Sujet: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 0:21
Bellamy Killian Oswald
dans le creux de mes mains, seules les roses peuvent vivre
   NOM : Mon Nom n'est pas très connu, je ne suis pas un Kardashian et bien heureusement. Non, il est tout simple, Oswald. Nom originaire d'Europe très commun, mais que j'affectionne. J'ai fais une recherche dessus et apparemment il veut dire « Divin » ou « Gouverneur », enfin quelque chose au-dessus de tout quoi. Vous comprendrez pourquoi je ne pense pas que notre Nom nous détermine ! Néanmoins, la famille Oswald est très apprécié dans notre petit quartier, ici, à Radcliff.
   PRÉNOMS : Mon premier prénom m'a été donné par ma mère, elle y tenait particulièrement. Je me nomme Bellamy, inutile de vous en faire la traduction. Lorsque mes amis l'ont prononcé pour la première fois, il avait ce sourire aux lèvres tandis qu'ils prononçaient mon prénom avec la prestance de l'accent français. Car oui, c'est une version anglophone d'un célèbre roman, adoré par ma mère, Bel-Ami de Maupassant. Ma mère voulait que je sois un héros de roman, sans doute. Mon deuxième prénom est de l'ordre d'un héritage, Killian, car ce fut le prénom de mon oncle paternel, décédé avant ma naissance. Mon père voulu alors l'honorer en me nommant ainsi.
   DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Les arbres étaient en fleur. Le pollen glissait sur les pétales des roses pour aller féconder d'autres. Le 1er Mai, , le jour où le muguet est célébré, le jour où le printemps s'extasie, s’épanouit et fait flamboyer l'eau qui l'arrose. Une date poétique. Je suis né ici, à Radcliff, au Kentucky, une petite ville qui elle non plus n'a rien de spécial.
   ÂGE : Je ne suis pas très vieux, même plutôt jeune. Sur une vie, je suis à un peu plus d'un quart. Vingt-cinq ans, les années filent et ne se ressemblent que par une chose : moi. Lorsque je revois les images de ce que j'étais, enfant, je me dis que j'ai parcouru un long chemin et que malgré les ampoules, je reste au fond le même... un peu naïf.
   ORIGINES : Je n'ai aucune origine venant du continent Américain, non, ma famille est principalement Européenne. Mon père est un irlandais pur, de père en fils. C'est lui qui m'a donné cet accent si particulier qui fait que les autres se posent des questions sur le pays d'où je proviens. Ma mère, elle, est française, néanmoins elle est issue d'une famille britannique, excepté le côté de sa propre mère qui était, eux, français. Je ne connais pas grand chose de la France, plus pour l'Irlande où je me sens plus chez moi lorsque nous y allions pour quelques vacances voir mes grands-parents.
   NATIONALITÉ : Je suis donc américain, né à Radcliff. Néanmoins, je ne m'en vante aucunement, préférant me focaliser sur mes véritables origines qui se trouvent en Irlande, terre que j'apprécie grandement.
   STATUT CIVIL : Je pense que je suis encore trop jeune pour avoir un joli anneau autour de mon doigt. De plus l'amour ne m'a jamais vraiment souris, ne se résumant qu'à de brèves relations amoureuses qui se soldèrent souvent par un « tu es gentil Bell', je veux juste qu'on reste ami ». Je n'ai jamais su si je devais bien le prendre, en tout cas je répondais à chaque fois par un sourire gêné ne savant que dire. Ceci explique pourquoi aujourd'hui je suis célibataire. Néanmoins, lorsque le passé décide de renaître, les flammes d'un amour oublié ne sont jamais loin pour nous enflammer.
   MÉTIER : Qui aurait pensé que j'allais atteindre un métier de ce genre ? Tout mon entourage fut surpris lorsqu'un beau jour, le garçon qui avait pour rêve de devenir fabricateur d'étoile ou plus tard, fleuriste, a fini bien loin de tout cette lumière pour plus se diriger sous-terre. Je suis un médecin légiste, les cadavres sont mon quotidien, au fond... je pense que la morgue est comme une bibliothèque, sauf que les connaissances sont remplacées par des souvenirs contenus dans un corps soigneusement rangé. La comparaison est bizarre, c'est vrai.
    ORIENTATION SEXUELLE : Cela fait longtemps que j'ai abandonné de définir mon orientation sexuelle. Je préfère aimer tout le monde et me dire que je pourrais finir ma vie avec la personne qui m'aimera réellement et que j'aimerai en retour, qu'il soit un homme ou une femme. Je suis donc officiellement bisexuel, même si je n'ai jamais vraiment eu une aventure sérieuse avec un homme et qu'il faut dire j'ai une légère préférence pour les femmes.
    TRAITS DE CARACTÈRE :rêveur, contemplatif, distrait ▲ effacé, calme, discret ▲ timide, anxieux, défaitiste ▲ philanthrope, souriant, à l'écoute ▲ froussard, craintif, facilement impressionnable ▲ mauvais menteur, ne peut tenir aucun secret, sincère ▲ mature, passionné, philosophe ▲ naïf, gentil, patient ▲ inventif, (mauvais) blagueur, intelligent ▲ très famille, pudique, fidèle. ▲ (très) PROTECTEUR
    MUTATION : Je le nomme, le pouvoir du Salvateur, . D'un touché, d'une caresse, la vie reprend son droit sur la mort. Qu'il soit humain, ou non. La résurrection, le don du phénix, voilà de quoi on m'a attribué. Néanmoins, d'un deuxième touché, ceux qui ont échappés des griffes de la mort une fois, la retrouverons à nouveau. Une malédiction, un sauveur qui ne sera jamais gracié d'un merci. Quelle irone n'est ce pas ? L'homme qui n'a jamais su faire un choix dans sa propre vie, se retrouve à décider celle des autres si cet homme, cet animale, ce végétal, peut vivre ou mourir. Le Pouvoir d'un Dieu, mais je ne suis pas un dieu, je ne suis pas une vieille femme qui décide de recoudre le fil, je ne suis pas une quatrième Parque. Alors je me suis promis que je garderai le Destin dans les mains du Monde et non dans les miennes. Ce pouvoir est trop puissant pour un homme de ma stature.
       AVATAR : Sam Claflin. CRÉDITS : tumblr & angie.
THE FUTURE IS HERE
nothing left to say
≈001.je suis inimitable, tout le monde vous le dira, j'ai un pouvoir, un don, celui de ma légendaire distraction. Et ce pouvoir est puissant, phénoménal. Donnez-moi un objet en verre entre mes doigts pour que vous soyez sûr qu'il se retrouve par terre éclaté en petits morceaux. Je fus également célèbre à l'école, en effet, dans la quasi totalité de mes contrôles les professeurs pouvaient trouver des petits dessins en tout genre et des phrases le plus souvent même pas terminées. Le café devient une arme de destruction massive, il me suffit de faire quelques pas avec pour qu'une de mes nouvelles victimes hurle de douleur sous le liquide brûlant tout en entendant mes centaines de « désolé » pensant très certainement à ma mort prochaine. Vous vous dites sûrement « ça arrive », sauf que ce fut si systématique que mes collègues m'interdirent de marcher avec un café à la main dans l'hôpital pour éviter de tuer un jour un patient. Ma maladresse se révèle sur tout ce que je touche, c'est pour cela qu'aujourd'hui je n'ai toujours pas mon permis (au grand bonheur de ma mère qui avait peur que je fusse distrait par on ne sait quoi et que je me tape un arbre).
≈002.je suis célèbre, le quartier me connaît, oui il connaît la petite tête blonde que j'étais et que je suis encore un peu aujourd'hui. Celui qui propose de l'aide à n'importe qui, qui pourrait même le faire à des cambrioleurs sans s'en rendre compte. Ma vieille voisine d'en face m'adore, depuis qu'elle s'est rendu compte que les plantes m'aimaient bien et qu'avec moi son jardin était redevenu coloré. Rendre service a mes yeux est un devoir et un moyen pour rendre heureux les autres. Oh, bien sûr ma mère fut dans les premiers temps heureuses de voir son fils si altruiste et présent pour les autres. Puis elle commença a voir d'un mauvais œil ceux qui utilisent bien trop souvent son cher et tendre fils sans rendre vraiment la pareille. Néanmoins, je suis quelqu'un de très apprécié et mes ennemies sont rares.
≈003.je suis l'invisible, il ne faut pas dire que mon esprit évasif n'a pas eu d'impact sur ma vie sociale. A l'école, je fus celui qu'on ne voyait pas vraiment dans la classe, à vrai dire, je ne les voyais pas non plus. Je ne comptais plus les jours où, totalement absorbé par le ciel à travers la fenêtre de classe, on m'est oublié à l'intérieur. Je ne suis pas quelqu'un qu'on repère de loin, mais celui qui se fond dans la masse, qui préfère rester en retrait. Ma timidité légendaire a restreint mon cercle d'ami proche. Bien sûr on pensait directement à moi pour un service et on le pense toujours. J'ai eu donc une enfance très solitaire, ni trop haït, ni trop aimé.
≈004.je suis le chaos, je fais partis de cette population qui laisse tout traîner partout, dont le sol de son l'appartement est envahit par les feuilles, objets en tout genre et où le « rangement » est une espèce en voie de disparation. Encore il y a des gens qui s'y retrouvent dans leur propre bordel, mais c'est pas mon cas, malheureusement. Même si le ménage ne m'est pas l'ultime corvée, je n'ai jamais vu le rangement comme quelque chose d'utile vu que même quand c'est rangé je ne sais pas où sont les choses, ma mémoire instantanée est une vraie plaie.
≈005.je suis la solitude, je n'ai jamais été trop bavard, ni trop social. Je passais mon temps le nez dans un livre, un bon comic, ou parfois un bon roman provenant de la bibliothèque personnelle de ma mère (je suis très proche de mes parents). C'est ainsi qu'au collège et au lycée je fus toujours seul dans mon coin, le nez dans les pages. Le contact des autres me rend mal à l'aise, les professeurs également qui se plaignaient fréquemment de mon manq... enfin de mon absence de participation. J'avais trop peur de donner une mauvaise réponse que ceci fit que je ne levais tout simplement jamais le doigt.
≈006.je suis la curiosité et la passion, je suis quelqu'un de très curieux, parfois un peu trop (souvent). Les conséquences de cette curiosité ne me viennent jamais à l'esprit sur le coup, non, je ne suis pas un être très prudent malgré le fait que j'ai peur d'à peu près tout. Parfois, enfin le plus souvent, je ne sais même pas ce que je cherche réellement, mais en tout cas, la curiosité m'habite et est liée avec le fait que je sois passionné par tout et par rien. Allant de la petite cuillère et du pourquoi elle reflète les images à l'envers allant jusqu'aux fleurs et leur langage.
≈007.je suis la sensibilité, la compassion, l'empathie, ce sont des choses qui malheureusement ou heureusement me traversent sans cesse. Je ne supporte pas la violence, je ne sais pas me battre. La souffrance des autres me rend triste et leur bonheur me fait sourire. Certains diront que je suis naïf, que les gens ne sont jamais bons, que selon Freud ou Hobbes, ils sont le loup qui chasse les autres loups. Mais je m'en contrefiche, qu'ils disent ce qui veulent, tant que je resterai sensible aux émotions, que j'aiderai mon prochain sans le juger, je serai humain, plus humain que tous ces Hunters.
≈008.je suis l'enfant qui a peur, oui, j'ai peur de tout. Je suis un froussard, déjà petit les méchants comme Scar dans Disney me faisaient peur. Naturellement aujourd'hui je n'ai pas les mêmes peurs qu'avant, mais elles restent présentes, là tapis au fond de moi. Elles pressent mon cœur avec leurs mains noiraudes. J'ai peur de la Vie, des autres, je suis méfiant. J'ai peur de mes capacités, de mon pouvoir qui me rend responsable d'autrui. Je ne veux être responsable de leur mort, de leur vie, de leur malheur. Ma timidité vient très certainement de là, ma solitude. Je ne suis pas le super-héros des comics que j'ai lu, je ne suis pas courageux, je ne suis pas fort et je ne fais que fuir ces bêtes qui me taraudent. Aujourd'hui je reste souriant, je veux rester dans ma naïveté, je veux garder la confiance que j'ai envers les autres, envers leur lumière. Même si au fond de mon être, je tremble.
≈009.je ne suis pas le maître du jeu, je refuse mon pouvoir. Comme un cadeau que nous n'acceptons pas à noël. Néanmoins, il est inéducable alors je me suis imposé une règle. Toute vie que j'ai gracié, retrouvera très vite la mort dont je lui ai privé. Une heure, tout au plus, voir dans de rare cas un jour, lorsque ceux que j'ai réanimé me disent qu'ils ont une dernière volonté à accomplir. Néanmoins, je ne veux pas intervenir dans leur destin. Même si au fond, la morgue est un endroit remplis de souvenirs dont ma curiosité ne peut résister à explorer. Leurs enfants, leurs expériences, leurs vies, leurs amours. Certains seraient sans doute triste et bien je ne le suis pas, le plus souvent, car ils ont eu à peu près tous une vie extraordinaire et bien sûr, ils ont droit au repos à présent. Néanmoins, mon cœur m'a contraint une fois de fermer les yeux sur cette règle d'or.
≈010.je suis l'amour, le protecteur et le sourire de lumière, derrière le masque de l'homme naïf, un peu dans les nuages, se cache celui qui a le soucis des autres. Lorsque je m'attache, je ne peux m'empêcher de protéger, de m'inquiéter pour le bien de ceux que j'aime. Un sourire de lumière, disent quelques amis, car il est sincère et provient du plus profond de mes entrailles. L'amour est quelque chose d'important à mes yeux, qu'il soit familial, amical ou dans son état pur. Fleur bleu sur les bords, il ne faut pas sous-estimé ce côté, car je ferai tout pour ceux que j'affectionne, même ma peur tremble devant la flamme qui peut se révéler incendie. C'est ainsi que j'ai brisé la règle d'or de mon pouvoir pour sauver l'être qui fut l'un des soleils de mon enfance, qui fut mon premier amour... et qui sera sans doute l'un des plus puissant.
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle “ Mon don, il est apparu très tôt dans ma vie, vers mes dix ans environ. Il a commencé avec les fleurs, celles qui étaient mortes dans le jardin de ma voisine. D'un touché, elles reprenaient leur parure printanière. Néanmoins il a pris de plus en plus d'ampleur, du chien mort d'un ami sur lequel je n'ai fait qu'effleurer son doux pelage. En revanche la pauvre chose eut la bonne idée de sauter dans mes bras pour mourir à nouveau. L'apparition de mon pouvoir dans les premières heures ne m'a pas effrayé, au contraire, revoir les fleurs dans leurs couleurs les plus étincelantes me faisaient sourire. Puis mon pouvoir s'est étendu, la Mort elle même pliait face à mes doigts, j'avais l'impression de perdre mon identité. Comme si la vie n'était qu'un jeu et que j'avais eu les cheats codes pour la tromper. Mon pouvoir n'est pas quelque chose de complexe à maîtriser, il se résume à une règle très simple qui, elle, est toujours la même.”
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? “ Non, jamais. Et bien heureusement. Les Hunters ne sont pas des personnes que j'aime fréquenter. Principalement parce que je ne suis pas en accord avec leur position, leur soif de sang qui pour moi est une maladie qui relève presque de la névrose. Ensuite parce qu'ils sont quand même des gens flippants, je ne veux pas faire de généralité, mais les Hunters à mes yeux sont ce genre de personne qui aime la violence et qui adore dormir avec un fusil, chargé bien sûr. Ils sont plus terrifiant que la plupart des mutants. Bref, j'évite de me frotter à eux et non plus de clamer haut et fort mon opinion sur ce genre de personne... on ne sait jamais ce qui peut m'arriver.”
utilisez-vous beaucoup votre don ? “Oui et Non. Je l'utilise quand même régulièrement, mais cela reste anecdotique. A mon travail, pour taper la discute, pour connaître au moins la personne que j'ai des chances de disséquer. C'est une méthode pour avoir un but et pas juste étudier des morceaux de chair sur une table. Néanmoins, la personne que je ressuscite ne l'est pas pour longtemps, encore une fois cette histoire de règle d'or que je me suis imposé. La Vie peut-être cruel, un petit garçon peut se faire percuter par une voiture et décéder sur le coup, c'est triste, mais je vais me faire violence pour ne pas aller le ressusciter afin de ravir ses parents. Je ne veux pas être celui qui décidera de l'avenir, je laisse la nature faire son chemin.”
que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ? “Il fallait s'y attendre non ? Il ne peut y avoir un génocide sans que les gens se battent en retour. Je ne veux pas m'impliquer dans ce conflit, je n'ai pas de réel camp, je suis le gars au milieu qui regarde les gens s’entre tuer en demandant à chaque camp d'être copain avec l'autre. Mais, je comprends tout à fait les motivations d'Uprising, il faut bien des gens pour s'offusquer de l'importance qu'on les Hunters aujourd'hui. Malheureusement, je ne suis pas fanatique de l'idée d'éprouver la même haine qu'ont les Hunters vis à vis des mutants et d'Uprising vis à vis des Hunters, c'est hypocrite... enfin c'est ce que je pense. Mais je préfère rester terré dans mon coin en attendant que l'orage passe, la foudre peut toucher n'importe qui ces derniers temps.”
Northern Ursa - Rémy - 18 ans
PAYS : La France avec la baguette, les manifs... DISPONIBILITÉ : 7/7 24h/24.VOTRE AVIS SUR TH : Génial ? Magnifique ? etc... COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Partenaire en partenaire... PERSONNAGE : scénario d'Anthéa ! VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Nop nop ! UN DERNIER MOT ? : Niark niark
Dernière édition par Bellamy Oswald le Lun 29 Juin 2015 - 2:47, édité 17 fois
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 0:22
i don't want to be alone in the dark
so, please, give me some light
   “Anthéa...” l'écho. Je l'entends, délicieux écho. Il chevauche mon passé et emprisonne mon présent. Je... je ne suis pas un héros. “Je peux t'expliquer Anthéa, il faut que tu te calm-...”. Elles s'arrachent de ma tête, toutes ces épines que le temps a soigneusement placé dans mon crâne. Dans le noir, j'entends sa voix, qui suis-je ? Que suis-je ? Qu'ai-je fait ? J'entends sa voix, dans le noir. Je suis perdu, troublé. Tout est confus... et sa voix... je l'entends... dans le noir.    “Bellamy...”
   Avez-vous déjà vu une Rose ? Son parfum, sa couleur, la texture de ses pétales. Tout le monde a déjà vu une rose, tout le monde aime les roses. Elles sont le symbole des plus grandes passions, de l'amour, du désir, de la haine. Quand elles meurent, quand elles se fanent, les roses perdent cette beauté, elles ne sont plus régis par toutes ces passions qu'on leur accorde. La Mort, elle est davantage plus cruelle chez les roses. Chez l'Homme, elle est soudaine, pourtant le corps de l'Homme garde en lui tous les souvenirs, toutes ces substances qui font que son corps est un trésor. Tandis que les roses... elles meurent dans l'écrin de la décadence... “Bell... ?” . Les roses ne sont pas comme nous, elles sont... “Bellamy !” elles sont chacune simple et pourtant si puissante, si forte... et...    L'eau froide se renversa subitement sur mon corps. Je sursautai d'un coup, tiré de force de mes pensées. “Tu fixais encore trop intensément les fleurs de la nouvelle voisine, Bell, tu sais qu'elle te prend déjà pour un fou un peu pervers ?” , je relevais les yeux avant de sourire voyant mon ami armé de son seau, s'asseoir à côté de moi. Je vous présente Evan, un ami de longue date. J'étais assis sur le perron de la maison familiale, maison dans laquelle je passe régulièrement au moins une fois par mois pendant un weekend. Evan se posa à côté de moi avec un sourire suivant mon regard vers les roses blanches et roses de notre voisine qui venait d'emménager le mois dernier. “Tu pensais à quoi ?”, je relève à nouveau les yeux vers lui : “Aux roses... et à quel point elles sont différentes de nous...”. Evan haussa d'un sourcil avant de rire : “Tu sais que ce sont des fleurs ? Il y a des gens qui pensent à leur course, à leur boulot, à la table de chevet qu'ils doivent réparer et toi... tu penses à la philosophie des roses... tu changeras jamais Bell je crois...”, je haussai simplement des épaules, encore un peu perdu dans ma réflexion.    Il abandonna très vite l'idée d'avoir une discussion avec moi, me voyant complètement débranché de la réalité, obsédé par ces roses. Il avait l'habitude, que parfois je décroche totalement, glissant dans des réflexion sans réelle logique ou même fondement.
   “Tu ne te souviens plus ?”, le démon me hante encore... il me pourchasse. “La réunion ? L'explosion ?”, ma voix est incertaine, face à son corps, face à ses yeux qui me questionnent, me fixent. Je rêve de cette scène, j'y pense tout le temps. Son corps, allongé sur cette plaque métallique. Dans ces limbes chthoniennes qu'ils aiment nommer morgue.
   Le monde change, il tourne si vite. Que j'ai parfois du mal à le suivre, à tout comprendre ce qui s'y passe. Les Hunters, les Uprising... Sans parler de ma propre vie qui, j'ai l'impression, se complexifie au fur et à mesure que j'avance sur ce chemin qui commence à s’obscurcir. A se noircir. J'ai très certainement peur d'être seul, à affronter ces ténèbres, ces peurs. Je ne veux pas faire souffrir, je veux garder mes souvenirs de lumière avec moi. Comme une peluche qui nous aide, nous surveille, nous protège avant qu'on ne s'endorme. Je ne suis pas un Héros, ni le Monstre que les Hunters aiment décrire et, jamais je ne serais seul.
   “Merci, Bell. Merci beaucoup.”, je la fixais, je dérobe mon regard de ses yeux car mon cœur battait beaucoup trop fort. Je l'avais sauvé de cette mort. La règle d'or, elle semblait bien loin à présent. Je ne voulais pas qu'elle me quitte. Pas elle. Car elle est celle qui remplis ma petite peluche de souvenirs de lumière. Je souris doucement, me posant doucement sur la table métallique à côté de la sienne. Je racle ma gorge avant de relever mes yeux vers les siens. “Tu sais... que je ne pourrais plus te toucher, Thea ? Que le moindre... contact... te tuera.” , la peur repris sa place dans mon cœur. Je ne devais pas laisser les larmes prendre place sur mes joues, je me battais pour ne pas craquer, pour ne pas relâcher toute cette pression, celle de ma plus précieuse amie que j'ai retrouvé allongé sur cette affreuse table. Cela faisait quelques années que je ne l'avais pas revu, les retrouvailles étaient pour le moins... brusques. Je m'étais redressé. Tu n'es pas un Héros, Bell... fuis pendant qu'il est encore temps, hurlait ma couarde de conscience. Je prends la veste sur le porte manteau et je viens la couvrir. Oui, je ne suis pas un héros, mais elle avait besoin de moi. Un sourire s'afficha sur mes lèvres lui faisant un signe de la tête.    Elle avait besoin de moi. Je reste près d'elle, tandis que nous marchions dans les couloirs vides de la morgue. Je la fixe, je ne peux m'empêcher de sourire, de revoir l'enfant qu'elle était et l'enfant que je suis resté. Je ne peux m'empêcher soudainement à penser aux roses de la voisine, je ne sais pas pourquoi... mais elles revenaient dans mon esprit. Je murmure soudainement, n'ayant même pas réfléchis à ma phrase, ayant déjà oublié qu'on était censé se grouiller pour sortir d'ici : “Anthéa... tu es une rose...”, je balbutiais, comme une révélation qui venait de me percuter. Evan aurait sans doute ris de la situation, je viens de faire revenir à la vie quelqu'un qui est cher pour moi et je pense aux roses : “ Je veux dire... nous sommes tous des roses... ” , il faut jamais vraiment faire attention à ce que je dis, parfois ça n'a aucun sens. Mais à mes yeux, cela en avait. Je continuais dans ce délire floral : “ En fait... nous sommes des êtres de couleur, avec des pétales... des piques pour nous défendre, d'une longue tige pour nous soutenir. Oui... Anthéa. Nous sommes des roses...” , je m'arrête, je la fixe sérieusement. Avant de comprendre que c'était pas le moment de divaguer dans une philosophie métaphorique complètement jetée... Je la fixe avant de sourire... puis d'éclater de rire devant le contraste et la situation qui prenait une tournure abstraite.
   Les Roses rient, tandis que mon corps s'élève.
Dernière édition par Bellamy Oswald le Lun 29 Juin 2015 - 2:54, édité 5 fois
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 1:15
BELLAMY j'aime beaucoup ce personnage, très bon choix bienvenue parmi nous, bon courage pour cette fiche si tu as des questions n'hésite pas
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 3:13
Suuuuuuper choix de scénario. En plus, Sam Claflin. BIENVENUUUUUE. Et courage avec le reste de ta fichette.
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 7:32
Doux petit mignon choupinet Bell On s'est déjà vu mais je te ressouhaite bienvenue, ya pas de raison
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 9:38
bienvenuuuuue officiellement
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 10:19
ce scénario déchire tellement tout, j'suis tellement contente pour léa de voir que quelqu'un le tente. bieeeeenvenue parmi nous, officiellement. bon courage pour la rédaction de ta fiche, hâte de voir la suite.
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 10:43
Bienvenue parmi nous !
Isolde Saddler
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 11:47
LE GENTIL QUI A RAMENÉ MA BFF A LA VIE Bienvenue sur le forum Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas
Alec Lynch
ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 13:07
ah tiens un bellamy bienvenuuuue bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 13:55
quel excellent choix de scénario! sam claflin en plus, excellent choix. bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche!
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 14:44
Merci à tooooooous Vous êtes tous adorable owo !
Faith Cunningham
MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 15:08
SAM CLAFIN Tu vas faire une heureuse avec ce scénario ! Bienvenue
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 16:36
MON BELLAMY merci de tenter mon sauveur, courage pour cette fiche hâte de lire tout ça tu sais où me trouver si tu as une question
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Sujet: Re: la Salvation des Roses ▲ Bellamy O. Lun 22 Juin 2015 - 17:23
Super choix de scénario ! Il envoie du lourd le petit Sam. Bienvenue sur le forum en tout cas et amuses-toi bien parmi nous.