une autre personne, ton propre corps se met relativement en pause selon le sens utilisé. Par exemple, si tu utilises la vue d’une autre personne, la tienne sera en pause et tu ne verras pas un potentiel danger arriver. Si tu utilises l’ouïe, tu éviteras de te mettre au milieu d’une route ne pouvant entendre une voiture approcher de toi…Quand il s’agit de la manière défensive, c’est bien plus compliqué et douloureux pour toi. Ça entraîne une fatigue évidente et tu es incapable de priver une personne de ses sens plus de trois minutes, sans peine de te cause des saignements divers (nez, oreille…) mais également un manque d’oxygène au niveau cérébrale. Ta mutation puisse énormément de ressources dans ton énergie propre, du coup, inutile de dire que tu ne peux pas l’utiliser à tout va et sans en payer les conséquences par la suite. D’ailleurs, la seule fois où tu as ôté tous les sens d’une personne, tu t’es retrouvé à l’hôpital dans un état critique.
Maîtrise : Ta maîtrise est assez diverse dirons-nous. Ton don offensif tu le contrôle assez bien, emprunter un sens n’est pas bien difficile et tu t’es entraîné pour que tu puisses y parvenir sans grandes difficultés. Néanmoins, la partie défensive te fait très peur et se déclenche face à des émotions brutales comme la peur, la colère également ou une nervosité intense. Tu essayes encore à l’heure d’aujourd’hui de comprendre cette partie de ta mutation, de bloquer son déclenchement. Sauf que la peur fait en sorte que tu n’y parviens pas, que tu crains cette facette de toi-même qui est douloureuse et imprévisible.
Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? Ce que tu penses d’eux, et bien, inutile de dire que tu ne les portes pas dans ton cœur. Après tout, tu tiens à la vie même si celle-ci n’est pas exactement comme tu l’aurais souhaité. Pourquoi vouloir la mort des êtres différents ? Certes, certains transmutants peuvent être dangereux et violents, d’autres utilisent leur mutation pour faire du mal autour d’eux…mais pour le reste ? Ça te dépasse, pourtant, dans un sens tu comprends également certaines craintes qu’ils peuvent avoir. Mais voilà, l’éradication n’est-elle pas exagérée ? A cause d’eux, les transmutants, certains en tout cas, vivent dans la peur et l’angoisse, tout comme toi. Tu vois en eux une véritable menace, des ennemis que tu dois à tout prix éviter. Tu ne partages pas leurs avis, leurs croyances également pour certains. Ils sont dangereux, ils sont souvent mauvais dans l’âme. Si tu as peur d’eux ? Bien sûr, tu n’es absolument pas suicidaire au point de ne pas voir la menace qu’ils représentent. Malgré le fait que le Gunpowder Squad soit à présent un groupe dit hors la loi, tu ne doutes pas du fait qu’ils ne vont pas lâcher l’affaire si facilement. Alors à tes yeux, ils ont des idées bien trop arrêtées et tu aimerais juste qu’ils comprennent que vous n’êtes pas tous dignes d’être tués. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? En ce qui concerne les uprising, tu dois bien avouer que, pour toi, ils sont un peu trop lents à l’action. Bon, tu n’es pas non plus spécialement violent dans l’âme, mais quelques fois, la violence est un remède qu’on doit absolument utiliser. Néanmoins, tu trouves également que les insurgency, eux, sont trop dans la violence. Quoi que, tu ne sais pas vraiment trop quoi en penser. Au final, ils tentent tous de faire valoir les droits des mutants, de les protéger contre les menaces réelles qui pèsent sur eux. La violence engendre la violence, c’est bien connu et tu commences tout doucement à te dire qu’au final, c’est une solution comme une autre. Pour l’instant, tu suis de loin les agissements de ces deux groupes, ne sachant pas vraiment qui valoriser. Ils ont deux façons bien différentes d’agir, une dans la stabilité, l’autre dans l’extrême… Chikita - Manon xD - 25 ans ft. Matthew Daddario - personnage inventé, fréquence de connexion : 5/7 ou 7/7, généralement je passe tout les jours. pays : Belgique avis sur le forum : avez vous des suggestions : Nop, il est parfait. comment l'avez vous connu : Bazz dernier mot :
Dernière édition par Alekseï de Valois le Lun 31 Oct 2016 - 23:18, édité 17 fois |
| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 8:30 | |
| Stories are where memories go when they´re forgotten. Elle ne réalise pas encore ce qu’il lui arrive. Les douleurs se rapprochent, son corps semble meurtri par les tiraillements de ces nombreuses contractions. La douleur est intense, beaucoup trop forte pour qu’elle puisse encore lutter contre ses cris désespérés. Elle veut que ça s’arrête, elle hurle pour que tous cela cesse. Les sages-femmes tentent de la rassurer, elle jeune fille de dix-huit ans, bien trop innocente pour réaliser qu’elle va donner la vie. De ses bébés elle n’en veut pas, elle n’en a jamais voulu. Accident de parcours, dérapage dans une ruelle alors qu’elle rentrait des cours. Un homme alcoolisé qui la trouvait bien trop attirante sur le moment, elle a beau eu dire non, à ses yeux ça signifiait oui. Ce jour-là, sa vie changea pour se baser sur la peur et le désespoir. Comme si cela ne suffisait pas, en elle grandissaient deux petites choses. Incapable d’avorter, incapable de tuer ces bébés, elle décida d’aller jusqu’au bout de sa grossesse pour se retrouver à cet instant précis. Les larmes roulent le long de ses joues, traçant un passage salé et humide. Elle entend ces femmes lui demander de pousser, la césarienne est trop risquée pour elle, allergique à l’anesthésiant. Elle s’exécute non sans douleurs. Elle est seule dans cette salle d’accouchement, ses parents refusant de voir leurs petits-enfants naître pour ensuite disparaître dans la nature. L’accouchement fut long, pourtant, des cris finirent par résonner dans cette petite chambre. Épuisée, elle sent ses forces la quitter, détournant le visage, la gorge serrée. « Faites les sortir…pitié… » Voix noueuse et remplie de tristesse, elle ne veut pas les voir, elle ne s’en sent pas capable. « Je…mademoiselle Ivaskov, souhaitez-vous leur donner un prénom ? » Seul héritage que tu obtiendras d’elle. « Je…j’en ai le droit ? » La sage-femme sourit tristement alors que, emmitouflé dans une couverture, tu pleurais aux côtés de ton frère jumeau. « Oui, bien sûr. » Elle daigne enfin vous regarder, laissant exploser son chagrin. « Alekseï et Dragomir…maintenant, faites-les sortir. » Jamais tu ne te souviendras de ce moment, de ce frère qui vint au monde en même temps que toi. Trop vites séparés, vous alliez emprunter des chemins complètement différents. **** Ils t’observent à travers la vitre d’un air rêveur, attendri. Ils ont fait le voyage depuis la France pour te voir, pour caresser du bout des doigts le rêve d’avoir un enfant. Stérile, elle ne peut enfanter pour son plus grand désespoir et ce, malgré de nombreuses tentatives. Plusieurs fausses couches, de fausses grossesses, elle avait fini par envisager l’adoption. Tu es seul, Dragomir fut adopté à la naissance alors que toi, ça faisait un mois que tu attendais ton heure. L’orphelinat s’occupait bien de toi, néanmoins, rien ne vaut une famille, une vraie. Doucement, une infirmière te soulève de ton lit, évitant de te réveiller au passage. Un doux sourire aux lèvres, elle t’apporte à ce couple qui semble sur le point de sauter de joie. Aujourd’hui, ils finalisent la procédure. Oui, aujourd’hui ils te ramènent en France, leur pays d’origine. « Et voilà votre petit bout de chou. » Délicatement, elle te dépose dans les bras de cette mère qui aurait pu être merveilleuse dans ce rôle. Le regard rempli d’amour, émerveillé, elle éclate en sanglot en réalisant qu’enfin, elle pourra prétendre être mère. Ils s’observent, souriant, riant parfois avec nervosité. « Vous avez choisi un prénom ? » Bien que tu en aies possédé un à la naissance, tes nouveaux parents décidèrent de t’en donner un nouveau, ce qui en soit était tout à fait logique. « Oui…Samuel, Samuel de Valois. » L’infirmière sourit doucement, caressant du bout des doigts ta petite tête endormie. « C’est très joli Duchesse. » Car oui, tes nouveaux parents n’étaient pas n’importe qui, ils allaient t’offrir un train de vie plutôt confortable. Tu venais d’être adopté par le Duc et la Duchesse de Bourgogne, les de Valois. La vie est souvent pleine de surprises, car au final, la Duchesse n’était pas si stérile que ça. Et oui, à peine ramené en France qu’elle apprenait qu’elle portait un enfant de son mari. Oh, ils jurèrent que ça ne changerait jamais rien par rapport à toi. Mensonges cruels, illusions éternelles, tu n’étais pas leur fils légitime, tu n’étais pas de leur sang et ça, ta mère te le fit toujours comprendre. **** Tu marches dans le long couloir à la recherche de ta petite sœur. Un jeu enfantin mit sur le tapis, elle c’était cachée et tu devais la retrouvée. Cinq ans et déjà, tu courrais comme un lapin en riant tout seul. Où est-elle ? Il y a tellement de pièces à visiter, tellement d’endroits où elle aurait pu se réfugier. « Tatianaaaaaaaaa, je te trouve paaaaaaaaaas » Tes cris résonnent dans le couloir alors que tu descends les escaliers, te mêlant les pieds dans la dernière marche. La chute ne fut pas douloureuse et, déjà, tu te relevais à la hâte. Un domestique passant par-là t’observa avec un sourire amusé, alors que l’air de rien, tu continuais ta route sur la pointe des pieds. « Vous avez pas vu Tatiana ? Elle se cache, je le dirais pas que vous me l’avez dit, c’est promis juré ! » Tu lèves la main droite en guise de promesse, ou c’est la main gauche…a vraie dire t’en sais rien, tu sais juste que ça se fait dans les films. Il sourit de nouveau, se penchant vers toi un regard rempli de malice. « Je pense qu’elle s’est dirigée vers les cuisines. Mais chut, je ne vous aie rien dit. » Tu secoues rapidement la tête, fonçant droit vers les cuisines qui sont animées par de nombreux cuisiniers. « Tatianaaaaaaaaaaaa » Passant entre les jambes du chef, qui directement se mit à râler, tu finis par soupirer devant tes recherches infructueuses. C’est alors qu’une idée te traversa l’esprit. Et si elle était allée se réfugiée dans les sous-sols, là où vous n’êtes pas censés allés. Doucement, tu t’arrêtes devant cette porte que tu n’es pas censé franchir. Tu tournes la poignée et la noirceur te fait hésiter, pourtant, prenant ton courage à deux mains tu descends les escaliers. « Tatiana ? Tu es là ? Maman elle veut pas qu’on descende…tu le sais bien, on va se faire punir…je veux pas être privé de dessert moi… » Un couloir te fait face et tu t’engouffres dedans, empruntant un chemin au hasard. Sans vraiment t’en soucier, tu ouvres une porte qui dévoile…un armement surprenant. « Coooooool, y a pleins de jouets ! » « Samuel ! Non de dieu, que fais-tu ici ! » Tu te sens tiré en arrière alors qu’un cri de surprise s’échappe de tes lèvres. Ton père te regarde furieusement, refermant la porte que tu venais d’ouvrir. Posant ses mains sur tes bras, il te secoue avec un peu trop de vigueur. « Tu ne dois jamais, jamais plus descendre dans les sous-sols c’est clair ! » Tu secoues la tête de haut en bas, les larmes aux yeux. « Je suis désolé papa…je voulais pas…je me suis trompé de porte. » Tu n’en avais pas encore conscience, mais ce jour-là, tu venais de découvrir le plus ancien des secrets des de Valois… « Regarde-moi Samuel ! » Tu sursautes devant les cris de ta mère, n’osant pas affronter son regard froid et dure. Tu n’as que dix ans, pourtant, tu sens déjà que son amour pour toi semble volage, incertain. Pourquoi ? Parce que tu n’es pas comme elle physiquement ? Parce que tu ne lui ressembles pas ? Oh, tu n’es pas stupide, tu vois bien que votre physique est loin d’être semblable. Tatiana lui ressemble plus, même Charles a des traits physiques avec tes parents. Mais toi…La peau légèrement basanée, les cheveux noirs, les yeux verts. Contraste total avec la blondeur de leurs cheveux, le bleu et le marron de leurs yeux… Nerveusement, tu joues avec le bas de ton tee-shirt, l’enroulant autour de tes doigts tout en observant le sol, les yeux remplis de larmes. Elle crie encore mais tu te déconnecte, comme toujours quand ça arrive. « Que ce passe-t-il ici ? » Ton père vient de faire son apparition et, par réflexe, tu coures te réfugier dans ses bras. « Je n’en peux plus de son comportement ! Il a encore cassé un vase…pas n’importe lequel, le cadeau de ma mère pour notre mariage. Il accumule les conneries, cet enfant est intenable ! » Un soupire s’échappe des lèvres de ton père, alors qu’il passait une main dans tes cheveux en batailles. « Chérie, il est jeune et tu connais sa maladresse. Tu es beaucoup trop sévère avec lui. » Sa voix est rude et accusatrice. Doucement, il t’éloigne de lui pour faire face à sa femme qui déjà, devenait rouge de colère. Elle n’a jamais apprécié qu’il se positionne de ton côté, engendrant de nombreuses disputes. « Et toi tu es beaucoup trop laxiste ! Tu es plus dur avec nos propres enfants qu’avec lui ! » Doucement, tu lèves les yeux vers ta mère, ne comprenant pas le sens de sa phrase. « Mélissa ! Samuel est notre enfant et si tu ne le vois pas ainsi, c’est que tu n’as pas de cœur ! » Les cris recommences et tu te bouche les oreilles en pleurant, cherchant un moyen d’échapper à tout ça. Puis, d’un coup, une main vol dans les airs et s’écrase sur la joue de ton père. Surpris, peureux, à bout de nerfs, tu fonces te réfugier sous la table de salon en pleurant. C’est là que tous se déclencha. Tu étais complètement immobile, paralysé. Tu voyais à travers les yeux de ta mère, tu voyais ton père gesticuler dans tous les sens. Ça ne dura que quelques secondes, pourtant, ce fut le commencement de la fin. **** Tu es différent, tu le sais parce que ça t’arrive de plus en plus souvent. Tu apprends à gérer ça au fur et à mesure, dans l’ombre, dans le plus grand des secrets. Personne n’est au courant, sauf lui…Quand il est près de toi, rien ne se passe, c’est comme s’il arrivait à contrôler ton don, ta différence. A chaque fois qu’il te quitte, qu’il se retrouve loin, tu vis dans la crainte de faire une nouvelle « crise ». Tes parents ne doivent pas savoir, tu sais qu’ils n’apprécient pas les gens comme toi. Parce que oui, il y en a d’autres. Assis dans le canapé du salon, tu fixes la porte de ce sous-sol, porte que tu n’avais plus franchie depuis l’âge de cinq ans. Une fois de plus tes parents sont en bas avec d’autres personnes, gens que tu connais de vue mais sans plus. Les années se sont écoulées et tu maîtrise davantage cette partie de ton pouvoir. Te mordant la lèvre, curieux, tu te lèves pour approcher de la porte. Sur la pointe des pieds, tu te stoppe devant celle-ci, posant tes deux mains sur la surface lisse du bois ancien. Tu te concentres, serrant les dents alors que tu cherches à te connecter à quelqu’un. N’importe qui, tu t’en fou. « Ils sont de plus en plus nombreux…ces mutant ! Il va falloir faire quelque chose, trouver un moyen de les éradiquer. Nous sommes des de Valois non de dieu, il est peut-être temps d’entraîner les enfants à suivre nos traces. » Tu reconnais la voix de ta mère et un frison s’empare de toi. « Je pense qu’ils sont encore trop jeunes Mélissa, puis, Samuel semble de plus en plus renfermé. Je ne le vois pas devenir un chasseur dans l’immédiat. » Plusieurs voix résonnent et tu n’arrives pas à tous comprendre, quand enfin, la voix de ta mère s’élève de nouveau. « Je ne pensais pas à Samuel mais bien à Tatiana. Samuel est bien trop fragile et il n’est pas un de Valois de sang, ça se voit dans son comportement, il ne pourra jamais porter cet héritage. » Ton cœur cesse de battre et, d’un coup, tu fus déconnecté comme tiré en arrière. Quelqu’un te secoue et ton regard croise celui de Maxime. « Bordel Sam, t’es malade de faire ça ici ! Sam…ça va ? » Tu trembles, tu as peur. Tu viens de réaliser ce que tu aurais dû comprendre à l’âge de dix ans, ta famille est une famille de chasseurs. « Je…ce sont des chasseurs Maxime…ils vont me tuer, je suis pas leur fils… » Des bruits de pas résonnent derrière la porte et le jeune homme te prend par la main pour te traîner le plus loin possible de celle-ci. Vous cachant dans ta chambre, il pose une main sur tes épaules, plongeant son regard dans le tiens. « Écoutes, tu ne dois jamais leur dire ! Si ils ne savent pas, ils ne te feront rien compris ? » Et ce jour-là, ta vie fut manipulée par les mensonges et la peur. **** « Je vais devenir quoi sans toi ? » Replié sur toi-même, tu observes ton meilleur ami depuis des années alors qu’il semble souffrir autant que toi de cette séparation brutale. Il venait de t’annoncer son départ pour l’Amérique, ses parents ayant décidés de déménager. Avec le temps, vous aviez compris que Maxime était doté du don de bloquer le pouvoir des autres, avec lui, tu te sentais normal. « Je…Sam…promet moi d’être prudent, je t’en prie. Je sais que tu t’es beaucoup entraîné, mais n’oublies pas qu’ils ne doivent pas savoir ce que tu es. » Tu détournes les yeux, la gorge nouée, le cœur en compote. Doucement, tu secoues la tête de haut en bas en signe d’affirmation, n’arrivant plus à parler. Il avait toujours été ton pilier, ta bouée de sauvetage. Grâce à lui, tu avais réussi à tenir sans sombrer et maintenant, il t’abandonnait. « J’ai pas envie de partir non plus. J’ai supplié mon père pour rester en France, il n’a rien voulu entendre. J’ai dix-sept ans, je suis encore mineur et je n’ai aucuns droits. Regardes-moi Samuel…Dis quelque chose. » Tu secoues doucement la tête de droite à gauche. Non, tu ne diras rien, parce que c’est trop douloureux, parce que ça fait foutrement mal. Tu le sens approcher et ses bras t’entourent alors que les tiens font de même, une étreinte douloureuse alors que tu t’accroches à lui avec un désespoir évident. Son visage s’éloigne doucement du tiens, ton regard cherche le sien et la suite fut assez…inattendue. Vos lèvres se frôlent, un baiser, un seul, le premier. Si au départ il était timide et doux, la seconde suivante il fut plus désireux, plus franc. Pourtant, il s’éloigne brusquement, trop rapidement. « Il faut que j’y ailles. Prends soin de toi. » Complètement sous le choc, tu laisses tes bras retomber le long de ton corps alors qu’il disparaît de ton champ de vision. Tu as essayé de le rattraper…tu as couru dans les couloirs de la demeure familiale, poussant un domestique au passage. Tu es sorti à temps pour voir sa voiture démarrer et t’en es sûr, au volant de cette voiture il pleurait. Il est deux heures du matin passé lorsque vous sortez main dans la main, quittant cette soirée de folie à laquelle vous avez participez. Voilà six mois que tu sortais avec Olivia, laissant ton cœur s’accrocher au sien. Tu avais fini par lui avouer ce dont tu étais capable, lui faisant entièrement confiance. Tu l’aimais, elle t’aimait, tu étais amoureux, oubliant Maxime dont tu n’avais plus de nouvelles depuis plus d’un an et demi. « J’ai encore sauvé tes fesses cette nuit…Faut vraiment que tu arrêtes de vagabonder de personne en personne… » Tu ris avec amusement en entourant tes bras autour de ses épaules, tes lèvres effleurant ses longs cheveux. « Je te cherchais, donc, c’est potentiellement de ta faute. » Vos rires se mêles. Avec elle, tu te sens bien, tu te sens plus ou moins normal et rien que pour ça, tu ne pouvais l’aimer que davantage. Vos pas vous dirigent vers cette voiture garée plus loin. Heureusement pour toi elle n’a pas bu, car toi, tu ne sembles pas marcher droit. C’est alors qu’il arrive. Une capuche cachant son visage, une arme en main. Vos corps se figent et tu te places devant Olivia, une main placée devant son corps. « Tu crois que je ne t’ai pas vu à la fête ? T’es comme eux, t’es un monstre. » Ton cœur manque un battement. Il fallait bien que ça arrive, tu n’avais pas été assez discret, tu avais foiré ton coup. « Je…mec, je ne vois pas de quoi tu parles. » La tension monte, ton rythme cardiaque s’accélère et un bruit sourd retenti. Tu fermes les yeux mais rien ne vient, aucune souffrance, juste un corps qui s’effondre dans tes bras. « Non, non, non…Olivia…Non…Restes avec moi… » Les yeux à demi-clos, elle t’observe, du sang s’écoulant de ses lèvres alors que la balle était toujours logée en elle. Elle tente de parler mais tu secoues la tête alors qu’elle pousse son dernier souffle. L’homme, toujours sur place, semble sous le choc. Ton regard se lève vers lui, un regard brumeux et là, tout s’échappe. La douleur se répand dans ton corps alors qu’il s’écroule sur le sol, inerte, paralysé par la peur. Pour la première fois de ta vie tu es en train de priver quelqu’un de tous ses sens, le laissant dans le néant le plus total. Du sang s’écoule de ton nez, de tes oreilles. Tu te sens vaciller mais la rage est plus forte que tout. C’est alors que tu t’effondre, inconscient et lui…il n’était plus. **** Tu t’es juré que plus jamais ça n’arrivera…Oui, que plus jamais tu resterais pétrifié devant une telle situation, que plus jamais tu n’utiliserais ton pouvoir pour tuer une personne. Comment est-il mort ? Arrêt cardiaque selon les médecins, pour eux, le fait d’avoir tiré sur Olivia avait eu raison de lui. Tu sais que c’est faux. Le cœur meurtri, en lambeau, tu te mis à t’entraîner suivant des cours de combats. Tu te renfermas sur toi-même, évitant tout contact avec le genre humain. Tu te mis à vivre dans ton monde, complètement anéanti par sa mort. « Samuel…Il faut qu’on te parle. » Tes poings cessent de frapper dans le sac de sable alors que ton regard se tourne vers tes parents. Les bras croisés, ils t’observent étrangement. « On doit te révéler quelque chose, il est temps. » Deux ans plus tôt tu avais appris, enfin, ils le pensaient, que tu avais été adopté. Bien sûr, tu avais feint la surprise, la colère, alors que tu étais déjà au courant. A présent, tu savais déjà ce qu’ils allaient te dévoiler. Et là, ton père enchaîna. Une vieille histoire de famille, des êtres dotés de pouvoirs, une famille de chasseurs, un métier qui se passe de génération en génération. Tu écoutes, tu es nerveux mais tu le caches comme tu as toujours tout caché durant bien des années. Il s’arrête et ta mère ne te quitte pas des yeux. « Il est temps pour toi de perpétuer la tradition. » Tu hausses un sourcil en croisant les bras sur ta poitrine. « Et si j’ai pas envie de vous suivre ? Après tout, je ne suis pas un Valois de sang, du coup, rien ne m’y obliges… » Tu lis l’indignation sur le visage de ta mère alors que, secrètement, tu mourrais d’envie de lui dire que c’était ses propres paroles. « Tu es notre fils Samuel ! Défendre ce monde contre ces monstres est un devoir ! » Si seulement ils savaient… « Un devoir ? Je passe…puis, pour ton information, je ne suis pas ton fils ! » « Samuel ! » « NON ! Vous m’avez toujours fait passer après vos propres enfants, me mettant à l’écart continuellement. J’en ai ma claque, je refuse de continuer comme ça. » Ta voix était tranchante et, pour la première fois de ta vie, tu tenais tête à tes parents. « Si c’est ce que tu penses, alors, tu n’as plus rien à faire dans cette maison. » Les paroles de ta mère te firent plus de mal que tu ne l’aurais imaginé. « Soit…si c’est votre bon vouloir ! » Deux jours plus tard tu quittais le pays. **** Sur un coup de tête t’avais décidé de te rendre en Russie pour retrouver tes parents biologiques. Peut-être qu’ils sont comme toi ? Peut-être qu’ils sauront t’aider… Durant plusieurs semaines tu fis pas mal de recherches avant de trouver un indice. Ta mère avait déménagé à Radcliff, néanmoins, ton père était inconnu et ton frère jumeau n'y était pas mentionné. C’est à cause de ça que tu te retrouvas dans cette ville et ce, en 2013. Rempli d’espoirs, de questions qui réclamaient une réponse, tu tombas de haut en apprenant une chose. Elle était morte. Fatigué de voyager, fatiguer de chercher des réponses, tu décides de t’installer dans cette ville. Contrairement à ce que tu aurais pu croire, tes parents continuèrent à alimenter ton compte en banque, comme coupables de t’avoir foutu à la porte. Grand bien leur fasse, tu n’allais pas cracher sur de l’argent en abondance. Tu repris tes études, tu menas une vie plus ou moins basique, cachant ta vraie nature. Quand le vaccin fit son apparition tu pensas réellement à le prendre et pourtant, tu ne sais pas vraiment pourquoi, tu t’y refusas. Tu étais né ainsi, tu devais apprendre à vivre avec cette malédiction. Les conflits, tu les suivis de loin, ne cherchant pas à t’en mêler pour l’instant. Bien que tu sois courageux, tu n’es pas non plus prêt à te lancer dans divers dangers alors que ton don est quelques fois bien trop instable. A présent, tu tentes de te reconstruire dans un univers qui devient de plus en plus sombre, de plus en plus compliqué. Et comme si ça ne suffisait pas, toi qui tentais de t’éloigner des tiens, tu te retrouves avec de la famille dans cette ville…c’est moyennement drôle à tes yeux.
Dernière édition par Alekseï de Valois le Mer 19 Oct 2016 - 14:18, édité 15 fois |
| | | Hippolyte Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1796
SUR TH DEPUIS : 26/05/2015
| Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 9:08 | |
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 11:46 | |
| BIENVENUE SUR TH Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 12:11 | |
| j'adore le personnage, ça donne envie d'en savoir plus là dans l'histoire très bon choix de prénom au passage bienvenue parmi nous, et bonne fin de rédaction |
| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 12:14 | |
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| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 18:43 | |
| Bienvenue parmi nous ! Wahou, c'est de la fiche éclair ça le don est vraiment sympa félicitation jeune mutant tu es validé et tu pues la classe. Te voilà validé, félicitations Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l' anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures. Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question |
| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Mer 19 Oct 2016 - 18:45 | |
| Merci beaucoup |
| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. Ven 21 Oct 2016 - 0:27 | |
| Bienvenue. Wow y'a du pavé ! |
| | | | Sujet: Re: Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. | |
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| | | | Alekseï ○ Parce qu'il n'y a plus rien que le vide. | |
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