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| ≈ bad intentions (alec&rhaena) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Sam 13 Aoû 2016 - 20:59 | |
| can't fight these bad intentions — alec & rhaena —
come closer, deep down, you might like what i've found. i am not what i've done what i've become, the smoking gun. can't fight these bad intentions. just pull the trigger, i'll take the pain. i'll be the villain, just play the game. i've found a bitter heart... — digital daggers Sa vengeance de côté depuis trop longtemps. Le désir de le détruire plus impérieux que jamais. Tout autour d'elle commence à s'écrouler. Loeven qui s'éloigne, qui lui glisse entre les doigts au même rythme que sa vengeance. L'emploi perdu, la colocataire assassinée car elle a découvert le secret de la vipère - ou plutôt son vrai visage. La ténébreuse tueuse perd le contrôle d'absolument tout. Tout... Il n'y a que son empire du crime qui se porte bien malgré l'incompétence de certains de ses sbires. Mais la reine est brillante, la reine sait comment garder le contrôle sur son empire. Pour le reste cependant, un triste karma semble s'acharner sur la brune. Un bien mauvaise karma. Un sort qu'elle ne croit pas mériter. Vengeance qu'elle croit ressembler bien plus à la justice qu'elle se faisait un devoir d'étudier auparavant. Des intentions corrompues par le deuil et la rage d'avoir perdu son dieu, son père. Un deuil qui la poursuit encore aujourd'hui. Alors, y'a une semaine qu'elle fait suivre l'objet de sa vengeance, elle le surveille et ne le quitte pas des yeux. Parce qu'il est temps d'agir, de faire quelque chose. De se rapprocher de lui encore et toujours pour ne jamais le laisser s'débarrasser de son emprise. Une emprise déjà vacillante et faible, supportée seulement par des ébats sulfureux partagés.
On lui rapporte que le Lynch est souvent aperçu à son entrepôt en bordure de la ville. Endroit qu'il fréquente le plus si ce n'est l'appartement de l'autre Wolstenholme. Celle encore vivante. L'idée de payer une visite à la bien-aimée lui traverse l'esprit à plusieurs reprises. Idée entêtante que son coeur vengeur désire plus que tout. Cependant, la vipère est patiente. Elle a attendu sept années avant de trouver le meurtrier qui hante ses cauchemars, elle peut prendre autant de temps pour déguster l'instant de lui arracher la vie ou du moins, lui enlever quelqu'un de cher. Ceux qui l'entoure au final, elle s'en fiche. Elle ne veut que Lui. Que sa fin à lui. Ou bien le tourmenter, le briser. Se passionner à le détester c'est tout ce qu'elle connaît depuis la mort du paternel. C'est tout ce qu'elle est devenue. Elle n'est plus l'idiote étudiante de droit croyant à un monde meilleur. Elle a ouvert les yeux, elle a compris que le monde est laid. Peuplé d'âmes aussi répugnantes. Alors, elle prépare le moment de frapper. Elle prépare l'instant de frapper en plein coeur. Elle observe l'entrepôt de loin. Les issues, les sorties. Le toit et s'il existe un sous-sol. Elle enregistre tous les détails, réussit même à se procurer un plan clair des lieux grâce à ses connaissances passées à la mairie. La belle a beau avoir perdu son emploi auprès de Lancaster, elle a construit un réseau de contacts parfaits pour se tenir au courant de tout ce qui se passe en ville. C'est d'ailleurs pourquoi elle s'assure de ne pas croiser la route du monstre lorsqu'elle se décide enfin ce soir à pénétrer l'entrepôt et y attendre la proie.
Cachée dans l'ombre, elle attend le moment de voir apparaître Alec, bras croisés et impatiente. Qu'il pose des questions sur la façon dont elle est entrée, elle est préparée. Jouer la carte de l'innocence a bien marché jusqu'à maintenant. Elle ne s'imagine pas avoir fait d'erreur. Prudente, elle sait qu'elle n'a jamais pu donner prétexte à la méfiance. Après tout, elle ressent encore la morsure de ses baisers sur sa peau lors de cette nuit brûlante et lointaine. Une nuit qu'elle n'oublie pas cependant. Nuit où elle a donné son corps à l'ennemi pour l'engourdir. L'apaiser. Courbes féminines comme arme de prédilection. Quand elle le voit enfin arriver et se diriger vers le centre de la pièce, la belle reste dissimulée dans l'ombre. Elle attend qu'il lui tourne le dos pour enfin sortir de sa cachette et approcher. Lentement, alors que sa voix s’élève dans l'espace vide qui les entoure. « J'espère que j'te dérange pas. J'venais simplement prendre des nouvelles. » Regard mielleux croisant le sien, la belle continue de s'approcher. Pas de bonsoir, pas de comment tu vas. Après tout, elle est l'intruse ici, pas dans un restaurant romantique à accueillir un valentin. Cependant, elle ne se montre pas menaçante, au contraire. Enjôleuse. Elle surveille sa réaction, tente de deviner ses pensées. Elle s'arrête à quelques centimètres de lui, ses yeux bleus ancrés dans les siens. « Voir si tu avais besoin de compagnie. » La mienne, seulement la mienne. Pour mieux te détruire ensuite. Nouveau rapprochement et la main qui vient glisser sur son épaule large, bien plus large que la sienne. La vipère paraît bien bien imposante face au Lynch, et bien d'autres hunters, d'ailleurs qui sont tombés sur son venin. Mais ça ne l'intimide pas. Elle se consacre entièrement à ce jeu de séduction, le seul pour le moment qui peut lui permettre de ne pas perdre la main sur cette vengeance. Car elle ne peut pas le tuer, il est dégénéré, il se soigne aussi rapidement qu'elle le blesserait si elle se dévoilait. La belle doit donc trouver d'autres moyens, et sa seconde meilleure arme étant la manipulation, c'est ce qu'elle compte faire. Pour le moment, elle n'a pas fait de faux pas. Du moins, elle croit...
Dernière édition par Rhaena Dryden le Mer 22 Fév 2017 - 19:23, édité 1 fois |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Lun 5 Sep 2016 - 4:49 | |
| THERE ARE SOME LINES YOU CAN'T UNCROSS - RHAENA DRYDEN & ALEC LYNCH - my blood is boiling inside of my veins, an evil feeling attacks. my body's shaking, there's no turning back. don't take your eyes off the trigger, i'm not to blame if your world turns to black. as your eyes start to blister, there's just no hope for a final embrace. ⓒbullet for my valentine| your betrayal.
Réécrire une histoire trait par trait, instant par instant. Ressasser le passé. S’interroger sur le moindre petit élément, le moindre mot, le moindre regard. Tout autant qu’il n’excellait pas dans ce travail de patience, c’était une entreprise à laquelle Alec se forçait, depuis des jours, comme s’il espérait trouver quelque réponse satisfaisante. Aucune des théories qu’il ne se construirait dans un coin de la tête, ne serait aussi satisfaisante que des réponses claires et nettes, qu’il sentait lui échapper à une lenteur infiniment sadique. Comme si Rhaena Dryden avait tout son temps, en vérité, pour vaquer à ses occupations, préparer sa révérence ou son attaque, pendant que tout le monde ici se remettait du choc qu’avait été Aspen se retrouvant à l’hôpital. Pourtant, entre temps, de nombreux jours étaient passés, durant lesquels la chasseresse aurait eu toutes les opportunités du monde de passer à l’attaque, rapidement et vivement, telle la prédatrice soigneuse qu’elle avait été, jusqu’alors, si on tenait compte de chacun des calculs qu’elle avait dû faire dans un coin de son crâne. Il fallait en faire, tout un tas de rondes-jambes, pour s’mettre à travailler pour Lancaster à la mairie, faire amie-amie avec Aspen Wolstenholme, et attendre des mois, juste pour s’attaquer à quelqu’un comme Calista. Il avait beau l’aimer, Alec, avoir construit toute une relation avec la blonde, et respecté le passif qu’elle portait si lourdement sur ses épaules, il n’pouvait pas prétendre y croire : si Rhaena avait si aisément réussi à presque assassiner quelqu’un qui avait embrassé sa nature de chasseuse comme Aspen, pourquoi ne s’était-elle pas déjà attaqué à Calista depuis belle lurette ? Parce que Calista, elle, elle avait juste le profil d’une excellente informaticienne, capable de hacker n’importe où, pour trouver n’importe quel élément de réponse – sur le terrain, c’était une autre histoire. Rien qu’entre eux deux, ça faisait des années maintenant, qu’il était le bras armé, et qu’elle était l’esprit tactique qui érigeait les plans depuis un lieu sûr duquel elle n’avait jamais eu à utiliser une arme ou la force de ses poings depuis bien longtemps. Par mesure de précaution, pourtant, Alec avait poussé la jeune femme à reprendre le chemin d’une salle de sport, au moins pour réveiller ses anciens réflexes : il se montrait pourtant infiniment moins sévère qu’il ne l’avait été avec Moira Kovalainen par exemple. Et pourquoi, au juste ? Peut-être qu’au-delà de la glace qu’ils avaient grattée entre eux, il restait encore trop de choses, trop d’éléments qui envoyaient des douleurs lancinantes à travers leurs esprits et leurs corps, les laissant hagards, et plus que jamais séparés par des silences qui duraient, duraient. Duraient. Calista avait déjà essuyé assez de coups comme ça, d’attaques et de contre-attaques de la part des gens qu’elle avait pensé proches d’elle, à même de la protéger plus que d’menacer directement sa vie ; elle s’était trompée, et le Lynch ne voulait sous aucun prétexte, rejoindre plus avant la colonne des gens qui avaient brisé la vie de la jeune femme, plus qu’il n’l’avait aidée. Alors, au-delà des bonnes manœuvres, des bonnes idées, des vieux réflexes, il n’y avait que lui comme bras-armé, bouclier pour se tenir entre la proie et celle qui la traquait : et c’était uniquement comme ça qu’il devait penser, Alec – ne pas essayer de rationnaliser, ou construire à sa raison des justifications, des pourquoi, des comment, des où, quand ; il n’trouvait pas de réponse, quoiqu’il en soit. Pourquoi est-c’que quelqu’un comme Rhaena Dryden en avait après Calista Wolstenholme ? Pourquoi s’était-elle si bêtement attaquée à la sœur de celle-ci, plutôt qu’à directement aller voir sa cible ? Pourquoi est-c’qu’il avait l’abyssale et désagréable impression, que quelque chose n’collait pas ?
C’avait été parfaitement imprudent, de la part de la brune, de se rapprocher de gens comme Aspen, de gens comme lui ou comme Lancaster, pour s’attaquer à une Calista Wolstenholme qui, quelques mois plus tôt, n’aurait eu aucun secours pour l’aider dans une situation désespérée. Que ce soit dans leur expérience sur le terrain, leur pouvoir politique, leur expérience pour envoyer quelqu’un six pieds sous terre, respectivement, Alec, Thaddeus et Aspen, avaient été des menaces bien plus concrètes à Rhaena que ne l’aurait jamais été Calista. Alors quoi ? Au moins, penser à ça si souvent que c’en éveillait une lassitude qui se transformait bien souvent en rage, lui évitait de ressasser ces mêmes histoires douloureuses et poussiéreuses entre la Wolstenholme et lui. Parce qu’à quoi bon ? A quoi bon vouloir essayer de sauver quoique ce soit, quand ils étaient à Radcliff, et que la vie ici, était d’toute manière faite de menaces qui sortaient de nulle part, d’gens qui ne faisaient pas de sens, de bombes qui explosaient sans avertissement, de maires qui tuaient des humains innocents, de groupes rebelles mutants tous plus furieux les uns que les autres ? Il avait bien fait, leur bébé, à Calista et lui, de n’jamais exister dans un monde pareil. Il n’pouvait pas prétendre qu’il aurait été rendu extatique par la nouvelle, fou de joie à l’idée d’être un père immortel qui pourrait voir son enfant grandir, vieillir, et mourir, sans jamais être, lui, altéré par le temps qui continuait de courir. Il n’pouvait pas prétendre non plus qu’il aurait été bon à ça. C’n’était pas pour autant que le fait de ne pas avoir eu le choix, s’être fait arracher cette opportunité de manière si cruelle, si imprévue, si froide, si impétueuse, était la pire sensation qui soit. Et soi-disant qu’il n’pouvait rien faire contre ça. Et soi-disant que c’était des histoires qui ne concernaient que Calista, et sa famille, son cher père, sa sœur, son frère – les Wolstenholme, parce qu’après tout, elle avait été vaccinée par son père, et personne n’pouvait ressentir de manière aussi cuisante qu’elle, le poids des impacts de toute cette histoire. Pas même lui ; qui avait enduré ces trois mois comme elle – capable de marcher, certes, mais certainement pas capable d’échapper à l’ombre qui avait grandi partout autour d’eux, pour dévorer tout c’qu’il y avait eu de bon en Calista, et puis entre eux deux, sans qu’aucun de ses efforts, physiques ou moraux, ne fassent la moindre différence. La solitude, alors – l’isolation volontaire, étaient devenues ses remparts favorites à nouveau ; Alec se retrouvait la possibilité de souffler, de laisser son visage s’affaisser, ses pensées fuser douloureusement à travers lui, dès lors qu’il traversait une bonne moitié de la ville, pour se réfugier dans l’entrepôt qu’il louait depuis belle lurette, maintenant. Ce rituel, cette fois pourtant, il n’eut même pas le temps de commencer à l’établir, avant qu’une voix ne vienne briser les frontières qu’il apposait si brutalement entre le monde et lui, quand il s’retrouvait là. Y’avait bien que Moira Kovalainen, probablement, pour être déjà venue ici et savoir qu’il pouvait passer des heures entières à simplement tourner, tourner et retourner entre les éléments du grand entrepôt, qui lui servaient généralement à n’pas perdre la main. Y’avait un coin où ils s’entrainaient au corps à corps – où il lui bottait le cul plus que de mesure, même si elle s’améliorait à chaque fois un peu plus. Y’avait un coin rien que pour lui, avec des traces d’impact partout sur les murs, où il s’acharnait à tirer, tirer des flèches à tour de bras jusqu’à ce que son esprit ne s’en retrouve vidé. Maintenant, il s’était presque fait à l’idée que son corps n’serait plus jamais épuisé par ce genre d’action ; il faisait avec. Ou essayait, tant bien que mal.
Mais c’n’était pas Moira qui était là – non, évidemment ; il connaissait la voix de la mutante depuis le temps, à force qu’ils se voient si régulièrement. Et même s’il avait cru ne jamais l’entendre se répercuter entre les murs nus de cet entrepôt, Alec n’eut aucun mal à reconnaître qui parlait, là ; en pivotant sur ses pieds, il la dévisagea, Rhaena, sa mâchoire se serrant d’une impulsion qu’il ne put maîtriser. Il n’savait pas pourquoi elle était là, à vrai dire – le sous-estimait-elle vraiment au point de croire que c’n’était pas là, l’acte le plus stupide et dangereux qu’elle ait choisi de faire depuis belle lurette ? Ou n’avait-elle fait que la moitié de son job, ignorant ouvertement le lien qui unissait le Lynch à la Wolstenholme ? Quoique ; puisque ça faisait déjà un moment qu’elle rôdait autour de lui. Tant de moments, tant de frange d’histoire, de confessions, de regards échangés, qu’il soupesait et calculait sous un angle différent, maintenant. Mais-. Il aurait pu, lever l’arc qui se trouvait sur la grande table de fer à quelques centimètres de là – la pointer directement, droit vers sa tête, pour tout d’suite établir le duel, comment les choses allaient se passer. Mais Rhaena n’avait pas grand-chose de menaçant, là – au contraire, elle avait l’allure fluette d’un impétueuse qui marchait au beau milieu d’un terrain conquis, et pas forcément hostile. Savait-elle seulement, qu’Apsen Wolstenholme était toujours vivante, et qu’elle avait largement eu le loisir de raconter de A à Z, chacun des petits événements qui l’avaient conduite dans un lit d’hôpital ? Il jaugea la main qui trouva son épaule, darda le regard qu’il croisa, à quelques centimètres à peine du sien : et heureusement, peut-être bien, qu’il n’avait eu aucun mouvement précipité, trop impatient et impétueux, qui aurait tout de suite mis le ton en place. Peut-être bien que pour cette fois, il pourrait se montrer stratégique, plutôt qu’à immédiatement juger de la force, de la prévisibilité fixée dans le marbre par leur différence de carrure, son expérience à lui. Y’avait d’autres éléments qui demeuraient être de parfaites inconnues : s’il devait être honnête, Alec, il n’avait jamais fait confiance à Rhaena – jamais vraiment. C’n’était alors pas un sentiment de trahison qui lui tordait les entrailles, autant qu’une rage qu’il avait bien du mal à retenir. Il n’était pas un habitué à mâter ses émotions ; mais fallait avouer qu’à force de tourner et retourner la morosité infligée à lui par sa récente histoire avec Calista, il était devenu plutôt doué, à empiler, empiler ses émotions. Un sourire vint alors embrasser ses lèvres à lui, qui se transforma en un vague ricanement, pour illustrer l’instant de flottement qui avait suivi les mots de la brune ; « J’parie que j’ai pas vraiment d’intérêt à être surpris que t’aies réussi à trouver cet endroit. » son regard fureta ici ou là : il était incapable de savoir si Rhaena était venue seule, si elle avait prévu quelque-chose, ce qu’elle savait, ce qu’elle ignorait, ce qu’elle soupesait dans ses actions, ou ce qu’elle oubliait totalement. Mais si elle devait en savoir un rayon sur Calista, elle n’devait pas ignorer ce qui l’unissait à elle – irrémédiablement, y’avait des choses qu’il n’pouvait pas se permettre. Qu’il n’avait pas envie de s’permettre, malgré l’éclat joueur qui avait gagné ses prunelles, lorsqu’il l’observa enfin, pour s’écarter. « T’as traversé la moitié de la ville, et attendu ici, pour voir si j’avais besoin de compagnie ? » il ironisa, dans le ton habituel de leurs discussions de toujours. « T’aurais pu-… m’appeler, hein. Y’a pas grand-chose à faire par ici. Pas grand-chose pour se tenir compagnie. » il n’avait même pas de café, ou d’illusion de café à lui proposer ; tout au plus de l’eau, qui devait trainer quelque part, vieille de plusieurs jours. Et puis, fallait être honnête, ça n’avait jamais vraiment été leur rituel, s’retrouver quelque part pour discuter comme de vieux amis. Non – Alec venait bien de découvrir qu’il n’connaissait rien d’elle ; c’était bien ça, l’élément problématique dans l’histoire. |
| | | | Sujet: Re: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Mar 18 Oct 2016 - 20:57 | |
| can't fight these bad intentions — alec & rhaena —
come closer, deep down, you might like what i've found. i am not what i've done what i've become, the smoking gun. can't fight these bad intentions. just pull the trigger, i'll take the pain. i'll be the villain, just play the game. i've found a bitter heart... — digital daggers Dans cet entrepôt se joue la plus absurde mise en scène. Deux âmes identiques qui s'acharnent à être différentes. Deux corps qui tremblent mais se retiennent pour jouer leur rôle. Se mettre dans la peau d'une personne qu'ils ne sont pas. Rhaena en a fait sa vie depuis des années maintenant. Elle remarque donc la raideur qui fige le corps d'Alec au moment où elle se dévoile. C'est peut-être la surprise. C'est peut-être autre chose. Elle ne peut pas lire dans ses pensées mais elle peut voir le regard froid qu'il pose sur elle. Qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Une question qu'elle se pose au moment où le chasseur ouvre enfin la bouche dans un ricanement quelque peu exaspéré. « J’parie que j’ai pas vraiment d’intérêt à être surpris que t’aies réussi à trouver cet endroit. » Non en effet... c'est ce qu'elle répond d'un nouveau sourire. Il pourrait être surpris mais au final, le résultat restera le même ; jamais elle n'avouera comment elle y est arrivé. Les mensonges sont bien plus attrayants que la réalité. Il n'a pas besoin de savoir qu'elle l'épie depuis un moment déjà. Qu'Aspen, ses papiers sur Calista Wolstenholme et tout le reste ne sont que le pic que l'iceberg. Que de minuscules indices sur un portrait cent fois plus grand. Un portrait qui porte son visage... entouré d'une cible bien rouge. « L'information, c'est mon talent. C'est pas pour rien que Lancaster m'avait choisie. » Cette réponse devra suffire pour le moment. D'une nonchalance désarmante, elle lui tourne autour jusqu'à ce qu'il finisse par reculer. Un geste qui s'accompagne d'un haussement de sourcil chez la brune. Tout comme lui, elle analyse chacun de ses mouvements, chacun de ses mots. Elle se met à s'dire qu'il a démasqué sa vraie nature. Qu'il sait qu'elle est une tueuse, une vengeresse venue réclamer sa vie.
Pourtant, elle a tellement étudié le jeune homme que cette idée lui paraît absurde ; si c'était le cas, il lui aurait déjà sauté à la gorge - et pas pour ranimer les flammes de leur nuit passée ensemble. Elle ne le lâche pas des yeux, continuant de sourire... mais incertaine de ce qu'elle doit vraiment penser. « T’as traversé la moitié de la ville, et attendu ici, pour voir si j’avais besoin de compagnie ? T’aurais pu-… m’appeler, hein. Y’a pas grand-chose à faire par ici. Pas grand-chose pour se tenir compagnie. » Elle hausse les épaules et jette un coup d'oeil aux alentours. Elle a déjà analysé l'endroit de fond en comble avant d'arriver mais il faut bien faire mine de ne pas être cette chasseuse décidée qu'elle cache depuis le début. « Je préférais te surprendre, voyons. Puis, je suis certaine qu'on peut faire preuve d'imagination. Moi j'ai pleins d'idées en tout cas. » Allusion aguichante alors que tout ce qu'elle désire serait de mettre fin à ses jours ici et maintenant. Malheureusement, elle ne peut pas. Le Destin a décidé de rire de sa gueule. Elle a osé ouvrir son coeur et maintenant il est brisé. Loeven est parti, arrivant à la détourner de sa vengeance le temps qu'il était là. Mais faut croire qu'il a eu peur de la noirceur dans le coeur de la Dryden. Elle se dit qu'elle ne devrait pas en être surprise, que même Alec ici présent devrait être le premier à prendre ses jambes à son cou. Elle sait que la carte de la séduction risque d'être inutile puisqu'elle a bien observé la dynamique naissante entre le Lynch et Calista, la petite blonde. Ça ne fait qu'enrager Rhaena encore plus. Que le Lynch puisse vivre heureux avec une femme alors qu'elle est privée d'un père ainsi que de celui pour qui elle commençait à s'ouvrir. Il ne réalise pas qu'il a absolument tout. Un pouvoir incroyable, une fille qui l'aime alors qu'elle n'a rien. Pas même la légère satisfaction d'imaginer sa tête sur un pique. Parce qu'il ne ferait que se régénérer. Elle serre les poings, s'efforçant de ne plus penser à rien. Se laisser porter par ses instincts de vipère. Et ses instincts lui indiquent que quelque chose cloche. Alec n'a jamais été très accessible. Il a toujours été méfiant, elle a pu le tester plus d'une fois. Par miracle presque, elle a réussi à se faufiler jusqu'à ses draps. D'ordinaire, cela suffirait à gagner un peu de terrain mais Alec est aussi méfiant qu'au début. Voit-il la prédatrice en elle ? Ou l'amante qui pourrait aller faire naître la jalousie dans le petit couple.
Un couple naissant ? Solide ? Elle ne le sait pas et c'est ce qu'elle teste doucement en lui faisant des avances. Avances auxquelles il ne répond pas. Oui, quelque chose cloche. Rhaena reste pourtant enjôleuse. « Tu pourrais m'apprendre à manier ça, par exemple ? » Elle fait glisser ses doigts sur la table jusqu'à l'arc à flèches du Lynch. La fameuse arme qui a mit fin aux jours de son père bien aimé. Des leçons dont elle n'a pas du tout besoin mais un jeu qu'elle entreprend qui la diverti bien. Il serait si facile de détruire l'objet de tant de malheurs mais elle ne doit pas se dévoiler. Bien sûr, elle ne réalise pas qu'Alec en sait bien plus qu'elle ne peut l'imaginer. Cependant, il ignore à quel point ils sont liés tous les deux. Il ignore que tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle est, c'est à cause de lui. Elle déteste tout ce pouvoir qu'il a sur elle. Sans mouvement brusque, elle attrapa l'arme ainsi qu'une flèche et se met à viser Alec. Elle pourrait lui tirer une flèche à bout portant, tester encore plus fort les limites de son pouvoir. Mais après une minute à le fixer, arc bandé dans sa direction, elle relâche prise et le repose à sa place. Évidemment, une telle tentative n'aurait servi à rien, seulement à déclarer les hostilités. Elle se contente plutôt de planter son regard dans le sien, l'invitation attendant toujours une réponse.
Dernière édition par Rhaena Dryden le Mer 22 Fév 2017 - 19:23, édité 1 fois |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Dim 11 Déc 2016 - 21:52 | |
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Elle avait toujours eu l’allure assassine d’une énigme, l’arôme de la méfiance empoisonnée collée à sa peau, Rhaena. Le charme destructeur d’une créature au regard froid, perçant, déstabilisant ; de bien des façons, la brune avait eu sa place parmi les rangs de Lancaster : sa façon d’être, d’se mouvoir, d’interagir avec le monde – on avait beau lui répéter, à Alec, que Rhaena Dryden était une tueuse de hunters, il n’voyait pas dans sa façade ce qui pouvait la différencier de ceux qu’elle traquait. Peut-être était-ce à force de se fondre à outrance parmi ceux qu’elle assassinait dès qu’ils avaient le dos tourné ; les questions, les attaques remplies de véhémence, elles semblaient littéralement brûler les lèvres du Lynch. Et prétendre, c’n’était pas sa capacité principale dans le spectre des talents qu’il avait développés, pendant sa vie ; sûrement que si la vie de Calista n’semblait pas peser si ardemment dans la balance, il n’aurait pas hésité à bondir sur l’occasion, d’une Rhaena se livrant elle-même juste sous son nez, pour bondir et attaquer. Il n’pouvait pas mourir, lui, après tout. Alors le pire quel qu’il soit, n’semblait pas envisageable : mais que savait-elle de tout ça exactement, Rhaena ? Déjà trop, lui répétait sa conscience, alors que repassaient à son esprit les moments qu’ils avaient passés ensemble : trop d’insouciance, trop de connexions se faisant entre eux deux, brisant les frontières habituelles qu’Alec dressait entre lui et le reste du monde. Jamais elle n’pourrait prétendre tout savoir de lui, la brune – jamais elle n’serait cette personne le poussant d’un regard, à fracturer son âme en de minuscules petits morceaux à analyser, apprendre par cœur, et utiliser au gré de ses envies. Elle se fourvoyait complètement, si pour une seconde même, elle devait penser ça. Mais déjà, les connaissances pratiques dont elle disposait, sur sa mutation, sur sa façon de percevoir le monde et de répondre aux menaces, étaient de trop. Heureusement, sans doute, qu’à l’époque de leur nuit ensemble, il n’avait pas encore assez fait l’effort d’apprendre à connaître sa dégénérescence, pour en connaître toutes les facettes comme c’était le cas aujourd’hui : était-ce assez, pourtant, pour parier sur ça pour révéler, couche après couche, tout ce qui pouvait se cacher derrière le visage de marbre de Rhaena ? Il n’la connaissait pas, il n’savait rien d’elle ; et elle n’le connaissait pas, elle n’savait rien de lui non plus. Pendant quatorze ans, Alec avait pris un soin tout particulier à n’jamais s’ouvrir aux autres, n’jamais être complètement connu de quelqu’un – aujourd’hui, sûrement que la personne la plus proche d’avoir en mains toutes les clés à l’intimité du chasseur, était Calista. Et il savait, Alec, il savait, que chaque parcelle de son être était sauve avec elle ; c’n’était pas parce qu’il avait désormais quitté l’appartement de la jeune femme, qu’ils étaient techniquement séparés à cause de leur histoire, que la confiance qu’il avait en elle s’était envolée.
Ils existaient ensemble depuis trop longtemps pour ça ; à Radcliff, la Wolstenholme était bien le dernier repère qu’il avait, dans l’océan sans cesse changeant qu’était sa vie. Et Rhaena semblait tomber à pic, pour le lui rappeler : tout c’qu’il avait cru savoir sur elle, chaque petite assurance sur laquelle il avait reposée, pour baisser les armes, s’était désormais effritée, juste sous ses pieds. C’était comme maintenant, si le moindre geste de la brune pouvait être le dernier, l’ultime mouvement agressif ou dangereux- il devrait être fou, stupide et aveugle, pour laisser sa garde s’abaisser alors qu’il n’connaissait que trop de vérités au sujet de la jeune femme. Ou peut-être pas assez. « L'information, c'est mon talent. C'est pas pour rien que Lancaster m'avait choisie. » la réplique de Rhaena, alors, lui tira un rictus ; d’ironie, masquée en un genre d’amusement caressant ses lèvres avec une fausse sympathie. Si elle avait bel et bien attaqué Aspen, alors ça voulait dire que la Dryden jouait ce jeu de la fausse amie depuis des mois et des mois : il voulait bien croire, alors, lui, qu’il serait capable d’en faire de même pour quelques heures au moins. Ou peut-être moins, même : irrémédiablement, des aspérités étaient toujours vouées à arriver, quand les apparences pompeuses s’usaient. C’était déjà un exploit, d’toute manière, qu’elle ait réussi à berner Lancaster, les Wolstenholme, chaque personne travaillant avec le maire, chez les chasseurs ou à la mairie. Lui. L’éternel méfiant qui détestait chaque petite parcelle trop difficile à sonder chez les autres, depuis que les autres pouvaient justement s’avérer aussi meurtriers qu’un transmutant fondu au milieu de la société humaine. « Je suppose. » admit-il donc, un frisson passant tout juste ses lippes, trop ambigu sans doute, pour qu’il s’en sorte comme ça. L’hostilité collant à sa peau à l’égard de Rhaena, pourtant, Alec préféra feindre la vouer à Lancaster, plutôt que de faire comme si elle n’était pas là, débordant par chaque pores de sa peau. Haussant les épaules alors, il détourna le regard, faillant : « Lancaster n’est juste plus une référence à laquelle j’aime me fier. » et comment pourrait-elle le blâmer ? Comment qui que ce soit pourrait-il le blâmer ? Lancaster brûlait des familles d’humains, juste pour pouvoir aliéner encore plus la population à son service. Lancaster avait fini en prison, destitué par une trop jeune femme, qui n’avait aucune expérience en politique, et défendait tant l’étendard transmutant, que tout l’monde devait désormais se douter qu’elle en était une, de transmutante. Et Rhaena, elle n’avait jamais dû avoir beaucoup d’amour ou de respect pour le maire de Radcliff : non, tout ça, ça n’avait été qu’une façade. Comme avec n’importe qui d’autre. Comme avec lui. Il n’savait pas quoi penser, Alec ; surtout quand il s’mettait à s’demander quels extrêmes Rhaena avait été prête à atteindre, juste pour faire croire à Thaddeus qu’elle avait été d’son côté. L’information – avait-elle été celle donnant assez d’informations au maire de la ville, pour qu’il sache quelle famille viser et assassiner, quel mutant blâmer pour ça ?
C’n’était pas son genre, à Alec, d’penser aux pauvres mutants qui pouvaient s’retrouver pris dans le feu croisé : tout comme personne n’aurait jamais parié que ce soit son genre, à Rhaena, d’jouer des doubles, triples jeux. « Je préférais te surprendre, voyons. Puis, je suis certaine qu'on peut faire preuve d'imagination. Moi j'ai pleins d'idées en tout cas. » elle en créait des surprises, qu’elle ne se fourvoie pas ; une réplique qu’Alec dut retenir, le moindre mot traitre se transformant en un nouveau rire à l’orée de sa bouche. S’il y avait bien un domaine dans lequel il pouvait prétendre exceller, en matière de relations sociales, c’était son talent à manipuler les femmes – la drague, le charme, le jeu, il connaissait bien, ça. Et il s’y était déjà laissé prendre au jeu, avec Rhaena : la période avait été différente malgré tout. Il avait été paumé, esseulé, isolé par son propre exil, mis en faute par sa mutation. Les mois étaient passés depuis, et beaucoup d’aspects d’leur histoire avaient été réécrits, qu’ils le veuillent ou non. « Est-c’que Lancaster t’a aussi engagée pour ton imagination ? » à elle d’interpréter jusqu’où pouvait bien aller le double-sens, tranchant et impétueux de la question ; et la pointe de défiance, aurait presque pu être interprétée comme de la jalousie. Ça devait être son arme favorite, à Rhaena, user de ses charmes fins et savamment pesés, manipulés, afin d’faire tourner les esprits – il n’avait certainement pas été le premier abruti à s’faire avoir par ce genre de jeu. L’ironie, c’était que pendant des années, ç’avait été la même mascarade qu’il avait joué avec d’autres femmes ; et ce soir-là, au moment de finir avec Rhaena dans le même lit, il avait cru qu’ils avaient tous les deux su à quoi ils jouaient, pour quoi ils jouaient. Il avait cru qu’ils étaient au moins sur un genre d’pied d’égalité, une équité frivole où sans avoir besoin de mots, ils avaient compris c’qu’ils cherchaient. Mais Rhaena, fallait croire, avait eu d’autres songes en tête, d’autres petites idées florissant derrière la chaleur de son regard, les frissons de leurs corps désireux. « Tu pourrais m'apprendre à manier ça, par exemple ? » le regard d’Alec tomba sur son arc ; l’ultime allié de sa vie, d’sa croisade, de son passé et de son présent. Probablement même d’son avenir, se disait-il souvent, alors qu’il pensait au néant qui l’entourait depuis qu’il avait laissé Calista derrière lui. La chasse, pourtant, ç’avait une résonnance tout à fait différente dans sa tête désormais. Ces derniers temps, il avait plus tiré de flèches dans un mur, en un entrainement inutile, à peine divertissant, que dans des corps humains ; il devait encore porter l’empreinte d’Alistair Wolstenholme, quelque part, les réminiscences de ses péchés vis-à-vis de ses actes assassins. Il semblait que tout c’qu’il pouvait garder de son passif de chasseur, c’était ses réflexes : ceux qui firent courir une énergie froide le long de ses chairs, lorsque la brune leva l’arc, pointa la flèche dans sa direction – il ne contre-attaqua pas pourtant, l’observant. Essayait-elle de le pousser à se trahir, ou se trahissait-elle, là ? C’en était presque un jeu de patience, et Alec, il n’avait jamais été particulièrement patient, bien au contraire : il y avait des arcs, que d’autres n’pourraient pas bander – faute de capacités physiques, forces musculaires, précision, agilité, habitude. Lui, il baignait dans l’univers avant même d’avoir embrassé la voie de la chasse – Rhaena avait-elle vraiment besoin d’un cour, quel qu’il soit, sur le tir à l’arc ? Attendait-elle vraiment qu’il joue le jeu, quand elle éveillait si évidemment les doutes, pour quelqu’un comme lui ? « Tu comptes faire quoi avec un arc ? » il demanda, masquant sa question dans un sourire. Faisant les pas le séparant de Rhaena pour revenir à sa hauteur, il l’observa, n’ayant aucun mal à sonder son regard comme ils avaient pu le faire quelques secondes plus tôt. Ils le faisaient trop souvent, ça, sans vraiment pouvoir faire de l’autre un livre ouvert ; « Je peux t’apprendre. » finit-il par ajouter, sa main trouvant tout naturellement l’arme ; qu’il emporta avec lui en reculant, pour trouver une boite, plutôt imposante, l’habituel lieu d’entreposage de l’arc et de chaque petit gadget qui pouvait aller avec. Il n’y avait bien que pour ça qu’il était dépensier, Alec, depuis qu’il était devenu chasseur – c’n’était pas le seul arc qu’il pouvait posséder, le seul modèle, le seul type ; « C’est un arc à poulies, généralement plus facile à utiliser pour les novices, parce que la corde est plus facile à maintenir. Celui-là, permet donc d’augmenter de quatre-vingt-dix-neuf pour cent la vitesse de relâche d’une flèche. » il avait l’impression de l’avoir au bout de la langue, ce speech, pour l’avoir réservé à Moira Kovalainen il y a peu de temps. De la boite de rangement, pourtant, il sortit un autre gadget, le déposant entre la jeune femme et lui : « C’est un décocheur. Généralement, n’importe quelle personne ayant besoin d’un cour pour apprendre à utiliser cet arc pour la première fois devrait en avoir besoin. » ce fut à son tour à lui, d’avoir l’allure ambigüe de quelqu’un qui suspendait la conversation à ses intentions ; comme elle, quand elle avait eu une flèche pointée droit vers lui. Alec, il pouvait tout aussi facilement virer vers l’hostilité sans borne et sans fausse politesse – comment se faisait-il, après tout, que la miss-communication de Lancaster sache comment briser un poignet ou encocher une flèche en un battement de cil ? « T’auras besoin de ça si tu veux paraître plus menaçante avec un arc. » il ajouta finalement, arquant un sourcil d’un air joueur, tapotant l’objet métallique de son index et son majeur… comme si de rien n’était. - Spoiler:
désolée pour l'attente honteuse roigeuigeuig
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| | | | Sujet: Re: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Mer 22 Fév 2017 - 19:22 | |
| can't fight these bad intentions — alec & rhaena —
come closer, deep down, you might like what i've found. i am not what i've done what i've become, the smoking gun. can't fight these bad intentions. just pull the trigger, i'll take the pain. i'll be the villain, just play the game. i've found a bitter heart... — digital daggers Cet endroit ressemble étrangement aux entrepôts qu'elle possède. Leurs deux univers semblent graviter sans cesse ensemble, se croisant brièvement pour s'entrechoquer ensuite. Une étrange danse qui les lient à jamais. La brune aurait préféré pouvoir vivre sa vie comme elle l'entendait au départ, c'est à dire auprès de son père. Elle aurait bien aimé terminer ses études, devenir avocate et envoyer des gens en prison. Bon, elle aurait probablement envoyé son père derrière les barreaux mais elle pourrait tout de même continuer à le voir de temps en temps. À la place, elle est ici. Dans cet endroit aux murs métalliques, se tenant face à face avec son meurtrier et le coeur complètement vide. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Sa vengeance passant toujours en premier, ce qui l'empêche d'avoir une vie normale. Elle a peu d'amis... alors du côté sentimental c'est encore pire. Loeven est parti car apparemment, elle préfère sa vendetta à la compagnie d'un prince charmant. Ce qu'elle est, elle l'est devenue à cause d'Alec qui se tient juste là. S'il n'avait pas son don, elle pourrait le tuer ici et maintenant. Elle aurait déjà réussi à fait, son poison ayant fait son oeuvre, il aurait été retrouvé mort sur le trottoir de la rue face au bar. À la place, il est bien vivant et rien qu'elle fasse ne semble l'affecter. Elle pourrait essayer de briser son couple. Après tout, elle sait maintenant ce que ça fait d'avoir le coeur brisé... Mais elle n'est pas idiote. Elle sait que le blond se méfie encore d'elle. Plus que toutes ses autres proies... Alors il y a de fortes chances que ça ne marche jamais. Et elle ne veut pas perdre son temps plus qu'elle ne le perd déjà à essayer de contourner la mutation du jeune homme. C'est injuste. C'est frustrant. Pourquoi est-ce que ça lui arrive, à elle ? N'a-t-elle pas assez souffert dans la vie qu'en plus, on lui renie la seule chose qui permettrait d'apaiser son coeur malmené par le deuil depuis tant d'années. Une partie d'elle voudrait cesser cette mascarade et lui demander des comptes. Pourquoi il a tué son père ? Pourquoi ! Mais une partie d'elle se doute déjà de la réponse. Elle fait des efforts inhumains pour garder son masque de confiance charmeur. Par chance, la voix du jeune homme s'élève et la chasse de ses sombres pensées. « Est-c’que Lancaster t’a aussi engagée pour ton imagination ? » Rhaena éclate de rire, un écho qui frappe les murs de métal tout autour d'eux. Elle n'a aucune peine à capter le sous-entendu de ses mots. « Non, c'est pas pour mon imagination débordante, pas besoin d'être jaloux. » Il ne réagit pas quand elle le pointe de l'arc à flèches. Il ne flanche pas, et elle se dit que c'est probablement du fait de sa mutation. Il pourrait être conscient qu'elle est là pour le tuer que ça ne lui ferait pas un pli. Il ne peut pas crever. Il ne ferait que la balayer d'un revers de la main.
Quand il lui demande ce qu'elle compte faire d'un arc, elle aimerait bien pouvoir dire que c'est pour le tuer mais elle se retient. À la place, un fin sourire glisse sur sa lippe alors qu'elle plante son regard dans le sien. « J'sais pas. Ça me donnerait un air dangereux, tu trouve pas ? » Elle agit avec nonchalance mais ses mots servent à essayer de deviner ce qu'il peut avoir derrière la tête. Elle cherche dans ses réactions des indices. Avec tout ce qui se passe en ville, elle ne serait pas surprise qu'il a compris qu'elle est dangereuse. Ce n'est pas pour rien qu'elle essaie de faire profil bas depuis qu'elle a attaqué Aspen. Il s'approche, lui prend l'arc des mains et elle ne réagit pas. Elle ne fait que l'observer. Elle ne le lâche pas du regard, comme si elle était sur un terrain de chasse. Mais est-ce elle la chasseuse ou bien lui ? La belle l'ignore et ne veut pas être prise par surprise. Ces derniers temps, tout va de travers, elle ne compte pas faire les mêmes erreurs. Est-ce qu'Alec sait qui elle est ? Est-ce pour ça qu'il éloigne l'arc d'elle ? Quand il revient avec un décocheur dans les mains, elle lève un sourcil. Elle a l'impression qu'il joue à la maman qui apprend à marcher à sa fille de trente ans. Elle sait très bien ce qu'est un décocheur et elle en a plus besoin depuis longtemps. « Je vois. Mais je veux pas avoir l'air trop menaçante non plus. » Dit-elle avec ironie. Dans ses mots aussi paraissent l'ambiguité de leur échange. Un jeu. Une pièce de théâtre dans laquelle ils essaient de jouer leur rôle. Dès qu'elle s'est dévoilée, la tension est palpable entre eux. Si d'ordinaire c'est à cause du charme qu'elle exerce sur ses amants, aujourd'hui, elle a l'impression que c'est différent. Après tout, Alec n'est pas comme les idiots qu'elle a coincé dans ses filets avant. Il a cette méfiance dans le regard, témoin d'une vie à chasser quiconque pourrait lui faire mal. Une bonne façon de se protéger, elle doit lui donner ça. « Alors, comment je dois me placer exactement ? » Elle se retourne, appuyant son dos contre son torse. Aguicheuse, joueuse. Elle sait que c'est risqué... elle n'aime pas tourner le dos à quelqu'un qu'elle n'arrive pas à analyser mais la tentation est trop grande. Elle adore flirter avec le risque, et jouer avec les nerfs du Lynch. |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ≈ bad intentions (alec&rhaena) Mar 18 Avr 2017 - 0:20 | |
| Jouer avec le feu n’avait jamais été un talent du Lynch; il était franc, direct, impétueusement trivial, visant droit dans le coeur son objectif. Danser avec les apparences, flirter avec les illusions, alors, c’n’était pas fait pour lui: Alec n’avait pas de savoir dans l’art de jouer la comédie, de sourire alors qu’il n’en avait pas l’envie, de titiller la patience de quelqu’un d’autre comme s’il était capable de faire preuve de plus de bonne volonté que les autres. Il était devenu un hunter pour ces raisons précises; une incapacité destructrice à rester les bras croisés, à patienter et à laisser l’univers faire l’oeuvre de la justice à sa place. L’ordre établi par le gouvernement, la police, les jurés et les juges n’semblait pas vouloir lui donner tout ça; Lewis Duncan avait continué de vivre et de prospérer, libre, pendant que les cadavres de ses parents s’étaient décomposés six pieds sous terre: une injustice pour lui, une réalité inéluctable pour le reste du monde. Et dans tout ça, Felix avait été le seul à vraiment lui donner les armes de faire quelque-chose; une quelconque capacité à faire survivre le nom de ses parents avec une quelconque dignité - quatorze ans plus tard, le chasseur n’savait pas à quelle Nemesis au visage caché il avait affaire. Rhaena était juste une énigme, l’arôme amer du danger apposé aux abords de ses lèvres, picotant le coin de sa langue alors qu’il l’observait, et qu’il respirait le même air qu’elle. Tout dans l’attitude de la brune éveillait les méfiances électriques du jeune homme, et elle serait bien stupide de croire que c’n’était pas le cas: sinon, pourquoi serait-elle là où personne ne l’avait encore trouvé? Pourquoi s’trouverait-elle à l’attendre au milieu de ce bâtiment désolé, incarnation de métal et de béton de c’qu’était devenue sa vie, désormais? Le nom de la jeune femme était tombé dans leur récente dispute, à Calista et lui, avant qu’il ne parte sans se retourner. Pour des raisons, quelles qu’elles soient, Rhaena Dryden avait décidé d’s’attaquer à Aspen, et s’il fallait en croire tous les petits secrets qu’elle avait soigneusement cachés dans un coin de sa tête, elle en avait après Calista, désormais. C’n’était pas logique, c’n’était pas intelligent, c’n’était pas stratégique; des électrons réflexes qui semblaient constamment graviter comme attitudes défensives chez la Dryden. Pour avoir été juste sous le nez de la cadette des Wolstenholme pendant tout ce temps, pour avoir fait amie-amie avec celle-ci; pour avoir flirté à ses côtés à lui et à ceux de Thaddeus Lancaster tout autant, Rhaena regorgeait de talents qui lui auraient permis de s’attaquer à Calista bien avant que la machination de ses plans n’se retourne contre elle. Alors qu’était l’élément qui manquait, à l’équation? Qu’était le silence dégueulasse qui devenait un véritable trou noir dans la construction mentale qu’Alec s’était faite pour comprendre sa vis-à-vis. Rhaena était plus que c’que les yeux laissaient entendre; ça, il l’avait compris bien assez tôt - il l’avait compris avant que leurs lèvres ne se rencontrent, que leurs corps ne s’entrechoquent avec une passion décharnée. Mais pourquoi est-c’que tout évoluait autour de Calista, tout particulièrement?
La question comme l’incendie dévoreur au creux des reins du Lynch, brûlait tous les instincts du hunter qu’il était devenu, force de pratique et de patience. Il avait mis du temps, à éduquer ses sens à une méfiance constante, à la capacité d’être tout le temps sur ses gardes, prêt à contre-attaquer quoiqu’il advienne. Si Alec avait toujours eu une carrure musclée et impressionnante, il n’avait jamais eu toujours l’allure fermée, froide, distante qui lui collait au visage; c’était l’armure que les Lecter avaient aidé à forger depuis les cendres que le meurtrier de ses parents avait laissé derrière lui. Et quelque-part, quelquefois, observer Rhaena était comme regarder dans un miroir. Ils s’comprenaient, ils s’connaissaient et pour quelques fractions de seconde, il semblait même que leurs gestes s’faisaient en synchronisation les uns par rapport aux autres. Quand Rhaena levait l’arc face à lui, flèche pointée sur un fil bandé, il savait qu’elle n’ferait rien - c’en serait trop vulgaire, trop surprenant, presque décevant. Si elle était venue pour quelque-chose, ce soir, c’n’était pas pour juste balancer une flèche dans le vide sans aucune forme, comme si ça pouvait faire quelque-chose. Non, y’avait autre chose, y’avait un soin tout particulier à ce qu’ils se retrouvent là, des pièces d’échiquier savamment placées, et Alec comptait bien jouer parfaitement son rôle, jusqu’au dernier instant. S’il devait en aller de la vie de Calista, c’n’était pas foncer dans le tas qui allait l’effrayer; il avait déjà joué selon de nombreuses règles pour cela. Et il s’était déjà cramé à ça à de bien nombreuses reprises; Alistair Wolstenholme s’était frotté à l’animal rageur qu’il était, Alec, quand la vie de Calista reposait entre les mains de bourreaux inconscients. Rhaena n’serait pas différente; et Rhaena n’aurait pas droit à quelques gouttes de sang salvatrices pour la sauver de la mort, si elle devait finir à l’agonie sous ses doigts. « Tu crois que j’ai besoin d’être jaloux de Lancaster? » il n’eut pas besoin d’en dire plus pour que déborde le sarcasme de ses paroles; la véhémence du Lynch pour l’ancien maire le trahissait trop souvent, maintenant que Thaddeus avait été destitué, et que ses soupçons quant à la famille Hodgins avaient été confirmés par Felix. Quant à la brune face à lui, elle faisait bien ce qu’elle voulait; jamais elle n’avait subtilisé son coeur, son attention, ses désirs autres que ceux éveillés par les flammes d’une curiosité malsaine au coeur de la nuit, tarie il l’avait crue, au cours d’une nuit à peine. Probablement avait-elle brouillé les pistes avec beaucoup plus de gens que lui, dans des circonstances bien identiques: lui, un autre, des autres - chasseurs, parfaitement humains ou dégénérés, les possibilités sur le faciès énigmatique de la jeune femme paraissaient être sans fin. Mais de toutes les âmes de Radcliff, c’était lui qu’elle était venue trouver ce soir; lui, le naufragé solitaire qui avait abandonné l’appartement de Calista depuis de nombreux jours, maintenant. Alors, si c’était vraiment après la Wolstenholme qu’elle en avait, pourquoi n’y était-elle pas, là tout de suite, plutôt qu’ici-bas, dans le dépotoir de sa misère insidieuse, juste avec lui, à jouer les innocentes? « Est-c’que tu veux avoir l’air dangereux? » demanda-t-il sans prétention, haussant les épaules à ses propos. Ils ne décrochaient leurs prunelles les unes des autres que rarement, désormais; on aurait presque pu croire qu’ils se languissaient du contact de l’autre. Ou peut-être était-ce au premier qui prendrait la fuite, au premier qui faiblirait. Savaient-ils tous les deux, exactement, à quel jeu ils jouaient? Alec n’en avait pas vraiment idée, pas complètement; il était prêt à marcher dans les ténèbres, si la vie de Calista pesait dans la balance, cela dit. Tant bien que mal, il ne se fit pas prier, alors, pour faire un peu de mascarade, marcher dans les pas laissés par Rhaena elle-même; le prenait-elle pour un idiot, à prétendre soudainement avoir besoin d’un cour de tir à l’arc? Non, elle n’était pas comme ça. Il n’était pas comme ça non plus. Même là, si près l’un de l’autre, prêts à se consumer dans l’omniprésence de l’autre, ils le savaient très bien, tous les deux. Alec ne se laissa pas trahir par ses méfiances, ses remords ou son affection pour Calista, lorsque Rhaena se retrouva contre lui; c’était comme le tir à l’arc, après tout, une cible bien définie, une flèche chargée de volonté, et un trajet invisible qui fendrait l’air - peut-être bien, au premier qui tirerait. Les deux mains du chasseur vinrent trouver la taille de la brune, s’écrasant comme de chaudes présences sur celle-ci, presque inutiles au premier abord, avant qu’avec expertise, en quelques pressions, il ne guide les mouvements de l’adversaire. Il la pressa contre lui, pour une impression fugace où il put sentir son parfum, voir son pouls au creux de son cou battre d’une vie dangereuse comme un prédateur tapis dans l’ombre. Mais aussitôt les jambes de Rhaena bien placées, ce fut comme si de rien n’était, comme si l’instant d’avant n’avait pas existé, Alec passant l’arc devant eux, leurs corps tendus comme des statues de marbre. Il guida ses mains, lâchant quelques instructions au passage, patient et soigneux, ses doigts égarant des sillages innocents tantôt, brûlants en impression, professionnels en apparences obséquieuses. « Y’a quand même beaucoup de gens que je croise, et qui trouvent bon de me rappeler qu’il y a des moyens plus efficaces de tuer quelqu’un. » Alistair Wolstenholme, par exemple, n’avait pas manqué de se moquer, avant que la situation ne tourne bien vite à son désavantage. Alec, il avait plusieurs cordes son arc, littéralement et métaphoriquement, évidemment. Mais la remarque, sardonique, adressée aux abords de l’oreille de Rhaena, fut accompagnée d’un sourire carnassier, avant qu’il ne s’écarte d’elle, tout juste pour l’observer. « Peut-être que t’aurais l’air plus dangereuse avec un flingue. Ou peut-être que le couteau, c’est plus ton style. » et puisqu’ils en avaient déjà parlé, elle savait bien que contre lui, aucune de ces options n’était vraiment viable. Peut-être bien, que contre Aspen Wolstenholme ç’avait été autre chose; il n’avait pas grand-chose d’une rousse fluette prise par surprise, cela dit. |
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