the only mistake i've made is that i read

C'était en faisant le ménage ce soir là que la belle blonde remarqua ce petit carnet à terre sous l'un des rayonnages. La couverture était d'un cuir épuisé à force d'être touché. La première chose qu'elle fit, fût de le caresser pour se débarrasser de la poussière. Il n'y avait pas tant de monde qui passait par ici, mais bon dieu ce que ce magasin pouvait émettre comme poussière. Pas d'inscription sur la couverture. Elle décida de le poser sur son comptoir, de le regarder de plus près plus tard. Vu qu'il n'y avait pas foule, Alexis se souvint donc parfaitement de toutes les personnes qui aurait pu perdre ce carnet tout en nettoyant.

Comme à son habitude, elle repartit à pied, elle avait troqué ses chaussures de travail pour ses baskets. Les jours commençaient à être plus long, alors lorsqu'elle rentrait, elle avait moins peur. Ayant oublier ses écouteurs, elle fouilla dans son sac pour ce carnet. Cet amas de feuilles qui la supplier de l'ouvrir. Elle le regarda plusieurs fois, est-ce que je l'ouvre ? Est-ce un carnet de voyage ou un livre de recettes ? Toutes les idées auraient pu être bonnes. Oh et puis merde, personne ne le saura que je l'ai lu. Et elle l'ouvrit religieusement…

L'écriture était arrondie, douce, et il n'y avait aucun doute pour la gérante, ces textes étaient fais de la main d'une femme. Les mots eux aussi, aspiré à une certaine légèreté, peut-être même un peu de mélancolie, de douceur. C'était un millier de petite chose qui laisser à Alexis le plaisir de découvrir qui en était l'écrivain. Un journal intime. Plus les pages défilaient plus la blonde en savait plus sur cette inconnue. Elle comprenait ses incompréhensions, elle aimait comme l'autre aimait et elle craignait lorsque l'autre avait peur. Ce n'est que plus tard dans le livre, qu'elle vu ce qu'elle n'aurait pas aimé imaginer. Une mutation. La femme ne parlait comme si elle parlait d'elle même, comme si cette tare était en fait qu'une par d'elle. Parlant de guérissons qui apparaîsait à la blonde comme extraordinaires. Les démons d'Alexis revenaient et elle dû fermer ce carnet qui l'avait fait voyager comme s'il lui avait brûler les mains.

Bien des jours plus tard, le carnet prenait la poussière sur un coin du comptoir et obsédé   sa lectrice... Alexis remettait en rayons quelques fournitures et articles qu'elle venait de recevoir et entendit le tintement de la clochette qui signalait que quelqu'un venait d'entrer dans son sanctuaire. « Bonjour, je suis juste en train de remettre des articles, j'arrive. »

acidbrain