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 I need you now (+Tha')

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MessageSujet: I need you now (+Tha')   I need you now (+Tha') Icon_minitimeDim 11 Oct 2015 - 17:14

Heureusement que la salle était grande et vaste, sinon jamais la réception n'aurait pu s'y tenir. Il déambulait nerveusement parmi les gens présents, costards et cravates évidemment au rendez-vous. De petits groupes s'étaient formés et chacun produisait un murmure étouffé de conversations, qui individuellement n'aurait gêné personne, mais qui, additionnés produisait un brouhaha étrange dans la galerie habituellement silencieuse. C'est du moins ce que pensait Stone, pas du tout habitué à voir autant de monde dans la place, ni à entendre autant de bruit ici. Il s'était habitué à voir la galerie soit déserte de client, soit silencieuse quand quelques-uns y venaient. C'était comme un accord silencieux, on se taisait en présence d'art. Peut-être pour mieux juger les œuvres, les « analyser ». Stone en voyait certaines comme des choses dont personnes ne pouvait tirer logique, raisonnement, volonté de l'artiste, mais Tha' ou un client lui montraient bien souvent le contraire, au point qu'il ne disait plus quand pour lui une des pièces qu'il exposait était vide de sens. Ce qui était souvent, malheureusement pour lui. Peu réceptif à l'art contemporain ou subjectif, il était pourtant contraint d'exposer quasiment uniquement ce genre d'œuvre, autant pour soutenir les artistes de la région (l'argent le motivait plus qu'autre chose en toute franchise) que parce que c'était ce qui marchait le mieux en ce moment. Les œuvres d'art contemporaines étaient donc placées en évidence, pour mieux attirer le regard et les « classiques », celles des « anciens temps » étaient reléguées au fond ou diluées dans la masse des œuvres contemporaines, au grand damne de Stone.
Ils avaient dû, Tha’, sa responsable et lui bouger les meubles et présentoirs de la salle afin d’optimiser au maximum l’espace et permettre une meilleure circulation entre les différents « pôles » artistiques. C’est ce qu’avait dit la responsable de Tha’, croyant sans doute que Stone enchainerait sur sa remarque fort intelligente pour ainsi poursuivre la conversation. Mais si Stone avait bien compris ce que voulait dire la femme, il n’avait pas surenchérit, peu désireux qu’elle s’aperçoive de son manque de connaissances artistiques dans le domaine. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il était furieux. La responsable de Tha’ avait envoyé celle-ci chercher du champagne il ne savait où parce qu’ils allaient en manquer bientôt. Or, il avait décidé qu’il ne se séparerait pas de la jeune fille pour une raison assez simple qui amenait une conséquence avantageuse pour la brune et pour lui. Ils restaient ensemble, elle pouvait entretenir la conversation avec les gens qui voulaient discuter art avec lui, placer ses connaissances et se mettre en valeur, elle lui sauvait la peau et lui montrait qu’il avait une apprentie très compétente. Bref, le plan était parfait jusqu’à ce que la femme s’en mêle, chose qui avait mis Stone hors de lui. Il avait quitté Tha’ des yeux une seule seconde et elle avait disparu, il était livré à lui-même dans un monde de requins qui pouvaient faire circuler les critiques sur lui et sa galerie plus vite que les rumeurs sur les réseaux sociaux. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même pour ce coup, mais il était trop furieux pour s’en vouloir, pour ne pas avoir pris la peine de s’instruire, chose qu’il aurait dû faire depuis longtemps. Certes, il était déjà plus cultivé (et pourtant ce n'était déjà pas sa dernière qualité en arrivant à Radcliff) qu'en ouvrant, mais il n'arrivait pas à la cheville de Tha'. Et hors de question de le dire à sa responsable, il serait passé pour un menteur, un idiot, un incompétent et surtout pour quelqu'un qui ne sait pas les risques qu'il prend en ouvrant une réception à sa galerie sans même trop savoir parler des sujets abordés. Oh, il savait les risques, mais c'était précisément la responsable qui l'avait convaincu que ce serait une bonne chose et que cela lui permettrait peut-être de nouer des relations et de se faire de la publicité. En plus il se faisait passer pour quelqu'un de normal et non pas un mutant, quoi de plus beau ? Surtout qu'il avait réussi à convaincre la femme que Tha' devait en être, parce que cela lui permettrait de voir des professionnels, de se forger un avis plus constructif, que ce serait une formidable expérience pour elle, etc, etc … Tout devait bien se passer, mais non, ça n'allait pas bien. L'homme avait pris la responsable à part et lui avait clairement fait comprendre que c'était lui qui choisissait qui envoyer, quand et pourquoi. Offusquée, elle lui avait répondu que seule Tha' était disponible et Stone avait failli lancer une remarque acerbe et désobligeante. Il avait souligné sa responsabilité envers la jeune fille puisqu'elle était son employée (la plus jeune qui plus est) et que c'était lui le responsable aux dernières nouvelles. La femme l'avait vu s'éloigner, les épaules crispées et la mâchoire serrée sans comprendre ce brusque changement de comportement de la part de son employeur, si détendu il y avait de ça cinq minutes à peine.
Stone se replongea parmi les invités, mais resta en retrait, se plongeant fictivement dans la contemplation d’une œuvre d’art qu'il appréciait pour une fois. Fictivement car il essayait en fait de réguler sa colère et l’angoisse qui pointait en voyant les minutes défiler et Tha’ qui ne revenait pas.
 
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MessageSujet: Re: I need you now (+Tha')   I need you now (+Tha') Icon_minitimeMar 13 Oct 2015 - 15:16



❝Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.❞
Stone & Thaleia
Ça faisait deux heures qu’elle galérait à travers toute la ville en robe de soirée, elle avait des envies de meurtres. Ce soir avait lieu une soirée importante, une nouvelle exposition était lancée et c’était le genre de chose qui se devait d’être en tous points parfaits... Malheureusement, quelqu’un dont nous ne citerons pas le nom ici, mais qui est en fait sa responsable direct... avait malencontreusement commandé une quantité insuffisante de champagne. Evidemment, comme elle était la moins importante de l’équipe, vu qu’elle ne travaillait qu’à temps partiel, Thalie avait été envoyé chercher le champagne manquant... à l’autre bout de la ville... Alors qu'elle était partie aux vestiaires pour enfiler sa robe avant que les premiers invités n'arrivent, sa responsable était venue la trouver et l'avait expédié sans qu'elle est le temps de dire quoi que ce soit. Elle n’avait pas de voiture, donc pour elle le trajet s’était effectué en taxi, qu’elle avait payé de sa poche, avant de se finir dans les embouteillages ce qui expliquait pourquoi elle était en train de courir à moitié (du moins elle essayait), deux cartons de champagnes dans les bras et ses chaussures à talons posées sur le tout. Elle avait horriblement chaud, les cartons pesaient une tonne et elle était sur d’avoir l’air d’une aliéné entre la tête décomposé et suintante qu’elle avait, sa coiffure qui devait être partie en live totale et le fait qu’elle était en train de se trimbaler pied nus dans la ville, allant à l'encontre de toutes notions d’hygiène. Elle qui attendait cette soirée avec impatience, elle était totalement dégoûtée de se retrouver dans cette situation, mais elle essayait de se calmer en se disant que la soirée n’était pas fini, qu’elle avait encore une chance de pouvoir en profiter et surtout qu’elle ne s’était pas payée une robe et des chaussures hors de prix pour rien. Sinon, elle allait se mettre à pleurer devant son compte en banque dilapidé sans raison.

Arrivée près de la galerie, elle décida qu’il valait mieux pour tout le monde, mais surtout pour elle, qu’elle passe par la porte du personnel sur le côté de l’immeuble. Elle pausa un instant les cartons, ouvrit la porte et dans une posture tout à fait glamour de "jetienslaporteavecmoncul" elle ramassa les cartons et entra dans le couloir qui menait d’une part à la réserve, d’autre part à la salle réservée aux personnels et au fond à la galerie elle-même. Elle alla ranger les cartons où avaient été laissé les autres quand sa responsable, une grande rousse snob, arriva en lui lançant un regard qui voulait tout dire « Ce n’est pas trop tôt  » Thalie serra les poings et ne répondit rien, préférant offrir un sourire crispé à son interlocutrice pour ne pas dire quelque chose qu’elle risquerait de regretter plus tard.
« Arrangez-vous un peu vous avez l’air d’une ahurie  » lâcha-t-elle avant de faire demi-tour en retournant dans la salle principale, en emportant sur son passage une seule bouteille de champagne d’un carton déjà ouvert. Elle avait l’air encore plus hargneuse qu'à son habitude ce qui pour un membre de l’espèce humaine aurait été impossible... Les soupçons de la demoiselle, concernant la possibilité que sa responsable soit en réalité un démon, accroissaient donc encore un peu après cet échange. Thalie en profita pour lui adresser son amitié en offrant à son dos un jolie doigt plein de bons sentiments. Si cette femme n’avait pas été aussi brillante quand il s’agissait d’art, Thaleia aurait pu se poser des questions sur l’état mental de son patron quand il l’avait engagé. Déjà qu’elle le trouvait très particulier (dans le bon sens, enfin s’il y a un bon sens...) si en plus du reste il était masochiste... Elle secoua la tête pour chasser les émotions négatives qui commençaient à la saisir.

Elle entra dans la salle du personnel et se dirigea vers un lavabo ou trônait un miroir. « Bord... » Elle mit une main devant sa bouche, horrifiée par son apparence. Ses cheveux avaient tout l’air d’être passé dans un mixeur et son maquillage dégoulinait à moitié. Elle lança un regard à sa robe qui elle ne s’en était pas mal sortie du tout, fort heureusement ! Après s’être recoiffé un tant soit peu correctement, sans, selon elle, atteindre la perfection que sa colocataire et elle avait réussit à obtenir en luttant pendant une heure et demi dessus, elle réussit tout de même à lui donner un aspect soigné. Son maquillage retrouva de sa fraîcheur une fois qu’elle l’eut recommencé avec la trousse qu’elle avait laissé dans son casier. Non, tout allait bien, elle était comme neuve, si on oubliait les quelques écorchures à ses pieds (qu’elle avait lavé pour en ôter la crasse), on aurait presque dit que rien ne s’était passé. Personne n’y prêterait attention, si sa robe voulait bien se rendre utile et masquer un tant soit peu ses pieds.

Quand elle fut enfin dans la galerie, elle fut satisfaite de voir qu’il y avait énormément de monde, l’artiste étant une véritable célébrité, son nom avait décidé beaucoup de gens à faire le déplacement. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. En se baladant dans la salle, elle en vint à la conclusion que si sa robe lui avait semblé coûter un bras, celles des invités et des quelques membres du personnels féminins étaient tout bonnement hors de prix. Commençant à se sentir mal à l’aise Thaleia saisit un verre de champagne qu’elle s’enfila d’une seule traite avant d’en prendre un deuxième. Elle avait une folle envie de faire marche arrière, après tout ils n’avaient plus besoin d’elle pour le reste ! Elle passa une main dans sa nuque gênée de ne pas avoir fait plus d’effort encore.
© Pando
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MessageSujet: Re: I need you now (+Tha')   I need you now (+Tha') Icon_minitimeMer 21 Oct 2015 - 11:34

La responsable de Thaleia était une femme rousse qui avait un caractère bien à elle. Ce que malheureusement, Stone n’appréciait pas. Il n’appréciait pas la manière dont elle toisait les gens qui avaient le malheur de ne pas s’y connaitre assez en art quand c’était elle qui les accueillait à la galerie. Sans doute parce que c’était exactement la manière dont elle l’aurait regardé si elle savait le peu de connaissances artistiques solides qu’il avait. Il n’aimait pas sa manière de parler, de marcher, de bouger, de s’exprimer. Alors soyons clair, il l’avait engagé parce qu’elle était douée en art, parce qu’elle s’y connaissait, parce qu’elle avait déjà géré une galerie, mais sûrement pas parce qu’il l’appréciait. Entre eux, il y avait une politesse cordiale, rien de plus. Il avait la désagréable impression qu’elle sauterait sur la moindre occasion pour prendre sa place, qu’elle s’y voyait déjà et il devait perpétuellement lui rappeler que oui, il était plus jeune et moins expérimenté, mais que c’était lui qui était aux commandes. Et que le champagne, elle aurait dû en commander plus. Sur ce point, c’était de sa faute, pas de celle de Thaleia si on allait en manquer. Il aimait bien plus la jeune assistance que sa responsable et il ne pouvait pas faire sans l’une et l’autre. Autant parce que c’était soit il embauchait les deux soit personne, mais aussi parce qu’il avait besoin de Tha’ pour le couvrir (et puis il l’aimait bien, il avait fini par s’attacher à elle et à la charrier gentiment). Et là, la situation devenait critique. Catastrophique même. Il fixait cette œuvre avec acharnement, comme hypnotisé, refusant de détourner le regard de peur de croiser celui d’un invité qui se lancerait avec lui sur une conversation qu’il ne comprendrait même pas et dont il ne saisirait pas les enjeux. La manière d’exposer la douleur par le langage floral, non, il n’en savait rien … Alors il fixait l’œuvre, obstinément. Il devait avoir l’air d’un dingue. Il était jeune comparé à la moyenne d’âge des invités, pour la plupart des personnes qui avaient … acquis une expérience de la vie plus poussée que lui pour rester poli. Il le savait, la plupart des gens connaissait son visage et savait qu’il était à la tête de la galerie. Parce que justement, il était jeune. Trente trois ans, ce n’est pas très jeune en soi, mais ça l’est déjà bien assez pour éveiller la curiosité de ces messieurs-dames. Messieurs-dames qui lui avaient déjà posé un nombre incalculable de fois la question : « qu’est-ce qui vous a poussé dans cette direction ? ». La nécessité d’un travail ? L’argent ? La curiosité ? Pas la passion de l’art floral. Ce serait tout de même être mauvaise langue que de dire qu’il ne faisait que se plaindre. Actuellement, certes oui, mais quand il n’avait personne pour le stresser, par d’invité dans sa galerie, quand il avait Tha’ pour prendre le relais ou même la responsable qui le sauvait sans même le savoir, il aimait, adorait son tout jeune métier. Il aimait la luminosité de la pièce, le parfum de la galerie, la liberté qu’il avait, il aimait réfléchir sur quelle œuvre il allait mettre en vitrine à la place d’une autre, avec quel artiste faire une collaboration éphémère ou à long terme, il aimait se rendre dans son arrière boutique et écouter le silence, qui, loin d’être pesant, était au contraire, réparateur. Il aimait ce qu’il apprenait, lentement au fils des jours, il aimait comprendre, découvrir des choses qui lui étaient jusqu’alors cachées. Mais pas là. Là il voulait arriver à s’en tirer sans faire de boulette. Sans tout gâcher, tout faire foirer, sans ruiner sa réputation à peine naissante, sans détruire ce qu’il venait juste de construire. Cette galerie représentait malgré lui et il ne l’avouerait certainement pas, beaucoup : son lien avec Ulysse principalement.
Prudemment, il releva la tête, fit un rapide tout d’horizon et … Malheur ! Il croisa le regard pétillant d’un homme aux tempes grisonnantes qui en profita pour s’approcher et lui adresser la parole :
- Je vous vois plonger dans la contemplation de cette œuvre depuis tout à l’heure. Magnifique n’est-ce pas ?
- Tout à fait, elle représente beaucoup de choses à mes yeux.
Reste à les trouver pensa cyniquement Stone. Certes il aimait cette œuvre, mais de là à en dire beaucoup sur elle …
- Je connais l’artiste, il a eu des débuts difficiles, mais c’est un mal pour un bien, il est de plus en plus reconnu. L’avez-vous rencontré, puisque vous êtes l’exposant ? Belle galerie je dois dire, elle a un charme … J’en ai visité une il n’y a pas si longtemps que ça, elle était sombre à en faire peur. C’est triste, cela amène souvent à interpréter les œuvres de la mauvaise manière. Parce que comme tout le monde le sait, le contexte dans lequel sont situées les œuvres est très important. Et puis il y a …
Impossible d’en placer une, Stone ne dit donc rien, trop heureux de trouver quelqu’un qui fasse les questions et les réponses, qui donne à tous l’impression qu’il était occupé, plongé dans un débat visiblement très prenant (mais pas pour lui) et qui lui permettait de chercher Thaleia discrètement du regard, tel un indien surveillant son territoire. On ne pouvait malheureusement pas l’appeler Œil de Faucon, myope qu’il était, mais il la repéra assez facilement, la galerie ne faisant pas la taille d’un stade olympique, aussi grande soit-elle.
- Monsieur, je vais vous quitter un instant, une affaire pressante m’appelle.
Il salua le vieille homme aux yeux toujours aussi pétillants, à croire que rien ne le mettait de mauvaise humeur et se dirigea vers Tha’, avec le regard « ne vous mettez pas en travers de mon chemin ou je vous extermin… je suis pressé ». Du moins il l’espérait. Il l’avait essayé devant un miroir un jour, le rendu l’avait satisfait, mais il n’avait pas trop de pratique dans le domaine, étant bien plus souriant que froid en temps normal. Visiblement, cela fonctionna (ou alors il avait eu de la chance, mais ne sachant qu’elle option était la meilleure, il opta pour la première, beaucoup plus flatteuse pour son égo). Il arriva auprès de Thaleia qui ne parlait à personne. Peut-être qu’elle était gênée ou mal à l’aise. Peut-être que sa responsable lui avait dit quelque chose de méchant. Peut-être qu’elle avait mal aux pieds à cause de ses chaussures qui paraissaient très inconfortables quand Stone les avait vues et que du coup elle souffrait en silence.
- Ca va ? demanda t-il doucement.
Il la regarda quelques secondes, se dit qu’elle n’avait quand même pas de chance de devoir rester bien maquillée et coiffée tout le temps. Lui, il avait juste ses cheveux comme préoccupation principale, même quand il courrait. Le veinard.
- Désolé pour le champagne, on aurait dû prévoir plus. La prochaine fois je ferai en sorte que tu ne sois pas envoyée le chercher. La prochaine fois, on n’organise rien. Pas de prochaine fois, c’est bien plus simple.
Il finit sa phrase en grommelant, fusillant la responsable du regard. Cette dernière se trouvait quelques mètres plus loin, rayonnante, souriante, bien loin du visage mécontent et râleur qu’elle leur donnait à voir la plupart du temps. Soit elle était dans son élément, soit elle ne les aimait vraiment pas, soit elle était une comédienne hors paire. Les trois pouvant très bien se combiner.
- Tu ne peux pas t’imaginer toutes les questions étranges que j’ai eu. La douleur à travers l’art floral notamment. Passionnant n’est-ce pas ?  

 
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