Sujet: Happy birthday to youuu (ft Ulysse) Mar 29 Déc 2015 - 18:32
Ulysse & Eileen ₰ Goodbye doesn't mean forever.
À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu’une seule. ▲ Hedley
Samedi 1 décembre 2007, 16h37.
Ce début hivernal était très froid. Il avait déjà neigé une semaine auparavant, et les traces de flocons se transformaient en bouillasse sous les pas des passants. Pourtant les arbres avaient tous perdu leur feuille et avait été recouvert de lumière pour les fêtes. La nuit commençait déjà à tomber doucement et la ville était entièrement illuminée. Le verglas n’avait cependant pas encore fait son apparition, aucun personnage de s’écroulait ridiculement au sol et aucune voiture n’avait terminé dans un fossé. Eileen s’était recouverte de son plus gros manteau noir : un épais trench qui affinait pourtant sa silhouette. Elle portait des gants et des bottes en cuir sans talons. Mais c’était son bonnet en laine avec un gros pompon qui accentuait la jeunesse de son visage. Elle couvrait également sa bouche et son menton avec une grosse écharpe. Le vent soufflait légèrement, mais il était glacial.
Eileen trainait Ulysse derrière elle. Elle devait le tenir occupée toute la journée afin qu’il ne puisse pas voir ce qu’il se tramait chez lui. Elle avait donc décidé qu’il était temps de faire du shopping : après tout Noël approchait. Il fallait faire les cadeaux et trouver des tenues convenables à se mettre sur le dos pendant les fêtes. Elle avait choisi la petite rue piétonne dans leur ville. Ce n’était certes pas un immense centre commercial, mais c’était beaucoup plus agréable pour se promener. Il y avait plus d’une quarantaine de boutiques et tout en haut à côté d’un parc se trouvait le bar préféré des deux cousins. Et cela faisait pratiquement trois heures que la belle emmenait son cousin dans toutes les boutiques qu’elle trouvait, prétextant avoir vu un bijou, une paire de chaussures ou encore un ours en peluche absolument adorable.
Les parents d’Eileen lui avaient donné leur carte bancaire : ils savaient parfaitement remplir le manque d’affection par le besoin d’argent. Et Eileen savait tout à fait s’en contenter avec eux. Ils avaient de l’argent et elle pouvait en profiter autant qu’elle le voulait. C’est ainsi qu’au bout de trois heures intensives de shopping un mois de décembre, la belle se retrouvait les bras chargés de sacs. Elle avait acheté une robe rouge flamboyante pour Noël, une noire avec des pointes dorées pour le réveillon, un massage pour deux à ses parents, des éléments de décorations pour les parents d’Ulysse ainsi qu’un week-end pour deux et enfin des objets amusant pour son plus grand cousin. Elle venait d’acheter pour plus de 300 euros de cadeaux et sentait qu’il fallait qu’elle se calme un peu sur les dépenses.
Malheureusement, elle ne pouvait pas rentrer, pas tout de suite. Demain, le 2 décembre, ce serait l’anniversaire d’Ulysse et pas n’importe lequel : il aurait 18 ans. Sur le papier, les deux cousins avaient deux ans d’écart mais en réalité seul 16 petits mois les séparaient. Ils n’avaient jamais sur si c’était cette proximité qui les avaient rendu inséparables ou si c’était tout simplement des âmes-sœurs. Les deux jeunes gens préféraient croire la seconde théorie. Pour cette journée un peu spéciale, les parents d’Ulysse avait décidé de lui organiser une grande fête en son honneur et faire couler le champagne à flot à minuit. L’heure de rendez-vous avait été fixée à 19h30. Il restait donc 3 petites heures à la belle pour l’occuper. Ses pieds n’en pouvant plus et voyant le jeune homme exaspéré par des essayages de robes intensifs, Eileen pensa qu’il serait bon d’aller boire une boisson chaude.
"Allez, je te propose de mettre fin à ton calvaire. On va boire un truc bien chaud au bar ?"
Elle n’attendit même pas la réponse du jeune homme, que la belle avançait déjà en direction du bar. Elle marchait légèrement devant lui et vérifia une fois de plus son téléphone. Elle vit un texto de la mère d’Ulysse qui lui indiquait que la fête pouvait démarrer à 19h car la plupart des invités étaient déjà arrivés afin d’aider à préparer la maison. Eileen poussa un soupir de soulagement mais réalisa rapidement qu’elle devait l’occuper, sans éveiller ses soupçons, pendant 2h30. Le problème c’est qu’elle n’arrivait jamais à cacher quelque chose à Ulysse et était une très mauvaise menteuse. Sa meilleure tactique : changer de sujet s’il posait trop de questions.
Sujet: Re: Happy birthday to youuu (ft Ulysse) Dim 3 Jan 2016 - 21:49
Ulysse & Eileen ₰ Goodbye doesn't mean forever.
À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu’une seule. ▲ Hedley
Samedi 1 décembre 2007, peu après 16h37.
« Ce weekend sera des plus froids, nous vous conseillons de bien vous couvrir. Avec un peu de chance, nous aurons de la neige pour le réveillon. » La jeune femme qui présentait la météo était des plus réjouies, pas besoin de savoir quelle était sa saison préférée. Un message de ma moitié était arrivé sur mon téléphone et je souris. Encore une après-midi que nous passerions ensemble. Ma sœur m'avait demandé si elle pouvait nous accompagner, mais je la réfuta en lui faisant comprendre que nous allions faire les cadeaux de noël. Comment aurais-je pu comprendre ce qui se comploter dans mon dos.
Chez les Hastings, on ne faisait jamais de grandes fêtes, tout ce qui se passait de forts, on le réservait à la famille. C'était pour ça qu'aveugler, j'étais partis rejoindre ma meilleure amie pour faire nos petites emplettes. Vu le fait que j'avais déjà trouver son cadeau, je n'avais plus que le cadeau que je réserverais à ma mère et voilà tout. Apparemment, c'était tout le contraire qui se passait dans la tête d'Eileen. La brunette dévalisait tout ce qu'elle voulait et elle n'avait encore prévu pour personne. Bon chevalier je pris encore ses cadeaux avec un sourire, on en avait plein les bras au moment où elle me lança alors : « Allez, je te propose de mettre fin à ton calvaire. On va boire un truc bien chaud au bar ? » Rien que sa voix me réchauffait. Je lui souris et acquiesça. Avant même d'entrer, je lui glissais un : « Tu peux arrêter de penser ? J'ai pas envie de savoir ce qu'il y a dans ta tête, mais sa grouille et tu risques de me foutre un mal de crâne. »
Jamais je ne m’immisçais dans sa tête ou dans celle des membres ma famille. Je ne voulais rien savoir sur leurs pensées, je les connaissais que trop bien pour ne pas vouloir savoir ce qu'il y avait dans leurs têtes. Grâce à l'expérience, j'avais tissé comme un tissu qui empêcher leurs pensées d'être clairement lues par mon don. Cependant, le bruit était comme un bourdonnement et dès qu'ils se mettaient à être dans leurs pensées, c'était comme si ma tête était une ruche et que je ne pouvais pas les contrôler. Eileen le savait, bon nombre de fois elle m'avait épauler alors que les pensées étaient bien trop nombreuses et qu'elles me broyaient l'intérieur du crâne.
Lorsque nous furent à une table, j'avais eu le plaisir de mettre tous les paquets autour de nous et d'avoir enfin les bras libres. « Tu étais obligée d'acheter tant de vêtements ? Genre y a rien de plus lourd que des vêtements... » je la regardais avec un sourire, les années avaient disparues et le bonheur retrouvé. « C'est pas pour dire, mais nous -oui, j'insinue les hommes- on a qu'une tenue, on la mets à chaque grande fête et ça marche tous les ans. » Je commandais alors une pinte de bière et je regardais Eileen, mais je n'eus pas trop de mal pour savoir qu'elle aurait voulu la même chose. Les anglais, tous les mêmes. Donc, j'en commandais une deuxième. « Et si par hasard, pour notre repas de demain, tu pourrais faire une avant première de ta robe noire... ça serait pas si mal. » Je me doutais bien qu'elle arriverait demain à l'aube pour choisir ma tenue et me combler de bonheur alors, j'avais bien le droit de la conseiller sur sa tenue.