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| (jess), i am nothing if not average | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:18 | |
| jessalyn joan byers citation de votre choix ici, blablabla. NOM : byers, vous n'avez jamais entendu? c'est un peu normal, sa famille n'est pas la plus connue du coin. PRÉNOMS : jessalyn joan, deux prénoms qui ensemble forment le surnom "jj" par lequel on l'appelle bien souvent. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née un douze décembre, à elizabethtown, chef-lieu du comté de hardin au kentucky. ÂGE : vingt-six ans, dans le monde des requins de la loi, elle a l'allure d'une fleur toute fraiche. ORIGINES : américaines, depuis des générations maintenant. NATIONALITÉ : elle est de nationalité américaine. STATUT CIVIL : une espèce de célibataire endurcie qui n'a pas eu de rendez-vous romantique depuis des lustres. MÉTIER : elle est journaliste de formation, du genre à vouloir devenir une reporter, mais faire des rubriques stupides dans un petit coin de journal. arrivée à radcliff, pourtant, elle se doit de vaguement jouer les avocates- une avocate dévisagée par bien des grands noms du coin, puisqu'elle est censée sortir alexander callahan du trou dans lequel il moisit. ORIENTATION SEXUELLE : la blonde est hétérosexuelle, plus parce qu'elle ne s'est jamais posé la question plus avant : a-t-elle vraiment déjà maté une fille dans la rue? pas à ses souvenirs. TRAITS DE CARACTÈRE : spontanée, maladroite, franche, déterminée, travailleuse, ingénieuse, maligne, bavarde, réfléchie, ambitieuse, ouverte d'esprit, droite, peu aventureuse, fouineuse. AVATAR : supergirl, aka melissa benoist. GROUPE : trust a few, fear the rest- les humains, bitches. CRÉDITS : @tumblr (img, gifs). | (001), elle a un petit côté nerd, qui lui fait parfois avoir des références que seuls les "initiés" pourront comprendre. elle est une grande consommatrice de séries, films, bouquins, bandes dessinées, comics, chansons : parfois, on pourrait dire qu'elle suit le courant, à regarder autant de blockbusters et de grandes sagas, mais elle a aussi sa petite vie à elle. (002), jj a grandi identique à sa sœur jumelle, eve; petites, elles portaient les mêmes vêtements, avaient les mêmes coiffures, les mêmes sourires flamboyants. elle souffre aujourd'hui de la distance qui s'est créée entre elles deux avec le temps. c'est sa sœur, eve, l'avocate qui s'y connait et fait sortir des pourritures de derrière les barreaux - faut croire. jessalyn, elle veut aujourd'hui retrouver sa jumelle, et elle se dit qu'il n'y a pas de meilleure façon de faire que d'suivre précisément ses traces, alors même qu'elles ont fini si différentes. y'avait eu un temps où jess se serait sue totalement capable d'imiter sa sœur au point de tromper n'importe qui. mais après des mois sans lui avoir parlé, c'est une autre histoire. (003), elle n'est pas de ces filles qui surveillent leur ligne, ce qu'elles mangent au gramme près ou calculent les calories. elle aime manger : à un rencard, elle ne va pas prétendre de manger du bout des lèvres pour faire plaisir à un inconnu, et il n'y a rien de mieux que la nourriture pour se consoler dans les mauvais moments. mais jj vit très sainement aussi; elle fait du sport, ne fume pas, ne boit pas trop, et irrémédiablement, ça aide. (004), elle aime bien le sport, d'ailleurs, jessalyn; faut pas croire, elle est très bonne au baseball par exemple, et est totalement capable de plaquer quelqu'un comme au football américain. de l'extérieur, comme ça, elle ne paye pas de mine, et à raison sans doute, mais elle est totalement partante pour une soirée bière à regarder un match quelconque - elle est d'ailleurs l'exubérante qui gueule sur l'arbitre quand elle trouve une décision débile. (005), elle a tout du cordon bleu aux multiples talents: chaque ingrédient entre ses mains semble magnifié, elle a un talent tout spécial pour la pâtisserie, et c'est comme si elle y arrivait sans vraiment essayer. patiente et minutieuse, jess aime se détendre avec les mains à la pâte, et elle est attentive au moindre petit détail. elle préférerait mille fois concocter un bon plat pour les gens qu'elle aime, plutôt que de leur payer un resto. (006), elle est soigneuse, organisée et ordonnée; jess prend toujours des notes sur des choses et d'autres. quelque part, dans ses tiroirs, elle a un journal, d'ailleurs, qui a bien moins l'apparence d'un journal intime de gamine qu'un véritable organigramme de sa vie et de ses pensées. elle n'est pas du genre bordélique ou nonchalante - elle déteste ça. son sens de l'observation l'a toujours aidée dans ses études, et elle aurait voulu que ça l'aide aussi dans sa vie professionnelle: pour l'heure, elle espère que ça l'aidera à ne pas tomber sur les mauvaises personnes. (007), jessalyn fait partie de ces gens qui ont une très bonne mémoire, et captent les choses facilement: elle se souvient bien avoir lu des bouquins de droit que sa sœur avait lorsqu'elle faisait ses études, se disant que ça pourrait toujours aider pour son avenir à elle. ces maigres connaissances, et le fait qu'elle vive au milieu de la bibliothèque d'eve depuis qu'elle est à radcliff, sont les seules choses qui l'aident à ne pas perdre la boule et à sauver les apparences. pourtant, mentir c'n'est pas son truc; elle aurait eu tendance à devenir journaliste pour faire sortir les mensonges et les secrets, mais elle est là, à s'enfoncer dans une situation qu'elle sait de plus en plus dangereuse. (008), jessalyn n'est pas une grande audacieuse: elle aime son petit confort, ce qu'elle sait faire, ce qui lui vient facilement, ce qui fait partie de son monde, mais elle n'est pas du genre à s'aventurer dans des travers qui pourraient être trop imprévisibles pour elle. c'est pour cela qu'elle n'a jamais fumé, par exemple, ou pour ça qu'elle n'a jamais couché avec un type juste pour coucher avec un inconnu - des trucs qu'elle a bien du mal à considérer "cool" d'ailleurs. elle a pourtant toujours eu en elle l'attrait de l'inconnu, d'un peu d'aventure - du moins, c'est ce qu'elle se plait à croire - mais elle n'a jamais osé. indéniablement, ce qu'elle fait aujourd'hui pour retrouver eve, est l'acte le plus inconsidéré de son existence. (009), elle est féminine et féministe, jess; elle aime s'habiller de jolies choses, feuilleter des magasines et aller sur des sites. mais elle n'a aussi aucun mal à reconnaître qu'elle a des sex toys, qu'elle sait ce que ça fait de se masturber, que c'n'est pas un tabou, qu'elle peut ouvrir sa bouteille de lait toute seule, que si elle se casse un ongle ce n'est pas la fin du monde, qu'elle peut sortir sous la pluie sans parapluie sans que ce ne soit une catastrophe, qu'elle est totalement capable de faire le même job qu'un homme et être payée la même chose. elle est d'ailleurs bien passionnée à ce sujet, prête à s'enflammer, surtout dans l'univers misogyne du journalisme dans lequel elle a débarqué. elle déteste les machos, jess, y'a rien de plus horripilant que ceux qui ne demandent qu'à se prendre un coup d'escarpins dans les noix. (010), quand elle joue aux jeux vidéos, elle jure beaucoup, elle à l'allure d'une vieille camionneuse dans ce genre de circonstances. mais sinon, jess se balade avec toujours des allures polies et sympathiques, un beau sourire resplendissant accroché au visage, et la verbe au bord des lèvres. elle a son brin de répondant, son petit caractère - encore une fois, dans les circonstances habituelles. le connu ne lui fait pas peur, mais les étrangers la paralysent aisément, quand ils semblent avoir le dessus sur elle. parfois, jess a l'impression d'être une imbécile comme la nana de fifty shades of grey. |
Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ? elle n'y a jamais trop pensé, Jess ; l'idée lui semble encore sortie de ces films qu'elle regarde avec un gros paquet de pop-corn. Est-ce qu'il y a quelque part, un mutant avec les capacités d'Apocalypse, à même de détruire la Terre et de réduire l'humanité à l'esclavage? Parfois, elle ne peut s'empêcher de penser comme ça - alors oui, oui, la Byers, fait partie de la frange du commun des mortels qui croit qu'un recensement, ce n'serait pas une mauvaise chose. Mais pourquoi est-ce que des gens se serviraient de ça, pour aller tuer leurs concitoyens dans leur maison, sans crier gare? A vrai dire, ça non plus, ça ne fait pas beaucoup de sens pour elle. L'inconnu a toujours effrayé JJ - okay, pas dans le mauvais sens qui la transformerait nécessairement en une tueuse enragée ; il l'a intriguée, fascinée. Mais elle n'est pas imprudente au point de s'dire qu'il peut y avoir des réponses que la police seule pourrait fournir : si un type à même de faire exploser des choses rien qu'en les touchant décidait de dominer le monde, qui pourrait l'arrêter, franchement ? On en voit tous les jours, on en entend tous les jours, des récits, des news sur des criminels plus ou moins terrifiants - qui ne sont tous que humains, mais que pourrait-il se passer s'il y avait des individus de ce genre, capables de créer du feu, de geler quelqu'un de la tête aux pieds rien que d'un contact? Elle n'va pas mentir, Jessalyn ; l'idée de mutants, peuplant le monde, l'effraye dans un certain sens. Elle accepte, okay, que ce soit l'évolution et toutes ces choses : mais est-ce alors légitime, normal, que le reste du monde vive suspendu aux caprices et volontés d'individus de ce genre, à jamais sur la sellette jusqu'au jour où l'un d'eux déciderait de les exterminer, parce qu'ils sont 'inférieurs' aux mutants pour quelque raison que ce soit? Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? il faut croire que tous les extrêmes l'effrayent, Jessalyn. Est-ce que les humains qui veulent survivre malgré la potentielle menace mutante doivent forcément rejoindre les chasseurs et adhérer à des idées de meurtre, comme celles véhiculées par les individus les plus extrêmes de ce groupe? Elle, elle ne peut pas se voir appartenir à ce genre d'univers, ce genre de façon de penser. Elle s'est toujours prétendue fière d'être née dans le pays où elle a grandi, la grande Amérique qui s'est faite d'oppressions étrangères, pour se dresser, indépendante et plus forte que jamais. La Constitution, la justice, la loi - Jess a été élevée pour respecter chacun des piliers de la société dans laquelle elle a évolué. Et tuer des gens, sous prétexte qu'ils sont différents est le genre de mentalité qui a écrit les pages les plus noires de l'histoire de l'humanité. Les hunters sont ceux qui lui ont pris sa sœur, le trou noir énigmatique dans lequel sa jumelle a disparu, sans plus laisser de trace, alors même qu'elle n'est elle-même pas une mutante. Radcliff, semble elle-même être, un champ de mines au milieu duquel elle essayera tant bien que mal de survivre. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? peut-être bien qu'ils sont plus effrayants que les chasseurs: ils ont quoi l'être, puisqu'ils sont tous censés être des transmutants, capables de faire des choses complètement folles au gré de leurs volontés. Et ce sont des mutants enragés par leur condition, des gens qui se soulèvent, pour leurs droits, pour leur liberté. Jess peut comprendre le mouvement, mais les stigmates encore omniprésentes dans la ville ont quelque-chose d'effroyable, qui n'l'aide pas vraiment à comprendre leur point de vue. Radcliff est définitivement un endroit bien étrange, duquel elle n'a pas vraiment envie de s'acoquiner. Qu'est-ce qu'Eve a bien pu venir faire ici? Elle se pose la question souvent, alors que son Elizabethtown si familière et sécurisante lui manque; ce qu'elle sait de tout ça, Jessalyn, c'est que l'ambiance d'une grande-ville a quelque-chose de plus, au moins. Avec plus de superficie, plus de gens, on se préoccupe moins de ce que l'autre peut faire, ou cacher. Radcliff semble avoir été pendant trop longtemps, enfermée dans sa propre petite guerre, indépendante des lois de ce pays; irrémédiablement, ça a créé toute une atmosphère qui glace la journaliste, de la tête aux pieds. Peut-être est-ce le meilleur endroit, malgré tout, pour trouver une bonne histoire avec laquelle se faire remarquer - trop souvent, son instinct se dit ça, pour sauver les apparences, mais elle n'a pas encore osé; il y a trop de choses en jeu, alors même qu'elle ne sait pas où est sa sœur, ni même si elle est encore en vie. mary-w. - dieu - 24 ans ft. melissa benoist - personnage inventé fréquence de connexion : jamais, c'est pour ça que j'ai tant de rp's en retard. pays : le pays des gens qui sont des grosses larves, un peu comme le pokémon tadmorve là. avis sur le forum : à chaque fois que j'le regarde j'me dis "faut que je rpise". avez vous des suggestions : idk un générateur de rp's qui fait les rp's à notre place, des fois. comment l'avez vous connu : en sautant de galaxie en galaxie, et depuis je suis coincée dessus. dernier mot : leaf me alone, i'm bush.
Dernière édition par Jessalyn Byers le Mar 6 Sep 2016 - 4:52, édité 10 fois |
| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:18 | |
| Stories are where memories go when they´re forgotten. Le reportage à la télévision parlait de guerre, d’un pays étranger, de conflits, de situations à risque. Et Jessalyn était là, assise au fond de son canapé, lovée contre l’énième ‘homme de sa vie’ qu’elle rencontrait. Au bout d’un moment, elle avait fini par comprendre que c’n’était que du chiqué : à force de désillusions, il était difficile de croire au prince charmant dont on contait les exploits dans les vieilles histoires d’enfants. Elle savait, depuis l’temps, que ses ambitions étaient ailleurs. « Tu te rends compte que dans un autre univers, ça pourrait être moi, qui ferait ce job, de l’autre côté de l’écran. » elle marmonna d’un air blasé, avant de reprendre une grosse cuillère de la glace qu’elle avait déjà bien entamée depuis le début de la soirée – heureusement, franchement, qu’elle avait arrêté de croire que pour plaire à son homme elle devait paraître charmante et parfaite à tout moment de la journée. Triste réalité, même quand elle était en couple, elle continuait de faire caca un vieux truc marron, et non pas des paillettes qui sentaient la rose. Ç’avait le don de réduire en mille morceaux toutes les légendes sur le glamour. Et elle s’en fichait, maintenant. Car ouais, ses ambitions étaient là-bas, loin de ce canapé, loin de ce pot de glace ; à l’autre bout du globe, dans les zones à risque qui l’effrayaient tout autant qu’elles l’attiraient. Elle était un paradoxe comme ça, la Byers, à observer les grands aventuriers de c’monde en se disant qu’elle aussi, ouais, elle aussi elle pourrait être comme ça. Si… si, beaucoup de choses, en fait. Et l’homme à ses côtés le savait, ça, c’est pour ça qu’il ricana sans retenue, haussant les sourcils ; « Ouais, je sais pas si c’est aussi simple que ça. » et tout ce qu’elle put faire, c’est grogner, ses sourcils se fronçant dans une moue qui avait tout pour être mignonne, attendrissante et ridicule. Au premier abord, elle n’avait vraiment pas grand-chose de la jeune femme prête à faire ses valises pour partir au milieu d’un champ de ruines rapporter des informations aussi brutales que sanglantes ; oui, oui, oui, il y avait la guerre à l’autre bout de cette planète, dans ces pays desquels on détournait trop souvent le regard, parce qu’il n’y avait pas de profit assez intéressant à faire, ou d’histoires de c’genre. Tout le monde, inconsciemment ou non, connaissait les magouilles qui érigeaient la société actuelle, mais trop peu de gens en dénonçaient les aspects les plus sombres. Elle aurait voulu être une personne comme ça ; mais non, elle était coincée dans un minuscule journal, genre, celui que trop peu d’gens lisaient, à écrire la rubrique qui servait à ramasser les épluchures de légumes ou les crottes du chat. Après des études brillantes, beaucoup de volonté et d’ambition, elle en était là – et peut-être bien qu’au fond du fond, JJ n’pouvait pas clamer haut et fort y avoir mis tous ses efforts et toute sa volonté. L’aventure, ç’avait quelque chose de terrifiant aussi.
C’était le milieu de la nuit, ça, elle en était sure : dehors, il faisait encore nuit noire, et pourtant, encore et encore, la sonnerie de son téléphone retentissait dans la pièce pour la tirer de son sommeil. Jessalyn en perdit tout repère pendant de longues secondes, grommelant sous ses couvertures, maudissant l’intrus à ses rêves qui venait si subitement briser sa nuit si délicate. Elle avait fait un si bon rêve. Du moins, c’était ce dont elle croyait se souvenir : mais au moment de tâtonner sur sa table de chevet pour trouver son téléphone – faisant tomber sa boite de mouchoirs, sa boite de pilules contraceptives et un verre d’eau en prime – toutes ses pensées se stoppèrent. Eve. Le nom sur l’écran, accompagné d’aucune photo, aucun signe particulier, glaça le cœur de la blonde juste au creux de son poitrail. Ça faisait des mois – oui, des mois, elle en était sure ; qu’elle n’avait pas eu la moindre nouvelle de sa sœur. Et tout d’un coup, juste comme ça, sa jumelle se dressait comme un spectre sorti d’une autre vie pour lui enserrer la poitrine dans un étau. Elle aurait voulu ne pas décrocher, JJ, balancer le téléphone à l’autre bout de la pièce, l’éclater contre un mur, et se recoucher, tête sous les couvertures. Mais son pouce trouva l’écran tactile, décrochant au bout du fil. « Eve ? » mais personne ne répondit ; et Jessalyn menaça de bien vite – trop vite – perdre patience, sa voix raclant sa gorge alors qu’elle allait s’mettre à râler. Il était trois heures du matin, après tout ; mais avant qu’elle n’ait eu le temps de faire même frémir ses lippes, une voix trop familière à l’autre bout du film lui répondit. « Jess, c’est moi. Ecoute-moi, il faut que tu m’rejoignes. J’ai besoin de ton aide- » besoin de son aide ? Un ricanement jaune frémit dans l’air avant même que la Byers n’ait pu le retenir – mais Eve semblait trop concentrée sur ce qui se passait de son côté, pour même remarquer la réaction de sa sœur. « Jess, c’est important. » et encore une fois, Jessalyn avait la réponse toute prête : elle n’eut à nouveau pas le temps de formuler quoique ce soit, avant qu’un éclat – un bris de verre, un coup, quelque chose d’indescriptible, ne vienne rompre le cours de l’instant. Tout de suite, comme ça, JJ se retrouva dressée sur ses jambes, comme si la menace venait de son côté à elle du pays. Mais c’n’était pas le cas ; ça ne venait pas de chez elle, mais de peu importait où Eve était. « Eve ? Eve ?! Je comprends kedalle, alors- » à la frustration se mêlait désormais une panique réflexe, courant au rythme des pulsations de son cœur s’écrasant contre ses côtes. Il y eut à nouveau une salve de bruits, avant que la tonalité glacée d’un téléphone raccroché ne retentisse à ses tympans. Tout de suite, Jessalyn rappela le correspondant. Pour tomber directement sur la messagerie. Qu’est-… que ? Quoi ? Elle se retrouva seule avec des pensées de ce genre, le petit appareil coincé entre ses doigts, alors que dans sa gorge s’était formé tout un nœud d’incompréhension, d’indécision. Hagarde, oui, elle était complètement hagarde, clouée sur ses pieds, ceux-ci ancrés dans le sol comme s’ils étaient attachés à des enclumes, désormais. Qu’est-c’qu’il venait de se passer, franchement ? Elle rappela encore une fois sa sœur – et encore une fois, et encore et encore, peut-être pour se persuader que tout ceci n’était qu’un rêve. Mais toujours elle s’écrasa contre la voix impersonnelle de la messagerie vocale de sa jumelle. Rien d’autre. Rien d’autre qu’un énième abandon, la destituant un peu plus de tout espoir.
Elle avait oscillé entre tellement de pensées, Jess. L’appel d’Eve l’avait laissée éveillée toute la nuit, ce soir-là ; et assise à la table de sa cuisine, la jeune femme avait appelé le numéro de sa sœur à chaque intervalle régulier, pour toujours tomber sur sa messagerie. Et puis elle avait découvert qu’Eve avait encore un appartement à Elizabethtown, et qu’elle avait eu un job récemment dans un cabinet d’avocats. Des dossiers, partout dans son appartement, alors que sous le paillasson, la blonde avait trouvé la clé de l’appartement : quelle idée ridicule. Et tout dans l’habitation avait semblé totalement normal, silencieux, paisible ; les plantes avaient eu l’air en forme, et l’ambiance impersonnelle propre à Eve avait été omniprésente. Mais c’était tout : le lit avait été fait, aucune vaisselle n’avait trainé où que ce soit, aucun signe de vie – pas même quoique ce soit qui trainait, ou paraissait être au mauvais endroit. Rien qu’un silence oppressant, et une terrible impression lovée dans ses entrailles. JJ s’était alors rendue à ce fameux cabinet d’avocats, pour s’faire incendier par un patron qui ne semblait pas bien content qu’elle ait été absente pendant aussi longtemps – plus d’une semaine, à peu près l’époque du coup de téléphone d’Eve au beau milieu de la nuit. Et dans le bureau de sa sœur, Jess avait découvert le bordel qui ne transparaissait jamais dans la vie tout à fait contrôlée et minutieuse d’Eve. Des dossiers ouverts, abandonnés en pile sur son bureau, dans ses tiroirs, à chaque coin de la pièce – un espace de travail plus oppressant encore que le minuscule cube que Jessalyn avait, elle, pour confectionner sa ridicule rubrique pour son journal minable. Et aucun signe de rien, rien qui ne sembla être à Jess, autre chose qu’un capharnaüm sans sens ; rien d’autre qu’un tas de journal n’concernant qu’un seul et même coin de monde – Radcliff ; à quelques centaines de kilomètres de là. Et des affaires qui se précipitaient là-bas : sur des dossiers, y’avait le nom de Callahan, le nom de Lancaster, d’autres identités qui se bousculèrent en une tornade dans le crâne de la blonde. Combien de temps était-elle restée, à éplucher ci et ça, avant d’embarquer toute une pile de dossiers et de journaux, s’enfuyant par l’ascenseur en priant de n’pas se faire incendier pour quitter son travail trop tôt. Evidemment qu’on l’avait confondue avec Eve, parce qu’évidemment qu’Eve n’avait jamais parlé de l’existence de sa jumelle à qui que ce soit ; c’était dire à quel point elles avaient pris des chemins différents. Y’avait eu une époque où ça lui en avait littéralement crevé le cœur, à Jessalyn ; combien de fois avait-elle essayé de comprendre sa sœur ? Combien de fois s’était-elle fait repousser ? C’en était presque injustice qu’elle soit pourchassée par l’inquiétude, le besoin de savoir désormais, pour une personne qui l’avait laissée tomber depuis belle lurette, et avait si peu d’égard pour elle, que son existence était complètement méconnue de tous les proches d’Eve. Et près d’un mois après le début de son investigation, elle se retrouvait là, Jessalyn ; à Radcliff, devant un immeuble qui semblait avoir été construit pour les plus grandes fortunes du coin. Apparemment, juste avant sa disparition, Eve avait commencé à louer un appartement dans cet immeuble-là ; le propriétaire des lieux le confirma, dès qu’il la croisa dans l’escalier. « Hey, vous ! Va falloir m’payer le mois si vous voulez pas vous retrouver à la rue ! » il fallut un bon paquet de secondes à JJ pour reprendre contenance, avant qu’elle ne balbutie quelques excuses, une promesse, avant de disparaître dans l’appartement loué par sa sœur. Et maintenant ? Et maintenant quoi, oui, hein ? Elle ne savait même pas quelle piste elle suivait, Jess ; des miettes de pain abandonnées par sa sœur, était-elle prête à jurer. Mais pourquoi ? Et où était-elle, Eve ? Jour après jour, encore, la blonde composait le numéro de sa jumelle, dans l’espoir qu’elle décrocherait miraculeusement – mais rien ne venait jamais, et pendant près d’une heure au moins à chaque journée, Jess se retrouvait complètement prise au dépourvu, paralysée et inquiète. Elle devait retrouver Eve, où qu’elle soit ; si sa sœur l’avait appelée juste avant de disparaître, c’était forcément pour une raison. Une raison qui se trouvait par-là, dans les dossiers, les journaux, le passé et le présent d’une sœur qu’elle n’connaissait plus depuis trop longtemps, et de laquelle elle avait fini par devenir infiniment différente. Eve avait été une avocate sur son âge d’or, reconnue pour ses talents, son intelligence et sa finesse – il semblait qu’elle avait déjà percé dans son domaine, là où Jess demeurait n’être qu’une anonyme dans le monde de la presse. C’était injuste, dirait-elle volontiers, si elle savait à quoi tout ça rimait.
Dernière édition par Jessalyn Byers le Sam 10 Sep 2016 - 3:19, édité 4 fois |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:36 | |
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| | | Alexander Callahan ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1273
SUR TH DEPUIS : 06/09/2015
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:48 | |
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| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:56 | |
| Team super extraterrestre en slip et jupette yeah Courage pour ta fiche, je veux la suite (et le retard, c'est pas notre faute, c'est celle des journées lààà, à faire que 24 heures ) |
| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 18:58 | |
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 21:12 | |
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| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Sam 27 Aoû 2016 - 23:21 | |
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| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 0:00 | |
| joli choix de prénom et d'avatar bon et, c'est vrai qu'il y a trop de suspense pour le moment. j'ai hâte de voir ce que tu nous prépares. bonne rédaction et reeeebienvenue par ici |
| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 0:08 | |
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| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 1:06 | |
| vasy, addie devrait te détester puisque tu lui piques son mari, mais t'es trop cute alors elle va laisser passer au pire elle demandera à alex de partager rebienvenue chez toi, enjoy ce nouveau perso |
| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 3:15 | |
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| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 4:39 | |
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| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Dim 28 Aoû 2016 - 12:54 | |
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| | | Calvin Bennett MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 721
SUR TH DEPUIS : 14/02/2016
| Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average Mer 31 Aoû 2016 - 17:12 | |
| re(x20)-bienvenue bonne chance pour ta fiche super-belle-soeur |
| | | | Sujet: Re: (jess), i am nothing if not average | |
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| | | | (jess), i am nothing if not average | |
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