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 A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen)

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MessageSujet: A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen)   A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen) Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 0:11

-reese & owen-
A situation where the Lie's behind the Truth
Depuis ce matin, Owen courrait partout, et c’était peu de le dire. Les derniers papiers qui devaient compléter son dossier étaient enfin arrivé et on allait peut-être enfin arrêter de le gonfler avec un job qui n’était pas le sien et encore moins de son grade. Il aurait peut-être enfin la paix quand ses évaluations psychologique et médicale seraient tombées. Visiblement, les observations du centre de désintoxe ne suffisaient pas, pas plus que les évaluations qui avaient suivi. Ou alors, c’était les accusations de corruption qui foutaient le bordel. Et enfin, il allait pouvoir respirer trente secondes. De son côté, il ne pouvait rien faire de plus qu’attendre et déjeuner. Il prit la direction de Chez Lucy, habitué, un peu trop, pour se poser un moment. Il salua d’un signe de tête les visages qu’il connaissait un peu ou juste vaguement, insistant un peu plus envers les serveuses. Il se dirigea vers le comptoir pour s’y asseoir mais, rapidement, il s’arrêta en chemin. Les cheveux, la silhouette, tout ça avait un air de déjà vu. Il avança un peu plus pour s’assurer qu’il n’était pas en train de se replonger dans le passé à cause de cette stupide paperasserie mais, ça n’était pas le cas, elle était là, d’vant lui. Reese Bernstein. Si ça c’était pas un coup de pute du destin, il ne s’y connaissait pas. Il l’avait croisé pendant qu’il était en infiltration, il avait trop bu, n’était pas tout à fait net non plus et ils s’étaient vu pendant quelques jours pour prendre du bon temps. Elle avait disparu quelques jours plus tard, peut-être un peu plus d’une semaine. Il n’avait pas cherché, pas le temps, pas attaché non plus d’ailleurs. La mémoire, cette merde curieuse lui ramenait ça dans la gueule. Grand moment.

- « Bernstein ? »

Il avait quelques problèmes en matière d’utilisation de prénoms mais, il oubliait pas pour autant, même si à l’époque, il avait probablement plus de substances dans le sang que de sang dans l’alcool. La joie de l’infiltration en DEA. Le truc qu’il avait zappé, c’était la gamine. C’était pas une tête qui s’était tournée vers lui mais deux dont un visage d’une fillette de six ans avec une curieuse ressemblance entre les deux. Ah. Il haussa un sourcil et observa un peu plus longtemps qu’il l’aurait dû la scène.

- « Y a du neuf on dirait. »

Derrière lui, une des serveuses passa et posa les plats qu’elles avaient commandé. De son côté, il ne savait pas comment réagir, une grande première. C’était rare, très rare quand ils recroisaient un visage connu, encore plus connu de cette façon. Il était pris de court, de très court. Radcliff était le coin le plus paumé dans lequel il ait jamais mis les pieds et il fallait qu’il tombe sur elle.

- « T’es rangée alors ? »

Même en cherchant bien, il n’avait rien de plus constructif à dire. Quand ils s’étaient connus, ils n’étaient pas spécialement des modèles de stabilité même si de son côté, il jouait un rôle et n’avait pas porté le même nom ni prénom.
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MessageSujet: Re: A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen)   A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen) Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 22:20



– i say hey, it wasn't me –
REESE ET OWEN / The waves radiate far and wide. There's a ringing in my ears ; For a minute, I think I'm going blind. Tears are shed, a shame, I should have known. The crown weighs heavy, Heavy as I sit back in my throne. – KONGOS.


« Où tu veux manger, monkey ? » « Je veux qu’on aille voir Veera ! J’veux lui montrer mes nouvelles chaussures ! » La petite brune laisse échapper un bref soupir, mais n’a pas le cœur de protester. En plus de passer ses journées à bosser Chez Lucy, voilà qu’elle s’y retrouvait traînée par sa fille durant ses seuls jours de congés. À croire que, bientôt, il serait plus rentable d’emménager dans la piaule d’à côté, ou de planter carrément sa tente dans la cuisine. Pourtant, elle ne peut se résoudre à lui dire non. Un léger sourire, alors que la petite la fixe de ses grands yeux excités. « Ok, allons-y. En voiture, hop ! » Evey grimpe dans son siège, sa mère vérifie la ceinture de sécurité, et les voilà parties. En une dizaine de minutes à peine, elles y sont. Dès que le moteur est éteint, l’enfant saute de son siège, claque la portière derrière elle. Ses nouvelles sandales beiges crissent dans les graviers, alors qu’elle se rue vers la porte principale du petit restaurant. « Attention aux voitures ! » Un jour, cette petite lui fera faire une crise cardiaque. D’ici là, elle s’époumone tant qu’elle peut, incapable de faire autre chose que de crier pour prévenir contre le pire.

Lorsqu’elle entre, quelques secondes à peine après sa fille, celle-ci est déjà allée s’asseoir sur leur banquette habituelle. La table n’est même pas débarrassée, les gens viennent juste de s’en aller. Machinalement, la Bernstein se met à empiler les assiettes, tandis que l’enfant enlève sa veste. « J’ai trop hâte de les montrer à Mara aussi. » « On va d’mander à Veera si Mara peut venir dormir à la maison ce soir, tu veux ? » « Oh ouiiiii ! » Le sourire qui éclaire le visage d’Evey lui ferait décrocher la lune en pleine journée. Elle l’observe, une moue satisfaite sur les lèvres. La serveuse qui s’approche pour débarrasser la salue, leur demande ce qu’elle veut manger. Evey babille sa commande, depuis longtemps apprise par cœur ; sa mère a l’avantage d’avoir le menu sous les yeux à longueur de journée, et l’imite sans plus tarder. Dès que la jeune femme a tourné les talons, avec un mot amical pour sa collègue, la fillette se penche vers sa génitrice, une lueur de déception au fond des yeux. « Je vois pas Veera, maman. » « Elle commence qu’à 13h, c’est pas encore l’heure. On va l’attendre, c’est promis. » La brunette attrape son sac, en sort un carnet et des crayons. « Je t’ai pris de quoi dessiner, ça te dit ? » « Oh oui ! Merci ! » Sans se faire prier, la petite se met à griffonner. Son énergie est canalisée, et permet à sa mère de réceptionner les couverts, les verres et les assiettes pour dresser leur table, pendant que sa collègue s’occupe d’autres clients. Mais alors qu’elle plaçait les ustensiles sur les sets de table, son nom lâché comme un couperet attira son attention. Elle releva le menton, tombant nez à nez avec un visage qu’elle aurait juré avoir complètement oublié. Le visage d’un type sur l’espérance de vie de qui elle n’aurait franchement pas parié. C’était presque étonnant qu’il soit encore en vie, vu c’qu’il prenait à l’époque ; mais ce commentaire resta coincé dans sa gorge, habilement retenu par la présence d’Evey à ses côtés.

Un instant, elle a l’air d’avoir bugué. Ses lèvres sont entrouvertes, prêtes à prononcer un nom qu’elle a soudain oublié. Faut le temps que ça lui revienne, faut le temps qu’elle replace la situation. Les quelques jours passés enfermée dans une chambre avec lui, à ne sortir que pour aller chercher de quoi bouffer. Des souvenirs comme d’autres, quelque part ; sauf que la période durant laquelle c’était arrivé, elle, avait laissé sur sa vie une empreinte au fer rouge. « … Faust ? » Ça lui est revenu. Tobias Faust. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Y a comme un rire nerveux qui accompagne la question, babine à demi-retroussées, entre le sourire et la grimace d’hostilité. Evey a également relevé le nez, son petit crayon coincé entre ses doigts, ses yeux intelligents dévisageant l’homme qui leur fait face. La remarque de l’homme ne manque pas de toucher son but, et la Bernstein sent ses tripes remuer, distiller en ses veines un mélange de méfiance et de contrariété. Un reflux de sentiments négatifs qui l’empêchent de répondre, jusqu’à ce qu’il lui pose la question qui la fait doucement ricaner. Rien de trop agressif, pour ne pas alerter Evey. « Plus ou moins, ouais. » Pas rangée avec un mec ou une nana, mais rangée dans sa vie. Au calme, avec sa fille et deux boulots. « Toi aussi, t’as l’air de t’être rangé. T’as meilleure mine, en tout cas. » Ça t’a pris combien de temps en désintox’, le junkie ?

À ses côtés les sandales d’Evey tapent dans les pieds de la chaise. Ses coudes sont campés sur le set que sa mère a posé devant elle, et elle fixe l’homme de ses petits yeux noisetés. « Comment vous avez connu ma maman ? » Pas du genre à attendre qu’on la présente, pas du genre à rester à écouter les grands sans prendre la chance de satisfaire sa propre curiosité ; la petite a parlé, tête légèrement inclinée. Ses grandes mirettes intriguées ne lâchent pas l’inconnu, tandis qu’à côté d’elle, sa mère s’est crispée. Si on lui avait dit qu’ce jour arriverait…
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MessageSujet: Re: A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen)   A situation where the Lie's behind the Truth (fst - reeswen) Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 19:31

-reese & owen-
A situation where the Lie's behind the Truth
Le passé, Owen l’avait rangé bien comme il faut, il avait même soigneusement cadenassé son esprit. Il avait travaillé à New York, loin de Radcliff, les chances de tomber sur quelqu’un qu’il connaissait de cette époque était quasiment inexistante. Le pourcentage de probabilité était ridiculement bas, ça n’était pas pour rien que ses supérieurs avaient sauté sur l’occasion de s’en débarrasser, lui, le mutant devenu gênant, l’ancien infiltré peut-être corrompu. Alors croiser Reese, ici ? C’était bien sa veine. Il se massa entre les sourcils. Putain, ça, c’était une situation qu’il était loin, très loin d’avoir anticipé. Pire, il allait devoir se présenter de façon authentique, confesser un mensonge sans vraiment le confesser. Si c’était pas de la malchance, il savait pas ce que c’était du tout. Il posa sa main sur sa nuque, la faisant craquer, franchement pas à l’aise et pour le mettre mal à l’aise, il fallait y aller fort. C’était la pire des situations pour un ancien agent infiltré ça, même s’il ne remettrait plus jamais les pieds dans cette section. Il y avait toujours des affaires en cours sur lesquelles il avait bosser, des jugements en attente. Quelle merde.

- « Ouais, c’est moi… enfin c’était moi. Faust, c’est le nom de ma sœur, moi, c’est Eberhart. J’vis et j’bosse ici, pas que ça te soit très utile de le savoir. » À Radcliff, évidemment, pas dans le restaurant mais il jugeait inutile de le dire.

Il était loin d’être idiot, il voyait bien que sa présence la faisait chier, autant que la sienne le faisait chier lui d’ailleurs. Sa remarque, elle n’avait pas l’air de l’apprécier mais, pour ce qu’il en avait à foutre, c’était pas ce qui allait l’arrêter. S’il était civilisé, c’était parce qu’il y avait une gamine, rien de plus.

- « Ma mine vaut bien la tienne Bernstein. Faut pas croire tout ce qu’on voit. » Agressif ? Ils étaient deux à jouer à ce jeu-là.

Il déposa sa veste, laissant voir son flingue, sa plaque. Il croisa les bras, ses manches relevées mais pas assez pour laisser apercevoir son problème du moment, son pansement sur la nuque à peine visible, sa position ne laissant aucun indice sur cette jambe qui lui manquait. Il était loin, très loin d’être le même qu’à l’époque, si ce n’est dans son caractère. Il en avait vu de belles depuis qu’elle avait mis les voiles, disparaissant du jour au lendemain. Il ne lui en tenait pas rigueur, il n’en avait rien eu à foutre, il fallait l’admettre. Les femmes avaient défilé dans son lit, quelques hommes aussi, pour les besoins du job.

D’un regard tout à fait différent de celui qu’il accorde à Reese, il regarde la petite, une mini-Bernstein, quel putain de cauchemar. Manquait plus que ça à la planète. Pour autant, impossible de manquer la crispation de sa mère. De quoi avait-elle peur, qu’il balance tout-à-trac qu’il l’avait connu autour de plusieurs sortes de substances parfaitement illicites et qu’ils s’étaient envoyé en l’air jusqu’à l’épuisement avant qu’elle se tire ? Il était peut-être un enfoiré de première mais il savait se tenir un minimum.

- « Ta maman était à une fête où je travaillais. Je m’appelle Owen et toi ? »

Où il travaillait doublement d’ailleurs quand on y réfléchissait bien. Un autre détail qu’il n’allait pas donner, par respect pour la gamine.
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