De la musique dans les oreilles, la laissant l'envahir doucement, laissant les ondes parcourir chaque morceaux de sa peau lui laissant parfois quelques frissons lui parcourir le corps. Wendy a toujours été envahit par la musique, dès qu'elle l'écoute, elle plonge son esprit, ses rêves et ses pensés dans des mondes complètement parallèle à celui-ci. Parfois, elle s'imagine d'autre chose, une autre réalité bien différente de ce qu'elle peut vivre désormais, parfois elle s'imagine dans un monde rose, où elle n'aurait aucun don, aucune mutation aucune gêne différentes des autres hommes sur la terre. Parfois elle s'imagine que ses parents ne soient pas mort, qu'ils sont toujours là quelques part à l'attendre impatient de voir leur petite fille, maintenant devenu une belle jeune femme de vingt-huit ans, rentrer dans la chaleureuse maison familial. Ou elle imagine revoir son frère, qu'il est quelques part ici, mais il semblerait absent, Wendy n'arrive pas à ce mettre en tête que le bonheur est sans doute passé, qu'il lui a sans doute filer sous le nez sans crier garde, elle a souffert et souffre toujours de son absence. Est-elle réellement seule dans ce monde sombre ? Elle s'abandonne a croire une autre réalité plus belle, bien sûr, Zachary est là, mais il ne peut pas toujours comprendre. Quand on sait que se propre mutant à tué ses parents, que ses propres parents l'ont dénoncé aux hunters pour le capturer et l'envoyer dans les laboratoires. Il n'a donc eut aucun remord, aucune pitié pour les propres membres de sa famille. Uniquement pour sa petite sœur, qu'il cherche lui aussi. De manière désespéré. Elle peut sentir parfois sa peur, mais aussi sa colère, il est énervé, il a peur de la voir grandir au milieu de ses quartiers remplis de meurtrier. Mais comment peut-elle critiquer l'assassin ? Alors qu'elle en est une depuis son parcours au travers des pays. Wendy tue, elle n'hésite pas à lancer ses piques de glaces au travers des ruelles pour transpercer la gorge de ses assaillants. Elle n'a pas peur, elle n'a plus peur. Elle assouvit une vengeance pour des années d'emprisonnement, des années d'expériences ignobles et répugnantes.

Ses pensés l'emmènent loin et elle ne fait pas attention une seconde au tournant de la rue ; un violent choc l'envoie au sol et lui secoue un peu les esprits. Son portable tombe au sol arrachant les écouteurs de ses oreilles, surprise et sonnée elle secoue la tête comme pour retrouver son état avant que ses yeux ne se posent sur un... Un petit chien ? Ce n'est tout de même pas lui qui l'aurait envoyer au sol, ou alors les mutations existe aussi pour les animaux. Mais non, c'est en relevant ses yeux en direction du jeune homme également au sol. Son visage ne lui est pas complètement inconnu, mais ses pensés ne sont pas encore complètement remise pour laisser fonctionner son cerveau et ses souvenirs normalement. Passant sa main le long de sa nuque elle grimace sous la douleur naissante. Puis il commence à bavarder, beaucoup. Il s'inquiète, il a un comportement étrange. Est-il paniqué pour avoir simplement percuté une jeune femme ? Il pose des dizaines de questions et ne laisse pas vraiment le temps à la blondinette de répondre. Fronçant les sourcils lorsqu'il l'aide a relever, mais c'est surtout lorsqu'il s'approche et qu'il demande de suivre son doigt : premier réflexe ? Se reculer en le regardant avec étonnement et méfiance. Elle ne fait plus confiance à personne, pourtant il n'a pas le visage d'une personne menaçante. Il se présente sous un nom qui résonne dans son esprit, mais pour le moment rien ne lui vient. Il fait une vague d'humour sur son métier, elle sourit à cette demi-blague pour paraître un peu plus agréable et chaleureuse que son visage de glace, son visage aussi dur et impénétrable que de la roche. Repassant une main dans sa nuque grimaçant, elle tente de le rassurer. « Ne vous en faites pas, je n'ai rien. Un petit mal de crâne par le choc, mais ça va passer. » Elle sourit de nouveau pour essayer de paraître convaincante. Puis elle l'observe de haut en bas, elle arpente chacun de ses traits. Est-il un chasseur ? Devra t-elle lui aussi le tué ? Elle n'en a aucune idée, elle reste perplexe. « Vous me sembliez pressé, je ne voudrais pas vous dérangez plus longtemps » dit-elle un peu timidement, voulant au plus vite passer le chemin, loin de cet inconnu.

AVENGEDINCHAINS