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 octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.

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MessageSujet: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 15:36

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Du chèvre ? Peut-être pas le choix le plus raisonnable dans cette situation. Une haleine pestiférée soufflant le chaud et le froid au nez d’une demoiselle, pas forcément le meilleur moyen d’annoncer une nouvelle qui allait déjà la clouer sur la petite chaise de jardin en plastique trônant au milieu de la réserve. Garrett, debout et droit, jeta un léger coup d’œil à travers la légère fenêtre capitonné par des barreaux de fer, rouillés.  Avec un sourire se dessinant sur le coin de son visage émacié, cela lui rappela sa minuscule cellule de prison. Le temps, au contraire, n’avait rien d’habituel. Le ciel était clair, bien trop clair pour la nuit tombé déjà depuis quelques heures. Tout cela sentait l’orage à plein nez. Pas un bon signe. Ce n’est pas que le blondinet avait peur de l’orage, enfin, mais plutôt, cela ne le rassurait pas. Ses éclairs zébrant le ciel n’étaient jamais annonciateur de bonnes nouvelles. Comme un message envoyé par Dieu. Mais par quel Dieu ? Il était impossible qu’ils existent une seule entité aussi mystique soit elle qui puisse accepter la mutation et tolérer les ignominies proférées par les hunters. Le fils unique des Mikaelson n’avait jamais été d’une piété exubérante, loin de là. Néanmoins, il gardait toujours en lui cet espoir d’un Dieu vertueux et bienveillant. Cette idée avait disparu de son conscient, comme de son subconscient, depuis sa mutation, à la manière de sa foi, inexistante.  A présent, la seule personne qui pouvait s’approcher d’une figure divine, cela aurait été son hunter de tutelle. Son buste bombé, son visage altier, il impressionnait.  Son charisme certain se confondait avec une aura dominatrice, de laquelle Garrett ne pouvait se détacher. Ou alors en en payant le prix cher. Sa vie. Quoiqu’elle ne fût pas si chère que ça au vu du peu de personnes qui le soutenaient. Seule Octavia serait peut-être triste.

23 heures. La boutique était sur le point de fermer ses portes. « Gino, tu peux rentrer chez toi, je vais nettoyer. » lança Garrett de sa voix roque au patron qui refermait une à une les boites dans lesquelles étaient disposées les garnitures. A la vue de celle contenant chèvre, le blondinet savait qu’en manger serait un choix osé et pas forcément apprécier par son invité. Un invité qui ne devrait trop tarder. Il n’arrivait jamais en retard, ni en avance. Toujours à l’heure. D’un geste de la tête, Gino acquiesça. De sa main droite il défit son tablier marqué par des tâches de sauce tomate atténué par les couches de farine. Avec un clin d’œil, il le lança à Garrett qui le reçut en plein visage. Il avait été incapable de l’attraper, ne prêtant pas attention. Son esprit était ailleurs. Passant sa main dans ses cheveux pour en enlever les résidus de farine, il lança pour ne pas éveiller la soupçon du propriétaire un agréable : «  Interdiction de te branler sur le canapé. » Éclats de rire entre les deux alors que l’italien d’origine tapa le dos de son ami. En tout cas, cela voulait dire : je ne te promets rien. A présent seul, Garrett put s’asseoir. Des vertiges. Anormal. Le jeune homme entendit le moteur de la voiture du propriétaire de la pizzéria ronronner avant de s’éloigner, pétaradant. Gino était sa bouée de sauvetage à Radcliff. Ancien pensionnaire de la même prison que Garrett, il l’hébergeait sur son canapé. Les deux étaient liés par une amitié particulière. Aucuns mots échangés sur leurs affaires privées. Jamais l’ancien taulard n’avait posé de questions à propos de cet homme qui venait cherché presque quotidiennement Garrett à l’appartement miteux, plus précisément le canapé troué, sur lequel squattait le mutant. D’ailleurs, il n’avait aucune idée que Garrett était un dégénéré. Encore moins un dégénéré allié aux exterminateurs si on peut les appeler ainsi.

Le calme de l’arrière-cuisine lui fit un bien fou. Étonnamment, en ce moment, il avait besoin de silence, de quiétude. Comme si ces longs mois enfermés dans une cellule n’avaient pas été suffisants. Cependant, ce n’était pas d’une introspection dont il avait besoin. Seulement de tranquillité. Ce bourdonnement constant se répercutant contre les parois de son crâne devenait oppressant, presque intolérable. Ainsi, au lieu de devenir fou allié par la douleur, il se mordait l’intérieur de la joue. Des gouttes de sang perlaient dans sa bouche et coulaient le long de sa gorge. Néanmoins, il prenait sur lui, comme à son habitude. Le jeune homme ne savait pas d’où cela pouvait venir. Enfilant d’un geste serein son tablier, le nouant au tour de sa taille, il se mit face au plan de travail de Gino. Ce dernier avait laissé quelques boites et des chutes de pâte. D’un coup de main experte, le blondinet se lança dans la préparation d’une pizza. Il avait faim, c’était clair. Et il savait pertinemment qu’il ne pourrait pas affronter la personne à qui il avait donné rendez-vous sans avoir le ventre plein. D’autant plus que la connaissant bien, elle n’aimerait pas ce qu’il aurait à lui dire.  Avant tout, le mutant ne s’attendait pas à ce que leur chemin se croise. En tout cas, aussi tôt. Ce fut une surprise amère pour lui, mi-figue mi-raisin. Sa rédemption était en bon chemin, de salope certes comme son invité aimait le lui signaler, mais au moins, il s’évitait de nombreux problèmes. Dont la mort.  

Les mains farineuses, la respiration saccadée, Garrett fermait légèrement les yeux, essayant d’évacuer la douleur comme il pouvait. En tout cas, si son rendez-vous s’attendait à un diner aux chandelles, romantique, il se trompait. Déjà, l’arrière-cuisine de la pizzeria n’avait rien d’un lieu pour une fleur bleue, aussi délicate soit-elle, ce qui était loin d’être le cas de son invité. Et la tenue du Mikaelson, loin des standards des films romantiques. Un tee-shirt blanc nacré et un jean délavé avec quelques troues le long des jambes. Ses cheveux en bataille n’étaient pas non plus un gage de propreté. La tête ailleurs, l’homme n’entendit pas la porte de l’arrière-cuisine s’entrouvrir et une ombre se glissa à l’intérieur de la pièce.
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Octavia Lovecraft
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeMar 3 Mar 2015 - 17:21

the way you look should be a sin,
you're my sinsation.


Merdique. La soirée était merdique. Essuyant d'un revers de la main sa lèvre inférieure fendue en deux et dont la fraîcheur du sang s'imprima sur ses phalanges, la brune laissa s'échapper de ses dents serrées un mugissement enragé avant d'abattre un ultime coup de talon aiguille dans la gueule de l'importun qui venait de l'aborder, explosant ses narines de gros porc dans une effusion vermeille. Balançant d'un geste enragé ses escarpins qu'elle réceptionna d'une main, détachant avec fureur les pinces qui retenaient élevées ses boucles brunes, Octavia ne manqua pas de cracher à la gueule du type qui se tordait comme un invertebré sur le bitume. « Crève bien, sale fils de pute ! » Bon, le terme était certes un peu fort, et la jeune femme l'avait sans doute uniquement privé de l'usage de son entrejambe pour  les semaines à venir. L'homme ne prit la peine de répondre, toujours en proie à ses contorsions et à ses gémissements qui ne donnaient à la brune que l'envie de  lui en recoller une. Ses prunelles s'assombrissant tandis qu'elle reprenait son chemin, pieds nus sur la pierre froide du trottoir, la brunette ruminait intérieurement la scène qui venait de se produire. Les hommes n'étaient vraiment que des sales queues sur pattes. A exterminer. Elle avait des envies de meurtre, là, tout de suite. Ce connard l'abordait en croyant quoi, que parce qu'elle était en robe, cela lui donnait le droit de la prendre comme une pute à côté des containers de la ruelle ? Et de la balancer contre le mur en la sentant trop agressive ? Fermant fortement les yeux à en faire disparaître ses cils tout en grognant, serrant et desserrant son poing en se faisant violence pour ne pas y retourner, l'humaine tentait férocement de se re-concentrer. La soirée était loin d'être terminée. Elle avait une personne à retrouver, le seul vers lequel s'était dirigée chacune de ces pensées au cours de ces dernières heures. Manquant même de la déconcentrer lorsqu'elle dînait avec son hunter du mois, qu'il avait été cependant aisé de distraire en remontant son pied le long de son mollet au cours du repas, tandis qu'elle laissait ses yeux se perdre à travers la fenêtre en mourant d'envie de s'enfoncer dans la nuit. Garrett. Ses yeux se réouvrirent à la simple pensée de son prénom, et relevant le front, Octavia accéléra le pas dans la pénombre de Radcliff.

Une quinzaine de minutes à sentir son sang entreprendre de s'apaiser, avant de le sentir bouillonner à nouveau à mesure que sa pulsion cardiaque s'accentuait en apercevant au loin l'enseigne de la pizzeria à demi éclairée par la lumière grésillante d'un réverbère. Entre ses doigts se froissait et se défroissait la petite carte que lui avait remis le mutant lors de leurs retrouvailles, et qu'elle n'avait cessé de contempler presque chaque jour depuis. Ralentissant sa course tout en toisant un couple de passants qui la fixèrent un peu trop longtemps à son goût, la brunette s'arrêta en analysant les alentours. Avant de finalement s'engouffrer dans la ruelle bordant le bâtiment pour s'introduire par la porte menant à l'arrière cour. Jetant sa paire de chaussures et son sac à main au dessus du grillage vieillissant, levant les yeux vers le sommet de celui ci tout en prenant une inspiration, Octa s'élança. Agrippant les mailles métalliques avec agilité tout en soufflant sur ses cheveux qui lui brouillaient la vue, l'instant devint critique au moment de l'enjamber, et un long déchirement retentit dans son dos. S'immobilisant instantanément tout en restant bouche bée, la brunette reprit rapidement sa descente en fléchissant légèrement les genoux tout en sautant à bas du grillage. Se contorsionnant dans tous les sens pour distinguer l'étendue des dégâts, Octa comprit en passant ses mains entre ses reins que sa robe s'était déchirée lorsqu'elle avait un peu trop élevé sa hanche au cours de son ascension. Marmonnant silencieusement tout en récupérant ses affaires, ce fut dans un silence parfaitement imperturbable que la cambrioleuse pénétra à l'intérieur de la pizzeria, refermant la porte avec douceur derrière elle. Sans réellement savoir qui elle s'apprêtait à y trouver, et si son ami s'y tenait seul ou non.

Son regard tombant sur la silhouette de Garrett, Octa se redressa, réprimant un soupir de soulagement. Comme si elle ne s'était finalement attendue qu'à trouver des lieux entièrement vides de présence, sans trace de son ami. Elle le détailla un instant, des pieds à la tête, et une bouffée d'affection s'empara d'elle en reconnaissant cette allure nonchalante, ces cheveux ébouriffés et ce style vestimentaire qu'elle lui avait toujours connu, bien loin de ce costume trois pièce totalement formel et coincé du cul de la dernière fois.  S'approchant de lui dans une discrétion qu'elle ne calcula pas - sans doute trop habituée par ces années d'intrusions illégales chez autrui - Octavia marqua une légère pause en remarquant son souffle court et sa posture crispée. Fronçant ses sourcils de jais au dessus de ses yeux, la brune lâcha brutalement son sac et sa paire de talons au sol tout en parcourant les derniers pas la séparant de lui. Posant une main sur son épaule comme pour le forcer à se tourner plus rapidement vers elle. Tout un panel de scénario se construisait déjà dans sa tête, et parmi eux, le pire : son hunter lui avait fait du mal. A cette idée, le coeur de la brune s'enflamma davantage. « Garrett. » Détaillant ses traits du regard, Octa en oublia tout le reste, sa robe déchirée jusqu'au cul, le connard dans la ruelle, cette soirée de merde. « Qu'est-ce-que t'as ?T'as vraiment une sale gueule ! » Sans vouloir se montrer offensante, Octa continua à le fixer, attendant sa réponse pour savoir si oui ou non, elle allait s'énerver.


Dernière édition par Octavia Lovecraft le Jeu 7 Mai 2015 - 20:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeDim 22 Mar 2015 - 14:52

Si toutes ces années en prison avaient servi à quelque chose, c’est bien à ne pas réagir brusquement lorsque une main se posait sur son épaule musclée. Heureusement pour le ravissant minois de la brunette qui s’était glissée furtivement derrière lui. Il sentit son corps fin délicatement collé contre le sien, son parfum enivrant couvrant les odeurs de lardons. Enfin un peu de glamour dans cette pièce. Jamais Garrett n’aurait cru pensé ça du garçon manqué qui l’accompagnait depuis sa tendre enfance. Un léger sourire se dessina sur le visage blême de l’ancien taulard, avant de se retourner, forcé par la poigne masculine de la demoiselle. Les traits de la brunette s’étaient durcis, son regard se faisait de plus en plus insistant. Certes, le fils unique des Mikaelson avait une sale gueule mais il n y avait aucune raison de l’observer comme un gamin qui avait chopé Ebola. Quoique. Ce serait peut-être moins éprouvant. Dans le regard du blondinet pouvait se lire une once de honte, de regret. Néanmoins, il essaya de le couvrir aussi rapidement qu’il le pouvait. Il observait ce petit bout de femme de haut en bas alors qu’elle s’inquiétait de sa santé. Ironie quand tu nous tiens. C’était elle, habillée comme une vulgaire sauvageonne tentant de sa la jouer un minimum distinguée, qui se prenait pour un médecin chevronné. Sur sa lèvre inférieure s’était formée une croûte de sang, sa robe déchirée n’annonçait également rien de bon. Et pourtant, c’était elle qui s’attacher à reproduire l’attitude d’une mère concernée par l’état de santé de son petit garçon. « Tu te fous de ma gueule ? Tu t’es vue ? C’est le camembert qui dit au roquefort : tu pues. » lança le jeune homme de sa voix masculine, essayant de reprendre un peu d’influence sur la brunette.

Les cuisses saillantes néanmoins porteuse d’une sensualité voluptueuse d’Octavia aurait donné des envies lubriques à n’importe quel homme. La robe déchirée aurait fait mordre la lèvre jusqu’au sang du premier venu tombant sur cette demoiselle au charme lascif. « Tiens, habilles-toi correctement, on n’est pas au bordel ici. » siffla Garrett à la brunette. Pas pour lui alors, à croire qu’il était insensible à la beauté charnelle de la voleuse. Gay ? Non, tout de même pas, et ce malgré des semaines capitonnées avec d’autres hommes. Néanmoins, entre les deux, leur relation avait toujours été platonique, sans aucun sous-entendu sexuels, encore moins sentimentaux. Ainsi, il lui était impossible de voir la voleuse comme un quelconque objet de désir et comprenait d’autant plus encore moins l’emprise vicieuse qu’elle avait sur ses hunters ayant une bite à la place du cerveau. Un jour malheureusement, elle tomberait sur un plus malin que les autres. Mais il serait là pour la protéger. Enfin il l’espérait. Garrett se tourna légèrement en direction de son plan de travail pendant que la brunette se dessapait, ou plutôt se recouvrait de vêtements plus corrects entreposés sur une étagère de la petite boutique. Un tee-shirt XL de Gino à l’effigie de la pizzeria locale suffirait pour couvrir le poids-plume. Pendant ce temps, le blondinet se saisit fermement de la louche en inox accroché au mur et la plongea dans la sauce tomate. Il recouvrit ensuite la pâte à pizza d’un geste méthodique, professionnel, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Soudain, le parfum léger d’Octavia se rapprocha de lui. Il avait toujours du mal avec la présence de celle-ci à ses côtés, après une si longue séparation qui ressemblait à un obstacle impossible à dépasser. Elle avait été sa drogue, sa cocaïne, son ecstasy. Impossible de s’en défaire. Même avec toute la volonté du monde.

« Toujours autant fan de champignons ? » lâcha le jeune homme à la brunette qui l’observait quelques pas à côté. Le calme régnait en cuisine. Garrett n’avait rien à lui dire. S’il mentionnait l’injection du vaccin, il s’exposait aux foudres dantesques de la voleuse. Et clairement, ce n’est pas ce qu’il voulait, finir poignarder dans une pizzeria. Le blondinet ouvrit du pied avec une dextérité surprenante le frigo situé sous le plan de travail. Il en sortit une boite de champignons et une autre garnie de poitrine fumé. « Tu sais ce que c’est une poitrine ? » balança gratuitement l’ancien taulard à l’égard de la brunette avec un petit rire sournois. Sur son visage pâlot, des grosses gouttes de sueur émergèrent. Le fils unique des Mikaelson commençait à avoir chaud, et ce n’était nullement la faute d’Octavia ni du four. Il tentait de rester serein et ce malgré la brunette qui le scrutait du regard. Il lui fallait vite trouver un sujet de conversation avant qu’elle commença à l’encercler. Ensuite, jamais elle ne le lâchera, aucun moyen de respirer. « J’imagine qu’après notre dernière rencontre, tu as du passé une folle nuit d’amour avec ce charmant monsieur. Je ne savais pas que tu t’engageais si vite dans des relations amoureuses » déclara l’ancien taulard ironiquement. Il savait parfaitement qu’en retour, il se prendrait une salve de la brunette, aussi agile avec les mots qu’avec ses doigts meurtriers.
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeVen 1 Mai 2015 - 14:41

the way you look should be a sin,
you're my sinsation.


Reculant d'un pas à la remarque de son acolyte, Octavia tira machinalement sur sa robe sans manquer d'élever le menton d'un air menaçant. « Va te faire. » Furent les seuls mots qui sortirent de ses lèvres blessées. Se dévêtant rapidement en roulant en boule la robe déchirée, chipée dans un magasin aux prix exorbitants du centre de Radcliff, la brune attrapa un T-shirt portant l'icône de la pizzeria, le passant rapidement au dessus de sa tête tout en le tirant sur le haut de ses cuisses. Essuyant ses pieds noircis de poussière sous le tissu noir de son précédent vêtement qu'elle laissa choir sur le plancher, elle se rapprocha à pas légers vers Garrett, l'observant s'affairer aux fourneaux. Accueillant sa question avec un indicible sourire, elle hocha la tête en lâchant un « Ouais. » qui ne camouflait que peu son enthousiasme naissant. C'était plus fort qu'elle. Le voir, l'entendre, dans une discussion aussi légère, ça lui rappelait ces années d'enfance à le voir cuisiner avec les moyens du bord quelques plats de fortune pour elle et lui. Ces jours passés le ventre vide à se partager une boîte de champignons volée au voisin, en tentant d'ignorer les bruits ambiants de l'immeuble qui leur rappelait cette vie de merde. Mais le sourire de la brunette ne persista qu'un instant. Devant elle, les traits de l'ancien prisonnier se décomposaient, et la pique qu'il lui lança la hérissa au plus haut point. Et il riait. Il riait, et ça l'horripilait. C'était encore tout ce qu'il trouvait à lui dire, lui casser les couilles avec ses seins alors qu'il semblait à deux doigts de tomber la tête la première sur le plan de travail, imprimant ses traits tirés sur la pâte encore tendre. « Une poitrine ? » Faisant mine de réfléchir deux secondes avant que son impulsivité ne reprenne le dessus sur le calme qu'elle tentait de conserver - en respirant calmement, comme avait tenté de le lui enseigner Malachi - la brunette se saisit soudainement des deux pans de son T-shirt, le relevant sans plus y réfléchir sur son buste tout en arquant un sourcil provocateur. Tenant la position le temps de trois secondes qui lui parurent durer trois heures, la brunette esquissa un sourire moqueur à l'égard de son ancien compagnon. « Tiens, au cas où toi, tu ne le saurais pas... J'imagine que ça courait pas les couloirs, en tôle. » Fronçant soudainement les sourcils en rabattant le tissu devant sa poitrine nue et le laissant dévaler son échine pour couvrir ses fesses, la voleuse se rembrunit brusquement. Elle n'avait plus envie de plaisanter.

Les mots que lui assénaient le blondinet martelaient sa cage thoracique comme de vulgaires coups de poignards, des conneries que ce connard de la ruelle aurait pu lui adresser, le genre de remarques qui ascensionnaient en flèche son énervement. Peu importe ce qu'il tentait de faire, il y parvenait avec brio. L'espace de quelques minutes, la sanguine Lovecraft oublierait de s'inquiéter de son état pour laisser ses foudres s'abattre sur lui sans plus de cérémonie. S'approchant telle une furie pour s'arrêter en face de lui, plantant ses prunelles noires dans les siennes tout en l'attrapant à pleine main par le col de son T-shirt, elle l'attira brutalement vers elle pour avoir tout le loisir de lui répondre sans qu'il ne la toise de toute sa hauteur. Son front pratiquement collé au sien comme si elle s'apprêtait à tout moment à lui foutre un coup de boule, elle bouillonnait, et lui seul savait à quel point son petit gabarit pouvait se révéler dangereux lorsque l'adrénaline se répandait dans ses veines. « Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, de toute évidence. » Mesquine, la brunette ne parvint cependant pas à sourire en lui envoyant à son tour une pique gratuite sur l'étendue de son expérience sexuelle qu'elle jugeait inexistante. Elle n'était de toute évidence pas la mieux placée pour en parler, elle, la pauvre gamine de Lexington qui n'avait jamais laissé un homme s'emparer d'elle depuis ces vingt-six années de vie. Les paroles de Garrett la laissaient amère, tandis que sa voix se faisait plus chuchotante, sa colère grondant cependant au fond de son ton sans qu'elle ne parvienne à l'apaiser. « Qui te parle de relations amoureuses, pauvre con ? T'es jaloux ? Tu voulais peut être participer ? » Son emprise demeurait féroce sur le mutant, ses doigts rendus cependant légèrement tremblants par ses nerfs qui menaçaient de craquer à tout moment. « Parce que toi, peut être t'étais pas trop occupé avec ton hunter ? J'imagine qu'au fond ça doit te plaire, d'être sa salope attitrée. » Là, ce n'était qu'à demi-gratuit. Toute sa rancune parlait pour elle tandis qu'elle observait le visage livide de son ami dégouliner de sueur à quelques centimètres de sa propre peau. « Si t'as envie de me raconter comment il te baise, j'en ai rien à foutre, et si tu crois que j'ai perdu mes valeurs, je t'emmerde, connard. » C'en était trop. Elle allait finir par exploser, d'une minute à l'autre, et cette manière qu'il avait de détourner la conversation apparaissait de plus en plus clairement à la jeune femme. « Tu vas me dire ce que t'as. Tu vas me le dire ou je vais te le faire dire, et t'as vraiment pas envie que ça se passe comme ça. »
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeVen 8 Mai 2015 - 13:46

Ce qui semblait être des retrouvailles chaleureuses prenait une tournure que Garrett n’avait osé imaginer. Il sentait le pouls de son ancienne acolyte s’accélérer brutalement, son visage d’habitude si pâle, fardé pour une occasion qu’il ignorait, prenait une teinte cramoisie, d’un rouge inhabituel. Celui de la colère qui émergeait chez la brunette et qui était sur le point de poindre. Les quelques paroles du blondinet disséminés depuis l’arrivée en douceur de la demoiselle n’avaient eu l’effet escompté de détendre l’atmosphère de leurs chemins se croisant à nouveau. Une fois le tee-shirt, orné par le logo de la pizzeria, revêtit, Octavia semblait avoir laissé derrière elle ce langage élégant qu’elle s’efforçait d’utiliser dans son quotidien en présence de la haute société radclifienne. A présent, elle arborait fièrement ses racines de loubarde de la rue, un dialecte fleuri à base de jurons virils et spirituels. En mentionnant la poitrine, avec son caractère brut de décoffrage, le rustre Mikaelson avait espéré apaiser le climat conflictuel, balayant d’une subtile farce la tension ambiante qu’il ne souhaitait voir s’immiscer dans leur relation fraternelle. Malheureusement, il s’était trompé, réveillant seulement le courroux de la brunette dont le regard s’était embrasé dès que les mots s’échappèrent des lèvres gercés par le rude hiver du hunter par obligation. La flamme était allumée, elle allait se propager et il faudrait bientôt appeler les pompiers car Garrett n’était pas certain de survivre à la tornade Lovecraft. Cette dernière semblait néanmoins calme. Pour le moment seulement. A sa gestuelle limitée, il savait pertinemment qu’elle bouillonnait à l’intérieur. Sacré poitrine, si seulement il avait du thon dans le frigo à la place ! Toutefois, si le mutant voulait jouer, il semblait avoir trouvé un adversaire à sa taille, avec du répondant. Les quelques pas les séparant ne furent pas suffisant pour altérer sa vision, pour confondre les formes. Il aurait préféré ne pas avoir posé ses yeux sur sa la poitrine dénudée de sa compère. L’innocence du jeune homme vis-à-vis d’Octavia était anéantie, réduite en poussière. Son souffle se fit court, les secondes parurent interminables, durant une éternité. Les mots qui surgirent de la bouche sensuelle de la brunette ne parvinrent pas aux oreilles du pizzaiolo de substitution. Comme obnubilé par la vue, son cerveau refusait de laisser son accès à l’ouïe. Les tétons rosies par le froid hivernal, la forme chaloupée du torse restèrent et resteraient ancrés dans la mémoire du jeune homme. C’était la première fois qu’il ne la considérait pas comme Octavio, le gosse des rues qu’il protégeait contre vents et marées mais plutôt comme Octavia, une femme à part entière, avec sa sensualité charnelle inhérente.

Tout sauf serein vis-à-vis de cette situation, le blondinet ne put se retourner, son dos le protégeant de cette désormais femme fatale. Il comprenait à présent l’intérêt, ou plutôt l’appétit sexuel des hunters vis-à-vis des mèches brunes de la voleuse. Son regard perdu, presque vide, se reporta alors sur la pizza en cours de préparation. Il ne put que rétorquer difficilement, balbutiant quelques mots trouvés à la volée au fond de son esprit troublé. Le blondinet était tombé de haut, de son piédestal, et à présent cherchait un moyen afin de ne plus vaciller, aussi vulnérable qu’il apparaissait à présent. Octavia venait de l’ébranler avec une facilité déconcertante, avec simplement une esquisse de ses seins, un avant-goût de cette féminité toute découverte. « Tu … Tu aurais pu mettre un soutien-gorge. Qu… Question d’hygiène. » trouva seulement le bonhomme, tout en bégayant involontairement, déstabilisé par ce retournement de situation. Néanmoins, Octavia ne semblait pas souhaiter en rester là, les mots qu’il avait martelé avec une pointe d’humour acerbe quelques minutes auparavant, semblèrent être difficile à avaler pour la charmante brunette. La vagabonde s’approcha de lui d’un pas sûr, confiant, la colère se lisant dans ses yeux sombres et dans ses lèvres immobiles, pincées. Mademoiselle ne semblait pas d’humeur aux boutades, de plus, elle allait faire ravaler ses paroles à Garrett et autant dire que la situation n’allait pas nécessairement être apaisée par les cuisses dénudées de la brunette. La poigne de cette dernière était brutale, presque violente lorsqu’elle accrocha le col du pizzaiolo exceptionnel. Le souffle coupé par la surprenante manœuvre de la brunette, le jeune homme n’osait aller dans le sens inverse de la redoutable volonté d’Octavia. Il ne pouvait nager contre le courant, de peur de se noyer, alors il se laissait porter par le mouvement, désarmé. Le mutant se voyait mal rétorquer quelque chose de futile voir de puéril à la gamine des rues. Il ne ferait que s’attirer un peu plus les foudres de celle-ci, son châtiment divin prêt à frapper. Le dos cambré, son front fixé à celui de la voleuse, Garrett regrettait en quelque sorte cet accompagnement au chèvre avec lequel il avait hésité à garnir la pizza. Cela lui aurait permis de mettre une distance de sécurité vis-à-vis de la croqueuse de hunter, bouillonnant intérieurement. Quoique, la colère aurait peut-être suffit à boucher les narines de la brunette n’évitant aucunement son sévère courroux. Il allait être difficile de l’apaiser, même avec la plus subtile des manœuvres.

On sentait une certaine amertume dans le ton grave de la voix pourtant habituellement si doucereuse d’Octavia, une rancune vis-à-vis du passé, du présent, notamment à propos des choix forcés du nouvel hunter. Elle ne pouvait comprendre, elle ne se retrouvait pas dans sa situation. Garrett vit les doigts tremblants de la brunette sur son col lâchés petit-à-petit prise, proche de craquer, physiquement comme mentalement. D’une certaine manière, il s’en voulait de la mettre dans cet état là, à la limite de la frénésie hystérique. Encore plus alors qu’elle semblait vouloir connaitre la vérité sur ses dernières exactions, cette tentative de suppression de la mutation. Le lugubre Mikaelson n’avait pas remarqué son visage blême, couvert d’une sueur perlant sur son front et venant éclabousser son tee-shirt humide. On pourrait croire qu’il venait de courir un marathon sous une chaleur accablante alors qu’il tentait seulement de se tenir droit, sans tituber malencontreusement, éveillant les soupçons de la Lovecraft. C’est vrai que sa santé, depuis quelques jours n’était pas au mieux, pris régulièrement de frissons le tétanisant sur place, s’ajoutant à cela un mal de crâne permanent. Il lui serait en conséquence très difficile de cacher ça plus longtemps au regard déducteur d’une personne qui le connaissait comme sa poche, Octavia. D’un geste hésitant, ses pupilles plongées dans celles humides de la brunette, Garrett entrelaça ses doigts masculins dans ceux de sa compère de toujours, effaçant cette tentative de passage en force avec la main serrant fermement son col. Il n’était pas là pour se lancer dans une bataille épuisante désagréable avec la vagabonde dans laquelle seul le plus obtus des deux en sortirait vainqueur. Il n’en avait aucune envie. Un peu de douceur dans ce monde de brut, voilà quelque chose qui ne ressemblait pas au jeune homme. Ce dernier tentait de réfléchir pour trouver quoi répondre aux piques mordantes de la voleuse. « Crois-moi, je te laisse tes plaisirs charnels de ton côté, je suis bien trop occupé à me lustrer le derrière pour faire plaisir à ce hunter. C’est ça que tu veux entendre, un énième mensonge ? » lança-t-il à l’attention de celle qui semblait à présent beaucoup plus petite maintenant qu’elle ne le forçait plus à se baisser à sa hauteur. Cependant, il gardait toujours sa main ancrée dans celle de son ancienne partenaire, comme pour éviter de tomber à la renverse d’un moment où à l’autre même s’il doutait qu’elle fut capable de le rattraper. « Tu veux quoi d’autre avec tes champignons ? Pas de poitrine donc. » annonça-t-il à la brunette alors que celle-ci s’attendait certainement à une réponse à ses interrogations. Malheureusement, Garrett ne semblait pas prêt à lui confesser ses tords, et encore moins cette tentative de démutation qu’elle n’accepterait surement pas. Son dos trempé se tourna à nouveau pour se reporter vers la pizza.
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeLun 6 Juil 2015 - 22:00

the way you look should be a sin,
you're my sinsation.


La gueule qu'avait tiré Garrett lorsqu'elle avait relevé son T-shirt sur sa cage thoracique valait tout l'or du monde. N'importe qui se serait bien foutu de sa gueule, en temps normal, à le voir bégayer comme un gosse et à virer au rouge pivoine en un quart de seconde. Mais pas elle. Parce qu'elle aurait simplement préféré qu'il hausse les épaules en changeant de sujet, et non qu'il s'attarde de la sorte, confus et sans doute dix fois plus embarrassé qu'elle. Pourtant, c'était bien elle qui était à demi à poil, non ? N'était-ce pas le monde à l'envers ? Comme s'il n'en avait jamais vu de sa vie. Comme s'il fallait finalement que ce soit elle, sa plus vieille amie, sans doute la moins féminine de toute et la plus grande gueule à la ronde, qui viole l'innocence de son regard encore chaste. Si l'on n'abordait pas tout ce qui avait sans doute pu se produire entre lui et Kendrick, son compagnon de cellule en prison. Ce n'était sans doute pas son premier choix. Il aurait sûrement préféré voir les seins de la première cliente venue que ceux de la cambrioleuse. Parce qu'aux souvenirs de la mioche en couche culotte dévalant les couloirs en se cassant trois fois la figure, et à ceux de la mauvaise graine, en jean et T-shirt long qui se vautrait sur son lit en moquant ses bds, devrait se greffer cette image inattendue, celle qui lui prouverait enfin qu'elle était belle et bien une fille, peu importe ce qu'il pouvait en penser. Octa quant à elle, n'avait pas prémédité cet air ébahi digne d'un poisson mort, pas plus expressif que ces anchois qui la contemplaient du bord du plan de travail. Encore une fois, elle aurait pu en rire, si elle ne s'était sentie subitement bien conne, le tissu toujours accroché entre ses doigts rendus incertains par le faciès du mutant. Elle venait de montrer ses seins à Garrett. Garrett. Son ami d'enfance, son frérot, son poto, son bro. Toutes ces rimes en "o" qui ne laissaient aucun doute sur la nature de leur relation. Pas d'attirance qui tienne, juste une putain d'affection qui avait résisté contre vents et marée depuis son premier souffle dans cette vie de merde. C'était impensable, de se dévêtir face à lui. Impensable d'imaginer le voir fixer avec tant d'attention ce qu'elle n'aurait jamais dû lui dévoiler.  Agissant sur une impulsion, comme bien trop souvent, pour lui faire fermer sa gueule avant qu'il ne la conduise à l'étriper. Mais voilà qu'à le voir comme ça, si perdu soudainement, la gêne se répandait dans l'esprit de la belle à une vitesse folle, incontrôlable. L'homme se retourna et le soulagement traversa les prunelles de la brune, bien que les dernières paroles balbutiantes du brigand ne tardèrent à la faire frémir de nouveau. Loin du Mikaelson sûr de lui, qu'elle imaginait bien plus fort que ces crétins perdant leurs quelques neurones face à une paire de sein.

La crise de colère qui s'ensuivit s'apaisa à peine lorsque Garrett s'aventura à la retenir, déposant ses larges paumes sur les doigts nerveux de la brune, geste qui l'avait si souvent canalisée par le passé. Et qui en cet instant lui donnait uniquement envie de lui briser les phalanges une à une. Ce qu'elle ne manqua guère de lui faire savoir en entremêlant fermement leurs mains, prête à lui faire sauter les jointures à la moindre oeillade déplaisante. Sans doute le mutant ne peinerait-il guère à la retenir, voire à lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais la brunette avait toujours été teigneuse, et téméraire au point de ne pas douter une seconde de sa capacité à maîtriser Garrett. Elle s'était toujours jugée bien plus féroce que lui en ce qui concernait les combats physiques, l'ayant hélé à plusieurs reprises à ce sujet, essuyant les sourires du jeune homme devenu grand. Aujourd'hui, ses doutes étaient encore plus minces que d'ordinaire, à le voir trembler comme un camé en manque, suant comme un porc dans une allure bien peu aguichante. Et bordel, qu'est ce qu'elle aurait aimé le voir se battre pourtant. En pleine forme physique, ce regard impénétrable qui la transperçait de part en part et semblait destiné à décimer tout inopportun sur son passage. C'était ça, l'image qu'elle avait gardé de lui, quand bien même s'était il retrouvé à pourrir entre quatre murs de pierre durant toutes ces années. Elle le voyait toujours à travers ses yeux de môme, ce type invincible, le seul en qui elle aurait toujours une confiance aveugle. Et non pas cette loque frissonnante qui peinait à la contenir. Les paroles de Garrett ne lui apportèrent aucune réponse, si ce n'était un habile rebond sur une pique, parlant de mensonges tandis qu'elle n'en appelait qu'à la vérité. Sa main était faible sur la sienne, et ça la mettait encore plus hors d'elle. Une pichenette dans l'épaule, et il s'envolerait en poussière. Et le voilà qui l'air de rien se détournait, parlant garniture alors qu'elle sentait son coeur manquer un énième battement. « PUTAIN. » Gueulant avec hargne en serrant ses poings de toutes ses forces pour se retenir de les abattre instantanément sur lui, la voleuse demeura un instant immobile, fulminant sur place. « Parle encore une fois de poitrine, de champignon ou de ta mère et je t'enfonce ton putain de rouleau en bois dans le cul !!  » Et comme pour illustrer ses propos, elle s'empara d'un mouvement brusque du-dit rouleau, décidée, l'élevant d'un geste menaçant. « Tu veux que j'te dise ? J'en ai rien à foutre de ce que tu fous avec ton sale fils de pute, cet enculé aura ce qu'il mérite, j'vais le buter Garrett, j'te jure que je vais le buter, j'vais le buter comme j'ai jamais buté personne dans ma vie, putain, j'te jure, t'as intérêt à parler maintenant, sinon j'te bute aussi. » Les doigts crispés sur l'ustensile de cuisine comme si elle tenait entre ses mains la dernière bombe nucléaire, qui n'avait d'égale que la détermination de la brune. Si certains pouvaient parler de meurtre pour illustrer leur propos, Octavia quant à elle illustrait ses propos par le meurtre. Il n'était nullement question d'une blague, ni même d'une simple formule imagée pour donner du poids à ses paroles énervées. Pas pour la gosse qui avait tué son premier homme avant même d'avoir atteint sa huitième année de vie. Elle était sérieuse, on ne pouvait l'être davantage, sa frénésie laissant sans doute penser à une simple crise de nerf, alors que tout son être aspirait à la vengeance, à l'appel du sang. L'homme semblait se décomposer de minute en minute, et ses nerfs lâchant un à un, Octa sentit ses lèvres commencer à trembler et ses yeux s'humidifier dangereusement. « Parle, j'en ai raz le cul de chialer pour ta gueule, alors parle, arrête de mentir putain. Tu devais jamais me mentir. Jt'ai jamais menti. » Jamais. Une larme dessinant un sillon sur ses traits fatigués, traînant le noir de ses cils sur l'angle de sa pommette, qu'elle essuya brutalement, jetant avec rage le rouleau à l'autre bout de la pièce, manquant de fendre le carreau de la porte de sortie au passage. « J'ai tout fait pour toi. » Essuyant d'un revers de la main ses narines dans un reniflement peu glamour, la brune reporta son regard sur lui, noyé derrière ses mèches emmêlées. « J'peux pas croire que tu préfères me mentir. »
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeMar 28 Juil 2015 - 22:10

Bien qu’ayant le dos tourné à la brunette, Garrett sentait le regard de celle-ci ancré sur son dos, imbibant le tee-shirt floqué au nom de la pizzeria d’une sueur fiévreuse. Et il était loin d’être compatissant. Le fils unique des Mikaelson dessinait à la perfection dans son esprit les prunelles ambrées de la demoiselle s’assombrissant, soulignées par des cils de brebis fragile. Le jeune homme n’osait se retourner, sachant, l’habitude parlant, que ce contraste le toucherait droit au cœur, incapable de choisir entre les deux facettes d’Octavia ; la gamine qu’il prenait sous son aile, la protégeant de tous les grands dangers que le duo avait pu traversé, ou bien, la voleuse à l’aspiration vengeresse envers les hunters. Même si, à présent, on pouvait lui accorder ne serait-ce qu’un troisième aspect, celui d’une charmante demoiselle. Néanmoins, ce ne fut pas l’insistance du regard de la fripouille qui le fit se retourner, mais plutôt ce langage de charretier si caractéristique de la princesse aux attitudes de garçon manqué. Un mot, un seul, empli de frustration, suffit à faire en sorte que Garrett se retourne afin de lui faire face, de toute sa grandeur mais surtout de sa faiblesse actuelle. Sur le moment, il imaginait sans grande difficulté la féroce cambrioleuse le désarçonner d’une claque, et à observer ses petits poings se fermer dans la perspective de se retenir de lui en coller une, tout ça magnifié par ses joues creusant un sillon sous la pression qu’elle exerçait sur ses canines, il sentait qu’à tout moment il pourrait en prendre une sur le coin du museau. Pourtant, auparavant, jamais la brunette n’aurait osé lever la main sur le mutant. A croire que les choses avaient bien changées depuis leur enfance. Octavia avait vu un semblant de poitrine miraculeusement pousser et Garrett était devenu une loque capable de se faire maitriser par une humaine, aussi hargneuse était elle. Son injure, sifflée avec colère, parvint aux oreilles du hunter contraint par son passé, qui se tourna, vers sa Bonnie Parker, contraint par la peur des représailles si les insultes qu’elle était sur le point de lui lâcher ne se faisait pas de face. D’homme à homme.

A quelques mètres des gambettes nues de la Lovecraft recouvertes seulement par un tee-shirt bien trop grand et trop large pour elle, le cuisinier amateur sentit la colère poindre en elle, son teint poudré prenant une nuance cramoisie. La voix de la brunette gronda, se brisant dans les octaves aigues sous l’emportement furieux. Elle fulminait, fustigeait l’attitude désinvolte et surtout solitaire du blondinet, elle qui ne les imaginait qu’en duo inséparable et surtout solidaire. Cependant, de cette dernière notion, aucun n’en possédait la même définition. D’un pas assuré, elle s’approcha de lui et vint récupérer sur le plan de travail le rouleau à pâtisserie. Dans un élan de protection, Garrett avait frémi, plisser l’œil de peur qu’elle ne lui balance d’un revers du bras un coup de l’ustensile de cuisine. Elle continuait, avec la rapidité et surtout le vocabulaire d’un forain, à blâmer le comportement mystérieusement enfantin du mutant. Ce dernier la savait hargneuse, tel un pitbull enragé, mais il ne pensait pas que ses années d’emprisonnement et ce mutisme soudain allait la rendre aussi agressive, autant dans ses paroles que dans ses actes, brassant de l’air comme un moulin avec ses bras fins agrémentés d’un rouleau à pâtisserie. Garrett se décomposait petit à petit, des gouttes de sueur perlant le long de son visage et glissant sur sa tempe. Son visage blafard contrastait avec le teint rouge pivoine de la brunette. L’intense tension entre les deux, loin d’être sexuelle malgré le départ prometteur d’une poitrine entrevue à la lueur d’un spot défectueux, ce dernier n’aidant pas à diffuser une lumière pouvant rendre la carnation de Garrett moins terreuse. D’un geste transpirant la rage, elle lança l’ustensile de cuisine à travers la pièce, venant s’écraser minablement contre le mur adjacent à la porte, à quelques centimètres du carreau de celle-ci. Les paroles prononcées par la brunette durant ce long monologue ne purent le laisser de glace, et la larme qui point au coin de l’œil de la Lovecraft finirent définitivement par le faire fondre. Il détestait cette situation à travers laquelle il était poussé à lui briser le cœur, peut-être brisant sa confiance envers le blondinet pour lui éviter plus d’ennuis qu’elle réussissait déjà à s’attirer seul.

« Attends. » lui lança-t-il d’une voix tremblante, en profitant pour se retourner vers le plan de travail où trônait la pizza. D’un geste hésitant, il empoigna la pelle à pizza et récupéra la préparation pour la cambrioleuse. Dans un silence de plomb, la cuisine de la pizzeria s’était transformée soudainement en une cathédrale religieusement calme. Néanmoins, la tension n’était pas retombée et les larmes n’eurent pas encore fini de couler. Garrett enfourna le casse croute nocturne du duo puis se retourna, essuyant ses mains poudreuses contre son tee-shirt plus très immaculé. A présent, il s’approcha de sa partenaire de toujours, le visage rouge mais cette fois-ci la colère avait été soufflée par l’abattement. Les larmes avaient ruinés son maquillage bien trop féminin, le fils unique des Mikaelson retrouvant alors les traits de la gamine échevelé. Soudainement, alors que leurs fronts se frôlèrent, le cuisinier amateur vint déposer une main sereine sur le postérieur à peine recouvert par le pan opalin du tee-shirt de son collègue. Garrett n’osa croiser le regard de sa collègue de toujours, lui même ne comprenant pourquoi il se mettait dans cette situation, pourquoi sa main se retrouvait sur la peau chaleureuse et accueillante de la brunette. Y imprimant même la marque de sa main à l’aide de la farine, comme pour en signifier sa propriété. « Je ne viens pas de te toucher la poitrine. » ajouta-t-il, la tête baissée en direction de ses pieds de canard. Il laissa sa main quelques secondes encore fermement ancrée, avec passion, sur le petit postérieur rebondi, plus que sa poitrine, de la voleuse, sachant que cela déboucherait certainement sur Octavia lui coupant la main avec un plaisir non-feint pour avoir trépassé ses atouts charnels. Il se recula alors, de peur d’un retour de bâton, le contact contre la soie du tsonga de la demoiselle faisant frémir son corps, et pour une fois, ce n’était pas le contrecoup du vaccin. Heureusement pour lui, elle avait balancé quelques secondes plus (trop ?) tôt le rouleau qui aurait pu devenir, entre les doigts fins d’expert de la Lovecraft, une arme létale. De sa voix grave, il lui expliqua son geste. « Est-ce que je viens de te mentir ? Non. Par contre, je ne t’ai pas raconté la vérité pour autant. » Sur le regard de la charmante Bonnie Parker, il n’arrivait à décrypter aucune de ses émotions, elles devaient être trop nombreuses. Se pinçant légèrement l’intérieur de la joue, alors que l’air de la cuisine commençait à être embaumé par les odeurs de pâte croustillante dans la chaleur du four, il ne pouvait tout déballer à Octavia, cela lui était impossible. Il ne savait pas comment elle réagirait. Néanmoins, il craignait d’autant plus les conséquences s’il la faisait mariner trop longtemps, comme une moule dans un univers non iodé qu’elle n’appréciait que trop peu. « J’aimerais pouvoir tout te raconter Oc’, tu le sais, mais ça t’impliquerait et autant dire que les conséquences de mes actes n’ont pas avoir de répercussion sur ta vie, et ce malgré le chaos de ton quotidien. » continua le blondinet, le regard vide, fatigué. Il n’était pas de taille à lutter ce soir face à la hargne permanente d’une Octavia cherchant la vérité coûte que coûte. « Disons juste que j’essaye d’échapper à ma condition. » conclue-t-il comme une bouteille à la mer, comme un indice qu’il espérait, comprendrait afin de trouver le mot-clé, comme à Fort Boyard. Ce mot-clef, cause de son état actuel digne du père Fouras et non du génial Passe Partout.
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MessageSujet: Re: octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.   octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation. Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 17:53

the way you look should be a sin,
you're my sinsation.


Attends. Songeant qu'enfin son ami s'apprêtait à se confier, elle demeura naïvement immobile, l'observant s'approcher sans s'attendre à ce qui allait s'en suivre. Et elle se pétrifia. Chaque muscle s'était raidi, et chaque nerf s'était électrisé. Non pas de manière agréable, en réponse à ce geste qui tenait plus du meulage que de la caresse. Mais sonnant l'alarme, remontant à vitesse ultrasonique jusqu'à ses neurones, dans la partie "ne me touche pas" du cerveau d'Octavia. Cette partie qui ne s'éveillait pourtant pas souvent, ses airs de harpie refrénant en général le caractère tactile de ses interlocuteurs. C'était une zone qui s'était renforcée à Lexington, dans ce studio miteux au coeur duquel défilait la crème de la ruelle venue chercher un peu de réconfort entre les cuisses de sa mère, effleurant parfois au passage les boucles brunes de la gamine en attendant que sa génitrice soit disponible, allant parfois même jusqu'à laisser leurs doigts dégueulasses frôler ses traits angéliques. Qui se muaient en masque démoniaque dès lors qu'ils avaient le dos tourné, prête à leur planter entre les omoplates le premier objet tranchant venu. Il avait bien fallu aiguiser ses réflexes pour ne pas se retrouver en moins de deux à accomplir la sale besogne de sa mère, celle-là même qu'elle avait craint depuis son plus jeune âge, celle-là même qui avait tant exacerbé sa répugnance envers ces salops écervelés appartenant à la si commune gent masculine, braquant son esprit envers tout rapprochement et hérissant d'horreur cette échine qui se raidissait à chaque fois que l'un d'entre eux osait la toucher de n'importe quelle façon possible. Et si parfois, au détour d'un dîner mondain, la brunette se faisait violence pour ne pas arracher la gorge de ces hunters qu'elle apprivoisait, lorsqu'une main délicate épousait sa hanche ou disciplinait une boucle, sa seule force résidait dans l'image qu'elle se représentait de leur cadavre en décomposition. Pourtant, ces mécanismes complexes qui régissaient le rapport de la belle envers les hommes ne se limitaient guère à ceux envers qui elle éprouvait de l'aversion. Malachi, qu'elle affectionnait pourtant bien plus qu'une majorité, avait reçu l'empreinte de sa main ancrée sur la joue gauche, en réponse à la sienne, rassurante, posée sur son épaule. Qu'adviendrait-il de Garrett, ce seul être duquel elle tolérait le contact physique pour l'avoir connu depuis toute môme, désormais que celui ci s'aventurait à empaumer son postérieur sans plus de cérémonie que lorsqu'il pétrissait la pâte quelques minutes plus tôt ? Il en avait tué un, un qui se montrait bien trop avenant avec elle, sachant pertinemment quel effet cela pourrait avoir sur la brune de se voir approchée de trop près. Cela l'aurait détruite. Anéantie. Pourtant, c'était lui, son sauveur d'antan qui aujourd'hui-même la pelotait sans demander son reste. Et elle avait choisi de mettre son cerveau sur pause. Littéralement. Parce qu'elle était incapable d'imaginer son compère le corps lacéré sous ses lames, en train de moisir au milieu des bois. Parce que ça lui faisait mal putain, mal au fond des tripes qu'il ose ainssi la toucher. Avait-il tout oublié ? Avait-il oublié comme tous ces autres qu'elle n'était pas une pute, qu'elle n'était pas sa mère ?

Garrett recula de lui même, la brune demeurant immobile, si parfaitement immobile que c'en devenait flippant, et qu'il aurait été plus rassurant de l'entendre gueuler ou lever la main pour se battre. Ses pieds nus fermement ancrés sur le carrelage glacé de cette nuit d'hiver, le T-shirt toujours légèrement plissé à l'endroit où il avait posé sa main, le menton levé sans qu'elle ne l'ait abaissé depuis qu'il s'était approché, depuis que son front s'était quasiment appuyé contre le sien sans qu'elle ne cherche cette fois à lui asséner un coup de tête. Il avait le regard à terre, Garrett, et nom de dieu ce qu'il avait raison de ne pas le relever vers elle, de se détourner de lui même. Elle le maudissait tellement intérieurement qu'elle prit sa première remarque comme un nouvel affront. Il se foutait de sa gueule. Personne ne se foutait de sa gueule. Elle s'en assurait toujours. Garrett l'affaiblissait, l'attendrissait, la laissait là si minable qu'elle avait autant envie de se frapper que de lui arracher les yeux pour les lui enfoncer au fond de l'oesophage.  Et il tournait autour du pot. Incapable de s'élancer pour se confesser, pas même à elle, et ça la mettait hors d'elle. A l'intérieur, ça bouillonnait. La suite ne fut qu'une succession de paroles envenimant un peu plus encore les pensées de la brune à l'égard de son ami. Lorsqu'elle inclina légèrement la tête, elle eut l'impression que sa nuque ne céderait pas, lui vrillant la peau d'aiguilles invisibles tant elle était tendue. Relevant  ses cils de faon vers son acolyte, les mots à demi-murmurés dans une contenance feinte, la brune sentait encore l'empreinte brûlante de la paume du mutant sur sa fesse droite, et sa rage revenait à l'assaut aussi sec. « Les conséquences de tes actes. Putain. Tu t'entends ou tu veux que je m'occupe de la merde que t'as dans les oreilles ? » Les flammes de la colère reprenaient déjà le contrôle de ses iris, s'embrasant un peu plus à chaque mot tandis que le fil de ces dernières années passaient en boucle dans son crâne. « C'est ça ton inquiétude, que tes conneries influencent ma vie ? Autant te dire que t'arrive trop tard. C'est tes conneries d'il y a six ans qui ont fait de ma vie ce qu'elle est Garrett. C'est tes conneries qui ont foutu ce chaos dans mon quotidien, comme tu dis. » C'était sans doute injuste de le lui reprocher, de le blâmer de s'être rendu après avoir sauvé ses miches de l'un des clients de sa mère. Sûrement aussi que sa vie était déjà merdique avant tout ça, et que rien n'aurait de toute évidence pu les sortir de cette merde à l'époque. Mais elle avait espéré, Octa. Elle avait cru qu'avec leurs forces jointes, ils auraient pu quitter ce trou, arpenter les rues, vivre une vie qui ne serait jamais plus celle de la ruelle. Lorsque les chasseurs avaient envahi leur territoire, l'espoir s'était engouffré en elle violemment. Dans la détresse de l'instant, elle l'avait touchée du doigt. La liberté. L'événement qui les pousserait à se tirer. Mais il ne l'avait pas suivie. Il avait préféré se rendre comme un bon petit citoyen, oubliant qu'il n'y aurait jamais de justice pour les gens comme eux, pas s'ils ne la rendaient pas eux même. C'était là les seules paroles de son père que la brunette avait retenu, et elle les appliquait comme une leçon de vie  dont elle ne s'éloignait jamais. « Si t'avais peur que je paye à ta place, fallait pas me laisser toute seule ce jour là, fallait pas te barrer putain ! Mais c'est vrai que c'était facile de se laisser prendre comme un lâche, qu'est-ce-que tu sais du chaos, toi t'avais le cul tranquillement vissé sur ton putain de lit de taulard. » Un rire mesquin passa ses lèvres tandis que sa voix ne s'élevait pas, pas pour le moment. Elle n'avait pas été forgée pour se tenir loin du chaos. Dès lors qu'elle le laissait entrer dans sa vie, elle ne pouvait s'en détourner, y puisant sa force et un plaisir plutôt malsain. Et dès lors que cet enculé mettait les voiles, laissant un semblant de sérénité s'établir dans sa vie, elle lui courait après. Cherchant la violence, les problèmes, tellement certaine depuis ce jour-là que sa seule chance de connaître la tranquillité n'existait plus. Elle s'était envolée lorsque Garrett avait été incarcéré. La suite n'avait été qu'une succession d'emmerdes sans nom. Fronçant les sourcils en sentant toute sa rancune prête à lui exploser à la gueule, elle se força à ne pas avancer, à rester docilement loin de lui pour ne pas se laisser attendrir. « T'aurais du me suivre. T'aurais du venir avec moi ce jour-là. On se serait cassés, ils nous auraient pas retrouvé. Tu m'as pas laissé le choix Garrett. Qu'est-ce-qu'il me restait à part toi ? Tu m'as abandonnée comme une merde dans la ruelle. Tu m'as laissé toute seule. » Elle n'avait nul besoin de préciser ce qu'elle avait pu endurer là-bas, il l'avait sûrement imaginé tout seul. L'un des hommes emprisonné, l'équilibre s'était rapidement disloqué entre les deux rangées de bâtiments. Et lorsque le père Mikaelson était mort, tout était clairement partie en couille. Elle s'était acharnée pour qu'un semblant de cohésion demeure entre les bandits peuplant les squats, tentant de préserver le patronyme de son compère lorsque tous tentaient de le salir pour remettre la main sur son business. Elle avait trouvé un de ces soirs sa mère sans vie sur la table bancale de leur habitation, alors qu'elle même revenait de sa première chasse au hunter, son sang encore partout sur sa peau, fermant les yeux pour ne pas comprendre ce qui s'était certainement produit pendant la soirée. Et elle avait tué. Elle avait tué, tué, tué. Échappant aux mains qui la malmèneraient pour en trouver d'autres qu'elle acceptait, docile, pour mieux les couper par la suite. Et Garrett l'avait touchée. Et tout se mélangeait dans son esprit.

En deux secondes, elle lui sautait dessus, tombant au sol avec lui, roulant sur près de deux mètres, peut être plus, sans décrisper ses mains de son T-shirt. Se retrouvant fermement postée au dessus de son corps affaibli, elle ne contrôlait plus rien, et elle approcha de nouveau son visage du sien pour la dernière fois, parce qu'elle s'en irait, parce que cette fois elle ne reviendrait pas. « Qui t'a dit que t'avais le droit de me toucher le cul ?! Certainement pas moi, putain, tu sais que je déteste qu'on me touche le cul, t'es vraiment un fils de pute Mikaelson, vraiment un fils de pute. » Là n'était clairement pas le problème de la soirée, et pourtant c'était l'une des choses qui la mettait le plus mal à l'aise. « Qu'est-ce-qui te fait croire que t'as le droit de me toucher Garrett ? C'est de penser que je baise chaque hunter que je croise ? Du coup tu t'es dit quoi, Garrett ? Tu t'es dit QUOI ?! » Elle le secoua brutalement, cette peur constante d'être prise pour une pute surpassant même une seconde cette recherche de réponse qu'il ne voulait pas lui donner. Parce qu'il n'avait qu'à le dire, que c'était une pute, et il serait débarrassé d'elle. Parce que la colère et la peine la rendaient folle. Parce qu'il était plus facile de se focaliser sur ce détail que d'affronter les silences de son ami.
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octaviett x the way you look should be a sin, you're my sinsation.

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