Sujet: It comes back to you (sam) Mar 8 Sep 2015 - 15:49
It comes back to you
Sam & Ulysse
Depuis que mon âme sœur avait décider de se faire la malle ; j'ai pris de plus en plus place dans la lutte pour les mutants. Que ce soit dans le groupe Uprising ou dans ma vie personnelle. Pour moi, toute démarche concernant l'égalité est un grand pas, quelque chose à faire d'urgence. Je me bat pour tous les innocents qui périssent chaque jour sous les mots ou les violences, tortures qu'infligent les hunters. La discrimination des mutants devient internationale et il est largement le temps de bouger son cul pour ses croyances, pour ses principes. Il faut se mettre debout et lever le poing. C'est ainsi que je pris connaissance des deux groupes d'interventions, mon coeur a facilement penché pour le plus activiste. Aujourd'hui, je devais aller voir mon petit sauveur, mon petit ange gardien si j'ai le droit de l'appeler comme ça. Sam. C'était elle qui m'avait soigné après que je me sois fais massacré par deux hunters. Soit dit en passant, je vais leur faire bouffer le béton à ces deux là.
Laissant mes pas me guider vers le centre ville, je me permis de fumer ma petite cigarette de la matinée. Pour une fois, j'avais un jour libre, je n'avais pas à dépanner à la bibliothèque maisles convictions que j'avais passées toujours avant tout autre chose. C'était un bon mois de février, raisonnable et peu froid. Quoi que j'avais tout de même mis un léger pull et manteau. Lorsque j'arriva devant la porte d'appartement, j'entra, monta ces escaliers qui renforcèrent ma cardio et je toqua à la porte. C'est cette même blondinette que j'avais vu la première fois. Elle était moins floue qu'avant, car, je dois l'avouer je n'avais pa strop vu à quoi elle ressembler. Ma vue était légèrement brouillée par le sang. "Je suis... Ulysse, je viens pour tes cours de défense contre les forces du mal!" J'émis un petit rire puis vu que la blague n'avait pas fait l'effet escompté, je mis mes mains dans mes poches. "Désolé, c'était plus fort que moi."
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Lun 14 Sep 2015 - 16:25
Ma vie est un chantier pire que toute la période du Moyen-âge. Tout est chamboulé, je découvre des choses que j'aurais préféré ne pas savoir, des guerres éclatent, c'est tout bonne l'anarchie. Oh je sais, le Moyen-Âge ce n'est pas seulement un monde de chaos et tout le tralalah mais il faut avouer que ce n'est pas évident non plus. J'aimerais tellement retrouver mon petit train-train quotidien, être de nouveau avec l'homme qui il y a un moi aurait pu un jour être le père de mes enfants et même mon mari. J'aimerais revenir en arrière ne rien lui dire. Seulement cette décision ne m'appartient pas vraiment et en plus de cela ma vie serait juste bâtie sur un mensonge et impossible d'expliquer comment j'arriverais à vivre si je ne peux pas être moi. Je crois qu'on a juste été tous les deux surpris lui et moi lorsqu'on a découvert que l'un était tout ce que l'autre déteste. Comment faire pour avancer ? C'est au premier qui attaque, le premier qui gagne. Il a piqué et j'ai perdu, perdu ma vie si belle et tranquille, perdu un enfant que je désirais à une époque pas si lointaine, perdu un pouvoir et donc une part de moi. Je ne cesse d'espérer qu'il revienne, mais j'ignore à quel vaccin j'ai eu à faire, je pris pour que ce soit le vaccin basique trouvable un peu partout, mais je ne veux pas ne plus être une mutante, je me sens extraordinaire, je me sentais enfin forte et je crois que j'avais besoin de ça pour aider la cause que je défends qui est devenue maintenant aussi la mienne. Depuis les attentats de la fête foraines les journaux locaux sont en ébuliions et je dois pondre des articles à droite et à gauche. J'ai même le Times qui s'y intéresse pour une deuxième page, le sujet mutant semble passionner le monde entier, pas seulement ici, pas seulement l'Amérique, apparemment rien ne se passe comme on le voudrait et les politiciens véreux commencent à prendre beaucoup trop de pouvoir. Pourquoi ne gouvernement ne peut-il rien faire ? On va devoir vivre caché maintenant parce que des gens ont peur, parce que des gens sont jaloux des capacités que certains peuvent avoir. Il est bien connu que l'homme détruit ce qu'il ne connait pas, tout ce qui lui fait peur il l'évite du mieux qu'il peut.
C'est ce que je tente de mettre dans mon article et je suis à la bourre. Je crois que je bosse mieux lorsque je suis sous pression. Mes doigts parcourent mon clavier à la vitesse de la lumière et je crois que je ne pourras pas faire plus rapide qu'à ce moment là. Je suis un peu dopée au café je dois l'avouer et une petite clope brûle entre mes lèvres. Je n'ai pas terminé ma soirée, elle commence juste enfaîte et plus vite je boucle ça, mieux c'est. Je veux juste me lancer dans un tas de choses et je me retrouve toujours bloquée à ne pas savoir si je dois commencer par telles ou telles trucs. Mais bon je vais m'en sortir et j'espère terminer avant l'arriver de mon visiteur de la soirée. Un type, Ulysse et ma mémoire ne me fait jamais défaut. UOn aurait pu inverser les rôles dans notre rencontre, lui m'aide à me sortir d'une situation pas très pratique et moi je suis contente mais se fut plutôt l'inverse. Moi qui l'ai aidé et j'ai joué le prince charmante puis bon ça normal l'infirmière pourtant je n'ai pas une grande passion pour les pansements mais je crois qu'il s'en est remis et bien grâce à moi. J'étais plutôt fière, bon c'est plutôt 99% de chance dans toute cette histoire parce que d'ordinaire je suis incapable de me battre dans mon pouvoir, je triche sinon. Ma voix hypnotise n'importe quel homme alors je n'ai même pas à me mettre en tenue de combat, ils me laissent faire ce que je veux sans que j'ai à transpirer. C'est aussi pour cela qu'il est là ce soir, le courant était bien passé et je crois qu'on se comprend assez, à charge de revanche, il vient m'enseigner des prises de combat maintenant que je n'a plus rien pour me défendre et que je suis une humaine basique, oh bordel faites que ce don reviennent vite, j'ai toujours détesté le sport, je suis d'une maladresse sans nom et je vais sûrement encore devoir jouer les infirmières. On sonne à la porte pile lorsque mon doigts tape la dernière lettre de l'article, heureusement qu'il y a une personne charger de relire, je n'ai pas le temps, j'enregistre et j'envoie. Je manque de me faire cramer les lèvres, je retire ma clope juste à temps. Avec mes lunettes de geek on dirait plutôt une vieille fille. Je l'écrase dans mon cendrier et je ferme mon ordi. " J'arrive ! " je suis déjà en tenue, j'avais prévu le coup, rien de complexe, un legging noir avec des baskets, un brassières sous un débardeur large. J'ouvre la porte rapidement. Ulysse ne me laisse pas le temps de parler qu'il commence direct par une blague, je grimace, elle n'était pas si terrible, j'ai connu mieux mais ce qui me fait rire c'est qu'il s'en rend lui même compte. Alalah ! " rentre va, ça vaut mieux ! un hunter pourrait t'avoir pour ce genre de choses tu sais, ce n'est pas permis ! " je ris légèrement pour me moquer gentiment de lui. Je n'avais pas spécialement remarquée mais il est beau gosse le petit mutant. " tu vas bien ? tu veux boire un truc avant de me torturer peut-être ? " je ne dois bien avoir des boissons dans mon bordel, quelque part dans un carton ?
HJ: je mets un code dès que possible :)
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Mar 15 Sep 2015 - 23:42
It comes back to you
Sam & Ulysse
Cela faisait longtemps que seuls des livres étaient devenus mes amis. Je n'arrivais plus à puiser la force au fond de moi pour fréquenter qui que ce soit qui eut un tant soit peu de conversation. Ca ne servait à rien d'essayer, j'échouais et à la fin, j'emmerdais les gens plus qu'autre chose avec mon pessimisme. J'avais en quelque sorte perdu toutes mes habitudes sociales. Cette hypocrisie qui commençait à me taper sur le système. Je n'étais plus le gars d'y il y a deux ou trois ans et ne serais plus jamais le même. C'est étrange comme une personne peut vous faire changer du tout au tout. Avant ma belle histoire, je ne fumais pas et buvais peu, je peux vous assurer que ces traits de mon caractère ont bien changé. Ainsi que ma compréhension des autres. La sociologie montrait quelques facettes des gens, mais l'expérience est le meilleur enseignement. Désolé tendres professeurs, vous avez certainement loupé la case départ en dépression. Les déprimés, c'était mon rayon à présent, j'étais comme un aimant à emmerde.
C'est ainsi que je l'ai rencontré cette fille, en étant un aimant à emmerdes. Intérieurement, je croisais les doigts pour que rien ne se passe mal, aujourd'hui. J'étais pas assez riche pour pouvoir remplacer une table ou un frigo. Mes parents ne m'aidant plus « sur ma simple demande ». Quelle connerie aussi, j'avais fais ce jour-là m'enfin... Il fallait être responsable et digne. Jamais je ne repartirais à Londres, la queue entre les jambes, acceptant ma défaite. Jamais.
La blondinette me fit entrer et répondit à ma blague par une autre, ouf, c'était bien passé. " tu vas bien ? tu veux boire un truc avant de me torturer peut-être ? " « Une bière si tu as, sinon un soda me conviendra. » Je lui esquissa un sourire avant de reprendre « Et je ne vais pas te torturer, mais t'attendre à avoir des gestes simples au cas où... Cette ville est un vrai nid à hunters... Et aussi à mutants, je dois l'admettre. » Je ne savais rien de sa capacité. Cependant, je me doutais que ce n'était ni un contrôle des éléments, ni une chose comme une force surhumaine, dans ces cas là, elle n'avait pas besoin de moi. C'était un don lambda. Tel que le mien, tant que je n'arrive pas à le contrôler. Sam. C'était androgyne comme prénom, pas besoin de le contracter, aucun surnom à ajouter. Bref, un prénom idéal pensais-je pendant que la jeune femme jetait un coup d'oeil sur ses boissons. La remerciant d'un léger signe de la tête, je pris ce qu'elle me tendit et en but légèrement. Prenant mes dispositions, je regardais alors la pièce principale. « Ca ne te dérange pas si on bouge certains meubles ? Histoire de ne pas te laisser un appartement en ruines à la fin ? » Tout en lui montrant du doigt ce que je voulais faire. Ce n'est pas que je me sentais à l'aise, mais le chauffage plus le manteau, j'allais être malade en deux, deux si je ne fais pas quelque chose. « Ne t'inquiète pas, j'te vois arriver, je t'aiderai à tout ranger après... » Ah ces filles...
Après avoir poser mon manteau sur une des chaises que j'emportais à l'écart avec une de ses comparses, je revins pour aider Sam avec la table. Avec ça, on aurait un espace suffisant pour travailler. Je ne m'attardais pas trop par son regard, ni même ne posait réellement les yeux sur elle. J'avais déjà fais ça et ça m'avait mené à mon autodestruction, donc non merci mademoiselle. « Alors, dis-moi, que sais-tu sur les points faibles de tes adversaires ? T'as déjà vu un hunter, autre que ceux qui m'ont tué... Ou était en situation.. Voire pas du tout ? C'est juste pour être préparée à toute éventualité ? » Mes mouvements trahissaient mon anxiété, malheureusement, je ne pouvais pas fumer une cigarette avant de m'y mettre. A la guerre, comme à la guerre, je posais mon regard dans le sien. Etait-elle plus vielle ou du même âge que moi, je n'arrivais pas à le déceler. En tout cas, au vu de son appartement, elle, elle avait un bon job pas comme moi.
electric bird.
Spoiler:
Coucou ma belle, comme tu peux le voir, j'ai essayé de ne pas trop faire bouger Sam. Cependant, je veux te mettre certaines ouvertures donc je me suis permise de faire des petits compromis. J'espère que la réponse te plait, si tu veux que je modifie certaines choses, tu me dis quoi.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Jeu 24 Sep 2015 - 20:43
It comes back to you
L'idée d'un entraînement est plutôt une bonne idée, il faut absolument que je sache comment me défendre sans mon pouvoir, je ne peux plus dire une chose et que mon agresseur cesse son action. Il est rare que je tombe sur des femmes alors j'ai plutôt de la chance, c'est rarement elle qui sont gardes du corps ou super hunter collées au Maire alors je crois vraiment que j'ai de la chance. Mais là je n'ai plus rien, et si je ne peux même plus avoir une armoire à glace de mon coté hypnotisée, je fais comment ? Je me fais littéralement massacrée et je crois que je tiens trop à mon physique. C'est relativement prétentieux de dire cela mais les gens se poseraient bien trop de questions si j'avais un oeil au beurre noire que si je n'ai rien et que je suis plutôt resplendissante. Enfin passons, je ne vais pas épiloguer sur mon physique, ce n'est pas mon genre, de plus si je n'avais pas ce don, je crois que je serais le genre de fille qui ressemble à une petite geek qui se cache derrière ses lunettes. Parfois j'aime bien me comparer à Clarke Kent, journaliste le jour un peu maladroit et super héro une fois la nuit tombée. Je mène un peu ce genre de double vie et je dois avouer que cela me plait vraiment bien. Je me sens utile et cela me permet également de ne pas penser trop à la rupture brutale avec Lucas. J'évite de me torturer l'esprit et je sais parfaitement qu'il faut que j'avance. Si je ressasse je stagne et je me fais trop de mal, je suis bien contente d'avoir trouver une nouvelle maison, bon certes il faudrait que je fasse du tri et que je défasse mes cartons, il y a en a encore un peu partout, c'est la bazar mais j'ai toujours été comme cela après tout, je me rappelle ma chambre d'étudiante qui était un véritable dépotoir. Bon ce n'en est pas là mais il faut avouer que j'aurais pu ouvrir d'avantage de cartons sachant que j'allais avoir un invité mais je n'y pense que trop tard et j'ai cet article à finir à tout prix avant qu'il n'arrive sinon je vais me faire remonter les brettelles.
Je termine pile à temps et je suis assez fière de moi, bon heureusement qu'on a des correcteurs pour les coquilles et les fautes de frappe mais j'avoue que je crois avoir trouvé les mots justes pour annoncer les événements qui ont encore eux lieux chez nous. Je sais que Radcliff n'est pas une ville isolée et le gouvernement est totalement dépassée, ce sont aux mutants et humains pour notre cause d'agir, on ne va tout de même pas reproduire une erreur qu'on a faite il y a moins d'un an avec un ségrégation abominable ? Je ne comprends pas pourquoi tant de haine envers une évolution qui me semble logique. Pourquoi ne le serait-elle pas ? Et bien avec tout ce que l'on voit, aussi bien une évolution technique qu'autre chose pourquoi l'humain n'évolueraient-ils pas de cette manière ? N'avons-nous pas été des singes ou une espèce qui s'y rapproche en tout cas ? Nous sommes totalement différent aujourd'hui et notre race n'a fait que fait un bon en avant mais personne ne le comprend. Les gens ont peur, on a eu des guerres pour moins vous me direz mais je ne comprend, on s'est battu pour des libertés qu'on nous retire aujourd'hui le monde ne tourne donc pas rond c'est invraisemblable. Ulysse arrive pile à temps, je file lui ouvrir ravie de le voir. Je ne me souvenais pas qu'il était aussi mignon, il a un faux air de Lucas je ne sais pas pourquoi et pourtant les deux sont sûrement royalement opposés au niveau du caractère, Ulysse est un la rébellion, contrairement à mon ex-fiancé. Je le fais vite entrer, je suis déjà en tenue. Je lui propose à boire. Je dois avoir du soda, je suis une accroc à ce genre de truc, coca, redbull, tout ce qui me fait tenir plus longtemps. Je me dirige vers le frigo pour aller chercher une canette de soda. " J'ai compris qu'il y avait plus de hunters que ce que j'imaginais effectivement " forcément je pense à Lucas, qui d'autre ? C'est lui qui m'a fait réaliser que je pensais qu'on était plus fort, maintenant qu'il m'a tant affaibli je me pose forcément beaucoup de question et je manque de confiance en moi. Je lui passe la canette et je me tourne vers lui. Il me demande si on peut bouger des meubles. " tout ce que tu veux, c'est toi le patron à partir de maintenant je ne vais faire que boire tes paroles " je l'embête un peu, je ne suis pas non plus soumise mais je sais que comparé à moi, c'est lui qui s'y connaît bien mieux que moi. " et puis je ne suis pas ce genre de fille qui aime l'ordre comme tu peux le voir " je ne lui fais que constater le bordel déjà présent. Je ris un peu, je n'ai vraiment honte de rien moi. Il commence alors à tâter le terrain sur ce que je peux savoir sur les technique de combat. Je me pince les lèvres parce que je m'apprête à sortir la plus belle connerie. " je sais que les hommes sont sensibles entre les jambes, je maîtrise le coup de genou plutôt bien ! " je ris un peu avant de me dire que ce n'est pas à propos. Je me mords la lèvre en le regardant telle une enfant qu'on vient de surprendre en train de faire une bêtise. " Non plus sérieusement, je me reposais entièrement sur mon don... qu'il n'est plus pour le moment d'ailleurs du coup je me sens vraiment ... vraiment comme un antilope qu'on a lâché dans une arène pleine de lions... Je crois que j'ai tout à apprendre. Je crois que je vais craindre le moindre de tes mouvements. Tu as du boulot, on ne va jamais y arriver en une seule fois. " Moi en train de lui proposer de réitérer la chose ? Pourquoi pas, après tout si le courant passe bien j'en ferais volontiers mon professeur particulier. Et puis je crois que je ne crains rien avec lui Enfin je l'espère mais je ne pourrais pas en être certaine tout de suite... la trahison de Lucas est bien trop présente dans ma tête.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Dim 27 Sep 2015 - 10:26
It comes back to you
Sam & Ulysse
J'eus un petit sourire lorsque la blondinette remarqua qu'on était pas vraiment en sécurité à Radcliff. C'était comme si tout le monde s'était dit que ça serait bien de se cacher au USA. Là, où les armes étaient légales, là où la violence faisait partie du quotidien, vraiment niveau idées de fou on a fait mieux. Puis vint le moment où l'ingénieuse avoua qu'elle buvait mes paroles à partir de ce moment. Un sourire complice, que je ne pu réprimer, illumina mon visage avant que je me reprends en main. Lui posant les questions de bases. J'avais besoin de savoir ce dont elle était capable afin de pouvoir mieux répondre à ses attentes. Le coup du genou, je secouais la tête lorsqu'elle se mit à rire. « Non, c'est déjà ça. Faut jamais avoir peur de frapper quelqu'un. Il faut connaître les faiblesses de chacun. » Ce n'était que pur réflexe mais ma main vint de plaquer devant mes petits bijoux. « N'y pense même pas d'accord ? » Un petit rire étouffé se fit entendre et je me replongea dans ses yeux. Il était tellement plus simple de se faire comprendre lorsque les yeux sont connectés, c'est un lien incroyable. Le dialogue passait bien, il le fallait. Si jamais elle était timide, ça aurait été trop long et trop dur. Il aurait dû la débloquer, la faire parler. Bref, tant d'efforts qui étaient demandés pour rien. Là, ils y étaient allés franco. « Déjà, tu n'es une antilope que parce que tu le veux. Chose qui va changer. » Je m'appuyais alors contre le mur, histoire de me ménager et de ne pas avoir l'air trop seul dans un espace si vide. « Ensuite, si je suis là c'est pour que tu y arrives et je suis de ton avis, une seule leçon, c'est pas assez. On changera, un coup chez toi, un coup chez moi. » A m'entendre, je riais intérieurement. Je prenais mes paroles au second degré et ça me faisait du bien. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu de pensées ainsi.
« Bon. Si tu veux bien. » Je m'approchais du centre et retirais mes chaussures. « Non, je ne pus pas des pieds, me regardes pas comme ça. » J'usais aussi des blagues pour que le temps passe plus rapidement. On avait juste une paire d'heure, autant être rapide en fait. « Fais-en de même, j'ai pas envie de repartir avec une lèvre balafrée. » Je la regardais puis me mis en face d'elle. Environ à un bras de distance. « Déjà, tu dois toujours regarder ton adversaire, tu ne le lâches jamais des yeux, c'est limite fondamental. » Je m'approchais d'elle plus sensuellement que je ne l'aurais voulu et lui pris son bras pour le mettre dans son dos. Pas trop de résistance, c'est le début en même. Je comprends. « Aussi, quand tu le regardes, tu peux parfois voir ses points faibles, un boitillement, un bleu déjà présent ou encore une façon de faire qui te fait tilt... Peut-être tu peux faire quelque chose. » J'avais relaché son bras tout en partant, mon but n'étant pas de lui faire du mal mais de lui apprendre, c'est pour ça que j'étais relativement doux. « Oh et puis, j'suis désolé de te le dire, mais va falloir que tu te muscles hein... »
Par la suite, je lui montrais quelques petits conseils de base, comme ne jamais rester sans faire de mouvements. Toujours bouger, il ne fallait jamais que l'attention ne lâche et à chaque fois qu'elle était distraite je l'amenais sur le sol. Plusieurs fois j'eus le dessus ce qui était normal. Je voyais tout de même ses efforts et sa participation. Ce que je ne cessais de lui répéter dès que je la voyais baisser les bras ou se sentir vaincue, c'était qu'en un entraînement elle ne pourrait pas botter le cul d'un de ces hunters. La plupart du temps, moi, ça m'amusait, c'était encore mieux qu'un chat devant une souris qui fait couique. Encore une fois, par des petites erreurs de débutants, je l'amenais à chaque fois au sol. « Attaque moi, ne reste jamais là, à me regarder. Rappelles-toi, je suis un hunter qui veut ta peau... Bon, je sais que je ne fais pas peur... Mais, essaye... » Je lui souriais et on remontait à cheval. Heureusement pour elle, je n'étais pas un fou de football américain ou de rugby et donc j'allais pas la plaquer comme un dingue. Quoi que certains profs ne se seraient pas gênés... Une fois au sol, je riais, la plupart du temps, elle n'avait pas le temps de me voir arriver. Je restais alors sur le sol, riant. Mon souffle était légèrement saccadé. « Bon, sinon, c'est quand que tu vas me faire peur avec tes petits muscles là ? » J'adorais la taquiner, c'était le meilleur moyen de la faire sortir de ses limites, de la faire sortir de ses gongs. « Aussi, la prochaine fois, on se mettra en situation. Il faut toujours que tu restes calmes face à des gens comme ça. Il faut que tu parles distinctement, que tu montres que tu n'as pas peur. Puis, il y a des lieux ou des situations ou la fuite est le meilleur des remèdes... » J'essayais de lui apprendre le maximum d'éléments en quelques petites heures ce qui était compliqués. Je marqua une pause et lui fit comprendre par un signe de geste. J'étais toujours par terre et je voulais lui laisser un petit moment pour pouvoir absorber tout ce que je pouvais lui dire. « Ca va pour le moment ? Pas trop dure, petite tigresse ? »
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Dim 27 Sep 2015 - 17:13
It comes back to you
Je suis sûre que si je tente de montrer mes muscles, il ne se passera strictement rien au niveau de mes bras. Pas un petit gonflement qui prouve que je puisse en avoir un peu. Pourtant j'ai un frère sportif, qui est coach j'aurais pu lui demander de me faire faire des entraînements, mon ancien fiancé était quelqu'un de sportif aussi, il en avait besoin pour son boulot, alors pourquoi moi je me suis laissée ramollir de la sorte ? Mon pouvoir m'a facilité la tâche pendant trop de temps, c'était facile pour moi d'obtenir tout ce que je désirais et maintenant je n'ai plus rien et il faut tout de même avouer que cela me pose des soucis, je ne peux plus me défendre rien en envoûtant les hommes. Et puis un jour il est sûr que je tomberais sur une fille qui sait se défendre bien mieux que moi et ne me trouvera sans doute pas sympathique et je prendrais des coups sans comprendre. Il faut que j'apprenne les bases, je suis obligée et ce soir c'est le changement qui va commencer. Je ne sais pas encore comment cela va se passer, c'est vrai je le connais paqs tant que cela ce Ulysse, je n'ai aidé certes au final il me rend la pareille mais si ela se troue je ne vais pas le supporter. Il est peut-être le pire des lourds, j'en sais rien, mais pour le moment j'imagine surtout qu'il sait se battre et moi j'ai besoin de son savoir parce que je ne peux plus rester sans rien faire. Je ne suis plus une bonne membre des Uprising si je ne peux pas partir en mission et avoir des informations. Le top aurait été que je trouve une personne pour l'infiltration. Avant quoique je fasse était justifié et arrangé avec mon don mais maintenant je ne peux plus prétendre ne pas avoir été dans une zone qui ne m'est pas ouverte par exemple. Je ne peux plus être le passe droit du groupe, je me sens nulle et vide. Mais dans un sens si je m'entends avec ce Ulysse je saurais que ce n'est pas à cause de mon pouvoir. Il a tendance parfois à se manifester lorsque je ne fais pas attention, je ne veux pas qu'il pense que je me serve de lui, Lucas a pensé ça et il m'a piqué au NH24. Je tente de me détendre ce soir je ne dois penser qu'à moi et avancer dans la vie Lucas c'est le passé et ce soir, ce cour, cette rencontre c'est le présent.
On va pouvoir commencer avec l'entraînement, Ulysse est arrivé. On déplace des meubles et j'avoue que je le laisse totalement faire, après tout c'est le pro et ce n'est pas moi, je ne peux rien faire, mais je suppose que c'est une bonne idée, je n'ai pas envie de me casser un pied contre une commode ou quelque chose dans ce style. Je lui parle de la seul méthode que je con nais et qui ne peut marcher que sur un homme, le coup de genou bien placé. Il semblerait que cette méthode marche et je sens d'avance que je vais l'entendre me dire qu'il faut connaître les faiblesses de mon adversaire. Je sais que les hommes tiennent à leur précieuse partie intime. Il me fait bien rire lorsqu'il me dit de ne même pas penser au fait de me défendre comme ça avec lui, oui je confirme, il y tient vraiment, bon sang, je n'y avais pas pensé, c'est vraiment mon dernier recourt de m'en prendre à cette partie. Bon il est possible qu'il se prenne des coups maladroits, n'oublions pas que je suis plutôt maladroite dans l'histoire, que je dois tout apprendre, je ne sais même pas donner un coup de poing sans me casser un doigt, c'est sûr. " je ne peux rien te promettre, avec moi tout est possible, tu aurais dû prendre une coque, pour sa sécurité " je montre de la main sa partie intime qu'il cache sous ses mains qui sont venues au cas ou en protection, cela me fait encore un peu rire, je sens que cette soirée va me plaire, elle me fait déjà penser à être chose. je lève les yeux au ciel pour le reste, pourquoi j'ai choisi d'être l'antilope sérieusement... oui il faut que cela change, et je vais être amener à le revoir. Ce n'est pas mal de remplir son carnet de personne comme lui motivé pour la même cause que moi.
Il se place au niveau de la partie que l'on a dégagé. Je le vois retirer ses chaussures, parce que maintenant lorsqu'on se bat c'est comme en cours de gym ? Je arque un sourcil d'étonnement et je pouffe à sa réplique, il a toujours le mot pour rire ça me plait, je fais déjà travailler mes abdominaux rien en rigolant avec lui. A nouveau je lève les yeux au ciel et je m'exécute. " je ne promets rien pour l'odeur " bien sûr que je ne pue pas des pieds, je suis une fille et en plus je ne me serais pas permise ce genre de réflexion, si cela avait été le cas, bref, je me retrouve en chaussettes devant lui, j'ai peur, je vais me faire mal ce soir, c'est juste obligé, je vais finir par me casser quelque chose. " Voilà monsieur, je n'abîmerais pas votre beau visage " je le provoque toujours, on se provoque et je crois qu'on aime bien ça, c'est amusant, distrayant. Je le vois se positionner en face de moi, il avance, je ne sais même pas ce qu'il peut me faire et je ne me pose même pas la question. Il me donne mon premier conseille, ne jamais quitter son adversaire des yeux, je me demande pourquoi je n'y avais pas pensé ? C'était ce que je faisais mais pour mon pouvoir, pour que mes yeux rentrent en contact avec les siens, pour que ma voix le frappe et l'hypnotise comme je le veux. Bref je ne vois rien venir lorsqu'il me bloque le bras dans le dos et me maîtrise. Je grogne un peu, je suis vexée d'avoir été prise par surprise comme ça, je n'y connais sincèrement rien c'est juste affligent. Il est collé contre mon dos et m'enseigne que tout dans le regard d'un adversaire peut m'en apprendre d'avantage sur celui-ci. Une faiblesse dont je peux profiter, bah pour lui je n'en ai pas vu nous voilà bien. Je ne peux même pas jouer avec mon don encore une fois, c'est n'importe quoi. " tu profites de ma faiblesse, je n'ai eu le temps de rien " il finit par me lâcher et je me tourne vers lui, me muscler ? Je le sais. " c'est bien là ton rôle, tu crois que ça muscle d'être devant un ordinateur a tapé sur un ordinateur des articles, je suis plutôt geek qu'aventurière vois-tu " Je soupire, je sens qu'on va en avoir du boulot, beaucoup trop.
Il commence à me montrer quelques prises, quelques trucs au moins pour me défendre qui ne me demande pas de me muscler trop. Je ne suis pas la meilleure élève qu'il a eu je suppose. Une pensée me vient, il doit être un mutant mais je ne sais pas quelle est sa mutation... j'aurais peut-être dû en savoir plus sur lui histoire de ne pas être un peu stupide si un jour il l'utilise sans que je ne puisse rien faire. Parce que pour le coup il aurait un avantage de mutant et un autre avec ses muscles. Oui c'est bête mais je le pense, les dons sont, lorsqu'ils sont bien gérés des avantages précieux pour se défendre de l'ennemi. Il finit par me demander de l'attaquer, je ne sais pas comment m'y prendre, pire j'ai peur de lui faire du mal, pas volontairement, plutôt l'inverse, avec ma maladresse. Il me provoque alors je me lance et c'est n'importe quoi. Je me rue sur lui et je le dégomme presque, on se retrouve sur le sol et je suis sûre que les voisins vont croire que je me bagarre contre un véritable ennemi et je vais avoir les flics qui vont débouler. Je me retrouve rapidement sur lui à califourchon et je lui bloque les bras, enfin je tente, je vous rappelle que mes muscles n'ont pas pris la peine durant ma vie de se développer. Je le regarde et je souris à son dernier conseil. " là si mon don ne faisait pas de siennes, tu aurais été à ma merci et j'en aurais profité à fond " genre pour qu'il déballe les cartons avec ses "muscles" je ris légèrement. " parfaitement bien, je me sens puissante sur toi comme ça, c'est presque comme si j'avais gagné, je te domine, c'est relativement plaisant, je t'assure " je le provoque aussi, autant qu'il a pu le faire mais après tout c'est de bonne guerre et ça me plait je crois, non je suis même sûre. J'adore ça jouer avec lui.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Lun 28 Sep 2015 - 23:12
It comes back to you
Sam & Ulysse
C'est mignon de voir un chaton se battre et se débattre avec une pelote de laine, c'est exactement ce que je fais avec la demoiselle. Je m'amuse. Elle est un peu perdue, je la comprends. On apprends pas à se battre en deux temps, trois mouvements, mais je la prends au sérieux. Après tout, on est là pour ça. Ses manières me font rires, elle cherche toujours à me taquiner et maintenant que j'y pense, moi aussi, je la taquine. Ce n'est pas comme avec Eileen ou avec ma sœur, mais c'est distrayant. Si bien que je ne pense à rien d'autre qu'à lui apprendre des choses, qu'à lui montrer qu'elle peut devenir forte, qu'elle y arrivera. Aussi, ce n'est pas son don, ni même un fait quelconque de mutation qui me fait la regarder de la sorte. Je ne sais pas, elle est drôle et ça me suffit pour aujourd'hui. Demain sera un autre jour et hier n'est plus. Je suppose qu'on se reverra régulièrement avec cette blondinette, c'est même certain. Alors, j'essaye de la faire se détendre au maximum, même de la laisser gagner parfois. Je pense qu'on apprends pas à se battre par envie, personne n'a envie de se battre pour le plaisir. Il y a toujours un moment, où la lutte fait partie de notre survie, même pour les mutants. Autant apprendre le pire avec le sourire, c'est un minimum. Encore une fois, on se retrouve sur le sol, mais là, je la laisse faire. Je lui fais croire que c'est possible. Que si j'avais été un hunter, c'était bon pour elle. Elle sourit et rit parfois, c'est cristallin et doux, c'est quelque chose qui change. Sam parle de son don, je ne sais toujours pas ce que c'est au fait. Je la regarde, un peu intrigué, ce qui se voit dans mes yeux, mais je n'ose lui demander clairement.
Certains mutants adorent leurs dons, si bien que le contrôle vient très rapidement. Dans le deuxième cas, ils l'aiment aussi mais pourtant, leur don est si fort et si puissant qu'ils ont du mal à le contrôler. D'autres n'apprécient pas leur condition et se sont fait vacciné pour ça. Ou les infirmes comme moi, n'arrive juste pas à voir assez clair en eux et dans leurs vies qu'ils leurs soit possible de contrôler leur don. La nature même des dons est le secret, on ne parle pas facilement des éléments que l'on contrôle, des objets qui se déplacent, où des voix que l'on entends. Alors, non, je ne lui poserais pas de question sur son don. Je n'avais pas besoin de le savoir. D'ailleurs, en pensant à son don, j'avais encore une fois fais abstraction du mien. Comment expliquer ce qui se passe chez moi depuis maintenant une petite dizaine d'années. Une migraine incessante, puis des centaines et des centaines de milliers de voix qui n'arrêtent jamais de papoter. Avec l'habitude, je prenais de moins en moins mes lunettes, puis maintenant, il y avait des moments où mes pensées, mes actes s'élevaient plus hauts que ces centaines de pensées qui m'attaquer sans cesse.
Pour l'instant, avec Sam, je n'avais rien entendu. Je n'avais jamais rien entendu d'autre que mon ex fiancée. Si je devais évoquer son bruit, je dois avouer qu'il serait assez clair, rapide et ses pensées étaient comme des doigts qui tapent sur les touches de son ordinateur, tac, tac, tac. Rien d'autre, rien de très précis. Je savais que nous n'étions pas seuls, que c'était un appartement et que des personnes étaient autour de nous parce que j'entendais leurs sons aussi à eux. Et ce joyeux brouhaha était très, très, malsain pour moi.
Dès qu'elle eut pris le dessus, je ne pus m'empêcher de sourire à pleine bouche, dévoilant ainsi mes dents blanches. Elle était si fière d'être au dessus que pendant quelques minutes, je la laissais croire à cette victoire avant d'être méchant et sadique. D'un coup de rein, je la fis basculer et alors, ce fut moi en position dominante. « Faudrait penser à manger un peu plus, tu es légère comme une plume, Sam ! » J'avais ses poignets entre les doigts, mais je n'avais pas besoin de les maintenir avec force. Petit à petit, je fus plus lâche et je me sépara d'elle pour m'asseoir sur le sol. « Et dire que je n'ai même pas de rémunération pour me faire humilier comme ça, c'est indécent. » Faisant semblant d'être blesser dans mon estime, je boudais dans mon coin pour l'attirer encore une fois près de moi. C'est fou comme je pouvais être sadique et avoir des idées farfelues, mais encore une fois, je l'aurais et je l'entraînerais sur le sol, sans même avoir à forcer.
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Lun 5 Oct 2015 - 21:04
It comes back to you
Je me demande si Ulysse connaît mon pouvoir avant que mon fiancé ne me vaccine. Je suppose que non, je n'en parle pas beaucoup, il est l'objet de jalousie et de peur. Les hommes me voient comme une manipulatrice et les femmes me voient comme une possible briseuse de ménage, il est vrai que je pourrais faire faire n'importe à n'importe quel homme, enfin n'importe quel homme c'est relatif, je trouve que lorsque les hommes sont au courant de ce que je peux faire leur esprit est beaucoup moins facile à manipuler mais après tout, tant que c'est possible moi je ne me tracasse pas. Mais il est clair que j'évite de faire des histoires, moins les gens en savent sur ce que je suis capable de faire, mieux c'est. Je ne voudrais pas faire fuir Ulysse, bon de toute façon pour le moment je suis sous le coup d'un vaccin et je ne peux plus rien faire, c'est bien pour cela qu'il est là. Lucas m'a fuit, Ulysse pourrait parfaitement le faire aussi, penser que je ne fais que le manipuler, mais je pense qu'il a largement moyen de comprendre que je ne suis pas désireuse de pouvoir à ce point-là. En tout cas on en est au même point sur nos pouvoirs lui est moi. Je ne sais pas du tout son pouvoir et je crois savoir qu'il est plutôt engagé pour la cause mutant et vu les hunters qu'il avait au trousse la fois-là où je l'ai aidé, je suis presque sûre que son pouvoir est relativement convoité.
Je suis morte de rire. Vraiment, cela faisait un moment que je n'avais pas rit, je me rends compte que cela me fait un bien fou, pourquoi ne pas l'avoir fait avant bon sang ? J'arrive à le maîtriser mais je crois que c'est plus par chance et surprise, mais n'est-ce pas un bon début ? Je suis un boulet vivant alors je trouve que le progrès n'est pas si mal, j'ai tort ? En tout cas voir que Ulysse semble prendre autant de plaisir que moi, j'adore, je me sens normale avec lui, je ne suis pas un monstre, je suis moi-même. Pas besoin d'avoir peur ou je ne sais pas quoi. Bon je crois qu'il me laisse un peu gagner là parce que je ne force pas beaucoup mais il ne bouge pas. « Pas question que je dise mon don, je pourrais te faire peur, enfin de toute façon il n'y en a plus, mon ex-fiancé a cru malin de me vacciner à mon insu...je ne sais pas s'il reviendrait un jour, je l'aimais bien c'était pratique... héééé ! » je n'ai pas le temps de me déféndre qu'il prend le contrôle, mais quel profiteur, je vous assure là ! Bon sang je n'en reviens pas, je n'ai encore rien vu venir, suis-je une fille si distraite ? Apparemment, merde ! « tu triches ! Ce n'est pas une victoire méritée, tu as le triple de muscle que moi, comment je peux faire pour me battre avec toi ? » Je tente de bouger mais je ne peux pas, bon il est gentil, il me lâche rapidement, je me sais tellement faible finalement c'est nul. Il me fait rire lorsqu'il se plaint de ne pas être rémunérer. Je me redresse juste sur les coudes pour le regarder un peu mieux. « oh mon petit chou, tu es malheureux ! » je me jette sur lui pour tenter de reprendre le dessus, je tente l'effet de surprise, bon je crois que c'est n'importe quoi. Je pouffe un gémissement tout pourri et loin d'être sexy pour tenter de forcer un peu mais je n'ai pas de force en comparaison à lui. Je m'affale à nouveau sur le sol en pensant à une chose qui me fait rire. Il ne va pas comprendre. « tu sais que les voisins du dessous doivent penser qu'on fait autre chose sur mon planché ? » cette idée me fait rire, parce que c'est cocasse tout de même, je ne vais pas en pleurer. « Je devrais peut-être te payer en nature » je lui fais un regard charmeur – un truc tout pourri sûrement, je ne suis pas le genre de filles qui sait séduire – je ne tarde pas encore éclater de rire. « ne rêve pas trop ! Je t'ai soigné oublie pas, sans moi tu étais un homme mort ! » et ça c'est vrai et c'est une grande fierté. Je me relève et je lui tends la main pour l'aider à se relever. « on reprend monsieur l'entraîneur ? »
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Mer 7 Oct 2015 - 18:52
It comes back to you
Sam & Ulysse
Je ne pouvais plus trop lâcher de bombes après ce qu'elle venait de dire. Son ex-fiancé, elle aussi avait eu le droit à un « Euh... Je pense que ça va pas aller plus loin nous deux. J'ai besoin d'un peu de temps. » Et au final, les amours ne reviennent jamais au début. Ils finissent toujours mal. C'est fou comme mon esprit fut concentré par ce petit « ex-fiancé », elle ne l'était plus de toute évidence, mais, elle connaissait ce que les autres ne savaient pas. Elle avait vécu la même chose que moi ou en tout cas, elle était arrivée au même stade. Ce qui revint souvent, c'était si ce fut elle qui mit fin à la relation ou non. Etait-elle comme mon tortionnaire ? Nous étions assez proches pour qu'elle m'avoue ne plus avoir de don et là aussi, j'avais eu une sorte de choc. Comment était-ce possible ? Jamais je n'avais songé à le quitter, même s'il me dévore de cerveau et qu'il me ronge de l'intérieur... Je ne pourrais jamais enlever cette partie qui m'a suivie partout depuis mon adolescence, c'était comme ma meilleure amie. Mon don était une part de moi que je ne donnerais à quiconque. La fin de sa phrase me provoqua alors des frissons, on lui avait prit la part la plus intime d'elle même. On l'avait vacciné et je ne sais pas exactement ce qu'il se produit alors en moi, mais tout ce que j'avais envie de faire c'était de protéger cette nana. C'était la garder pour moi, lui montrer que les bons côtés et ne plus jamais lui montrer que dans la vie, tout ne se passe pas comme prévu.
« Je ne te demande pas de me le dévoiler... » soufflais-je en reprenant ma respiration. Jamais, je n'oserais te le demander... « oh mon petit chou, tu es malheureux ! » Et tu ne sais même pas à quel point... tout ça m'avait retourné l'esprit, m'avait aplatit le ventre. Je continuais pourtant à jouer le jeu. A la faire rire, parce que pauvre petite, elle ne savait pas à quel point elle me laissait à penser. Cependant, il est dur de rester calme et sérieux avec elle. Elle cherche toujours la petite porte de sortie, ce moment où tu ne peux pas lui résister. « tu sais que les voisins du dessous doivent penser qu'on fait autre chose sur mon planché ? » Non, Sam, vraiment, tu ne tiens pas à ce que je pense à nous de cette façon. DU CALME LA BETE. Cette pensée me déchira un sourire. Puis un petit rire, et je ne pus me réprimander. Pour la faire flipper un peu, je redevins instantanément calme et je la regarda dans les yeux. « On pourrait très bien faire autre chose. » J'avais tellement envie de voir sa petite tête blonde d'outrée sous mes remarques que j'en étais devenu diabolique. Je restais parfaitement calme. Par contre elle, au vu des bruits que j'entendais, elle n'était plus si calme. A moins qu'elle élaborait un plan contre moi. S'IL TE PLAIT, DON, POUR UNE FOIS, MARCHE ! « Je te devrais même te payer en nature » OH GOD. « Je plaisantais ! On se calme fillette ! » dis-je en m'écartant rapidement. Bon, le flippé, c'est moi. Puis elle éclate de rire. Quelle diablesse celle là ! Elle a failli m'avoir ! « ne rêve pas trop ! Je t'ai soigné oublie pas, sans moi tu étais un homme mort ! » Quelle chipie. La jeune femme avait des étoiles dans les yeux, certainement à cause du rire qui se développait. Sam se releva alors avant de dire : « on reprend monsieur l'entraîneur ? » Je me levais alors, juste après elle. J'avais pris sa main. Douce. Bon dieu, pourquoi je captais chacune de ses caractéristiques. Ca devait faire tellement longtemps que je n'avais pas était si proche d'une femme que j'en étais revenu à mes instinct d'adolescent. Cependant, elle voulait un entraînement, pas de soucis. « On ne continue pas notre pause ? Un tout petit peu.» soupirais-je. Je venais alors tout contre elle, passant ma main dans ses cheveux. Situation assez lourde de sous-entendu, vous l'aure compris, mais quoi de mieux pour mettre en pratique tout ce que je lui avais appris qu'un cas pratique. Je l'entraînais alors tout contre le mur, ma tête inclinée vers son cou. J'y déposais aussi mon souffle, calme. Isolde me l'avait bien appris, toujours être calme, quoi qu'il arrive. Mes mains quant à elle, son cou descendirent vers ses épaules puis je les faisaient descendre le long de ses bras. Vu comment la jeune femme suivait mes mouvements, j'étais dans une drôle de position mais je l'embraquais avec moi, j'avais envie de mourir de rire. Mais pourtant, cette leçon serait mieux apprise que les autres. Tout le monde aurait pu comprendre quelque chose de totalement différent, mais je lui saisi alors le bras et les retint derrière son dos d'une main. Et mit alors mon doigt sous son coup. « Pauvre petite... Tu serais morte si j'avais été un hunter... » Un sourire large comme un soleil, fendit mon visage en deux et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Jeu 8 Oct 2015 - 0:37
It comes back to you
Je suis sûre qu'Ulysse est le genre de mec qui ne sait même pas l'effet qu'il peut faire à une femme. Il est plutôt canon, bien foutu, marrant, loin d'être bête, il se bat comme un héros et il défend une cause. J'aime ce qu'il me montre, j'aime le personnage que j'ai sous les yeux. Enfin ce n'est pas vraiment un personnage, c'est une authentique personne et c'est sûrement ce qui me plaît. Je crois que tous le deux on pourrait faire une bonne équipe, je me vois bien le rappeler pour de nouveaux entraînements. Pour le moment vu comment ils ont débuté, je crois que cela pourrait avoir lieu tous les soirs, on passe plus de temps à rire qu'à s'entraîner je crois. Bon, il m'apprend quelques rudiments, mais je ne suis pas sûre d'arriver à les mettre de suite en pratique. Je ne suis pas douée dans le combat, je suis plutôt l'inverse d'une fille bouée. Avec un ordinateur, oui, ça marche plutôt bien, j'ai appris pas mal de trucs parce que je suis une petite fouine, bon je ne suis sûrement pas une pro qui craquent tous les PC du gouvernement mais en tout cas je peux ouvrir un ordinateur et l'infiltrer, n'est-ce pas déjà plutôt prometteur ? Je peux peut-être servir à quelque chose dans ce sens-là. En tout cas je suis sûre qu'il y a bien meilleur que moi pour aider les Uprising et si je ne retrouve pas un centième de mon pouvoir je ne vais servir à strictement rien. Je suis tellement frustrée de ne plus pouvoir faire quoique se soit, de ne plus entrer dans la tête des hommes, d'entendre l'espace d'un instant leur murmure, enfin c'est une façon de parler, c'est moi qui leur dit quoi faire, ce murmure vient de moi, mais ils le répètent tous et je sais qu'ils sont sous mon emprise. C'est assez impressionnant les premières fois je dois avouer mais lorsqu'on en a besoin cela s'avère vraiment plus utile. Enfin bref. J'aime vraiment bien cet entraînement c'est une conclusion qui à mon avis n'est pas prête de changer, même si demain j'aurais des courbatures. Je ressemblerais à une petite vielle mais cela en vaudrait presque la peine. J'aime ce que je suis en train de découvrir chez lui, Ulysse est bien plus intéressant que ce que j'imaginais. Il est tellement l'opposé de Lucas que c'est presque perturbant, je ne pensais pas qu'un homme comme lui pourrait m'intéresser. Oh je ne me fais pas de plans sur la comète, je ne suis pas ce genre de fille, je crois même que l'amour pour moi c'est juste terminé. Mais j'ai le droit d'avoir un avis sur un homme non ? Il me change les idées et je suis preneuse de tout ce qui me fait du bien. Je n'ai pas besoin d'être une autre avec lui, c'est ce que je préfère sans aucun doute je crois.
Je tente de le déstabiliser. Je trouve cela marrant, cela ne me pose pas de problème, c'est plutôt marrant, j'aime bien le taquiner et puis ce n'est pas une chose désagréable d'imaginer qu'il puisse ou non se passer quelque chose avec lui. Je sais, j'ai toujours eu beaucoup trop d'imagination et c'est mal parce que cela pourrait se retourner contre moi et je ne veux pas être une fille faible, je ne veux rien de tout ça, je ne veux plus être trahie. Je sais qu'Ulysse est de mon coté mais la trahison est une chose qui s'opère dans un vaste champs, on peut trahir de bien des façons et c'est sûrement ce qui me bloque et c'est peut-être dommage, je loupe peut-être quelque chose mais c'est trop récent pour que je me mette à fantasmer sur un homme, même si celui-ci me fait me sentir vivante sans ce don qui m'animer depuis des années. Le temps aidera à voir plus clair je suppose.
Ulysse semble légèrement déstabiliser lorsque je lui avoue que je n'ai plus de pouvoir, il doit se douter que j'ai été vacciné mais il a la politesse de ne pas demander le pourquoi du comment, ce que j'apprécie, devoir raconter cette histoire me fait du mal et personne n'est vraiment au courant, je ne sais même plus comment faire, je me sens vide et c'est une part de moi qui me manque, j'ai l'impression que l'on m'a enlevé un rein ou un poumon, j'en sais rien, mais il me manque un truc et j'ai du mal à vivre sans, l'effet d'une greffe est la même. Dans le sens inverse. Je fais un petit sourire à Ulysse, il ne me veut pas me demander... je crois qu'il comprend que la perte d'un pouvoir chez un mutant est une chose plutôt affreuse. Je ne veux pas m'éterniser, je verrais si à un moment je peux lui en parler, mais ce pouvoir pourrait l'effrayer si jamais il revient et je ne veux pas qu'il s'éloigne pas maintenant qu'on commence à s'entendre bien, à se découvrir. Je me sens comme une gamine un peu qui s'éclate, je sais que c'est tout bonnement stupide, je suis trop vieille pour ce genre de trucs c'est évident. Je passe à autre chose, je l'embête pour voir s'il a des faiblesses, voir comment il réagirait. Les voisins, je suis sûre qu'ils s'imaginent des trucs et se regardent dans le blanc des yeux en buvant à la cuillère leur soupe. Un coupe ayant la cinquantaine, leurs enfants sont partis faire des études ailleurs et je crois que leur couple ne va pas super fort. La routine nous tue tous un jour je crois. Elle aurait pu m'atteindre peut-être. J'aurais pu avoir le même genre de vie qu'eux, avoir un enfant, me marier et aimer jusqu'à m'ennuyer avec cette personne. Qui sait si ma vie de couple aurait perduré avec Lucas mais j'avais des espoirs, maintenant je n'ai plus rien, pas même cet enfant qui vivait dans mon ventre et qu'il a tué en m'injectant l'abomination des chasseurs lâches. Je ne veux plus y penser alors c'est un sujet parfait, l'ambiguïté va bien à Ulysse, je crois que je le perturbe et c'est tout ce que je recherche, j'adore ça, j'ai envie d'éclater de rire. D'ailleurs je crois qu'il a presque crue que je lui faisais du rentre dedans car je le sens un peu fébrile lorsqu'il m'avoue que lui plaisante. Moi aussi je plaisante mon petit alors tout doux ! Je ris, vraiment je m'en donne à cœur joie. Je me redresse et je m'écarte de lui. Je lui propose de reprendre l'entraînement parce qu'on n'avance pas vraiment, on n'est pas vraiment productif. Je lui tends une main pour qu'il se redresse et se retrouve à mes cotés debout. Je sens presque son corps contre le mien, en tout cas je sens sa chaleur. Je me mords la lèvre, il veut une pause ? Quelle genre de pause hein ? Quelle perverse je fais à commencer à avoir une série d'images assorties à mes pensées. On se reprend mademoiselle. Seulement là, je n'ai pas trop le temps. Il me plaque contre le mur qui se trouve juste derrière moi. Mon cœur s'accélère, merde, qu'est-ce qu'il fait là ? L'adrénaline monte d'un coup c'est excitant ? Peut-être je crois. J'aime sentir ses mains sur mon coup... j'en frissonne, je ne sais pas quoi penser, enfaîte je crois que j'ai totalement arrêté de penser. Je n'y parviens plus et il en profite honteusement, je me retrouve bloquée contre le mur une main coincée dans le dos. Rah le fumier ! « je te déteste, tu n'imagines pas à quel point je te déteste ! » Je fulmine, ma fierté prend tellement chère ce soir que je ne sais pas comment faire...Oh mais si. Après tout je peux l'avoir à son propre jeu. Alors que je suis face au mur, coincée de toute évidence, je tente de récupérer mon bras, pas possible forcément il est trop fort et ça l'amuse. Tant pis pour lui, j'ai mal d'avance pour une partie de son anatomie. Je remonte mon pied, tel un cheval qui fout un coup de sabot en arrière, je crois que je touche la cible. Son entre-jambe. Je grimace mais comme il me lâche je suis quand même bêtement fière. « tu disais ? Pardon c'était déloyale, ça va ? » parce que maintenant... maintenant je culpabilise. « rah c'était pas une bonne idée, je voulais juste te montrer que j'étais pas une, je cite, une pauvre petite » Mais il semble avoir trop mal pour que mon idée soit bonne. « admet que je l'aurais bien eu le hunter je t'avais dit que cela servait ! » je tente la plaisanterie, je sens qu'il va un peu m'en vouloir. « je suis désolée » je m'approche un peu. « tu veux que je joue l'infirmière encore », j'adore l'embêter, mes lèvres sourissent toutes seules, c'est plus fort que moi. Je suis fière bêtement.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Dim 11 Oct 2015 - 21:16
It comes back to you
Sam & Ulysse
Quelle idée j'avais eu de la séduire. Pendant un instant, mon cœur s'était emballé, certainement parce que je n'avais pas fais ça depuis des lustres. Depuis un an, un an et demi maintenant. Ses lèvres étaient si près des miennes, je les voyais à peine car j'avais les yeux clos. Chose que je n'aurais pas du faire. Lorsque je fermais les yeux, avec mon ex-fiancée, c'était comme si la terre n'était plus et que l'univers m'ouvrait ses bras. C'était une habitude que j'associais à mon bien être ultime. Son cou avait même une odeur fruité malgré la sueur qu'elle avait dû déversé, elle sentait incroyablement bon. Vraiment, il n'y avait que les femmes pour réussir ce genre de manœuvre. Toujours sentir bon quoi qu'il arrive. C'était peut-être même une de leur devise. Je ne sais pas non plus ce qu'il m'avait pris, vraiment, j'aurais pu être intelligent ou tout au moins me trouver moins bête qu'à mon habitude et prédire ce qu'elle allait faire. Mais apparemment, j'avais l'esprit trop occupé à penser à elle, à ces choses qui font d'elle, une femme tout à fait attirante.
Je n'avais même plus penser aux femmes depuis la fin de ma longue relation, c'était comme si j'avais fais un trait sur la gente féminine. Comme si même leur corps ne me plaisait plus, comme si tout instinct masculin avait quitté mon enveloppe charnelle. Mais elle avait un je ne sais quoi qui pouvait me faire chavirer, peut-être sa simplicité, sa curiosité, son bon fond. Mais je n'ai pas le temps de voir arriver ce qui suivait mes pensées. Une douleur intense me broya de l'intérieur. Comme si la foudre m'était tombé dessus. Ou que j'étais en train de tomber d'une falaise. Je ne peux rien faire pour me calmer, la douleur est bien trop vive et dense. Tous mes muscles se tendent et je me penche pour essayer de diminuer la douleur. Je l'avais pas vu passer ce coup... Mon souffle lui même reste bloqué pendant quelques secondes et un petit cri super aiguë sort de mes lèvres à peine ouvertes. « Oh god.. » réussis-je à dire avant de mettre mes mains sur la partie frappée. Pardon ? Tu disais ? JE VAIS TE TUER SAM ! Voilà ce que je disais. Pensais-je avant de reprendre mes esprits de non violence. Elle ne mérite pas ça, c'est juste un retour en bonne et due forme, je n'aurais jamais dû lui faire le coup du baiser, de la séduction et tout ce qui va avec. « Ouais, ouais, j'vois ça. Il serait mort sur le coup. » Ma voix restait la plupart du temps dans ma gorge, ce qui rendait ma voix un peu compacte et force à sortir de mon emprise. Si les femmes saurait ce que ça fait un coup de pied dans les couilles, elles ne le feraient pas si souvent. Elles n'ont jamais remarqué que même dans les combats de lutte, les mecs se bastonne pas là dedans ? Et maintenant, la voilà qui tente la plaisanterie. La douleur diminue peu à peu. Mais j'ai toujours mal. Horriblement mal. Même la mort doit être moins douloureuse. J'aurais préféré mourir, là. Je reprends un peu des couleurs et ma respiration se fait plus simple. L'air ne me manque plus. Parfait. L'infirmière. Je la regarde, d'un regard noir pour lui montrer que je ne plaisante pas plus et jette alors un : « pour compenser, faudrait faire les soins à poil, ouais ! » Je n'ose même pas enlever mes mains de l'endroit où je les garde. Trop peur qu'elle retente une immobilisation totale. Puis avant de sourire, lui montrant que je ne lui en veux pas plus que ça, je lui dis que : « Au moins, les voisins penseront vraiment à ça avec le cri que je viens de faire... » Puis je me rends compte que ce cri n'avait rien de viril et que je n'avais pas ce dernier dans le contexte exposé. Le ridicule me tuera un jour. « Enfin, mon petit cri est normalement, plus sexy que ça. Je te l'avoue... » J'essayais de me rattraper aussi par la vanne, mais je n'étais pas le meilleur dans ce domaine.
Sa présence me rendait un peu dingue et idiot à la fois. C'était con, mais je n'avais pas envie de savoir ce que cela cachait, ce que cela signifiait, je n'avais juste pas envie de me l'avouer. Ulysse, calme-toi, tais-toi, souris et elle croira que tout va bien pour le meilleur des mondes. Sauf que plus rien ne va, ces pensées ne devraient pas être dans mon esprit. Je m'écartais d'elle, non pas par volonté, mais parce qu'un si peu d'écart entre nous était bizarre. Je n'avais pas envie de lui donner de fausses idées, je n'avais pas non plus envie qu'elle voit à quel point j'étais troublé. Mon corps semblait revivre, sans même avoir besoin d'être dans un cul de strip ou en train de picoler avec des potes. En regardant la situation dans un autre angle, je n'étais pas vraiment la personne qui lui fallait. Déjà parce que moi, j'avais toujours mon don, parce qu'aussi, je n'étais qu'un étudiant de pacotille face à cette jeune femme déjà bien accomplie. Je faisais encore la bringue avec mes potes jusqu'à pas d'heure, parce que j'allais aux soirées que les étudiants donnaient et que certainement ce n'était pas son genre, parce que peut-être voulait-elle du calme, une vie de famille et tout ce qui va avec. Je n'étais pas apte à donner ce genre de choses en ce moment. Je m'étais dédié à mes idéaux, à la protection de mutants et je ne pouvais pas laisser tout tomber pour m'occuper d'une jeune femme. Non, c'était pas à l'ordre du jour. J'avais pensé à ça en même pas quelques minutes. Cependant, un blanc s'était mis entre nous deux. « Je ne t'en veux pas, Sam.. J'aurais pas du la jouer sur ce terrain là, je le sais et j'suis désolé. » Je venais alors lui tendre la main en signe de paix, de hache de guerre enterrée. Dès qu'elle l'eut saisie, j'avais une folle envie de la prendre tout contre moi, mais je retirais la mienne le plus vite possible. « Donc, plus d'ancien fiancé, plus de copain, plus de rien du tout ? » lui demandais-je. Non, sans petites idées derrière la tête.
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Mar 13 Oct 2015 - 22:51
It comes back to you
Je ne pensais pas qu'un autre homme que Lucas pourrait me perturber comme il le fait. Il est tellement différent, j'avoue que je n'aurais pas cru pouvoir sentir des petits papillons dans mon ventre. Il faut que je me calme, il ne fait que jouer, il s'amuse et je devrais en faire autant, ne pas me laisser torp aller avec ce garçon. Ulysse est littéralement beau garçon mais je dois faire attention. Je me suis faite avoir par la personne que je pensais connaître le mieux. Au final ce n'est que trop facile après pour cette personne de me tromper. Il m'a trompé dans le sens qu'il m'a dupé sur ce qu'il était. Je me retrouve maintenant totalement sans arme, sans mutation. Je prie tous les soirs dans le noir qu'elle revienne, je dois avouer que je ne sais pas comment savoir s'il est revenu, il faut que je tente de prendre le risque mais imaginez que cela ne fonctionne pas ? La honte ? Mais surtout je serais grillée en tant que mutante et pour les Uprisings ce n'est pas vraiment ce qui semble le mieux. Alors pour le moment je vis avec mais je ne peux pas faire confiance au premier type que je rencontre et qui me plaît. Mais je peux m'amuser et je crois que je peux même dépasser les limites. Les limites bah pour le coup... je crois que j'y suis allée un peu fort. Pourquoi je lui ai foutu un coup entre les jambes moi ? Qu'est-ce que je voulais prouver avec ce genre de tour ? Je m'en veux sur le moment mais je ne peux pas m'empêcher d'être fière. Pourquoi ? Parce qu'il s'est prendre à son propre jeu et j'ai réussi à l'avoir. C'est un peu jouissif mais lorsque je vois qu'il a vraiment mal et qu'il se plit en deux pour tenter de calmer la douleur, là je me dis que j'ai merdé. Je grimace, j'ai beau pouffais à son humour désastreux, je pouffe et je tente de trouver un truc pour me faire pardonner. Il faut que je trouve un moyen de l'aider mais je me vois mal faire comme si j'étais une infirmière qui doit le soigner à l'entre jambes c'est vraiment délicat. Je me pince les lèvres et me mords la joue, il ne faut pas que je ris, après tout c'est moi la coupable et je vais le faire fuir à cette allure. Ce n'est pas ce que je veux, tout l'inverse, bon peut-être pas tout de suite mais après tout, je veux qu'il revienne pour qu'il m'entraîne, qu'on rigole à nouveau, je ne veux pas qu'on se perde de vue parce qu'il a juste peur de moi à cause d'un coup parti tout seul. Non, pas question, allez je vais me rattraper, je peux le faire, comment je fais pour commencer ? J'inspire et je me lance. Je tente l'humour en premier lieu. « j'attends de voir ce cris plus viril dans ce cas... parce que ce n'est pas une grande réussite... » je ne sais pas si mon humour est bon. Je suis nulle, je suis juste une pauvre fille qui préfère rester derrière son ordinateur plutôt que d'avoir des relations sociales. Enfin c'est très vrai depuis la trahison de l'homme que j'aimais. Je m'occupe de Joey quand même et plus j'avance seule depuis plus d'un mois, plus je me dis que je devrais faire une demande d'adoption. Enfin j'en sais rien, est-ce que je peux être une bonne mère pour lui ? Il me réclame beaucoup d'après les éducatrices et il ne parle qu'en ma présence et ce n'est pas mon don qui agit, je ne suis pas sûre que sur un enfant il puisse fonctionner et je le sens quand j'hypnotise une personne, Joey est cohérent, juste choqué de ce qui est arrivé à ses parents. Il a en plus de fortes chances d'être un petit mutant vue ce que j'ai lu sur ces parents. Il a tout vu, un hunter les tue sous ses yeux et il a tout vu caché. Je suis révoltée et je crois que c'est aussi une des raisons qui fait que je m'engage de plus en plus pour une cause qui parfois je l'avoue me dépasse. J'ai peur tout simplement.
Je souris à Ulysse, il semble aller mieux et il me tend même la main alors qu'il me certifie ne pas m'en vouloir. Une pression en moins, je crois ne pas lui avoir cassé les bijoux de famille au moins c'est déjà ça, il pourra toujours enfanté, enfin si tel est son choix, allez savoir. Je n'en sais rien et je ne sais pas trop pourquoi je pense à cela. Je ne sais pas si je dois ou pas aimer ses excuses, je déglutis et je regarde sa main lâcher la mienne. Il semble presque regretter ce qu'il vient de faire, le petit jeu qu'il a lancé. Je me pince les lèvres mal à l'aise d'un seul coup alors que je n'y avais pas pensé après tout ce que nous avons fait juste avant. Je ne sais pas ce que j'en pense mais j'aurais presque voulu garder ce contact, je l'aime bien ce contact, c'est stupide mais je suis sûre qu'il y a un espèce de feeling entre lui et moi. Je tente d'y réfléchir et je suis ailleurs, je ne veux pas lui montrer que cela m'attriste presque, non ce n'est pas aussi fort que cela mais l'idée elle est là. Je me reprends et je me force à sourire, il me pose une question étrange et je fronce un peu les sourcils. Pourquoi est-ce qu'il me pose ce genre de question ? Savoir si j'ai toujours mon fiancé ou si je ne l'ai pas ? Pourquoi, telle est la question vous direz Shakespeare. Je vais m'installer à coté de lui et je soupire un peu, pas que cela m'embête de lui en parler, mais c'est étrange parce que cela me fait toujours réaliser que j'ai été trop naïve. « Non, plus de fiancé, plus rien, je vis seule depuis et il serait tant que je déballe mes cartons, je ne trouve pas le temps, je tente de m'occuper le plus possible pour ne pas me sentir seule et vulnérable, d'où les cours que tu me donnes aussi... il m'a... vacciné.. et je prie pour que cela revienne, j'ai le droit d'espérer ? On voit plein de mutants qui retrouvent leurs facultés, pourquoi pas moi » Je le regarde à ce moment-là, je tiens ce que je suis et je crois que je ne suis pas prête à perdre cela. « et toi... pourquoi tu viens aider une pauvre inconnue qui en plus de cela vient de te broyer les parties intimes ? » je lui fais un petit sourire malicieux, c'est vrai ça pourquoi ? Ok il me doit une fière chandelle mais il pourrait parfaitement trouver une excuse pour ne pas le faire. Je ne peux même plus le forcer et je crois que je ne l'aurais pas fait.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Dim 18 Oct 2015 - 21:26
It comes back to you
Sam & Ulysse
Nous jouions avec le feu. C'était un jeu dangereux et pourtant, tout en moi prouvé que j'en avais envie. J'avais envie de tenter le diable. Les blagues ne retenaient-elle pas de vraies pensées ? Les miennes en quelques sortes. C'était des pensées normale d'un mec envers une fille. Faut pas se voiler la face. Nous n'étions que des animaux, que des bêtes charnelles. Cette fille qui jouait avec moi, qui me faisait rire, qui me faisait trembler avait un corps onctueux, magnifique, des courbes là où il le fallait et sa peau était parfumée de façon sucrée, douce. NON ULYSSE. Ne pense pas à ça, focus mon pote, focus ! Apparemment, ma conscience m'interdisait de penser à cette fille de façon plus érotique que je le devrais. Alors, j'essayais de me concentrer sur une toute autre chose sur laquelle je pourrais divaguer. J'avais alors demandé quelque chose de plus intime et je m'étais posé. Je ne sais pas trop pourquoi je lui ai dis, ça, certainement mon ancienne fiancée m'avait tellement anéanti que je voulais savoir si ça allait pour la blondinette. Lorsqu'elle me dévoila un petit bout de sa vie, j'acquiesçais à ses mots. Je ne pourrais vivre sans mon don, même s'il ne me sert pas, alors je compatis à sa douleur. Je ne comprends vraiment ce qu'elle vit vu que je ne l'ai jamais vécu, mais je compatis. « Moi, je peux t'aider à déballer tes cartons si tu veux. Puis... Tu n'es pas seule, regarde, tu viens bien de brouiller les couilles de quelqu'un... Pour faire ça, faut pas être seule. » je riais alors, j'essayais comme je pouvais de la faire sourire, de ne pas penser à la perte parce que je la sentais au bord des larmes. Je me doutais que la perte était douloureuse. « et toi... pourquoi tu viens aider une pauvre inconnue qui en plus de cela vient de te broyer les parties intimes ? » Elle passait à autre chose, ce qui était une bonne chose. Je secouais la tête en signe de mon non savoir. « J'avais pas envie d'être seul ? » je la regardais dans les yeux. J'aimais la regarder. Elle était une œuvre sans la vitre de protection. « Parce que pour une fois, j'aimerai être important pour quelque chose et pour quelqu'un, j'ai envie de faire bouger les choses. » Je parlais bien sûr d'insurgency et d'elle. J'avais besoin de nous défendre. Parce que je n'en pouvais plus de nous voir tomber sous les coups, j'en avais marre de cette guerre, mais s'il fallait que j'y participe pour la terminer, alors je le ferais. « Parce que si je bouge pas, qui le fera ? » J'avais foutu un petit blanc entre nous. J'en était même désolé. J'avais pas envie de ça. Alors, je regardais les cartons puis me leva pour aller ouvrir le premier qui me passait sous la main. Je regardais ce qu'il y avait à l'intérieur, des affaires pour la cuisine, je pris le gros carton et me dirigea vers la cuisine. Aux grands mots, les grands remèdes. « Bon eh oh, casse bonbon, tu viens m'aider ? »
J'avais envie de lui bouger son quotidien, j'avais envie de ne pas la laisser seule. J'avais pas envie de l'abandonner comme j'avais pu le faire avec ma mère. Je n'avais pas envie de lui demander ce qu'était son don, mais pourtant mes mots ont dépassés ma pensée. « C'était quoi ? Ta capacité ? » lui demandais-je en la regardant dans les yeux. J'étais appuyé sur le plan de travail et je m'étais tourné vers elle, un mug dans la main. J'avais besoin de savoir. J'avais pas envie de savoir, cependant, je savais que les dons étaient multiples, ils étaient dans un ordre incroyable de possibilité. J'avais juste envie de savoir que si une fois dans la douche, elle traverserait pas le mur. J'avais envie de savoir si elle me congèlerait pas si un jour je lui faisais une blague qui lui faisait pas rire. J'avais envie de savoir si un jour, elle ne créerait pas un siphon, si ses émotions étaient trop fortes... C'était les conséquences qui me faisait rêver, qui laisser libre court à mon imagination.
electric bird.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Mar 3 Nov 2015 - 16:19
It comes back to you
Je ne sais pas pourquoi je me livre autant à Ulysse. Il semble me comprendre contrairement au trois quart des personnes que je connais. Être différent c'est toujours compliqué et d'autant plus dans le monde dans lequel nous vivons. Il me manque quelque chose dans ma vie, je me sens vidée de l'intérieure et j'avoue que je peux pas le maîtriser. J'aimerais retrouver toutes mes facultés, même si parfois elles ne m'aident pas toujours dans mes relations sociales, ce que j'avais en plus c'était ce qui faisait que j'étais unique. Allez savoir pourquoi mais j'ai toujours aimé être unique, j'ai toujours voulu me démarquer et lorsque cela a pu être possible je n'en revenais. Je suis une mutante et j'ai un don seulement je suis tombée sur la pire personne qui existe. Je l'aimais et il m'a trahi, malheureusement je crois que l'on retrouve un peu trop ce schéma autour de moi, je ne suis pas seule, les vaccinée se font de plus en plus nombreux parce que la haine pour les gens plus forts et différents se fait elle-même de plus en plus forte. On a tué le président alors forcément c'est que le monde ne va pas bien, lui même était comme nous et il a décidé de l'éliminer. Alors si on s'est permis de le faire, je crois que maintenant plus personne ne pourra arrêter les choses. Les mutants font faire devenir l'objet de chasses et de traques abominables. Je crois que finalement on n'a toujours une époque qui possède sa propre chasse aux sorcières, nous sommes les monstres à abattre. C'est triste à dire d'être en permanence la cible d'un ou de plusieurs chasseurs. Je m'inquiète de ne plus pouvoir les aider, d'aider les gens comme moi, avant j'étais capable de faire faire n'importe quoi à n'importe qui alors forcément je me demande comment je pourrais faire pour agir sur le terrain. La visite d'Ulysse n'est pas totalement désintéressée. C'est ce que je voulais, je voulais qu'il m'entraîne pour savoir au moins de défendre et échapper aux démons qui ont décidé de faire justice eux-mêmes. Je ne comprends même pas ce qu'on a bien pu leur faire, mais c'est comme tout, on fait l'amalgame de tout et on subit les erreurs des autres. Je n'ai tué personne et pourtant je mérite la pénitence ? Vraiment ? Ils pensent qu'ils peuvent arrêter la mutation, ce virus comme ils le disent. En quoi cela changera quoique se soit, nous sommes quasiment tous porteurs de nos jours, ce n'est pas pour rien que des enfants de chasseurs qui se disent purs sont contaminés, on le voit de plus en plus et il ne faut pas croire un jour tout le monde sera mutant que le monde soit prêt ou pas. Je suis contente du coup de pouvoir partager un peu ce que je suis avec Ulysse, il me comprend, je ne sais pas ce qu'est sa mutation mais je suis sûre qu'elle ne me fera pas tant peur que cela, il est comme moi un rejeté de la vie et c'est pour cela qu'on s'entend aussi bien qu'on arrive à se sentir aussi bien l'un avec l'autre. Je n'ai même pas honte de lui montrer dans quel état est mon appartement, je viens d'emménager, enfin il y a presque un mois mais je n'ai toujours pas terminé de déballer mes cartons. Il se propose d'ailleurs pour m'aider et je trouve cela plutôt sympathique, je sais que je viens de lui broyer l'entre jambe à tenter de m'échapper de sa prise alors je ne vais pas le contredire, il peut faire ce qu'il veut, ce soir mais juste ce soir, je vais être adorable avec lui. En tout cas il a le mérite de me faire rire. Je me mords les lèvres, je sens que je vais en entendre parler, et que je suis pas prête de ne plus culpabiliser à l'idée de lui avoir presque cassé son engin. Je finis par pouffer légèrement. « merci d'être toujours là d'ailleurs même avec des parties en moins, je ne voulais pas frapper aussi fort encore désolée ! » Je lui fais un petit sourire taquin. « non plus sérieusement merci et l'idée de défaire mes cartons je la note, mais je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse ! Après je vais devoir t'appeler quand j'ai un meuble à monter et tu vas en avoir marre de moi » moi et ma maladresse notamment. Je suis un boulet mais je pense que ça, il l'a vite remarqué. Je dois faire des progrès, je dois tout de même faire un tas d'effort pour ne pas faire ma miss catastrophe devant lui. Je suis curieuse tout de même, j'aimerais savoir ce qui fait qu'il est là, pourquoi venir m'aider alors qu'on se connaît à peine. Je l'ai sortie d'une sale galère d'accord mais il a répondu immédiatement présent tout de même et j'apprécie. Je souris à nouveau à sa réponse, je crois que personne n'a envie d'être seul. Moi la première, j'étais habituée à vivre en couple et là, je n'ai plus grand chose alors je profite de sa présence. Sa réponse me plaît, il se dit qu'il doit faire bouger les choses, je ne sais pas si m'aider servira beaucoup mais en tout cas il a conscience qu'il doit aider les mutants, on doit tous s'entre-aider. Je le fais aussi différemment, lui semble un peu plus radical mais peu importe, je ne porte pas de jugement, j'avance à ma manière et lui fait comme il le désire. « je ne sais pas si m'aider à savoir me défendre un minimum changera beaucoup les choses tu sais » juste pour l'embêter un peu, parce que je sens qu'il est réceptif et qu'il ne le prendra pas mal. Il n'a pas mal pris sa castration de tout à l'heure. Je le regarde se lever et prendre une des cartons empiler contre le mur. Il l'apporte vers nous et l'ouvre, il va tomber sur mes sous-vêtements si je vais pas attention et là cela risque de devenir un peu dérangeant. J'en rougis rien qu'à l'idée, c'est n'importe quoi. Je finis par m'aider parce qu'il râle déjà, j'admirais moi, merde, je n'ai plus le temps de rien, même pas de regarder un beau mec m'aider un peu. C'est plaisant pour le peu que j'ai vu. Tant pis, au boulot Sam ! Je me lève et je vais récupérer un carton, je le pose sur le plan de travail de la cuisine ouverte non loin de lui. « tu es tombé sur quoi ? » moi j'ai un tas de bordel que j'aurais sans doute jeter, des vieux bouquins de cours de journalisme, des photos de famille, des bibelots, pourquoi j'ai pris ça moi ? Cela semble pas vraiment avoir sa place. Tant pis, je déballe et je pose pour le moment, je ne sais pas encore où je vais mettre les choses. Ulysse finit lui par me poser la question qui doit lui brûler les lèvres depuis un moment. Mon don c'était quoi ? Je souris. « je me demandais quand est-ce que tu allais demander » je cherche son regard pour lui avouer, mais il ne prendra pas ses jambes à son cou pour le moment je ne suis plus capable de rien, à voir pour combien de temps. « mon frère dit que je suis un peu comme une sirène... je peux manipuler, enfin je pouvais manipuler par hypnotisation les hommes et seulement eux... j'avoue que je ne me suis jamais trop entraîner sur les femmes pour voir si cela pouvait changer, mon pouvoir en a fait fuir plus d'un parce que tant que je ne les libère pas de mon pouvoir ils pourraient faire tout ce que je veux... » je baisse le ton... je me demande ce qu'il en pense et je rêverais de pouvoir lire ses pensées. Je me mords la lèvre. « ça te ferait peur à toi ? Je ne m'en suis jamais servie pour faire de mauvaises choses, ou alors quand des accidents sont arrivés ce n'était pas volontaire, je le contrôlais pas toujours... mais bon maintenant j'attends de voir si je vais retrouver ou pas mes facultés... il paraît que certains mutants résistent au vaccin j'espère en faire partie » je lui fais un petit sourire plus timide... j'espère ne pas le faire fuir, parce que j'ai l'impression d'avoir trouvé une bonne personne. Une personne sur qui je peux compter et à qui je peux me confier. Mais parfois un rien peut tout changer et je sais de quoi je parle.
Invité
Invité
Sujet: Re: It comes back to you (sam) Lun 9 Nov 2015 - 21:43
It comes back to you
Sam & Ulysse
Elle me parlait de meubles à monter et je la regardais, le carton entre les mains, les testicules en meilleure condition et je secouais la tête, niant ce qu'elle venait de dire. « Tu penses réellement que je sais monter un meuble ? » Mon regard se faisait interrogateur. « Tu connais la formule, livraison et montage ? C'est plus cher, mais c'est préférable, je suis un piètre bricoleur. » C'est vrai quoi après tout, j'avais toujours la tête dans les bouquins ou le regard diriger vers toute personne se trouvant sur ma route. Mon monde n'était pas manuel mais intellectuel, enfin c'était ce que j'aimais penser. J'aimais cette vie un peu bohème que j'avais, cette nouvelle vie que je m'étais construit cette dernière année. J'aimais les gens que j'y avais incorporé et ces moments de solitude que j'avais appris à aimer. Après tout, il fallait que je sois assez seul pour pouvoir danser tout seul, en caleçon, chez moi, la musique en fond.
Elle n'était pas une fille très compliqué et c'était peut-être ça que j'appréciais à ce moment. Sam était calme, drôle et secrètement douce et sensuelle. J'savais qu'elle n'aurait plus besoin de moi assez rapidement, elle comprendrait les fondements et basta l'Ulysse. Elle fait partie de ma cause et pour cette raison, je me fais un plaisir de l'éduquer. « Si tu fais un truc, qu'importe ce que c'est, qui puisse faire bouger un peu plus les choses grâce à moi, alors j'aurais gagner mon pari. » J'avais posé le carton sur une chaise et l'ouvrit. « Euhm.. Je pense que tout ça va à la cuisine... enfin je pense. » Je lui montrais alors un gros bol avec des inscriptions dessus, et une balance certainement pour les repas ? Pour préparer les gâteaux ou je ne sais quoi. Certainement un cadeau qu'elle avait eut car ma mère avait voulu m'en faire livrer un lorsque je suis arrivé à la fin de mon parcours.
SA mutation pourrais-je la contrôler ? Serait-elle capable de revenir ou en tout cas avoir toujours des effets sur Sam ? Je ne connaissais personne qui était vacciné et qui avait réussi à combattre le traitement ou non. La génétique, les mathématiques n'étaient pas des choses qui me passionnaient, j'étais plus dans les bouquins, trop dans les bouquins. Je n'avais pas été capable d'ouvrir un journal pour voir en quoi consister ce vaccin, s'il était efficace, savoir s'il était possible d'inverser le cours du temps... Je voulais savoir parce que c'était ma nature. Elle m'avoue qu'elle avait attendu la question depuis un bout de temps, c'est ce que tout le monde doit se dire de toute façon. « Ne force pas si tu ne veux pas... » Mais elle me révèle alors sa condition, son pouvoir. Une sirène, je la regarde alors impudemment de la tête aux pieds sans même réaliser qu'un sourire béat se coince sur mes lèvres sèches. Cette fille dès le départ peut faire ce qu'elle veut d'un mec alors si en plus elle avait une voix encore plus sexy que cette douce voix légèrement grave mais qui est tellement sexy, je ne sais pas si je pourrais me contrôler longtemps. Elle m'avoue que chez les femmes c'est pas pareil... Je pense simplement qu'elle n'a pas tenté, elle le pourrait, elle est si joli. Je secoue la tête pour me remettre dans ma tâche et va poser les ustensiles de cuisine sur le petit plan de travail. J'entends sa voix qui basse, comme une messe basse, qu'elle me raconte sa vie, qu'elle me tait ses secrets. Je reviens vers elle, calmement, pour ne pas faire peur à l'animal blessé qu'elle me semble être. « Pourquoi me ferais-tu peur ? Si tu tentes un jour de m'ensorceler, déesse ; je serais dans l'obligation de lire dans tes pensées, et vraiment, je pense que tu préférais garder cet endroit, ton jardin secret. » Je ne sais pas d'où me vient se brin de poésie mais je le laisse s'immiscer entre nous. Aucune peur de lui révéler qui je suis réellement, je sais qu'elle ne me jugera pas et qu'elle ne le fera jamais. Elle a été assez brave pour se confier à moi, alors je peux être tout aussi vulnérable. Je viens tout tendrement poser ma main sur la cambrure de ses reins et la rapproche tout contre moi en lui disant : « c'est qu'un câlin, laisse-moi avoir des enfants, ok ? » alors que nos deux corps se mêlent l'un à l'autre, je remarque que l'on s'imbrique bien l'un contre l'autre, son visage tombe dans mon cou, ma tête se pose sur la sienne. « J'espère que tu le retrouveras aussi, je ne peux imaginer ta perte, ma belle. » c'était un murmure, un simple murmure mais je savais déjà qu'elle ne serait plus qu'une simple rencontre au gré de ma lutte contre les mutants, elle allait être une part de ma vie. Samuelle Murphy, sans aucun doute sera dans ma vie.
Je n'avais pas envie de la laisser partir, alors je restais là silencieux et les yeux clos pendant un petit moment, j'humais l'odeur fruitée des cheveux de la journaliste. Tant de chose s'étaient passées aujourd'hui, elles s'étaient produite sans réelles relations, mais elle changeait mon quotidien.