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| (daisy) • we could run away. | |
| Auteur | Message |
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Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 1:06 | |
| daisy vesper moriarty Now that I'm older, My heart's colder, And I can see that it's a lie. NOM : elle porte le nom de MORIARTY, un nom qui lui vient de son père un vestige d'une famille laissée derrière elle depuis longtemps maintenant. PRÉNOMS : DAISY, un prénom de fleur qui va particulièrement bien à son physique, un prénom comme un autre d'après elle ; sur ses papiers apparaissent également le prénom VESPER, un second prénom qu'elle a souvent utilisé à la place de son vrai prénom. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née le 30 JANVIER 1983, dans la ville de NEW YORK, une grande ville qui lui manque parfois, souvent même. ÂGE : TRENTE-DEUX ANS, les années filent souvent plus vite qu'elle l'aurait voulu. ORIGINES : elle est AMÉRICAINE, avec une pointe british dans les veines, lui venant de son grand-père. NATIONALITÉ : AMÉRICAINE, elle a grandi dans une grande baraque avec le drapeau américain planté dans le jardin. STATUT CIVIL : CÉLIBATAIRE, cœur d'artichaut plus jeune, elle a enchainé les histoires avant de se concentrer sur sa profession, préférant écumer les lits plutôt que de s'engager, maintenant seule, abandonnée par celui à qui elle a eu le malheur de laisser son cœur. MÉTIER : DÉTECTIVE DE POLICE, elle était ambitieuse, déterminée, agent de la cia, elle l'était devenue à la sueur de son front, un métier qu'elle chérissait, mais qu'elle a laissé tomber quand sa mutation s'est déclarée ; elle a erré sur les route comme mercenaire après ça et maintenant, elle recolle les morceaux de sa vie comme elle le peut. ORIENTATION SEXUELLE : elle est BISEXUELLE, peu intéressée par l'idée de choisir, elle a su s'éprendre d'hommes et de femmes au cours de sa vie. MUTATION : EMPATHIE, elle ressent ce que les gens autour d'elle ressentent, une véritable malédiction d'après elle, un truc dont elle se serait bien passée. TRAITS DE CARACTÈRE : ambitieuse ; bornée ; dynamique ; rancunière ; altruiste ; colérique ; instable. AVATAR : johanna braddy. GROUPE : the futur is here. CRÉDITS : tumblr. | (001), daisy c'est cette fille à l’apparence fluette, blonde et toute mince, mais il ne faut pas s'y fier, elle sait manier les armes à feu, c'est une excellente tireuse, elle maitrise aussi le combat au corps à corps, elle sait se défendre et même très bien. (002), elle parle le persan et le patcho, elle a des notions en espagnol et en russe, pour travailler à la CIA, elle a été obligée d'apprendre une autre langue, elle s'est mise au persan et au patcho qui lui a servi en mission et qu'elle maitrise donc parfaitement. (003), c'est une fille indépendante, elle sait se débrouiller toute seule et elle est peu encline a demander de l'aide, si elle a un problème avec sa voiture, elle sera plus du genre à s'acheter un bouquin pour essayer de se débrouiller toute seule. (004), elle tient assez bien l'alcool, encore un truc qu'on pourrait avoir du mal à imaginer à cause de son physique. (005), elle est très à l'aise avec les nouvelles technologies, elle ne passe pas sa vie sur les réseaux sociaux, mais elle s'en sort plutôt bien. (006), elle déteste les orages, c'est débile, mais ça lui colle une peur bleue, elle n'est pas très fière de cette peur, alors elle n'en parle pas beaucoup. (007), plus jeune elle faisait de l'équitation, à une époque elle rêvait d'avoir sa propre écurie, elle aurait pu sans doute avec l'argent de ses parents, mais elle a fini par laisser tomber l'affaire. (008), elle sait jouer du piano et du violon, elle aime la musique, mais elle n'a plus trop l'occasion de pratiquer ces derniers temps. (009), elle est très douée en cuisine, elle adore tout particulièrement la pâtisserie, elle peut rester des heures entières devant les fourneaux, ça la détend. (010), elle a quitté son boulot après la découverte de son pouvoir, elle adorait son boulot et a toujours regretté d'être partie, ça fait partie des nombreuses raisons pour lesquelles elle déteste son pouvoir. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. Elle avait vingt-huit ans quand son pouvoir s'est révélé pour la première fois. A cet âge là, elle avait arrêté de se demander si elle était ou non une transmutante, la réponse semblait évidence. Pourtant, elle savait très bien que le gène courait dans la famille. Mais elle, elle s'était cru juste humaine. Elle ne demandait pas mieux et pourtant, un jour, elle a commencé à ressentir des trucs qu'elle ne savait pas venir d'elle. Une migraine, une brûlure contre la langue, de la tristesse, de la colère, un torrent d'émotions et de sensations qui n'étaient pas les siennes. C'était de plus en plus fort au fil des jours, de plus en plus insupportable, si bien qu'elle a fini par déposer ce badge qu'elle avait tant bataillé à obtenir, puis elle est partie. Elle a quitté la CIA, elle a quitté son appartement, sa ville, sa famille ses amis, de crainte qu'on ne l'accepte jamais comme elle était chez les siens, de peur de ne jamais s'accepter elle-même. Elle préférait être seule, avec le moins de personnes possibles autour d'elle, ça semblait tellement plus simple. Aujourd'hui, quand elle se concentre, elle arrive à ressentir ce qu'une seule personne ressent, se focaliser sur quelqu'un en particulier, mais ça lui demande beaucoup d'efforts, sans cette concentration, les émotions, sensations des autres l'envahissent, elle ne sait pas quoi appartient à qui et c'est vraiment difficile à gérer pour elle. Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? Il fait partie des choses qu'elle craint en tant que transmutante, qu'elle ne comprend pas en tant que personnes. C'est typiquement le genre de trucs qui devrait être interdit. Un groupe de tueurs en prison, ça devrait finir en prison, mais elle a vite compris après avoir quitté sa vie pour errer sur les routes, que les hunters obéissaient à leurs propres lois et que ce qu'ils faisaient n'avaient aucun sens, aucune logique, elle a arrêté d'essayer de comprendre leurs actions ou de les justifier ; ce qui est plus inquiétant dans tout ça c'est de constater que rien n'est mis en place pour arrêter les hunters. Le groupe à l'air de moins faire parler de lui en ce moment dans les rues de la petite ville de Radcliff, mais elle n'est pas idiote, tout autant qu'y a encore des hunters aux quatre coins de la ville, elle sait qu'y a aussi ce groupe, caché dans l'ombre quelque part à chercher le meilleur moyen d'éliminer les transmutants. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? Pour ce qu'elle en a vu, Insurgency s'apparente plus à un groupe de terroriste qu'à autre chose, peut-être qu'ils pensent qu'ils faut se mettre sur un pied d’égalité avec les hunters pour pouvoir lutter et riposter ; peut-être que ce qu'ils veulent, c'est une armée capable de lutter contre les hunters, de les arrêter avant d'être tués et ça lui semble parfaitement justifié avec tout ce qui se passe dans ce monde. Mais, elle reste de ceux qui voudraient que ce conflit ne soit pas une guerre, qu'on ait pas besoin de tuer pour survivre. Elle ne veut pas ressembler aux hunters, adopter leur comportement, ce qu'elle veut elle, c'est aider, soutenir, épauler et c'est ce qu'elle a trouvé chez Uprising. Eux aux moins, ils sont plus dans la volonté de venir en aide à leur prochain, elle a l'impression qu'ils visent la paix en évitant les conflits et à ses yeux, c'est la meilleure chose à faire. sweet poison - anaïs - 23 ans ft. felicity jones - personnage inventé. fréquence de connexion : 5481000j/7. pays : quelque part où on ne me trouvera pas. avis sur le forum : il est pas beau, je le déteste. avez vous des suggestions : mais j'en sais rien moi bordel de caca comment l'avez vous connu : on s'est rencontrés dans un bar. dernier mot : BYE BYE EREMON LE DIGIMON .
Dernière édition par Daisy Moriarty le Lun 5 Déc 2016 - 23:20, édité 6 fois |
| | | Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 1:15 | |
| Stories are where memories go when they´re forgotten. new-york city (ny), 1993 (10 ans). Elle ne voulait pas qu’il parte. La petite fille était lovée dans les bras de son père, refusant catégoriquement de desserrer son étreinte autour de son cou. Elle était toute petite, toute légère et fragile. Lui il était grand, fort et résistant, il pouvait la détacher, la poser par terre et s’en aller s’il en avait envie. Il en avait envie. Par devoir pour son pays qu’il disait, parce qu’il en était fier de son pays et qu’il devait le défendre. Il était un héros. C’était comme ça qu’elle le voyait, la petite Daisy. Elle aurait voulu que ce soit son héros à elle, qu’il n’ait pas besoin de la lâcher et de s’en aller. Mais c’était toujours comme ça dès que son unité était déployée, il partait longtemps, des mois entiers pour ne revenir que quelques jours et repartir encore plus longtemps. Les Moriarty, ils étaient unis, elle n’avait ni frère ni sœur, mais elle avait ses parents et elle les aimait de tout son cœur. Y avait sa cousine aussi, elle était encore toute petite, rien qu’une gamine de quelques années, mais elle l’aimait bien la petite Raeden. Elle se sentait grande sœur avec elle. Elle l’aimait sa famille et elle aurait aimé qu’ils puissent rester ensemble pour toujours et pourtant, elle senti son père qui défaisait ses petits bras pour venir la reposer contre le sol. Il lui adressa un sourire avant de s’accroupir devant la gamine. « T’inquiète pas Daisy. On se voit bientôt. » Elle baissa la tête tristement. Bientôt, ce serait quand ? Elle n’était pas complètement débile Daisy, elle savait que ce serait pas si bientôt que ça. D’un doigt il lui releva la tête avant de tendre le petit doigt vers elle. « J’te le promets. » Finalement, elle lui adressa un sourire à son tour, avant d’aller croiser son minuscule doigt avec celui de son père. Il tenait toujours ses promesses, alors, elle savait qu’il reviendrait, même si ça devait prendre des semaines, des mois, des années, elle savait que son père, il reviendrait toujours vers elle.
new-york city (ny), 2002 (19 ans). L’ambiance était lourde dans la maison, silencieuse, beaucoup plus que d’ordinaire en ces périodes de fêtes. Personne n’osait trop parler. Y avait sa grand-mère, qui parfois prenait le temps de complimenter sa mère sur la qualité de ses plats. Apparemment, elle faisait une excellente dinde. C’était vrai, la dinde était bonne. Pourtant, Daisy n’avait qu’à peine touché à son assiette. Noël, ça la rendait heureuse d’habitude, motivée et dynamique mais cette année, c’était différent. Cette année, y avait rien qui lui donnait envie de sourire et de profiter des fêtes. Elle répondait parfois, aux questions qu’on lui posait, quand son esprit n’était pas trop absent pour les saisir. Elle se souvenait avoir répété à sa grand-mère qu’elle était étudiante en droit international à l’université de Yale, alors qu’elle savait très bien que sa grand-mère ne posait la question que dans le but de lui arracher quelques mots. Elle lui avait demandé comment ça se passait, elle avait juste haussé les épaules en disant que ça allait. En vérité, elle était une étudiante brillante, elle l’avait toujours été, poussée à l’excellence par ses parents, elle avait tout donné pour qu’ils soient fiers d’elle. Sa place à Yale, elle l’avait obtenu tout autant grâce à son dossier que grâce à l’argent de ses parents. Sa mère était connue dans le pays, son père aussi, c’était sans parler de son oncle. On lui avait aussi demandé comment ça se passait avec Oliver, ça avait été son petit-ami, depuis plus d’un an et elle avait répondu, avec désintérêt qu’ils avaient rompus récemment. Finalement, on avait juste arrêté d’essayer de la faire parler, la laissant là, le regard plongé dans son assiette qu’elle ne touchait même pas. Toute la famille la ressentait, l’absence de son père. Sa grand-mère, c’était celle qui lui avait donné le jour, sa mère, c’était son épouse et elle, c’était sa fille, celle à qui il avait toujours promis qu’il reviendrait. Mais cette fois, il n’était pas revenu. Il avait été envoyé en Afghanistan peu de temps après les attentats de septembre 2001 et il n’était pas revenu. On ne savait pas s’il reviendrait. Il n’avait jamais loupé un noël pourtant et cette année encore, il avait il avait dit qu’il prendrait sa permission pour noël, même si ça ne devait être que deux jours, il avait promis qu’il serait là. Lui et deux de ses hommes avaient été faits prisonniers par les forces ennemies, ça faisait deux mois et ils n’avaient pas de nouvelle. Il était peut-être mort à l’heure actuelle, une pensée qui lui déchirait les tripes à Daisy, alors qu’elle ne savait pas s’il elle retrouverait son père un jour.
langley (va), 2011 (28 ans). Assise à son bureau, la jeune femme laissa échapper un soupire alors qu’elle fixait son badge depuis ce qui lui semblait être une éternité. Si elle s’était retrouvée dans la CIA, ça avait été parce qu’elle avait été ambitieuse, dynamique, motivée et que sa mère était connue dans la politique, qu’elle avait facilement pu demander à ce que son dossier soit pris en compte et posé dans la pile des dossiers acceptés. Elle avait été déterminée Daisy, elle avait donné le maximum d’elle-même et elle avait réussi. Elle avait été acceptée, elle avait été affectée en Afghanistan, là où son père avait été pris en otage depuis des années. On avait souvent admis qu’il était mort, mais elle, elle avait eu besoin de savoir, elle avait eu besoin d’aller là-bas, sur le terrain pour essayer d’en avoir le cœur net et après des mois, avec son équipe, ils avaient réussi à remonter une piste, ils avaient retrouvé les otages, certains, dont son père. Il avait passé huit ans là-bas, huit longues années, pendant lesquelles Daisy avait refusé de perdre espoir et elle avait bien fait. Sans doute qu’elle pouvait considérer maintenant, qu’elle avait atteint ses objectifs et qu’elle pouvait quitter la CIA sans regrets. Ce n’était pas le cas, elle aimait ce qu’elle faisait, elle était ambitieuse, elle voulait continuer. Mais c’était trop pour elle. Il lui fallait énormément de courage pour sortir de son appartement le matin, encore plus pour traverser les rues blindés de personnes, c’était de la torture, elle ne pouvait plus continuer comme ça. Elle était une transmutante mais ce n’était pas un don qu’elle avait reçu, mais une malédiction. Elle ressentait ce que les autres ressentaient et c’était insupportable. Elle voulait que ça s’arrête. Elle voulait aller quelque part où elle ne croiserait pas autant de monde dans la journée. Elle y avait beaucoup réfléchi ces derniers temps et il lui semblait bien que l’Alaska était une solution. Elle se leva de son bureau, remballa les affaires qu’elle avait sur son bureau avant d’aller déposer sa démission à son chef, en disant simplement qu’elle avait besoin de changement, qu’elle était stressée que ça la rendait malade et plus apte au terrain. C’était vrai, avec cette mutation, elle savait qu’elle ferait foirer n’importe quelle mission qu’on lui confierait en moins de trente secondes, elle était raisonnable et après un bilan psychologique et physique exigé par son chef, on l’avait laissée partir, sans doute que le dit bilan rendait bien compte de ce qui n’allait plus chez elle. Elle n’avait laissé qu’un mot à l’adresse de ses parents et elle était partie, direction un trou paumé au fin fond de l’Alaska.
fox river (ak), 2012 (29 ans). Une seconde de panique et y avait déjà tout qui se barrait en couilles. Pourquoi est-ce qu’il l’avait emmenée ici ? Y avait à peine sept-cent habitants à Fox River, c’était le moyen idéal de croiser le moins de personnes possibles pourtant, Harvey avait trouvé le moyen de la conduire à cette fichue soirée qui, vu le monde, regroupait au moins la moitié de cette ville de malheur. Il l’avait forcée à enfiler une jolie robe et à se pointer à cette fête et puis il avait disparu. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour perdre le contrôle. Maintenant, elle ressentait tout ce que les gens autour d’elle ressentaient, elle se sentait mal, elle avait envie de crier, de hurler qu’on lui foute la paix et ça aurait été le meilleur moyen de se faire interner sans doute. Y avait qu’avec Harvey qu’elle se sentait mieux. C’était pourtant ce type qui ressemblait au stéréotype du bucheron perdu au fin fond de l’Alaska avec sa barbe et son épaisse chemise à carreau, ce type qui vivait au fond des bois et qui semblait être capable de gérer plus facilement un ours que le reste de l’humanité. Chacun son truc. C’était pas qu’il n’aimait pas les gens, il était venu vers elle, avec un sourire charmeur et une phrase du genre ‘qu’est-ce qu’une jolie fille comme vous peut bien foutre dans cette ville paumée au milieu de nulle part ?’ elle avait bien dû l’admettre, il avait un certain talent en matière de drague et tout autant que c’était évident qu’elle n’était pas d’ici, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps à elle pour deviner qu’il était tout autant qu’elle étranger à l’Alaska. Ça avait été un coup d’un soir, une histoire qui n’était pas voué à durer et pourtant, ils s’étaient revus et elle avait fini par lui dire, ce qu’une jolie fille comme elle faisait dans cette ville perdue, elle lui avait parlé de son pouvoir, de l’angoisse qu’il causait en elle et il lui avait offert son aide, il l’avait ramenée jusqu’à sa baraque, paumée au fond des bois, ça avait été un refuge pour elle, parce que déjà, elle estimait que dans l’immeuble où elle habitait, elle croisait encore trop de monde et son pouvoir n’était pas restreint qu’aux quatre murs de son appartement. Chez lui, y avait pas de voisins et en sortant, y avait plus de chance de croiser un loup qu’un être humain. Il l’avait hébergée, épaulée, aidée avec son don et ce soir, c’était censé être un test qu’il avait dit. Elle l’avait raté son test, elle le sentait là, alors qu’elle naviguait entre le monde pour essayer de trouver un moyen de s’échapper. Elle sentit une main s’accrocher à la sienne, relevant la tête elle aperçut le visage d’Harvey. « Tu vas où comme ça ? » Elle avait cru que ce serait évident et d’abord, il n’avait pas le droit de lui poser ce genre de questions après avoir disparu comme il l’avait fait. « Je dois partir. » Il fronça les sourcils d’un air choqué. « C’est hors de question, y a du champagne, des petits fours et tu me dois une danse. » Elle grimaça, elle lui devait beaucoup choses, mais certainement pas une danse, pourtant, elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle s’était faire entrainer sur la piste. « Qu’est-ce que je ressens là ? » Elle leva les yeux vers lui. Elle n’en savait rien, ce qu’elle ressentait elle, c’était absolument tout ce que les autres dans la pièce ressentait, lui y compris. « Concentre-toi juste sur moi. J’sais que tu peux le faire. » Elle en doutait elle et pourtant, elle s’efforça de se concentrer, peu à peu, les émotions, les sensations, des gens autour d’elle disparaissaient. Y avait plus qu’Harvey et dans leur sol, elle colla sa joue contre son torse, laissant échapper un soupire soulagé, elle avait réussi à se concentrer sur une seule personne, elle ressentait les picotements de cette coupure qu’il s’était faite à la main la veille et une certaine tranquillité qui ne venait pas d’elle. « Merci. » Elle se sentait mieux maintenant et c’était grâce à lui, finalement, il la méritait bien, sa danse.
radcliff (ky), 2015 (32 ans). Elle ne ressentait plus rien que ses propres émotions, un soulagement qu’elle éprouvait à chaque fois qu’elle s’injectait une dose de NH24 dans les veines. Elle n’avait pris de drogue, elle n’avait jamais fumé et ne buvait qu’occasionnellement, mais dès la première fois qu’elle avait pris du NH24, elle avait été soumise à un genre d’addiction, on disait qu’y avait des effets négatifs et le sien, c’était peut-être ça, elle ne pouvait plus s’en passer. Tant mieux, elle en prenait peut-être plus qu’elle en avait besoin, mais dès que le vaccin glissait dans ses veines, elle était tellement bien, après des années de torture, elle en avait besoin de ce vaccin. Elle en avait marre de ce pouvoir, quand bien même elle avait trouvé un moyen d’en faire bon usage, avec Harvey, depuis qu’ils avaient quitté Fox River, ils étaient ce qu’ils appelaient des mercenaires, ils rendaient des services contre un peu d’argent et dans ce monde de fou, c’était facile de trouver quelques âmes en détresse à aller aider. Elle ressentait la peine des gens, maintenant, en se concentrant bien, elle pouvait retrouver la personne et de là, ils agissaient, ils l’aidaient et ils demandaient un peu d’argent en échange, fallait bien manger, qu’il disait Harvey. Il n’avait pas tort, elle ne savait pas. Elle tout ce qui comptait, c’était la possibilité d’aider les autres avec ce pouvoir qu’elle trouvait pourtant pourri. Harvey, il gérait l’argent, il avait même réussi à obtenir un genre de salaire de la part du type qui dirigeait Uprising, si ça lui faisait plaisir, tant mieux. Mais depuis quelques temps, il ne pouvait plus compter sur elle, elle n’avait plus son pouvoir, elle aidait Uprising autrement et elle avait pris un job dans la police de la petite ville de Radcliff. Ils étaient là depuis assez longtemps pour qu’elle ait l’occasion de se remettre à bosser. Ils étaient venus parce que sa cousine était là et que Daisy avait des raisons de croire qu’elle était en danger. Y avait eu la quarantaine après et maintenant, elle avait encore l’envie de veiller sur sa cousine. La porte de la chambre s’ouvrit à la volée, la faisant sursauter et lâcher la seringue vide contre le sol. Harvey fixa l’objet d’un air dégouté. « J’en étais sûr … » Elle arqua un sourcil, elle prenait le vaccin depuis plusieurs mois sans rien lui dire. Elle le laissait se débrouiller tout seul, délaissant son rôle de mercenaire pour celui de flic. « T’as plus ton pouvoir alors hein ? » Elle haussa les épaules, il avait l’air en colère, mais comment est-ce qu’il pouvait le lui reprocher, alors qu’il savait à quel point ce pouvoir la faisait souffrir au quotidien, elle avait toujours pensé qu’il comprendrait, qu’il la comprendrait toujours, parce que lui, il n’avait pas besoin d’un don d’empathie pour comprendre ce qu’elle ressentait, il n’en avait jamais eu besoin. « A quoi ça sert hein ? Sans ton pouvoir, tu sers plus à rien Daisy. » Elle avait du mal à croire ce qu’elle entendait. Elle se releva de sa chaise, un air choqué sur le visage. « T’es sérieux là ? Alors quoi, pendant tout ce temps, j’étais juste un outil pour ton soit disant job ? » Elle s’énervait elle aussi, elle l’aimait, elle l’aimait vraiment et lui, il n’avait fait que se servir d’elle ? Qu’il foute le camp si c’était ça, ce serait mieux pour eux deux. « T’as cru quoi ? Que j’me cassais le cul à aider toutes les filles à papa désespérées qui viennent chialer jusqu’à Fox River ? » Ouais, vraiment mieux valait qu’il parte là. « Va te faire foutre, tire-toi, si je t’serre plus à rien. » Elle s’approcha de lui pour venir frapper avec force son torse de ses deux paumes, elle était petite, fine, mais entrainée et lui, il ne résista pas, reculant de plusieurs pas. « J’ai pas l’intention de rester plus longtemps dans ce trou à rat avec toi. » Il attrapa son sac, rangea ses affaires, elle le fixait les bras croisés, résistant difficilement à l’envie de lui en coller une. Il l’avait aidée, ils avaient tout traversé ensemble et tout ça pour ça ? Merde, quel connard. « J’espère que tu trouveras une autre fille à papa désespérée à aider pour pouvoir te servir d’elle ! » Il s’approcha de la porte. « Ouais, moi aussi. » Puis il quitta la chambre, claquant la porte derrière lui. Quel enfoiré. Les secondes passaient et avec elle, la colère laissait place à la tristesse, une peine qui lui brisait le cœur, un sentiment qui était le sien et dont elle ne pouvait pas se défaire. Un sentiment qu’il ressentait lui aussi et elle l’aurait su, si elle n’avait pas pris ce vaccin. - Spoiler:
Daisy sera une mutante dotée d'un don d'empathie, c'est pourri et handicapant, mais elle avait trouvé un moyen de bien s'en servir, genre elle trainait avec un gars que je vais appeler Charles-Henry, comme ça ce sera plus simple avec les prénoms Du coup, Charles-Henry, ce serait un mercenaire un peu comme Alvin (qui à l'heure actuelle bronze aux Bahamas), et du coup avec Daisy ils repéraient les gens en danger/blessé/en grande détresse grâce à son don et de là ils jouaient les héros qui se faisaient payer quand même Ils seraient arrivés à Radcliff un peu avant la mise en quarantaine, du coup, ils se sont retrouvés coincés comme des cons en ville, et peut-être qu'ils auraient vendu leurs services à Uprising, enfin, plus le gars que la fille, elle, elle faisait surtout ça pour aider et se servir de son pouvoir kaka pour faire quelque chose de bien mais comme elle était avec le gars, elle rendre dans le lot quoi enfin voilà, ils auraient aidé en échange d'un peu d'argent, parce qu'il était comme ça le gars et que Sheldon est banquier bref, finalement avec le temps Daisy et Charles-Henry deviennent trèèèèèèès proches, sauf que Daisy se fait vacciner au NH25 (ou NH24 et elle aurait fait croire que c'était le NH25 et ça se serait pas vu parce qu'elle est complètement dépendante du truc, su coup elle en reprend dès que son pouvoir revient j'hésite xD), en parallèle, Charles-Henry, à force de faire des manigance et compagnie, il se serait fait repérer par un hunter qui aurait bien compris qu'il bossait avec un mutant et en gros il lui aurait proposé beaucoup d'argent pour lui livrer Daisy, mais il voulait pas, mais il savait que le hunter c'est un bâtard, comme tous les hunters et du coup, bha il aurait pas hésité à le torturer pour le faire parler, du coup, il revient vers Daisy et il comprend qu'elle a plus son pouvoir et du coup, il lui dit "ouais, tu sers plus à rien sans ton pouvoir, jme casse, lâche moiiiii" et il se casse alors qu'en vrai, il s'en fiche, mais il voulait pas que le hunter le retrouve pour lui soutirer des infos sur son alliée, d'autant plus que maintenant qu'elle est vaccinée, elle risque pas de se faire repérer par les hunters à cause de son don x) et du coup, Daisy elle serait pas contente du tout et elle serait encore chez UP, parce que bon, elle avait toujours voulu qu'aider elle Elle est née à NYC dans une famille de riches, des bons citoyens américains avec tous les clichés qui vont avec, je pense que sa mère aurait eu un poste assez classe dans la politique et son père peut-être dans l'armée elle peut avoir des cousins, cousines, demi-frangins si ça intéresse, ça peut être la famille qui l'a poussée à rejoindre Radcliff elle, elle a travaillé pour la CIA pas mal pistonnée par ses parents et parce qu'elle gère aussi et du coup elle a vécu en Virginie elle a quitté la CIA quand elle a découvert son pouvoir parce qu'il pu du cul ça fait genre 3/4 ans et elle a beaucoup voyagé avant d'arriver à Radcliff. voilà le résumé de Daisy, du coup si vous avez besoin de lien toussa toussa je suis open
Dernière édition par Daisy Moriarty le Lun 5 Déc 2016 - 23:23, édité 9 fois |
| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 3:29 | |
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| | | Silas Barnes ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1186
SUR TH DEPUIS : 05/11/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 14:01 | |
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| | | | Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 16:33 | |
| La belle Johanna... J'aurais peut être une idée de lien familiale, je t'envoie un petit MP. En tout cas re-bienvenue !!! |
| | | Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 17:36 | |
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Jeu 8 Sep 2016 - 20:17 | |
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| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Ven 9 Sep 2016 - 16:27 | |
| Quelle jolie dame C'est donc elle qui remplace Eremon, well well, j'ai hâte d'en savoir plus à son sujet |
| | | | Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Lun 12 Sep 2016 - 10:44 | |
| j'connaissais pas mais l'avatar est vraiment cool il y a certaines similitudes dans le parcours avec Vitali, je vais réfléchir à un lien et bon courage pour la rédaction |
| | | | Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Lun 12 Sep 2016 - 11:09 | |
| En étant Up et Empathe, faudra un lien avec Malou (même si bon, en ce moment, Malou ... ) Et vu le job, peut être bien qu'un lien avec Caleb pourrait être chouette aussi L'Empathie, quel don de M... Quand même |
| | | Beatrix Lecter ADMIN - master of evolution MESSAGES : 819
SUR TH DEPUIS : 10/05/2014
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Lun 12 Sep 2016 - 22:04 | |
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| | | Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: (daisy) • we could run away. Mar 13 Sep 2016 - 17:06 | |
| Noeh, Johanna elle est parfaire et Shelby est trop cute (avec caleb ouaiiiiis sont bb chou plus que parrish et booth me gavent ces deux là ) Merci beaucoup Seth, Ouais, elle prend la relève d'Eremon, il est parti en vacances, trop blasé de Radcliff j'espère qu'elle sera à la hauteur la petite daisy Vitali, faut regarder quantico oh oui, un lien merci beaucoup Aspen, Yes, ils peuvent se comprendre avec Malou et elle elle pourra toujours venir squatter chez lui, jsais pas si elle a une maison à elle cte pauvre fille et ouais, elle pourra avoir croisé Calebou au poste L'empathie, faut le dire, ça pu du cul Mon tout, merci beaucoup, toi aussi t'es bonne belle désolée, est-ce que je risque une amande pour excès de sexytude ? |
| | | | Sujet: Re: (daisy) • we could run away. | |
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| | | | (daisy) • we could run away. | |
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