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| SWAN heaven denied us it's kingdom | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: SWAN heaven denied us it's kingdom Dim 7 Juil 2013 - 23:11 | |
| swanhild rebekka frost " monsters are real" ◊
"Smile like you mean it and let yourself let go" ✤ NOM(S) : Frost, le nom de jeune fille de sa mère. Ses parents n’étaient pas mariés, et elle n’a jamais été très proche de son père. Elle vient d’une famille où traditionnellement les mères ont plus d’importance que les pères. ✤ PRENOM(S) : Ses parents l’ont nommée Rebekka Swanhild. Pendant vingt-six ans, elle a répondu à Rebekka, à Bekka et à toutes sortes de surnoms dérivés de son premier prénom. Maintenant qu’elle est aux Etats-Unis, elle se fait appeler Swan, plus à cause des mauvais souvenirs liés à Rebekka que pas réelle volonté de cacher son identité. ✤ ÂGE : vingt-six ans ✤ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 3 septembre, à Konstanz dans le sud de l’Allemagne ✤ NATIONALITÉ : allemande ✤ STATUT CIVIL :Fiancée, mais elle ne sait pas ce qu’est devenu son futur époux. Elle se considère comme célibataire, mais n’a pas vraiment la tête aux relations amoureuses. ✤ ORIENTATION SEXUELLE : purement et strictement hétérosexuelle ✤ EMPLOI : Elle avait commencé des études de médecine, qu’elle a abandonné en seconde année pour rester auprès de sa famille. A défaut, elle est devenue infirmière, et peu après son arrivée à Radcliff elle a été embauchée par la municipalité pour les campagnes de dépistage. ✤ TRAIT DE CARACTÈRES : Swan est quelqu’un de profondément pacifiste, qui ne supporte pas la violence. Elle est très maternelle, et se donne entièrement quand il s’agit d’aimer. Elle est douce et compréhensive, mais elle s’est renfermée sur elle-même depuis qu’elle a quitté l’Allemagne. Elle est devenue plus secrète, moins extravertie, bien que son souhait le plus cher soit de se construire une vie normale ici, loin de son passé. Elle est assez manipulable, et se laisse facilement convaincre d’agir de telle ou telle façon par les gens en qui elle a confiance, même si elle sait que ce n’est pas toujours une bonne chose. Elle a très longtemps été incapable de dire « non » à qui que ce soit, mais elle est bien moins conciliante à présent. ✤ MUTATION : Comme sa mère avant elle, elle possède le don de guérison. Par le toucher, elle peut réparer n’importe quelle plaie, que ce soit les siennes ou celles d’autrui. Mais suivant la gravité des blessures, la guérison demande beaucoup de concentration, et encore plus d’énergie. ✤ GROUPE : dégénérés ✤ AVATAR : Meghan Ory ◊ ✤ êtes-vous originaire de radcliff ? Swan est allemande. Pendant vingt-cinq ans, elle a vécu au même endroit, et n’a quitté sa région du sud de l’Allemagne que pour commencer ses études de médecine à Stuttgart – des études qu’elle a arrêtées en deuxième année, pour retourner dans son village. Jusqu’à ce que les fanatiques anti-mutants deviennent trop envahissants, et que leurs actions prennent des proportions dramatiques. Peu avant ses vingt-six ans, Swan a quitté précipitamment l’Allemagne pour sauver sa vie, choisissant de s’installer dans le premier pays prônant l’égalité entre humains et mutants : les Etats-Unis. Elle a choisi Radcliff comme elle aurait pu choisir n’importe quelle ville dans n’importe quel autre Etat, mais celle-ci lui semblait accueillante et lui faisait penser, d’une certaine façon, à sa région. Grâce aux lois en vigueur dans le pays, elle espère avoir ici une vie plus paisible qu’en Allemagne, débarrassée des fanatiques anti-mutants. Malheureusement, elle s’est rapidement rendu compte que la réalité était loin d’être aussi rose que ce que le gouvernement affiche publiquement, mais elle se dit que ça ne peut pas être pire que chez elle …
✤ avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? Depuis que Swan est arrivée aux Etats-Unis, elle n’a plus eu affaire à aucun extrémiste que ce soit. Elle peut constater en écoutant les médias que la violence ne s’est pas éteinte, mais elle n’en a pas été la victime directement, et ça lui fait un bien fou. Parce que les derniers « hunters » qu’elle a croisé, qui portaient alors le nom générique « d’extrémistes », hantent encore ses pires cauchemars. La seule et unique fois où elle a été confrontée directement à ce genre de personnes, ils ont mis le feu à la maison de ses parents, et elle serait morte en même temps que le reste de la famille Frost si elle ne s’était pas sortie du brasier in extremis. Ce faisant, elle a ôté la vie d’un des hunters, et elle ne sait toujours pas ce qui est le pire pour elle : savoir que sa famille a brûlé vive cette nuit là tandis qu’elle s’en sortait, ou revoir le visage de l’homme qu’elle a poignardé tandis qu’il se vidait de son sang sur le carrelage. Elle ne se pardonnera jamais un tel geste, mais elle se demande toujours si elle aurait pu faire encore plus, et sauver sa famille en même temps. Mais une chose est certaine : elle ne veut plus jamais avoir affaire à des extrémistes anti-mutants.
✤ utilisez-vous beaucoup votre don ? Depuis toute petite, Swan a été habituée à voir sa mère utiliser quotidiennement ses dons pour aider autrui. Ainsi, dès qu’elle a développé ses propres capacités de guérison, Swan s’est mis à les utiliser de façon tout aussi régulière. Sa mère l’a formée à l’usage de son don, l’a aidée à se concentrer, à utiliser son énergie à bon escient pour ne pas se retrouvée complètement vidée de ses forces après la moindre guérison, et surtout, elle lui a inculqué cette idée que si elle a des pouvoirs extraordinaire, c’est pour s’en servir et les mettre au service des autres. Ce n’est pas un don offensif, et elle ne peut en tirer aucun pouvoir personnel, et elle doit s’en servir pour aider son prochain. Swan a très vite compris ce précepte, et depuis, elle est persuadée que si elle a été choisie pour avoir ce genre de pouvoir, c’est pour qu’elle puisse s’en servir. Elle ne supporte pas de voir quelqu’un souffrir alors qu’elle a le pouvoir d’effacer la douleur. Elle ne veut pas non plus se cacher, mais les temps ont changé et elle doit rester plus discrète. Mais il est probable que si un accident de voiture se produit juste devant ses yeux, elle sera la première à se précipiter pour guérir les blessés jusqu’à ce qu’elle tombe d’épuisement et qu’elle ne puisse plus refermer la moindre égratignure.
✤ comment avez vous réagi à l'officialisation de votre statut ? Ca n’a pas été une très bonne surprise de la part des différents Etats. Swan aurait préféré que personne ne sache jamais ce qu’il en était – un espoir impossible, elle en est bien consciente, mais qui aurait au moins retardé un peu la montée soudaine des violences contre les mutants. Annoncer une « nouvelle race » de façon aussi soudaine ne pouvait avoir que des retombées dramatiques. Swan veut croire que les gouvernements n’ont fait ça que par volonté de protéger les mutants, mais il reste toujours un doute au fond d’elle, qui lui souffle que tout ceci a été un peu trop rapide, avec une bonne volonté évidente qui tranche avec la façon de faire habituelle des politiciens. Tout le monde a toujours su que les différences engendraient la peur, la violence. En prenant les devants, les gouvernements ont sans doute montré bonne figure, et on ne peut pas les blâmer pour tenter de protéger les mutants. Mais leurs actions ne peuvent empêcher les extrémistes de voir tout ceci comme un complot ou une prise de parti … La violence n’est pas prête de s’arrêter, et Swan regrette le temps béni où personne ne criait au dégénéré au moindre coin de rue.
" let's talk about you and me " ✤ PSEUDO : april rain ✤ PRÉNOM : emma ✤ ÂGE : toujours 25 ✤ PERSONNAGE : encore un inventé ✤ FRÉQUENCE DE CONNEXION : sept jours sur sept, environ hein, on va pas chipoter ✤ COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM ? : sur bazzart ... et puis le fait que j'aie déjà un compte dessus, ça aide ✤ UN DERNIER MOT ? je vous neeeeem
Dernière édition par Swan R. Frost le Lun 15 Juil 2013 - 20:26, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Dim 7 Juil 2013 - 23:12 | |
| we're all stories in the end " just make it a good one " ◊
« Ma mère était une transmutante. Dans notre village, les gens la connaissaient bien. Vous savez, depuis des siècles il existe des personnes qui ont des dons, qu’on va voir quand rien d’autre ne fonctionne … Les magnétiseurs, les coupeurs de feu, les rebouteux. Il suffisait que ma mère pose ses mains sur une personne pour effacer une égratignure, réparer une jambe cassée, ou même guérir un cancer. Personne ne savait vraiment ce qu’elle faisait, et personne n’en parlait vraiment. Mais ils savaient que ça fonctionnait et tout le monde venait la voir. Certaines personnes venaient même de l’étranger pour la consulter. Quand j’étais petite, ça se faisait encore sans trop de problèmes. » « Que s’est-il passé ensuite ? » « Les croyances populaires ne suffisent jamais. Les hommes aiment détruire les mythes en démontrant par la science que c’est impossible. Mais vous savez comme moi que la science a été mise à mal sur ce genre de mythe. Ils ont fini par trouver l’explication génétique, bien sûr. Il y a eu cette vague de rumeurs, et puis l’officialisation dans la presse, à la télé, un peu partout. Ma mère, et tous les gens comme elle, qui avaient été consultés toute leur vie pour leurs dons un peu spéciaux, étaient à présent catalogués comme transmutants. Une mutation génétique qui leur accorde certaines facultés que le reste de la population ne possède pas … Enfin, je ne vais pas vous faire un dessin. Le mythe a été brisé, et beaucoup de mystères ont pu être élucidés. Les gens venaient toujours voir ma mère, on ne peut pas tourner le dos à ce genre de miracle même une fois qu’il n’y a plus grand-chose de surnaturel dedans. Mais … Certaines personnes ont commencé à nous regarder différemment. Bien sûr, il y avait toujours eu des gens pour parler dans notre dos ou nous pointer du doigt. L’intolérance, ce n’est pas nouveau. Mais une fois la mutation officialisée, les choses ont pris une ampleur considérable. Le mot dégénéré est apparu, vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait de se faire insulter de la sorte tant que vous ne l’avez pas vécu. Et nous … Ma mère … Nous n’étions pas là-dedans. Nous étions neutres, ma mère ne faisait aucune différence entre personnes normales et transmutants. Nous voulions uniquement aider ces gens. On ne cherchait rien d’autre, on ne voulait pas de publicité, pas d’ennuis. C’était ... Tout a dérapé. » « Les extrémistes s’en sont pris à votre famille ? » « Oh, il ne s’en sont pas pris uniquement à ma famille. »
Tristam débarqua dans la chambre, les yeux fous, et secoua Swan dans son lit. La jeune fille se réveilla en sursaut, clignant des yeux plusieurs fois en fixant son fiancé, l’esprit encore embrumé par le sommeil, sans vraiment comprendre ce qu’il faisait debout en plein milieu de la nuit. « Lève-toi, Bekka ! S’il te plaît, il faut que tu m’aides ! » « Quoi ? Mais … Qu’est-ce que tu fabriques … ? Il est quelle heure ? » Il ne répondit pas, et la tira hors du lit avant de se mettre à faire les cent pas dans la chambre, se passant la main dans les cheveux et sur le visage. Elle ne l’avait jamais vu dans un tel état de nervosité, et le sommeil la quitta définitivement, remplacé par une angoisse qui lui enserra le ventre. « Qu’est-ce que tu as fait, Tris ? » Demanda-t-elle, avec une soudaine envie de se boucher les oreilles pour ne pas entendre la réponse. Depuis des mois, il mettait en place des petites actions contre les extrémistes qui s’en prenaient aux transmutants comme eux. Elle ne l’avait jamais approuvé, trouvant que la violence ne pouvait pas être la solution contre la violence, mais il ne l’écoutait jamais et lui assurait que tous ces gens n’obtenaient que ce qu’ils méritaient, qu’il ne s’en prenait qu’à ceux qui avaient causé du tord à des mutants. Un peu par lâcheté, elle devait l’avouer, elle n’avait pas demandé en quoi ces représailles constituaient. Elle le regrettait ce soir, pressentant qu’il avait largement dépassé tout ce qu’elle avait pu imaginer. Tristam cessa de tourner comme un lion en cage et la fixa pendant une seconde, puis son visage se décomposa une nouvelle fois. « Il faut que tu viennes. Ca peut encore s’arranger, je t’assure. » La jeune femme ferma les yeux, puis serra les poings et commença à s’habiller en silence. Elle passa rapidement un sweat-shirt par-dessus son pyjama, mis une paire de baskets, et suivi Tristam dehors. Elle dut se mettre à courir pour ne pas se faire distancer par son fiancé, mais elle comprit rapidement où il se dirigeait en voyant la lueur jaune qui éclairait la nuit, quelques quartiers plus loin. Une odeur de fumée les enveloppa à mesure qu’ils s’approchaient, et Swan dut finalement remonter son col par-dessus son nez pour continuer à respirer quand ils parvinrent au plus près de l’incendie. Elle repéra plusieurs silhouettes dans l’ombre, mais son attention fut immédiatement captée par les corps qui gisaient au sol, et elle eut un haut-le-cœur. Certains étaient si carbonisés qu’il n’y avait clairement plus d’espoir pour eux, mais d’autres remuaient encore, gémissant faiblement ou poussant des cris de douleur. Swan jeta à Tristam un regard où la terreur et la colère se mêlaient intimement, puis se détourna de lui et s’avança vers les corps. C’était son travail, les représailles dont il avait tant parlé, et il devrait répondre de ça. Mais plus tard. Elle s’agenouilla vers le plus proche, un homme secoué de soubresauts nerveux, et l’examina rapidement pour déterminer l’étendue des brûlures. Elle croisa son regard, rien qu’un instant, mais détourna les yeux hâtivement. Ses lèvres remuaient faiblement, elle ignorait s’il la suppliait de l’aider ou si au contraire il la maudissait, mais elle s’interdit d’y penser. Elle savait qu’il était sans doute un de ces extrémistes qui brutalisaient les mutants ou les humiliaient dans les rues, mais elle ne pouvait pas le laisser mourir ainsi, n’est-ce pas ? Elle posa ses mains sur ses joues, provoquant un nouveau spasme, et fronça les sourcils, concentrée. Sous ses yeux, la peau brulée se reconstitua à vue d’œil, le sang cessa de couler, et le visage de l’homme se détendit peu à peu tandis que la douleur quittait ses membres. Quand elle eut terminé avec lui, elle se détourna sans un regard supplémentaire, le laissant plonger dans une inconscience réparatrice. Elle s’occupa du blessé suivant, puis d’un autre, et encore un … Combien d’hommes avaient été pris dans ce brasier, elle n’en savait rien, elle ne comptait pas, elle ne réfléchissait pas : elle était uniquement focalisée sur la guérison. La fatigue commençait à lui peser sur les bras et la nuque, un mal de crâne lui battait les tempes et elle clignait fébrilement des yeux pour se tenir éveillée, mais elle ne pouvait pas s’arrêter. Comme sa mère, c’était sa vocation, elle guérissait les gens et ne supportait pas de voir la douleur en face sans tenter de l’effacer. Mais ce soir là, elle ne put pas terminer son travail. Elle était au milieu d’une guérison quand elle fut soudain bousculée, attrapée, tirée en arrière. Au loin, elle entendait la voix de Tristam qui hurlait son nom, mais le chaos s’était installé et elle ne le voyait plus. De nouvelles personnes étaient apparues, elle voyait briller des armes à la lueur des flammes qui ravageaient encore le bâtiment, il y eut des coups de feu. Elle fut rouée de coups, on la traîna loin du bâtiment en flammes, et elle reconnut, parmi les gens qui l’entouraient, le premier homme qu’elle avait soigné. Elle ne comprit pas ce qu’ils attendaient d’elle jusqu’à ce qu’elle réalise qu’ils l’amenaient devant chez ses parents. Et l’horreur prit une nouvelle dimension quand elle les vit barricader les issues de la maison familiale, tandis que des flammes s’élevaient à l’intérieur. Elle eut beau hurler, se débattre, elle dut regarder en témoin impuissante, tandis que l’incendie grossissait et engloutissait la maison. La nuit était bien avancée, elle savait que ses parents et ses sœurs ne se réveilleraient jamais à temps. S’ils étaient tous des transmutants, aucun n’avait de pouvoir suffisant pour sortir de ce brasier en vie. Et finalement, les hommes qui la maintenaient ouvrirent la porte devant la maison, et la jetèrent dans les flammes à son tour. Son premier réflexe fut d’essayer de monter à l’étage, dans les chambres, pour retrouver ses parents et ses sœurs, mais une poutre lui barrait le passage et l’escalier semblait prêt à s’effondrer. Les vêtements en flammes, de multiples brûlures sur les bras et les jambes, Swan ne dut sa salvation qu’à sa panique aveugle qui lui donna une force qu’elle ne soupçonnait pas. Elle se jeta contre la porte de derrière de tout son poids jusqu’à ce que celle-ci cède. Une fois dehors, néanmoins, elle eut la désagréable surprise de voir un de ses tortionnaires qui l’attendait, comme s’il avait deviné qu’elle sortirait précisément ici, et il la repoussa à l’intérieur, dans la cuisine en flammes. Swan était comme un animal acculé, la terreur ayant pris possession de la moindre de ses cellules, et elle ne réfléchit pas un instant : il n’était pas question qu’elle retourne dans le brasier. Elle chercha une issue du regard, et ses yeux tombèrent sur les couteaux de son père. Il avait toujours eu une grande passion pour la cuisine, et rangeait chaque soir sa batterie de couteaux avec un soin qui relevait presque de l’obsession. Ce détail frappa Swan avec violence, comme une bulle de bonheur incongrue à se souvenir de son père, le regret et la souffrance la terrassant en même temps qu’elle prenait conscience que c’était la dernière chose qu’elle aurait de son père. Elle agrippa le premier couteau à sa portée, pour l’enfoncer dans le ventre de l’homme qui la poussait toujours à l’intérieur. Elle vit son visage prendre une expression de surprise, puis de douleur, mais pas un instant elle ne songea à le guérir, cette fois. Dans un coin de sa tête, elle ne put s’empêcher de penser qu’ainsi, elle vengeait la mort de son père. « Plusieurs familles ont été agressées cette nuit là. Il y a eu des morts. Des morts pour quoi ? Parce que nous étions différents. Parce que ma mère avait décidé de consacrer sa vie à améliorer celle des autres sans rien demander en retour, ou parce que certains étaient différents mais n’avaient jamais rien fait pour utiliser cette différence. Aux informations nationales, ils ont parlé d’un règlement de compte entre gangs, pas une seule fois le terme de transmutant ou d’extrémiste n’a été prononcé. Les familles qui ont péri n’étaient que des dommages collatéraux. » « C’est pour cette raison que vous avez quitté votre pays ? Parce que le gouvernement ne reconnaissait pas les faits ? » « En grande partie, oui. Et au même moment, les Etats-Unis votaient une loi qui faisait des transmutants des personnes à part entières, protégées au même titre que les gens normaux. C’est le premier pays à faire ce genre de geste envers nous, et j’ai vu un signe là-dedans. Je suis venue m’installer ici pour que les persécutions que j’ai pu constater chez moi ne se reproduisent pas. Nous sommes des gens comme les autres, pas des malades ou des dégénérés. » « Vous êtes au courant que nous avons mis en place une campagne de dépistage nationale ? » « Oui. » « … » « … » « Quel est votre avis à ce propos, mademoiselle Frost ? » « … Une fois dépistés, le gouvernement aura la possibilité de protéger plus efficacement les transmutants. C’est une bonne chose. J’aimerais prendre part au dépistage. Vous connaissez mes dons, ainsi que ma formation. Je ne suis pas médecin, mais j’ai travaillé comme infirmière pendant quatre ans en Allemagne. Je veux me rendre utile pour améliorer le quotidien de mes semblables. » « Vous parlez de vos semblables. Estimez-vous être à l’écart du reste du monde ? » « J’espère ne jamais l’être. Et j’espère que les Etats-Unis, et tous les autres pays à leur tour, comprendront qu’il est indispensable de tout faire pour que nous ne soyons jamais mis à l’écart. Dépistés et recensés, mais pour notre bien uniquement. » « Bien entendu. Je vous remercie mademoiselle Swan, vous recevrez les résultats de cet entretien en cours de semaine prochaine. »
Swan se leva, serra la main de la responsable des ressources humaines de la municipalité, et quitta la pièce. Elle avait sans doute omis quelques détails, pendant cet entretien. Comme le fait que c’était son fiancé qui avait mis le feu aux poudres, littéralement, créant la vague de violence qui avait ravagé son village juste avant qu’elle ne fuie. Il y avait eu des actions contre les mutants avant ça, des maisons vandalisées, des insultes criées dans les rues, ou même des voitures brûlées. La tension entre les extrémistes et les mutants était forte, mais l’incendie que Tristam avait déclenché avec ses amis avait tout chamboulé. Elle ne saurait sans doute jamais pourquoi il avait incendié ce bâtiment, lieu de rendez-vous d’extrémistes bien connus, et s’il savait qu’il y avait tant de monde à l’intérieur. Avait-il réellement voulu tuer tous les gens ? Avait-il seulement prit conscience de leur présence une fois le feu allumé ? Il était venu la chercher pour qu’elle soigne les blessés, et elle essayait de voir là-dedans un acte de remord, mais elle n’en était même pas sûre. Elle ne savait pas ce que Tristam était devenu, s’il avait été tué par les extrémistes cette nuit là ou s’il s’en était sorti. Elle ne pouvait pas faire son deuil pour lui comme elle l’avait fait pour sa mère, son père ou ses sœurs, qui avaient vraisemblablement tous péris dans l’incendie de leur maison. Mais elle avait retiré son anneau de fiançailles et préférait le considérer comme mort qu’espérer le revoir, et revivre cette nuit qui revenait s’insinuer dans ses cauchemars encore trop souvent. Il n’était pas nécessaire pour cette américaine de savoir ça, tout comme elle n’avait pas besoin de savoir que Swan ne s’en était sortie vivante qu’en prenant la vie d’un homme. Ici, elle devait rester une fille anonyme, qui avait été témoin de violences anti-mutants et qui en avait été dégoûtée au point de quitter son pays. Et les choses devraient rester ainsi, pour qu’elle réussisse à se reconstruire une vie en partant de zéro. Une vie où elle serait libérée du poids de ses actes, ainsi que de la douleur ou du ressentiment. Elle voulait prendre part à ce nouveau monde qui faisait à peine ses premiers pas, où les mutants seraient acceptés pour ce qu’ils étaient et non rejetés comme des monstres.
Dernière édition par Swan R. Frost le Lun 15 Juil 2013 - 20:28, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 1:33 | |
| Meghan Re-bienvenue ma belle, et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 10:01 | |
| Merciiiii Aerith |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 10:49 | |
| ALESKAKA rebienvenue à la maison ehe |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 11:04 | |
| Rhooooooo merci Merrynette ! (Rha je viens juste de réaliser que j'avais encore pris un prénom en -ka fuck, faut que je change ) |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 14:46 | |
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| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 18:39 | |
| MERCIIIII |
| | | Thaddeus Lancaster ADMIN - master of evolution MESSAGES : 839
SUR TH DEPUIS : 15/04/2013
| Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 21:22 | |
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| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 23:43 | |
| Ooooh merci (mais faut dire que c'est Jenna la plus belle de toute façon Jenna et Emma ) Yep, si jamais je sais comment te contacter |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Lun 8 Juil 2013 - 23:51 | |
| Re-Bienvenue ! |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Mer 10 Juil 2013 - 11:56 | |
| Merci Rayan |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Mer 10 Juil 2013 - 12:36 | |
| Rebienvenue |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Sam 13 Juil 2013 - 14:00 | |
| Merciii Sally |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom Sam 13 Juil 2013 - 15:49 | |
| J'ai pas encore dit re-bienvenue ? C'est possible ça ? RE-BIENVENUE T'es trooop belle |
| | | | Sujet: Re: SWAN heaven denied us it's kingdom | |
| |
| | | | SWAN heaven denied us it's kingdom | |
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