L'histoire continue.

Gary & Aleks

Les cours sont longs, beaucoup trop longs et ce, même en ayant terminé une heure en avance. Tes doigts pianotent sur ton clavier, écrivant ce que le professeur dit, énonce, alors que tu sais déjà que les devoirs vont être énormes. Depuis trois jours Garret habitait chez toi et, effectivement, ça te faisait vraiment bizarre d’avoir quelqu’un à retrouver le soir.  Enfin, la plupart du temps c’est toi qui l’attends, ayant terminé avant lui. La fin du cours sonne enfin et tu soupir de soulagement, bien heureux de rentrer chez toi. Rapidement, tu ranges tes affaires dans ta housse et ton sac pour prendre la direction du parking, saluant quelques personnes d’un signe de la main au passage. Montant dans ton véhicule, tu fais rapidement route vers ta villa. Une fois arrivé, tu ne vois pas la voiture de Garett, ce qui n’est pas étrange en soit. Il doit encore travailler. L’espace d’une seconde tu hésites à le rejoindre dans son café, estimant néanmoins qu’au final, l’attendre n’était pas plus mal. Inutile d’aller le harceler jusqu’à son travaille, vous habitiez plus ou moins ensemble et tu ne semblais pas l’encourager à chercher autre chose. Garant ta voiture dans le garage, laissant la place pour le deuxième véhicule, tu sors et directement, tu fonces dans la cuisine pour te faire une bonne tasse de café. Ici et là trônait des affaires qui t’appartenaient, mais également des affaires qui étaient à Garett. Ça te semble familier et pourtant c’est également une nouveauté. Buvant ta boisson sans quitter des yeux un pull que ton petit ami avait laissé sur le canapé, tu finis par t’en détourner hésitant entre aller faire un tour dans la piscine ou étudier. Quel choix faire… Plaisir ou travaille… Tu as bien mérité un peu de repos non ?

Non… tu dois relire au moins tes cours comme à chaque fois, histoire de bien t’ancrer tes notes en tête. Te posant sur la table, tu sors ton ordinateur, tes livres et quelques notes faites à la main. Le nez plongé dans celles-ci, tu passes une bonne heure trente à te relire, refaire tes phrases, trier, étudier, écrire. Les tasses de café files et tu sens enfin le moment de la détente arriver. Tu poses ton regard sur l’horloge, te surprenant, comme souvent ces trois derniers jours, à te demander quand allait rentrer Garett. Te mordillant légèrement la lèvre, te joue avec ton téléphone, te contrôlant pour ne pas lui envoyer un message. Tu es quelqu’un de naturellement méfiant, possessif et jaloux. Inutile de dire que ça influence pas mal tes actes quand tu te vois être en couple. Finalement, tu redéposes ton téléphone, décidant d’aller faire un tour dans ta piscine intérieur située au moins un avec ta salle de sport et le jacuzzi. Ouai, quand on a de l’argent on ne se refuse absolument rien, puis, Garett avait les clefs et les codes pour entrer, du coup, tu n’avais pas besoin d’attendre derrière la porte à tendre l’oreille après un bruit de voiture remontant l’allée. Quoi que…tu l’avais fait hier… Montant à l’étage pour enfiler ton maillot de bain, tu redescends et après quelques secondes, tu te retrouves complètement immergé dans l’eau tiède de la piscine. Rapidement, tes muscles se détendes, ton esprit semble s’apaiser et tu te mets à nager. Si de base tu n’es pas un grand sportif, après la mort d’Olivia tu t’étais mis à un entraînement intensif et tu avais fait en sorte de te muscler sans jamais t’arrêter. Enfin…si…tu restes un gros fainéant qui aime se taper dans son canapé pour bouffer de la glace et baver devant une série fantastique.

Tu nages, encore et encore pour enfin finir par t’arrêter et te poser dans un coin de la piscine, les yeux fermés. Un bip résonne dans la pièce, annonçant qu’une personne venait d’entrer dans la maison sans pour autant forcer la porte. De ce fait, tu comprends rapidement que Garett est rentré. Sortant de l’eau, tu prends une serviette tout en montant les escaliers, étant toujours complètement trempé. Bof, pas grave, ça sèchera. « Garett ? »



 

L'histoire continue.

Gary & Aleks

La journée passe vite, trop vite, comme ci soudain j'appréciais le temps, comme ci je le vivais normalement, en ne cherchant plus à le combattre. Je n'ai pas eut grand monde aujourd’hui, pourtant je m'étais surpris à en espérer plus, comme si pour la première fois j'avais envie qu'il y ait plus de monde. Ce changement en moi, je le comprends, l'impact qu'avait eut Aleks dans ma vie n'avait pas été si simple, involontairement, il me changeait, me faisait penser comme une personne différente, comme une personne normale. Cette idée ne m’effraie pas, du moins plus, si telle était le prix pour vivre et profiter de l'amour qu'il m'offrait, alors je l'acceptais pleinement. C'est dans cet esprit à la fois troublant, et rêveur, que je ferme le café, éteignant toutes les lumières, et fermant la porte à double tour.
Je m'étais très vite habitué à ce nouveau trajet plus long, mais aussi à cette nouvelle maison ou je vivais temporairement, ainsi que ses conséquences. J'avais définitivement mis fin à mon mode de vie solitaire, pour en troquer un basé sur le partage, et les sentiments. Ce duplex, qui fut pendant si longtemps le foyer de mon mal-être était à présent loin derrière moi.
J'étais devenu une personne d'autre, je suis quelqu'un d'autre.

Cela faisait quelques jours que j'avais emménagé, je n'avais pourtant toujours pas eut le temps de découvrir toutes les pièces de son immense villa. Cela dit, je n'avais pas installé les lieux depuis longtemps, et avec les différents plannings que Aleks et moi avions, l'opportunité d'une visite guidée ne s'était pas encore présentée. Même si j'avais ressenti ses efforts fournis afin que je me sente comme chez moi, je n'avais cependant pas le courage de me promener n'importe comment. Étant donné que je rentrais toujours du travail avant lui, j'avais pris la récente habitude de l'attendre seul, au salon, ou dans le jardin.
Impatient de son retour, je m'allonge dans le lit, situé dans une des chambres du rez-de-chaussé, lorsque des bruits de pas se firent entendre des escaliers. Immédiatement alerté, je me relève, suspectant son retour. La villa était à la fois si bien équipée, et sécurisée que l'idée d'une effraction ou d'un cambriolage était quasiment, impossible. Ça ne pouvait donc être que lui. Me dirigeant vers les escaliers, j'entends des bruits de flaques d'eau provenant d'en bas. Je devine qu'il devait être en train de se baigner dans la piscine d'intérieure, cependant j'étais quelque peu froissé qu'il ne m'ait pas prévenu de sa présence, en m’appelant ou m'envoyant un texto par exemple. Une fois devant la porte d'entrée, j'entre le code sécurisé qui permet son accès, pour entrer, d'une démarche lente, mais sereine.

J'observe une silhouette dénudée, très familière. Le physique d'Aleks n'a décidément rien à envier au moins, d'ailleurs c'était assez l'inverse. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure devant cette vue attirante. « Tu rentres sans prévenir » déclarai-je, sur un ton calme. Je m'approche de lui, tout en l'observant se passer une serviette, je trouve alors son geste quelque peu distant, « Garett ? » , je me positionne devant lui, croisant les bras d'un air indifférent « Tu attendais peut-être quelqu'un d'autre » répondis-je, sur un ton humoristique. Cela dit, il était à noter que depuis mon emménagement, nous avions rarement eut de moments d'intimité, ce qui m’agaçait, et m'inquiétait dans un autre sens. «Laisse moi faire », je lui prends délicatement la serviette, pour venir l'a caresser doucement dans chacune partie de son corps, m'abaissant à ses jambes, pour remonter jusqu'à ses épaules. Le regardant dans les yeux, je l'attrape par les fesses pour l'attirer à mes bras « Tu me manques » lui murmurai-je à l'oreille, j'avais profondément envie de lui à ce moment là, comme si mon cœur en dépendait pourtant, je me savais au fond impossible de passer à l'acte. Je savais qu'il fallait d'abord régler une chose, savoir éliminer pour de bon la barrière qui s'était crée entre nous. La barrière de mon passé. Me séparent lentement de ses bras, je le regarde droit dans les yeux « Je pense qu'il est temps que je me mette à nu avec toi », et c'était dans tous les sens du terme. Je déboutonne ma chemise boutons par boutons, sans quitter son regard « John Yell. C'est ainsi que l'état de Chicago m'a nommé, après que la police m'ait trouvé dans une chambre, près du corps inerte de ma mère. Elle venait de se suicider d'une balle dans la tête après m'avoir donné mit au monde » ma chemise entièrement déboutonnée, je la jette au sol, afin de m'attaquer à mon jean.


 

L'histoire continue.

Gary & Aleks

Les cours sont longs, beaucoup trop longs et ce, même en ayant Son prénom résonne dans la pièce alors que tu passes ta serviette derrière ta nuque, essuyant légèrement celle-ci. Ton regard se pose sur lui et tu ne peux t’empêcher de le trouver magnifique, sa présence avait quelque chose de rassurante et de dangereuse également. Il avait bouleversé ta vie en si peu de temps que tu en étais encore confus, perturbé. Toute cette valse de sentiments, de bienêtre n’était pas vraiment habituelle chez toi, mais ce n’était en aucun cas désagréable. « Tu attendais peut-être quelqu'un d'autre » Tu souris avec amusement, un sourire au coin des lèvres alors que tu le dévores du regard sans grande discrétion. Vous n’aviez pas eu le temps de passer énormément de temps ensemble. Tu bossais énormément pour tes études, quand tu rentrais tu étais crevé et il t’était souvent arrivé de t’endormir dans le canapé comme un vieux papi de septante ans. « Oh…le facteur, le voisin…non je rigole. » Tu lui fais un petit clin d’œil amusé alors que tu approches légèrement de lui, mettant de la flotte partout. Si il y avait bien un homme de fidèle sur cette terre, c’était bien toi. A vraie dire, dans ton optique, si tu souhaites tromper quelqu’un et bien, quittes le ça t’évitera des drames et des douleurs gratuites. Hors, tu n’avais nullement l’intention de regarder ailleurs, encore moins d’aller voir ailleurs. De un tu n’en avais pas le temps, de deux, tu n’en ressentais pas l’envie. Puis, personne ne pouvait égaler Garett à tes yeux, c’était une certitude. « Laisse moi faire » Tu le laisse prendre ta serviette, un nouveau sourire aux lèvres alors qu’il s’attaque à tes jambes, remontant doucement pour t’arracher quelques frissons, quelques battements de cœur bien plus rapide. Il était facile pour lui de te mettre dans tout tes états.

Tu ne le quittes pas des yeux, alors que ton corps semble s’enflammer davantage. Ton regard se plonge dans le sien, ton souffle se coupe et tu meurs d’envie de l’embrasser, de te rapprocher de lui. Ses mains s’emparent de tes fesses et tu te mords la lèvre, entourant sa taille de tes bras. Ce contact il t’avait manqué, cruellement. Vous aviez beau habiter sous le même toit, la villa était tellement grande et vos horaires si différents que vos chemins se croisaient sans pour autant s’attarder. « Tu me manques » Tu souris tristement alors que tes doigts glissent légèrement sur ta peau, que tes lèvres frôlent les siennes sans pour autant les toucher. « Pourtant je ne suis pas bien loin. » Mais il te manquait aussi. Son corps te manquait furieusement, ses lèvres se posant sur les tiennes, ses doigts qui ne cessaient de t’arracher maints et maints frissons. Tout ça te manquait. Il se détache néanmoins de toi et tu grognes de mécontentement comme un gamin. « Je pense qu'il est temps que je me mette à nu avec toi » « Tu ne voudrais pas d’abor…oh… » Tu venais de comprendre qu’il était réellement en train de déboutonner sa chemise, ne te quittant pas des yeux. Bon…tu n’allais pas l’arrêter en si bonne voix quand même. Quoi que, tu étais en train de te dire que tu préférerais le faire toi-même. « John Yell. C'est ainsi que l'état de Chicago m'a nommé, après que la police m'ait trouvé dans une chambre, près du corps inerte de ma mère. Elle venait de se suicider d'une balle dans la tête après m'avoir donné mit au monde » Sa chemise tombe sur le sol, pourtant, tu te sens complètement figé face à ses révélations surprenantes.

Tu poses tes mains sur les siennes pour qu’il arrête de déboutonner son pantalon, retirant ses mains calmement. Si il voulait vider son sac, soit, mais pas sans que tu y prennes part à ta manière. « Je ne veux pas que tu te sentes obligé Garett… » Oui, tu ne voulais pas qu’il te dévoile quoi que ce soit simplement parce que tu avais fait pareil. Tes lèvres viennent se poser sur les siennes, déviant dans son cou et sur son épaule dénudée. Tu reviens chercher son regard avec le tiens, lui montrant bien que tu ne souhaitais pas l’obliger à te dévoiler quoi que ce soit, bien qu’effectivement, tu aimerais connaitre l’homme qui partageait ta vie.




 

L'histoire continue.

Gary & Aleks

Bien que la villa était d'une dimension habitable déconcertante, le calme et la sérénité qui y régnait l'était encore plus, au point ou il était facile de penser qu'il était inhabité. Au final, son ambiance était parfaitement en adéquation avec le caractère de son propriétaire, à savoir calme, et réservé. Ce sont principalement ces traits de son caractère qui me faisait tous doutes sur sa confiance et fidélité. « Oh…le facteur, le voisin…non je rigole. » je souris, face à cette remarque qui se voulait taquine, mais qui eut tout de même pour effet de légèrement me provoquer. Si telle était la vérité, alors la porte de mon passé qui s'était soigneusement fermée, n'hésiterait pas se ré-ouvrir, libérant en autre, jalousie, haine, et colère. Seulement l'heure n'était pas à la plaisanterie, mais aux aveux. Je le dévisage, en passant lentement ma langue ma langue sur mes lèvres. « Pourtant je ne suis pas bien loin. » c'est la vérité, la proximité n'était jamais trop grande, mais ce n'était pas de son corps dont j'étais le plus éloigné « Pas physiquement certes, mais mentalement ». Le regard fixe et serré, je me sens prêt.

Il semble déstabilisé par ma déclaration, certainement pris de cours à ce qu'il entend, pourtant c'est la vérité. Je n'avais partagé ce profond secret avec personne d'autres auparavant, mais je voulais briser cette règle avec lui. Je sens ses mains sur la mienne, prêt à m’arrêter « Je ne veux pas que tu te sentes obligé Garett… » je repousse délicatement ses mains, fermement décidé « Je ne me sens pas obligé Aleksei, c'est tout l'inverse. Je veux que tu saches qui je suis ». A mes yeux, l'idée de me dévoiler intérieurement à lui allait de paire avec celle de le faire extérieurement, à savoir en me déshabillant. Calme et concentré, je retire la ceinture de mon jean « J'ai donc été une pupille de l'état, accueilli dans un bon nombre de familles d'accueil. Parfois pour un ans, deux ans, ou 4 mois ou 1 semaine. Parfois chez des familles d'origines américaines, mexicaines, ou africaines et asiatiques. C'était assez intéressant sur le plan culturel » je marque une pose, je jette la ceinture au sol, pour en venir au jean « J'étais étudiant en économie quand j'ai découvert mon pouvoir, mais j'ai vite abandonné quand je me suis rendis compte que grâce à lui, je n'avais plus à étudier pour acquérir un travail convenable. J'ai braqué plusieurs banques en passant à travers des coffres forts, et actuellement je dois avoir une dizaine de millions de dollars en liquide, caché au sol derrière mon bar. » mon jean à présent au sol, je m'approche de lui, ma main attrapant mon sous-vêtement « Je pensais que j'étais le plus fort du monde, que j'étais un être intouchable. Puis un jour j'ai été agressé, et en plus de m'avoir dérobé de mon don, on m'a dérobé un membre important, qui me rappelle chaque jour cette agression. J'étais déboussolé » je reste calme et impassible, me dévêtant totalement « J'ai alors cultivé une haine épuisante, une rancœur face à tous les malheurs qui ce sont produits dans ma vie. Cette rancœur à prit la forme d'une violence chasse à l'homme envers ceux qui m'ont agressé. Je ne leur ai pas seulement exprimé ma colère vis à vis de cet assaut, mais mon mal être tout entier depuis que je suis né. J'avoue avoir pensé que la première tête tombée me calmerait. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, alors j'ai continué et continué, jusqu'à ce que je t'ai rencontré. »

Libéré de mes souvenirs, et du poids hors norme qui pesait sur ma tête, je me tiens nu, face à lui. « Tu sais tout de moi maintenant. Je te donne une dernière fois la possibilité de me demander de partir, si tu souhaites en rester là. Mais si ce n'est le cas, alors Alekseï de Valois, je ne te lécherais plus après ça ».


 

L'histoire continue.

Gary & Aleks

Il est vrai que mentalement tu n’étais plus vraiment présent, en-même temps, tout ça c’était nouveau pour toi. Tu te voyageais partager ton existence avec quelqu’un, une personne pour qui tu éprouvais des sentiments réels, qui rendait ta vie plus facile à gérer en quelque sorte. Tes mains arrêtent les siennes, lui faisant comprendre qu’il n’était pas obligé, que si il souhaitait s’arrêter là, il le pouvait, tu ne lui en tiendrait pas rigueur. « Je ne me sens pas obligé Aleksei, c'est tout l'inverse. Je veux que tu saches qui je suis » Il éloigne tes mains et tu souris très légèrement, le laissant continuer si c’est ce qu’il souhaitait. Tu étais prêt à tout entendre de son passé. Tu avais le tiens, il avait le siens. Vous n’aviez pas un passé facile, vous n’êtes pas des enfants de cœur. Chaque personne a sa part sombre, tu le sais et tu étais prêt à accepter la sienne sans grandes hésitations. Il t’avait dit qu’il avait changé, que depuis votre rencontre ce n’était plus pareil, tu voulais le croire. « J'ai donc été une pupille de l'état, accueilli dans un bon nombre de familles d'accueil. Parfois pour un ans, deux ans, ou 4 mois ou 1 semaine. Parfois chez des familles d'origines américaines, mexicaines, ou africaines et asiatiques. C'était assez intéressant sur le plan culturel » ça aurait pu être toi…Oui, si tu n’avais pas été adopté par tes parents, si ils n’avaient pas choisi ce bébé que tu étais à l’époque, tu aurais très bien pu être à la place de Garett, vivre une vie semblable. Ton estomac se tord à cette idée, alors que tu te crispes instinctivement. Avec des « et si » et des « peut-être » tu pouvais refaire le monde. Ta vie avait été ainsi faite, tu n’en avais pas été plus heureux pour autant.

« J'étais étudiant en économie quand j'ai découvert mon pouvoir, mais j'ai vite abandonné quand je me suis rendis compte que grâce à lui, je n'avais plus à étudier pour acquérir un travail convenable. J'ai braqué plusieurs banques en passant à travers des coffres forts, et actuellement je dois avoir une dizaine de millions de dollars en liquide, caché au sol derrière mon bar. » Tu hausses légèrement un sourcil. Bon, en-même temps avoir son pouvoir aurait sûrement eu le même effet sur toi, tu ne pouvais pas lui en vouloir pour ça…Ton regard glisse sur lui alors que son pantalon tombe sur le sol. Tu te mords l’intérieure de la joue, revenant le regarder alors qu’il approche de toi. « Je pensais que j'étais le plus fort du monde, que j'étais un être intouchable. Puis un jour j'ai été agressé, et en plus de m'avoir dérobé de mon don, on m'a dérobé un membre important, qui me rappelle chaque jour cette agression. J'étais déboussolé » Ce côté de son histoire tu le connaissais, il t’en avait déjà parlé. Tes yeux se baissent vers sa main durant quelques secondes, cette main que tu avais fait revivre quelques instants lors de votre première rencontre. Il était à présent complètement nu, pourtant, tu le regarde droit dans les yeux bien que tes yeux crevaient d’envie de descendre bien plus bas. « J'ai alors cultivé une haine épuisante, une rancœur face à tous les malheurs qui ce sont produits dans ma vie. Cette rancœur à prit la forme d'une violence chasse à l'homme envers ceux qui m'ont agressé. Je ne leur ai pas seulement exprimé ma colère vis à vis de cet assaut, mais mon mal être tout entier depuis que je suis né. J'avoue avoir pensé que la première tête tombée me calmerait. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, alors j'ai continué et continué, jusqu'à ce que je t'ai rencontré. »

Tu souris face à ses dernières paroles, là était toute la différence. « Jusqu’à ce que je t’ai rencontré. » Ses paroles faisaient toute la différence, c’est ce qui changeait la donne simplement. « Tu sais tout de moi maintenant. Je te donne une dernière fois la possibilité de me demander de partir, si tu souhaites en rester là. Mais si ce n'est le cas, alors Alekseï de Valois, je ne te lécherais plus après ça ». Tu avais gardé le silence tout le long, l’observant se déshabiller, se mettre à nu et ce, dans tous les sens. Tu approches doucement de lui en soupire, prenant un air soucieux, comme si tu réfléchissais à sa demande. « Tu sais… » Tes mains viennent se poser sur son torse. « J’ai volé un paquet de bonbon quand j’étais gosse…et sans pouvoir, j’ai donc plus de mérite que toi ! » Tu ricanes avec un certain amusement, il faut dire que toi et les grands discours ça fait deux et que tu es clairement maladroit, mais tu tentais de lui faire comprendre que son passé est son passé. « Garett, je ne vais aller nulle part, sauf si tu t’amuses encore à tuer gratuitement. En attendant, je suis là et le fait que tu ne me lâche pas ne me dérange absolument pas. » Ton regard glisse sur lui et tu soupires d’un air théâtral. « Et moi qui voulais te déshabiller tout seul…tu m’enlèves l’une des parties la plus amusante. »


 

L'histoire continue.

Gary & Aleks

Je ne pense à rien, j'ai l'esprit focalisé sur le présent, sur l'instant actuel en compagnie de l'être que j'aime, Aleksei. Les sentiments mélés à l'attirance que je ressens pour lui font vibrer mon corps et mes parties les plus intimes. « J’ai volé un paquet de bonbon quand j’étais gosse…et sans pouvoir, j’ai donc plus de mérite que toi ! » je veux rire, mais je ne m'en sens pas capable, pourtant je reste debout, impassible « Garett, je ne vais aller nulle part, sauf si tu t’amuses encore à tuer gratuitement. En attendant, je suis là et le fait que tu ne me lâche pas ne me dérange absolument pas. » Sa réponse ne me surprend pas, pourtant elle me rassure. Elle me rassure dans le fait qu'il ne serait jamais dans la capacité de cautionner une nouvelle erreur de ma part. Bien que conscient de ses sentiments à mon égard, je me sens ravi de constater que ses convictions vis à vis de la vie n'ont pas changés. « Et moi qui voulais te déshabiller tout seul…tu m’enlèves l’une des parties la plus amusante. » Mon cœur commence à s'accélérer, je sens mon flux sanguin venir se concentrer autour de mon entre-jambe, réveillant ma virilité en plein fouet. « Tant mieux alors » d'un bond, je met fin à la distance qu'il y avait entre nous afin de l'attirer vers moi, ma main passant à travers son maillot de bain « On est plus à l'heure des amusements ».

Mes lèvres embrassent les siennes fougueusement, tandis que j'abaisse son maillot de ma main, dévoilant une courbe arrière parfaite. Mes doigts empruntent le chemin de sa plus profonde intimité, tout en le maintenant fermement rapproché à mon corps. Je peux sentir son ventre caresser ma virilité brûlante, et robuste. « Si tu savais depuis quand j'attends son moment » cela allait bientôt faire une semaine que je n'avais pas touché aussi explicitement son corps, pratiquement depuis notre dernière union. Je me sens pour une fois maître de mes pulsions, et ne me sens plus faible à l'idée de me laisser guidé par elles. J'ai envie de le prendre ici et maintenant, d'un tour de taille, je l'amène à se positionner de dos à moi, ma verge, se plaçant entre ses fesses. Le fait de lui dévoiler mon passé m'avait libéré de mes plus profondes angoisses, de mes incertitudes, de mes peurs. A présent je me sentais plus fort que jamais, et j'avais envie d'affirmer ce nouveau caractère.

Lubrifiant ma virilité de ma salive, je m'introduis en lui délicatement, tout en l'embrassant pour atténuer la sensation de douleur. J'aime le voir s'offrir à moi, le voir me donner accès à son intimité, et diriger le plaisir de celle-ci. Commençant doucement des mouvements de va et viens, j'agrippe son bassin, de façon à le tenir rapproché de moi. « Je t'aime Aleks », déclarai-je entre deux gémissements.