(001), ses parents sont de fiers irlandais, héritiers de l’IRA et le revendiquant presque. A son tour, Gillian a tendance à être extrêmement fière de son histoire et de ses origines et si elle a été contrainte à travailler quelques temps en Angleterre, son dégoût pour les anglais n’était pas caché. Elle n’a pas hésité une seule seconde lorsque son travail l’a amené à déménager à Dublin. (002), En parlant d’Ailionora, c’est sa fille. Née d’une histoire éphémère avec Razen, Gillian n’a honnêtement jamais vraiment su comment se positionner vis-à-vis d’elle comme elle n’a jamais su réellement comment considérer Razen. Elle a beaucoup parlé de son père à Aily mais sans entrer dans les détails, voltigeant entre colère et nostalgie pour celui avec qui elle a rompu. (003), D’ailleurs, ce n’est pas très longtemps après le départ de Razen que Gillian a été mise sur une importante affaire. Importante, compliquée et usante. Une affaire concernant des meurtres inexplicables qui l’a amenée à déménager à Dublin. Ce n’est que récemment qu’elle a compris que ce n’était pas un humain le responsable mais bien un mutant. (004), Cette enquête l’a réellement usée jusqu’à la corde, son professionnalisme la poussant à délaisser sa fille et à travailler toujours plus quitte à ne pas rentrer chez elle pendant des jours, où à n’y rentrer que pour boire et s’écrouler sur un canapé. C’est sa mère qui s’est occupée le plus d’Ailionora, au final. (005), Mi mars 2015, Gillian a finalement mis la main sur le meurtrier : un télépathe capable de manipuler ses pensées. Il a presque réussi à la faire se suicider mais elle l’a abattu la première. Suite à cela, Gillian a totalement perdu la tête et a pris un billet d’avion vers la Russie sur un coup de tête, le premier vol qu’elle a pu trouver. Ce n’est qu’après dix jours qu’elle a fini par véritablement se rendre compte que sa plus grande enquête était finie et qu’elle la laissait vide et totalement étrangère à sa fille. (006), Concernant Ailionora, elle l’a alors appelée pour la confier aux services sociaux, préférant de loin se laisser le temps de faire le point sur sa vie. Et sur les mutants. C’est en Russie qu’elle prend la décision de chasser les mutants. (007), Gillian a peur des orages, depuis sa plus tendre enfance. Les nuits d’orage, elle est incapable de dormir et préfère se concentrer sur une tasse de thé, un livre et de la musique bien trop forte dans ses oreilles. Après avoir vérifié qu’Aily va bien. (008), Grande sportive, elle a toujours poussé Ailionora a s’exprimer par ce biais et l’a encouragée à poursuivre le patin à glace dès qu’il s’est avéré que sa fille y était plus que douée. Intransigeance, rigueur et travail, voilà ce qu’elle a toujours conseillé à sa fille. (009), Gillian déteste les mutants. Elle les exècre, les craint, n’hésitera pas une seule seconde à tuer, à défaut à vacciner, tout mutant se pointant devant elle. Lorsqu’elle en trouve un, elle le traque, elle l’abat et utilise tout ce qu’elle a pu voir dans la police pour maquiller les meurtres en suicide ou donner de fausses pistes. (010), Sans être nécessaire solitaire, Gillian n’a pas l’habitude d’être extrêmement sociable ou bavarde. Avec son franc-parler, son fort caractère et sa tendance à juger et critiquer sans scrupule toute personne croisant son regard, il est difficile pour elle de se faire des amis. Mais ceux qui parviennent à passer outre son caractère peu engageant sont sûrs de trouver derrière une loyauté et une amitié sans faille. (011), Tout comme son franc parler, il y a sa manière de s’exprimer qui a tendance à éloigner les personnes. Gillian est le type de personne qui, lorsqu’elle dit bonjour sans la moindre mauvaise intention, donne l’impression de crier sur son interlocuteur. Pourtant, elle ne le fait pas exprès, c’est juste sa manière d’être et elle doit constamment se rappeler de rendre plus douces ses interventions pour que personne ne se sente agressé.