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 le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS

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MessageSujet: le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS   le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS Icon_minitimeDim 14 Fév 2016 - 14:09

Le mode d'emploi d'un anesthésiste
Aloys & Leandro
Hypnotiques, analgésiques et curares... Dans cet ordre-là ! Leandro a oublié le contenu du bouquin. Il ne sait plus trop comment c'est censé de marcher cette histoire d'anesthésiant. Pourtant il avait travaillé dur là-dessus et avait mis les post-it partout, même sur le miroir de la salle de bain. Vous savez, c'est le fait de jouer aux jeux vidéos à côté, ça fait beuguer le cerveau... Le fait de ne pas dormir joue aussi, mais Leandro ne dort plus depuis ses six ans et il a appris à reposer son cerveau autrement, même si cela ne semble pas réellement fonctionner. Son don était très simple, un toucher et le patient pouvait dormir tranquillement. Partir dans son rêve, rêver des licornes arc-en-ciel et qui lancent des paillettes. Leandro n'a jamais pu faire de rêves ou il ne s'en souvient plus du tout. Ce n'est pas un problème, ça ne lui manque pas vraiment et puis, quand il en entend parler, ils sont assez étranges et laissent souvent les gens dubitatifs. Il préfère s'occuper pendant ses longues nuits à jouer aux jeux vidéos, faire le point avec son esprit...

Il déteste la nature humaine qui pousse les gens à être curieux et à poser des questions débiles. Leandro a souvent été confronté à des personnes qui remettaient en question sur son savoir faire, sur son métier. Il y avait de quoi, parce qu'il n'était pas réellement anesthésiste, mais un géologue ! Ok, il a volé ce métier à un autre anesthésiste qui n'est plus revenu depuis quelques jours et c'est maintenant Leo qui le remplaçait. Il n'a jamais autant voulu son retour parce que le géologue se retrouve de plus en plus en compagnie de gens qui l'aident à anesthésier les patients, il se retrouve à les diriger. Le travail en équipe, il n'est jamais contre, mais quand il joue un métier dont il ne s'y connaît presque rien. C'est à croire que Caldeira aime jouer un jeu dangereux et affronter les regards choqués des gens. Il sort toujours l'excuse qu'au Brésil, l'anesthésie ne se procède pas de la même façon. Quand même bien, ça reste un défi, une aventure que Leo aime, parce qu'il n'a jamais autant risqué sa vie et sa réputation.

Le regard du patient est le plus difficile à affronter pour Leandro quand il essaye d'expliquer le procédé, de rassurer le patient et de faire une sorte d'anesthésie orale. Une chance que les patients ne comprennent pas souvent le jargon médical, alors c'est facile de balancer des mots comme ça, de dire ce qu'il est censé de faire. Leandro s'explique toujours tout seul avec son patient, il n'est jamais avec quelqu'un, parce que sinon il sera moins crédible. Il récite ce qu'il a lu dans son livre. Donc tout va bien. Le problème, ce sera de le faire devant un chirurgien, un professionnel qui ne connaît quand même pas jusqu'aux méandres de l'anesthésie, mais un professionnel quand même ! Cette fois-ci pas n'importe lequel. Aloys de Miribel. Leandro va observer l'opération mené par un membre de sa famille. Il n'en revient pas.

Hypnotiques, analgésiques et curares toujours dans cet ordre-là. Il peut tout simplement le toucher et hop, dodo, direction dans les pays des bisounours avec des barbapapas qui dansent au rythme du carousel. Tout va bien, il pouvait faire semblant de donner un hypnotiques, parce qu'il confond tout le temps avec le curare. Après s'être expliqué et avoir réglé les derniers détails avec son patient, Leandro finit par le laisser pour aller se préparer et préparer l'équipement sous un regard interrogateur de sa collègue.

" Le patient est prêt à aller en opération." fit Leandro qui se prépare pour aller dans la salle d'opération.

Il tourne son regard et hausse les sourcils quand il remarque la présence du chirurgien. Aloys de Miribel. Il ne s'est pas attendu à le voir aussi tôt et apparement, il semble avoir parlé avec l'infirmière qui a des doutes sur le savoir-faire de Leandro.
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Maxence Sanderson
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MessageSujet: Re: le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS   le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS Icon_minitimeDim 14 Fév 2016 - 22:49

Le mode d'emploi d'un anesthésiste
Aloys & Leandro
Tendu, Aloys parcourt une nouvelle fois l’ensemble des documents et du dossier médical du patient. Dans quelques heures, il va opérer. Une opération bénigne, une opération comme il a pu en faire des centaines ces dernières années, mais la première depuis sa vaccination. Un frisson le traverse à cette seule pensée, un haut-le-cœur menace de le faire trembler et il se force à fermer les yeux pour respirer calmement. Lorsqu’il les rouvre quelques secondes plus tard, un soupir et un sourire se faufilent entre ses lèvres et il s’extirpe de son fauteuil, son regard consultant toujours les multiples colonnes, entrées, indications et annotations. C’est un tic qu’il a depuis… depuis qu’il exerce. Il copie les dossiers et il les annote proprement, soigneusement.

Ses pas le promènent dans le bureau, lui font tracer un parcours de santé autour des meubles, longer ses bibliothèques, esquiver le porte manteau. Il relit, il angoisse, il se force à se détendre mais cela ne lui ait d’aucune utilité. Par instant, il songe même à appeler l’un de ses collègues pour qu’une fois encore, il lui délègue l’opération et qu’il se réfugie dans des gardes et des urgences aussi redondantes que salutaires. Mais c’est la solution de facilité, c’est la solution sur laquelle il s’appuie depuis bien trop de mois maintenant. Et Aloys a une telle conscience professionnelle qu’il lui est insupportable de manquer à ce point à ses attributions plus longtemps. Il doit opérer, il doit retourner en salle d’opération. Et aujourd’hui, il est trop tard pour faire marche arrière. Son regard se repose sur le dossier et il ne lui en faut guère plus pour que les feuilles lui échappent des doigts et qu’elles s’éparpillent sur le sol du bureau comme une preuve flagrante de son anxiété croissante. Ce n’est plus de son patient dont il s’agit, sur les feuilles. Il ne voit désormais plus que son visage, plus que son nom, plus que ses photos sur les documents. Il ne voit plus que son propre dossier, celui montré par Lynch il y a quelques semaines, qui dévoile ses semaines de torture qu’il a voulues supprimer de sa mémoire. Et tétanisé au milieu de son bureau, Aloys commence à paniquer. Réellement.

Des coups à la porte, un grincement, une voix parviennent heureusement à l’extirper de son état catatonique. Une infirmière, venue le chercher pour l’opération justement. « Docteur ? L’anesthésiste est arrivé, vous vouliez lui parler ? » il relève la tête, un peu perdu, le temps de se réadapter à tout ce qui l’entoure. Lentement, il s’accroupit pour ramasser les feuilles, l’infirmière se précipite à son aide. Il le sait bien, le belge, que dans l’hôpital il a une réputation qui pousse le personnel soignant à le protéger, à le couver, à respecter son savoir-faire tout en le considérant comme un petit enfant. Si rares sont ceux à connaître son âge réel, nombreux sont ceux à le savoir sans le savoir. Les feuilles terminent en un petit paquet qu’elle lui remet dans un sourire encourageant. « Ca va aller, Aloys ? » La voilà qui délaisse le docteur pour s’inquiéter au travers d’un prénom. Il la rassure dans un sourire tout simple. « Oui, ne vous en faites pas, un instant de faiblesse voilà tout. L’anesthésiste est là, donc ? Pouvez-vous le faire venir dans mon bureau ? » L’infirmière semble soudain mal à l’aise. « Mais… il est déjà avec le patient. L’opération commence dans une trentaine de minutes… » Aloys blanchit sans tarder, son regard glisse en direction de l’horloge. Il n’est pas en retard, là n’est pas le problème, mais… les données de l’anesthésiste étaient troublantes, il aurait aimé en discuter avec lui avant. Prenant son inspiration, Aloys chasse son trouble et se concentre sur son travail. L’autre médecin connaît le sien, ce n’est donc pas à lui de venir le surveiller.

Mais tout de même… le chirurgien franchit les différents couloirs, arrive à l’étage, arrive même dans la salle qui jouxte celle dans laquelle il va passer une vingtaine de minutes. Son regard glisse en direction de la personne déjà présente. L’anesthésiste. Il n’a pas encore eu le loisir de travailler avec lui. Un regard suffit pour qu’Aloys observe cette silhouette qui le surplombe de plusieurs centimètres. Il lui tend une main cordiale : « Bonjour, Aloys de Miribel, je suis le chirurgien. Vous avez parlé avec le patient à ce que m’a dit l’infirmière. Pardonnez moi, votre nom m’échappe, vous êtes… »
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MessageSujet: Re: le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS   le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS Icon_minitimeDim 14 Fév 2016 - 23:49

Le mode d'emploi d'un anesthésiste
Aloys & Leandro
Inspirer, expirer. Se vider la tête en repensant à une partie de jeu qui l'attend à la fin de la journée. Repenser au bon chili con carne, un repas espagnol qu'il a récemment découvert. Penser à ses quatre chats qui doivent être en train de griffer son canapé et mordre le fil de son chargeur d'ordinateur. Tout allait bien se passer, c'est une opération comme une autre. Il va entuber le chirurgien, comme les autres. Il va réussir. Tout va bien se passer.

Leandro repense à sa fille, parce que ça le rassure mais ça n'empêche pas le fait qu'il a complètement oublié tout ce qu'il a apprit et que ça ne semble pas revenir. Il est sacrément dans la merde et ça commence bien. Il a préféré se préparer directement, surtout avec l'opération qui va bientôt commencer. Tout va bien se passer et il va vite voir le chirurgien. Aloys, son demi-frère et ça va le perturber encore plus. Il veut limiter la conversation le plus possible et essayer de lui parler après l'opération, c'est mieux dans ce sens-là. Il a une excuse toute prête au cas où si Aloys va poser la question. Alors que Leandro était en train de se préparer, il entendit son demi-frère, proche de la famille arriver. Il se retourne et observe le nouvel arrivé. Il n'est pas plus petit qu'il le pensait quelques jours avant. Leo tend la main après avoir remarqué celle tendu d'Aloys. Il la serre cordialement et fait un petit sourire tout en l'observant. Il n'observe pas en réalité, il le fixe un peu trop. Le portugais cherche les ressemblances et ne va pas s'arrêter là, il écoute le chirurgien et sourit un peu.

Aloys de Miribel. C'est troublant. C'est exactement le même prénom complet que son père et la même profession. C'est tellement troublant et étrange. C'est une copie, c'est possible. Un fils peut pleinement imiter son père, jusqu'à son métier. Il a entendu dire que c'est la première opération depuis longtemps pour le chirurgien, il n'est pas rassuré non plus, bien que c'est qu'une opération qui semble être bénigne. Une opération comme les autres. " Je suis Leandro. Leandro Caldeira." répond le géologue quelques secondes après avoir pris la main. Il observe la réaction d'Aloys, il cherche à détecter quelque chose. Il relâche la main et continue à se préparer pour l'opération. La conversation commence, c'est la première fois qu'ils se parlent, enfin. " Je suis désolé de ne pas avoir venu vous voir avant, je n'ai pas pu faire autrement. Je m'occupais d'un autre patient pour une anesthésie locale surprise et... étant donné le peu de temps que j'avais pour parler à notre patient avant l'opération... Vous savez, les patients qui ont peur de l'opération et qui se mettent à stresser. Je mets trente minute pour rassurer. " Pitié, qu'il ne lui demande pas de le faire répéter. Leandro est conscient qu'il a fait une faute d'expression orale en anglais parce que ça reste quand même une langue difficile à maîtriser. En plus avec un accent portugais qui est comme une mauvaise herbe qui ne veut pas partir, même à coup de pschiit pschiit. Il observe le visage du chirurgien en espérant ne pas trouver l'incompréhension et il voit du stress. Ah ben, tous les deux stressés, l'opération ne va pas être si bénigne que ça.


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Maxence Sanderson
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MessageSujet: Re: le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS   le mode d'emploi d'un anesthésiste - LANDROYS Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 10:25

Le mode d'emploi d'un anesthésiste
Aloys & Leandro
Aloys est nerveux, et il le sait. Il sait aussi que sa nervosité, s’il ne la transforme pas rapidement en moteur et vecteur de concentration, risque de le pénaliser et de faire de cette opération aussi simple que rapide un calvaire autant pour lui que pour son patient, autant pour ses assistants que pour sa conscience professionnelle. Oui, Aloys est nerveux. Il ne lui faudrait au final que d’une phrase pour qu’on appelle un autre chirurgien, pour qu’une fois encore il évite de se retrouver confronté à ses démons qui le poursuivent et le tétanisent depuis qu’il a lui-même été sur cette table d’opération. Une seule phrase, et il s’octroie presque en toute légitimité le droit de faire demi-tour et de se réfugier derrière sa blouse de médecin pour ausculter des plaies, des maux de crâne et des toux. La tentation est grande, bien plus présente que les autres fois. Mais la voix de son père, si vieux, si âgé, si ancien mais toujours aussi ferme, titille son esprit et l’empêche de faire marche-arrière. Il a cent-soixante-deux ans et encore maintenant, son père est là pour le pousser à assumer son rang, à assumer son nom, à assumer son statut. Aloys est chirurgien. Il se dit chirurgien. Qu’il recommence donc à mériter ce titre. Ses mains moites cessent de trembler lorsqu’il les pose sur la porte de la petite pièce adjacente à la salle d’opération.

Aussitôt, son regard se porte sur la silhouette, haute, qui lui tourne le dos une fraction de seconde. Une main cordiale, le belge s’applique à écarter ses pensées de son anxiété et à se concentrer sur l’instant présent. Quelques mots, il se présente. Sa voix est douce, au chirurgien, sa voix est douce comme lorsqu’il parle aux patients pour les rassurer. Mais sa voix est ferme, aussi, de cette assurance simple et humble qu’il tient de ses aïeux et qui teinte son titre de Comte d’un certain charisme. Levant le menton pour regarder son collègue dans les yeux, Aloys a l’habitude que sa petite taille, héritée d’une époque où les hommes ne mesuraient en moyenne qu’un petit mètre soixante-deux, et ne s’offusque pas. Un instant de flottement, un instant de silence, Aloys se demande si sa question est indiscrète. " Je suis Leandro. Leandro Caldeira."

Aloys fronce les sourcils. A nouveau, l’atmosphère subit un léger flottement mais il est cette fois entièrement de son fait. Indécis, il s’entend murmurer un songeur « J’ai connu une Caldeira » subitement propulsé plus de quarante ans, peut-être même cinquante ?, en arrière. Ce n’est pas qu’il n’a pas une bonne mémoire, le médecin, c’est plutôt qu’il a une mémoire sélective qui préserve ses instants de joie comme autant de petits lingots d’or et qui écarte les douleurs et la souffrance pour ne pas les lui imposer quotidiennement. Il la revoit donc comme au premier jour, lorsque pédiatre – à l’époque – dans un hôpital de Rio de Janeiro, il discutait avec une infirmière d’un patient admis tout récemment. Si ses souvenirs lui sont fidèles, elle était là pour rendre visite à l’un de ses cousins et ne trouvait plus la chambre en question, perdue dans le labyrinthe du bâtiment. Il la revoit comme au premier jour, cheveux attachés mais mèches échappées, une assurance à toute épreuve, il la revoit lui sourire et se sent à nouveau se détendre dans une simplicité qui… " Je suis désolé de ne pas avoir venu vous voir avant, je n'ai pas pu faire autrement. Je m'occupais d'un autre patient pour une anesthésie locale surprise et... étant donné le peu de temps que j'avais pour parler à notre patient avant l'opération... Vous savez, les patients qui ont peur de l'opération et qui se mettent à stresser. Je mets trente minutes pour rassurer." Un nouveau froncement de sourcils, Aloys papillonne des yeux pour reprendre pied dans la réalité et s’extirper de ses souvenirs. L’accent, la grammaire, la syntaxe, le nom, l’attitude… les pensées du chirurgien sont bien loin, maintenant, de son travail et de l’opération qu’il va devoir mener sous peu. Si le stress est encore bien présent, Aloys se perd dans une indécision et une incompréhension qui le perturbent légèrement. Les gestes routiniers qui le suivent depuis plus de dix ans cependant l’ancre davantage dans l’instant présent, lorsqu’il commence à soigneusement se laver les mains au lavabo, et il prend quelques secondes pour recentrer sa concentration et reporter son trouble et ses questions à une date ultérieure. « Oh, pardonnez moi, j’étais dans mes pensées. Il n’y a aucun problème, ne vous en faites pas. C’est juste que… oh, j’imagine que vous connaissez votre travail mieux que moi. » Un petit sourire, Aloys ne sait pas à cet instant qui il tente de rassurer : lui, ou l’anesthésiste. Son regard dérive dans la salle d’opération dans laquelle ils vont rentrer à présent d’une minute à l’autre. Ses mains ne tremblent plus, avec cette stabilité qui lui a toujours parfaitement retranscrit son sang froid, que ce soit dans les tranchées ou au cœur des favelas brésilienne. Le Brésil. L’accent de l’anesthésiste. « Excusez-moi, je suis peut être indiscret mais… je ne peux m’empêcher de faire un lien entre votre accent et votre nom de famille. Vous êtes portugais ? » Un frisson. « Brésilien ? Pardonnez, je fais la conversation, c’est juste que… je suis un peu nerveux, comme un chirurgien récemment diplômé… » Après tout… Aloys ne parait que vingt-huit ans, âge auquel rares sont les chirurgiens déjà titrés. Son excuse, bien que bancale et légèrement teintée de mensonge, est parfaitement plausible. Et justifiera peut être, aussi, ses doutes quant aux dosages prescrits par Caldeira pour le patient. « Rappelez-moi la prémédication que vous lui avez donné ? » La question suit les pensées du chirurgien comme un interprète consciencieux.

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