Sujet: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Dim 13 Juil 2014 - 15:39
phoebe lea parker
Every single song is something that is true to me or has happened to me, and is a part of who I am. - Lea Michele
≈ NOM : Parker ≈ PRÉNOM : Phoebe ≈ ÂGE : 22 ans ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 décembre à New York, dans le Queens ≈ NATIONALITÉ : Américaine ≈ STATUT CIVIL : Célibataire ≈ EMPLOI : Chanteuse et vendeuse dans une boutique de CD ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Que vous dire ? Si j'ai un jour été une petite fille facilement en proie à ses émotions, je ne le suis très certainement plus depuis l'âge de treize ans. Ou du moins, c'est ce qui semble être, et ce qui est à la fois. Pour tout vous avouer, mon caractère est composé de contraires et d'ambiguïtés. J'ai toujours été, et je suis encore, quelqu'un d'extrêmement ambitieux, ambition qui n'a prit que plus d'ampleur au fil des années, car c'est aujourd'hui la seule chose qui me reste. Je suis une jeune femme déterminée, et les événements m'ont poussés à cacher mes émotions. Je ne suis pas comme les autres. Plus maintenant. Lorsque l'on me voit, c'est à un masque de dureté et de froideur que l'on se heurte. Dû à cela, certains me craignent, d'autres me prennent de haut, d'autres encore cherchent à me connaitre, à savoir ce que je cache, qui est la véritable Phoebe. En réalité, je ne suis pas si dénuée de toute émotions, loin de là. Je crois même que j'en ressens bien plus que n'importe qui d'autre : pour preuve, je ne me suis jamais remise de la mort de mes parents. Avec le temps, j'aurais dû être apte à passer à autre chose, et pourtant aujourd'hui encore je ressens la douleur aussi durement que si cela venait tout juste de se produire. Je ne suis pas sans émotions, et pourtant lorsque je suis énervée, je peux devenir plus cruelle qu'un tueur en série, et rien, pas même les cris ou les supplications ne peuvent me donner pitié. Je vous rassure, je n'arrive à ce stade de fureur que lorsque quelqu'un le mérite réellement. Je peux également me montrer sans coeur lorsque je suis énervée à un stade moins fort que celui que je viens de vous décrire, mais c'est moins pire tout de même. Je sais ce que vous pensez. Que je suis folle, juste bonne à interner. Et si ce n'était pas le cas ? Tout le monde pense cela, et pourtant. Je ne suis pas si différente de vous. J'ai juste choisi de ne répondre qu'à mes propres règles. Je suis une jeune femme forte et indépendante, et je ne crains plus de mourir depuis la perte de mes parents. Au contraire, je traque la mort, et je l'affronte lorsque l'opportunité m'en est donné. Je n'ai plus peur de rien ni de personne dorénavant. Et c'est ce qui me donne du courage, c'est ce qui me permet d'affronter toutes les situations, les pires comme les meilleures. Peu importe si je risque ma vie, elle ne vaut plus rien. Pas plus pour moi que pour les gens qui me connaissent. Morte, je ne manquerais à personne, les gens danseraient sur ma tombe et déboucheraient une bonne bouteille de champagne. Et moi... moi je pourrais enfin retrouver mes parents. Tout le monde y trouverait son compte, vous ne pensez pas ? Non je ne suis pas folle. J'aime à être mystérieuse, et je fais tout pour être aussi libre que possible. Mais folle... ça non. Des fous, des vrais, vous en croisez tous les jours, sans même le savoir. Un voisin, un ami, un collègue. Parfois même un parent. Qui sait quelle est leur vie ? Et pourtant vous pensez les connaitre, que ce soit leur caractère, leurs goûts, leur style vestimentaire, leur manière d'agir, de faire. Mais une personne telle que moi, qui cache qui elle est réellement, est de suite suspecte à vos yeux. Il vous faut à tout prix savoir ce qui se cache. Seulement voilà, je mens aussi bien que je respire, il vous sera impossible de savoir si je mens ou pas. Tout le monde a un tic, un petit quelque chose qui vous trahis quand vous mentez. Moi je peux vous regarder droit dans les yeux, et vous débiter un mensonge si sincère que vous ne pourrez que vous prendre au piège. Sans compter que... mes secrets sont bien gardés. Car à moins d'avoir la faculté de lire dans les pensées, rien ne vous permettra jamais de découvrir la vérité. Que dire d'autre ? Je prétend constamment aller bien, même si c'est totalement faux. Je pourrais encore saigner de partout que je serais capable de vous dire que tout va bien, que je n'ai pas besoin d'aide. Car oui, je déteste qu'on tente de m'aider. Et pas parce que je prend cela pour de la pitié, ça non. Simplement parce que se faire aider de quelqu'un, c'est être dépendant de cette personne. Or ça... je le refuse. Je suis libre. Rien ni personne ne pourra changer qui je suis, et m'ôter cette liberté pour laquelle je me bat. Je suis également incapable de dire " je t'aime " à quelqu'un. Peut-être par... peur. Je ne sais pas au fond. Ce sont les derniers mots que j'ai dis à ma mère avant qu'elle ne meure. Je lui ai dis ces trois petits mots, et une seconde plus tard elle rendait son dernier souffle. Alors peut-être que j'ai peur de perdre cette personne, tout comme j'avais perdu ma mère, si je les prononce. Ou peut-être est-ce tout simplement parce que cela me rappelle de manière encore plus forte ce moment. Aussi, lorsque quelqu'un me dit qu'il m'aime, je ne peux que répondre " moi aussi " ou " c'est réciproque ". Heureusement, je n'ai pas tant de personne que cela qui me disent qu'ils m'aiment, je pourrais même dire qu'il n'y a personne. Et le pire de l'affaire, c'est que personne ne s'en rend compte. Marrant non ? Tant qu'on est dans ce registre, je suis incapable de trouver les mots qu'il faut pour venir en aide à quelqu'un. Du moins je le crois. J'ai toujours la sensation que... j'empire les choses. Ou que je les formule de manière maladroite. Sans doute parce que j'ai tant l'habitude de refouler mes propres sentiments que je suis incapable d'aider les autres avec les leurs. Et pour finir, je ne peux que vous dire que je suis une battante. En gros, c'est moi. Je me doute que j'en oublie sans doute, mais vous savez quoi ? Vous verrez bien plus tard ! ≈ MUTATION : Capable de se transformer en lionne blanche.
Les Paliers
Palier 0 : Changement de corps de façon incontrôlée, sous le coup des émotions [ ACQUIS ] ( Ceci correspond au tout début du pouvoir, lorsqu'il s'éveille seulement. Ce faux palier passe au bout de quelques heures, au maximum, après une nuit de repos ) Palier 1 : Contrôle du changement difficile mais faisable ; possibilité de rester sous la forme animale pendant cinq minutes [ ACQUIS ] Palier 2 : Possibilité de conserver la forme animale pendant une heure [ ACQUIS ] Palier 3 : Possibilité de communiquer avec un autre animal de la même espèce [ ACQUIS ] Palier 4 : Possibilité de conserver la forme animale aussi longtemps que désiré [ NON ACQUIS ] Palier 5 : Possibilité de transformer une autre personne sur une plus ou moins longue durée en la touchant [ NON ACQUIS ] ≈ GROUPE : The future is here
✤ 01. Ne vit que pour le chant ✤ 02. A le tatouage de deux notes de musiques sur l'épaule gauche ✤ 03. Aime que tout soit bien rangé et à sa place ✤ 04. Dors rarement la nuit... à peine une à deux heures ✤ 05. Bois beaucoup de café ✤ 06. Ne sait plus dire " je t'aime " ✤ 07 Cache très bien ses émotions ✤ 08. Sait mentir avec sincérité ✤ 09. Joue du piano ✤ 10. A un côté sadique et psychopathe envers ceux qui le méritent... et ceux qui l'emmerdent
i. êtes-vous originaire de radcliff ? Oh que non, certainement pas ! Je suis née à New York, dans le Queens, et j'y ai grandis jusqu'à l'âge de mes 13 ans où j'ai été comme qui dirait forcée de venir ici. Mais... New York est ma ville. C'est le monde auquel j'appartiens, pas Radcliff. Alors ne comptez pas sur moi pour moisir ici, car cela n'arrivera pas !
ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? Oh oui, comme tout le monde je présume. M'enfin vous savez, pour moi Hunters, débiles mentaux ou pervers sexuels, ça ne change rien, je leur réserve à tous la même chose : une belle baston et un bon séjour à l'hospital. Je ne dis pas que je suis invincible. Personne ne l'est. Mais comme vous l'aurez remarqué, je suis toujours là, et contre mon gré qui plus est ! Au fond... je crois que j'aimerai qu'ils me tuent. Mais je suis comme ça... je veux la mort, mais je ne la veux pas sans me battre. Le soucis, c'est que je gagne toujours...
iii. utilisez-vous beaucoup votre don ? Pas tant que cela non. Il fut un temps où cela m'arrivait, au tout début, j'avais du mal à le contrôler. Mais ensuite... c'est devenu relativement facile, alors je ne m'en sert que lorsque c'est vraiment important. Comme flanquer une bonne petite crise cardiaque à quelqu'un par exemple... Eheh !
iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ? On nous traque toujours non ? Alors faites le calcul vous même. Vous les jugez suffisantes vous ? Moi pas. Les gens sont des bénis oui-oui. Le gouvernement leur dit " pas touche aux gentils petits mutants, pas faire bobo ", ils acquiescent. Et lorsque quelqu'un se dresse et dit " les mutants sont des créatures à part, dangereuses, il faut les exterminer "... ils sont tout aussi d'accord. Alors non, ces mesures ne changent rien. Tant que les gens ne seront pas à même de penser par eux même... ils ne voient pas que oui, certains mutants sont atroces, mauvais, et font le mal. Mais les humains alors ? Les " simples " humains, qui ne savent pas la chance qu'ils ont mais qui savent bien nous envier ? Tous ces pervers, psychopathes, tueurs en série, j'en passe et des meilleurs ? Et pourtant eux... on ne les tue pas. On les enferme, comme si cela suffirait à les empêcher de recommencer un jour, et si vous les tuez, c'est vous qui finissez en prison. Leur justice est défaillante à tous les niveaux. Alors non, ces mesures... ces mesures ne valent strictement rien.
≈ PSEUDO : Drachel ≈ PRENOM : Auriane ≈ ÂGE : 17 ans ≈ PERSONNAGE : inventé ≈ AVATAR : La sublime Lea Michele *w* ≈ CREDITS : Moi ! *w* ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : Grâce à Engel ♥ ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : I'LL FLY LIKE A CANNONBALL !
Dernière édition par Phoebe Parker le Lun 14 Juil 2014 - 17:50, édité 3 fois
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Dim 13 Juil 2014 - 15:40
we're all stories in the end
" just make it a good one "
Je m'appelle Phoebe Parker. Je suis née à New York, dans le Queens, lors d'une belle soirée de décembre, et j'ai grandis là bas. Depuis que je suis petite, j'ai toujours su ce que je voulais être, ce pour quoi j'étais réellement faite. Broadway. Probablement tenais-je cela de mes parents, ma mère avait une voix fabuleuse, voix qu'elle n'a jamais pu dévoiler au reste du monde, et mon père était très bon pianiste, même si ce n'était pas vraiment sa profession ( il était avocat ). Pour tout avouer, tout à commencé lorsque j'avais cinq ans et que j'ai vu pour la première fois Funny Girl, la plus célèbre comédie musicale de Barbra Streisand. A ce moment là j'ai su : je voulais être comme elle. J'étais déjà envoûtée par le pouvoir de Barbra, et c'est ce qui m'a toujours poussée à suivre mon rêve. Mais à cinq ans, personne ne peut croire une petite fille. Même moi je ne me serais probablement pas cru... J'ai demandé à prendre des cours de danse et de chant, et mes parents ont acceptés, assez heureux de voir que je m'ouvrais au monde au lieu de rester chez moi comme un oiseau apeuré. Ces heures que je passais aux cours étaient magiques ; c'était ma porte d'entrée dans le show-business. Ma prof me disait que j'étais une mini Margot Fonteyn, elle m'a apprit le pouvoir de la musique et bien que ce studio de danse était juste un endroit assez vieux et moisi, pour moi c'était le plus bel endroit sur la Terre. Les années ont passées et j'ai continué la danse classique, ainsi que le chant évidemment. Mon amour pour Barbra et son talent grandissait un peu plus, elle était devenue mon idole. Mais lorsque je faisais part de cette passion et de ce désir de devenir comme elle, mes parents ne me prenaient pas au sérieux, pensant que je comprendrais que le chant et la danse étaient plus distraction plus qu'un métier, parce qu'ils savaient d'expérience que le métier d'artiste est loin d'être stable. Alors que moi... et bien, je ne me voyais pas faire autre chose de ma vie. Impossible. Les chansons me touchaient toutes au plus profond de moi, et j'avais ce besoin de les faire ressentir à mon tour en les interprétant. Cela faisait partie intégrante de moi. Me l'enlever, c'était retirer mon essence même, ce qui faisait de moi qui j'étais. J'admet que souvent, je leur en ais voulu de ne pas me croire, de ne pas m'encourager. Malgré tout, je les aimais... c'est normal. Je suis entrée au collège, où je n'étais pas vraiment très appréciée, mais cela m'importait peu, je n'ai jamais prit garde à l'opinion des gens à mon égard. Cela n'en valait pas la peine. Il y aura toujours des gens prêt à ternir votre image, des gens trop bête ou trop jaloux pour supporter que vous soyez meilleur qu'eux. Or j'étais meilleure qu'eux, par bien des côtés. C'est en voyant que ma passion pour le chant n'était pas qu'un épisode passager que mes parents décidèrent de m'avouer quelque chose sur eux... et sur moi par la même occasion. Ils m'expliquèrent que suite à " un incident " ( hum hum... ), des radiations avaient provoqué chez certaines personnes une espèce de changement génétique leur permettant de développer un pouvoir. Vous l'aurez comprit, tentant de me ménager, ils avaient élucidé un bon nombre de détails. Ce qu'il faut savoir, c'est que j'ai toujours été très terre à terre comme fille. Là où des enfants de mon âge rêvaient de magie et autres futilités, moi c'est à peine si je croyais au Père Noël ( oui il m'a toujours paru particulièrement louche... ). Par conséquent, vous pensez bien que même avec une explication pareille, cette histoire de pouvoir me semblait aussi idiote que si l'on m'avait tendu un bout de bois en me disant que je pourrais faire apparaître ce que je voulais avec ! Je me revois encore, les bras croiser, les regardant l'un après l'autre, leur demandant si ils pensaient vraiment que j'avais encore l'âge de croire à de pareilles bêtises. C'est alors que, pour me prouver qu'elle ne mentait pas, ma mère se mit à chanter. Je ne compris pas de suite, pas avant que sa voix ne fasse exploser un verre, puis un autre, suivit d'un vase et d'un miroir. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas comment elle avait fait cela, ni même pourquoi. Il y avait un truc. Il devait y en avoir un ! ... En réalité, il n'y avait rien, rien si ce n'est un gène défaillant en elle, lui permettant de faire cela. C'était le seul et unique pouvoir de ma mère. Elle n'avait pas cherché à le développer ni à en connaître les limites, elle cherchait même à ne pas s'en servir. J'avais cependant comprit une chose qui me fut primordiale par la suite : son pouvoir, pourtant d'apparence si inutile, pouvait très vite devenir un danger Quoi qu'il en soit, je n'avais pas compris pourquoi ils avaient décidé de m'en parler maintenant. Après tout, ce n'était pas comme si j'avais déjà fait explosé une vitre rien qu'avec ma voix... Ils m'expliquèrent alors que c'était mon amour pour le chant qui les avaient interpellé, mais qu'effectivement pour le moment... aucun pouvoir ne s'était manifesté chez moi, mais qui sait si j'avais un gène modifié moi aussi ? Et si je l'avais, qui sait si je possédais pour autant le même type de pouvoir que ma mère ? C'est pourquoi je devais me montrer prudente et leur faire part de la moindre chose un peu étrange qui pourrait se produire en ma présente. Il ne se passa jamais rien.
Arriva alors l'âge de mes treize ans... Cela faisait bien une semaine, et nous étions à la veille de Noël. New York propose toujours bon nombre de festivités plus intéressantes les unes que les autres pour ceux qui le désirent, et nous avions passé une bonne partie de la journée à nous amuser là bas. C'était assez cool, on était tous les trois, on faisait les fous, on chantait, jouait, riait, en bref, une superbe journée. Arrivés en fin d'après midi, nous avions décidé qu'il était temps de rentrer chez nous, ce que nous fîmes du reste. Mais durant le trajet en voiture, un camion sortis de nulle part et nous rentra dedans. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Comment j'ai été éjectée de la voiture, tout ça. Tout ce que je sais, c'est que je me suis retrouvée à quelques mètres de la voiture qui avait commencé à prendre feu. Je voulais crier, je ne pouvais pas. Je voulais me relever... aucun membre ne me répondait. Je ne pouvais que contempler, de là où j'étais, face contre terre. J'avais mal, j'avais peur, je paniquais. Puis le noir total. Lorsque je revins à moi, j'étais à l'hospital. Sur le coup, je ne compris pas pourquoi j'étais ici, mais bien vite, les derniers souvenirs refirent surface. De nouveau, je paniquais, le moniteur à côté de moi en attesta, les bip réguliers s'étaient soudainement affolés, en même temps que mon coeur. Alertés, des infirmières se précipitèrent dans ma chambre, tandis que je les suppliais de me renseigner sur mes parents. Peine perdue... une bonne dose de calmants et je tombais comme une masse. Un peu plus tard, lorsque je m'éveillais de nouveau, j'étais encore un peu hagarde, mais je me souvenais suffisamment bien de ce qui s'était passé précédemment, aussi avais-je arraché tout fil et toute aiguille pouvant être relié(e) à moi, non sans difficulté et non sans me faire mal. Je suis finalement tombée sur une infirmière qui a accepté de me conduire à ma mère. Il était trop tard, j'aurais dû être là bien avant et je n'étais là que maintenant, sur ses tout derniers instants. Mes dernières paroles furent " Je t'aime ". En général, on fait extrêmement attention aux dernières paroles que l'on a adressé au défunt, du moins lorsque cette personne était quelqu'un que l'on aimait. Parfois nous regrettons nos derniers mots, parfois on se console en se disant qu'au moins il ou elle est partit en emportant un mot gentil. Moi... je ne me suis jamais inquiétée de cela. Peu importe mes derniers mots, ce n'est pas ce qui me la ramène. Toutefois depuis, je suis incapable de prononcer à haute voix ces trois petits mots que certains ressentent pourtant tant le besoin d'entendre. Par peur sans doute... peur de perdre cette personne également. Qu'importe la manière. Moi je l'avais dis à ma mère et la seconde qui suivait, elle avait rendu l'âme. Qui me dit que je ne perdrais pas aussi quelqu'un d'autre rien qu'en lui disant ces mots ? Enfin... j'ai toujours pensé que c'était pour cette raison que je faisais un blocage. Peut-être y a-t-il une autre raison. Je ne sais pas... parfois je reste un mystère pour moi même... Bref. Suite à cela, on m'a envoyé chez ma grand mère. J'y suis resté... une à deux semaines, mais finalement, le juge, jugeant que vu la situation présente, ce serait plus à moi de m'occuper d'elle que l'inverse, a décidé de m'envoyer chez ma tante. Apparemment, j'avais besoin qu'on s'occupe de moi. Sans doute mon comportement le laissait-il supposer, mais ce n'était pas le cas, loin de là. Enfin j'essayais de m'en convaincre, et ça marchait plutôt bien. J'ai donc été envoyée à Radcliff, dans le Kentucky. Super n'est-ce pas, quand on pense que mon rêve se trouvait à Broadway, et que Broadway se trouve à New York, soit à 941.87 km d'où je devais vivre ! J'aimais ma tante, ne vous méprenez pas. Toutefois... c'était trop dur de vivre dans ce monde sans mes parents alors que j'avais vraiment besoin d'eux. Comme tout enfant. Aussi, peu après m'être installée chez ma tante, j'avais conclus un marché avec un dealer. Ce monde n'était pas le mien. J'aurais dû mourir dans cet accident, et j'avais survécu. Ce n'était pas une chance contrairement à ce qu'avaient dit les médecins. Ces fractures à mon poignet et à ma jambe n'étaient pas des miracles, mêmes compte tenu de la situation. Je vivais. Or j'aurais dû mourir. Tout simplement. Je ne serais plus un point pour personne, et encore moins pour moi même. J'avais donc avalé un cocktail de divers médicaments, assortiment de calmants, de somnifères, vous voyez le tableau. Il suffisait d'en prendre un peu trop et je mourrais. Et effectivement, il en a fallu de peu. Vraiment peu. Mais j'ai simplement fini dans le coma, un coma dont je ne voulais même pas trouver la sortie. Seulement voyez vous, j'accepte de mourir. Ou de rester bloquée dans un coma. Mais pas sans me battre. Je ne veux pas juste accepter les faits, je veux savoir que j'ai fais ce que j'ai pu. Et donc, malgré ma non envie de sortir de cet état, j'ai trouvé la sortie... malheureusement. Au passage, j'ai compris que j'avais vraiment peur des hospitaux... pas vraiment étonnant vu les circonstances. Selon le médecin, j'ai été cliniquement morte, durant une dizaine de secondes. Cliniquement morte... Quelle ironie. A mon réveil, il n'y avait personne à mon chevet, le docteur et ma tante se trouvaient dehors. Sans qu'ils le sachent, je me suis levée et les ais écoutés. Le médecin lui suggérait de me faire entrer en psychiatrie quelques temps, puisque visiblement, je n'étais pas stable. J'ai vite comprit que l'assistante sociale était là aussi, puisqu'elle approuvait ledit médecin, ajoutant que ma tante était sans doute pour responsable de ce qui se passait maintenant. Je n'en revenais pas. Ils faisaient plus de recherche sur quelqu'un qui faisait partie de ma famille que sur des gens demandant le statut de famille d'accueil ! Je commençais à craindre que ma tante n'accepte, mais ce ne fut pas le cas. Elle les rembarra, refusant de me faire interner. De toute manière, une fois qu'on entre là bas, on n'en ressort plus. C'est comme la psychanalyse : la moindre chose que vous dites ou que vous faites est analysée et fini par sortir de son contexte. Si vous n'êtes pas déjà fous en y entrant, vous le devenez. Si vous l'êtes déjà... n'espérez pas trop une amélioration. Enfin, passons. Lorsque je suis rentré chez ma tante, j'avais promis de ne plus jamais tenter de me suicider. Pas seulement parce qu'aucune de nous ne voulait me voir finir avec des gens que je ne connaissais pas et que je ne pourrais jamais supporter, mais aussi parce que j'avais bien vu à quel point cela avait fait mal à ma tante. J'avais cru que seul moi souffrirait, et je m'étais trompée. Toutefois, une chose était certaine : j'avais changé. J'étais devenue plus forte et d'apparence, je semblais être dénuée de toute émotions humaine. Avec le temps je suis devenue meilleure à ce jeu, c'est normal. Mais j'avais déjà décidé une chose : je serais différente. Je ne ressemblerais en rien aux gens de cette ville, et personne ne saurait comment m'atteindre. Le soir, je sortais seule, pour marcher au bon air de la nuit. Avant j'aurais eut peur, mais depuis tout ce qui s'était passé, ce n'était plus le cas. On a peur lorsque l'on sait que l'on a quelque chose à perdre, or moi... je n'avais plus rien à perdre. Pas même ma vie. C'est d'ailleurs cela qui m'a toujours rendue plus forte, le fait que je n'avais plus peur. Pourquoi ne pas rester tranquillement dans mon lit ? Parce que je ne pouvais pas. A peine fermais-je les yeux que les images de notre accident me revenait en mémoire, et ce n'était guère mieux lorsque je parvenais à m'endormir. Quoi qu'il en soit le temps à passé, et je suis devenue meilleure, que ce soit pour cacher mes émotions ou mentir. Quelque chose d'autre a changé en moi. Car soudain, je n'étais plus Phoebe Parker, une jeune humaine de treize ans venant d'être traumatisée par la mort de ses parents, diagnostiquée instable parce qu'elle a voulu les rejoindre. J'étais une nouvelle version de cette jeune fille, plus dure, plus froide, plus franche, plus flippante. Mais ce n'est pas tout. J'étais une Mutante. Comment l'ai-je découvert me demanderez vous ? C'est bien simple. La nuit suivant mon retour à la maison de ma tante, je m'étais éclipsée. J'avais besoin d'air, j'avais besoin de marcher, de courir, de pleurer, de crier ; qu'importe du moment que je pouvais sortir, me donner l'illusion d'être libre, libérée des chaines de la vie. L'impression que je pourrais quitter mon corps. En marchant dans le parc, je me repassais malgré moi les images de l'accident. Les images de ma mère. Les images de la voiture en feu. Les images de moi, assistant à leur mort. C'est un hurlement qui me tira de mon cauchemar. Interloquée, je regardais un jeune homme me faire une crise de panique et se sauver à toute jambe, me regarder et crier de plus belle avant de définitivement se sauver. Je ne compris pas pourquoi. Il m'avait vu et avait paniqué. Pour quelqu'un qui vient de perdre sa famille, un rien lui donne la sensation d'être rejeté. De faire quelque chose de mal. Un rien vous file cette sensation indescriptible mais tellement détestable où vous n'avez envie de rien, sauf de l'impossible. C'est ce qui vous rend le plus mal, c'est ce qui vous donne à ce point l'envie de sortir de votre corps, comme si le quitter atténuerait la douleur, et cette sensation si inconfortable, si étrangement cotonneuse, mais pas dans le bon sens du terme. Je ne peux pas vous le décrire, si vous avez déjà ressenti cela, vous le comprendrez. Dans le cas inverse... je vous souhaite sincèrement de ne jamais avoir à le connaître. En passant devant une boutique, je regardais mon reflet, et compris ce qui avait à ce point effrayer le jeune homme : il n'y avait plus de Phoebe, du moins dans physiquement parlant. J'étais une lionne, pas très âgée, peu-être plus bébé mais certainement pas adulte non plus. Déjà forte d'apparence, elle était mon reflet exact. Une demi seconde plus tard, j'étais à nouveau moi même. Ebahis, je me contemplais un instant. J'étais devenue différente, à tout point de vue. Ma forme animale en était la preuve. Guidée par ma volonté, il m'a fallu un peu moins de six mois pour contrôler mes changements de corps, et pour comprendre que je n'étais pas une métamorphe. Les premiers mois ont été quasi cauchemardesque, à chaque émotions trop forte, la douleur, la colère, la tristesse, la déprime, je me transformais, ou manquais de le faire. Je ne sais pas si je peux vraiment me vanter d'avoir fait faire de belles crises cardiaques aux gens, mais une chose est certaine, me voir me transformer les a marqués, et probablement à vie. Ma vie à continué, j'ai fini le lycée, puis il a été temps pour moi d'entrer à l'université et je ne suis toujours pas retournée à New York, allez savoir pourquoi... Mais à la fin de cette année, je partirais. Il le faut. Je ne dois plus perdre de temps. Et maintenant ? Et bien je continue, je m'accroche et... je survis.
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Dim 13 Juil 2014 - 15:54
Coucou les gens ! Je sais que ça peut vous sembler étrange que je refasse ma présentation vu que, à première vue, rien n'a changé. Le fait est que j'ai demandé à Lorcan si je pouvais changer de pouvoir, et ce dernier a accepté, cependant il valait mieux que je refasse ma prez, vu qu'elle était beaucoup centrée sur mon pouvoir à la base. Voilà pourquoi cette deuxième version =)
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 5:44
bah rebienvenue dans ce cas-là et bonne chance pour cette nouvelle présa
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 6:01
wow ça m'a l'air d'être une belle présa bon courage avec ta nouvelle version
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 8:49
Hihi merci les filles ! Oh bah elle est finie... j'ai prévenu Lorcan, d'où le pourquoi j'avais pas posté dans " fiche finie " xD
Salomé Callahan
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SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 11:18
Super nouvelle fiche, et puis la mutation envoie du lourd ! Re-bienvenue poulette
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 11:22
MOUAHAHAHAHHA merciiiiiiiiiiiiiiii ♥
Lorcan Wolstenholme
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SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:24
Après discussion en zone admin, on a un peu de mal à comprendre ton pouvoir, surtout la façon dont tu le décris en fait Tout le reste est bon, mais le fait qu'il y ait les limbes ça nous perturbe. Est-ce que tu peux le modifier un peu pour qu'il n'y ait pas les limbes ? Malgré le côté "surnaturel" du forum on essaye de ne pas trop faire appel aux mondes parallèles, etc Merci d'avance (Est-ce que tu pourras reposter dans le sujet des fiches terminées une fois que ce sera fait ? Il y a les codes pour les différentes listes dedans ^^)
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:26
Le coup des limbes, c'est un monde entre la vie et la mort. J'ai pensé que comme on sait pas vraiment ce qu'il y a après la mort, ça pourrait passer. Après je veux bien changer, mais comment j'explique ça ? Elle n'est pas vraiment métamorphe, comme écrit, c'est complexe, alors comment on explique le changement de forme si je dois virer le coup des limbes ? xD
Lorcan Wolstenholme
ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:29
En fait on ne comprend pas bien pourquoi tu tiens à ce qu'elle ne soit pas métamorphe, quelle est la nuance entre les deux pour toi ? Les métamorphes peuvent prendre l'apparence d'un animal tout comme Phoebe, et garder leur conscience, etc. Je ne pense pas non plus que ce soit forcément un processus douloureux Tu tenais vraiment à ce qu'elle ne soit pas métamorphe ?
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:31
En fait, j'aime bien taper dans l'original. Le coup du métamorphe c'est classique, c'est le genre de truc que tout le monde prend. L'interchangeabilité... je crois qu'on a rarement vu ça sur un forum xD Après pour le fait que ça soit douloureux, j'ai écris selon l'idée de Pho, elle en sait rien elle xD Mais ouais, en gros c'était l'idée du métamorphe mais en plus.. original. C'était l'effet que je recherchais...
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:36
Si c'est interchangeabilité que tu veux réellement, tu peux dire qu'elle échange son corps avec celui d'une lionne qui existe physiquement dans le monde réel et non dans les limbes, dans ce cas, non ?
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:38
Ok je vais faire ça =) Désolée d'avoir causé des soucis, c'était sincèrement pas le but :(
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION Lun 14 Juil 2014 - 14:40
Ne t'inquiète pas pour ça C'est cool si on peut trouver un arrangement qui te plaise aussi
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION
Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » DEUXIEME VERSION