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 (lecter) ≈ what do you want from me?

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MessageSujet: (lecter) ≈ what do you want from me?   (lecter) ≈ what do you want from me? Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 12:49

what if i's you and it wasn't me?
what do you want from me?

w.d.y.w.f.m?@theneighbourhood

Tu gribouilles dans le cahier. T'es incapable de penser à une histoire. Incapable de te concentrer assez longtemps pour travailler sur les cases de ta BD que tu as déjà de fait. T'es incapable de rien en ce moment, et ça va bien finir par te rendre folle. Tu ne sais pas trop pourquoi tu es venue. Tu ne sais pas trop pourquoi tu perds encore ton temps dans ce laboratoire trop grand, trop stérilisé. Tu ne sais pas trop ce à quoi tu t'attends. Tu sais qu'elle ne viendra pas. Tu sais qu'elle ne viendra plus. C'est clair, tellement clair. Mais toi, tu ne sais plus où aller maintenant. Ça fait des années, depuis que tu es arrivée dans cette ville que chaque jour, tu viens dans ce laboratoire et que tu supervises. Tu supervises celle qui est incapable d'être supervisée. Elle te rendait folle avant, avec ses opinions sur tout et cette façon qu'elle avait de créer des débats sur rien. Elle te rendait folle à te répondre, à te provoquer. Ou peut-être que c'est toi qui cherchait les problèmes là où il n'y en avait pas. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. T'es perdue dans cet univers qui ne semble plus faire de sens. Peut-être qu'il n'en a jamais fait. Après tout, entre Beatrix Lecter et toi, il n'y a rien de simple, il n'y a jamais rien eu de simple. Pas avant, mais encore moins maintenant. Et pourtant tu es là. Dans ce laboratoire où elle ne reviendra pas. Tu l'attends, un peu malgré toi. Parfois quand tu lèves le nez de ton cahier, t'as l'impression que tu peux la voir là où elle était tout le temps, les deux coudes accotés contre le comptoir, à ne pas comprendre pourquoi ça ne marche pas ou bien en grande réflexion sur son prochain mouvement. Tu en es venue à connaître la moindre de ses expressions faciales et tu les revois trop facilement dans ta tête. Tu soupires, désespérée d'être là, désespérée de ne pas être capable de dessiner, de ne pas être capable de partir. Alors tu continues de gribouiller, ici et là. Juste des formes et des lignes. Un petit peu n'importe quoi pour faire passer le temps, pour ne pas virer complètement cinglée.

Puis au bout de quelques minutes, de quelques heures peut-être, tu fermes le cahier. T'as jamais été douée pour garder une notion du temps très précise. De toute façon, avec un métier comme le tien, le temps, c'est relatif. Chaque minute, chaque heure que tu prends à te perdre dans les idées et dans les scénarios, ça ne semble que durer un court moment pour toi alors que tu sais très bien que le temps file entre tes doigts dans la réalité. Mais ça ne t'emporte pas vraiment. Tu ne cours pas après le temps. Tu n'as besoin de rien, ni de personne. Du moins, c'est ce que tu aimes à te faire croire alors que t'es ici alors que tu pourrais être n'importe où. Tu te lèves et tu vas chercher ton sac duquel tu sors ton portefeuille et ton portable. Tu regardes l'heure : 13H54. Et puis ton corps semble réagir instinctivement à cette nouvelle information, tu entends ton estomac qui gronde, qui demande ton attention. Et puis aucun message sur ton téléphone. Aucune nouvelle d'elle. Sérieusement, tu ne sais pas ce que tu attends. Après tout, ce n'est pas comme si elle était vraiment importante pour toi, pas comme si elle était ta petite amie ou quelque chose du genre. Tu ne fais pas dans les histoires d'amour, tu ne veux pas t'attacher à personne. Et pourtant. Elle est dans ta tête. Dans ton esprit. Partout où tu vas, c'est ridicule. Beatrix, Beatrix, Beatrix. Au secours.

Tu entends la porte s'ouvrir et soudainement, tu te demandes si tu n'as pas eu tort, pour une fois. « Bea? » Tu t'approches et lorsque tu vois la silhouette de la personne qui vient de rentrer, tu ne peux t'empêcher de soupirer. Parce que ce n'est pas la brune qui hante la moindre de tes pensées depuis trop longtemps déjà. Mais ce n'est pas loin, malheureusement. Tu reconnais les traits sur son visage, tu les as croisé quelques fois déjà, à ton plus grand désarroi. Mais vraiment, tout ce que tu sais du jeune homme qui prend place devant toi, c'est ce qui a été dit par la jeune femme qui ne te quitte plus en pensée. « Lecter. Hm. J'te dirais bien que ça me fait plaisir de te voir, mais ce n'est pas vraiment le cas alors bon. » Tu lui offres un sourire sarcastique. Tu te dis que finalement, venir ici, c'était peut-être une mauvaise idée. Mais tu es là, et il est là et tu te doutes qu'il n'est pas venu pour voir sa sœur. Que contrairement à toi, il doit bien savoir où elle est. « Qu'est-ce que tu me veux? »
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MessageSujet: Re: (lecter) ≈ what do you want from me?   (lecter) ≈ what do you want from me? Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 18:11

 
what do you want from me ?
FELIX & LYKKE

Felix était en colère. Ça faisait des jours qu’il était en colère. Tellement, qu’il ne savait plus trop quoi faire avec. Tout avait déraillé. Tout avait explosé. Maiken ne voulait plus le voir. Bea était une mutante. La ville était en quarantaine. Il ne comprenait strictement plus rien à tout ce qui se passait. Qu’est-ce qui avait causé tout ça ? Sa vie, qui avait été jusqu’ici plutôt bien rangée, plutôt claire, n’était à présent qu’un gros fouillis incompréhensible et agaçant. Felix, qui avait toujours été si confiant, qui avait toujours su quoi faire, se sentait maintenant complètement perdu, inutile, impuissant. Rien ne le frustrait davantage que d’ignorer quoi faire. Il y avait tellement de trucs à régler. Tellement de trucs à penser. Mais il était incapable de faire quoi que ce soit, de trouver une quelconque solution pour n’importe lequel de ses problèmes. Il était sur le point d’exploser. Lorsqu’il ne travaillait pas, il faisait les cent pas dans son appartement. Il n’arrivait plus à fermer l’oeil. Toute sa vie n’était devenue qu’un grand bordel. Et il savait que rester là, à ne rien faire, ne ferait qu’empirer les choses. Il devrait trouver un moyen d’aider Bea à se remettre de tout ce qui se passait dans sa vie. Mais il ignorait comment. Et il devait aller voir Maiken, et trouver un moyen de regagner sa confiance, mais il savait très bien ce qu’elle attendait de lui et il se sentait incapable de le lui donner. Quitter les hunters. Renier son nom. Rien de facile pour Felix. Elle lui demandait l’impossible. Il avait bien envie de lui donner – mais toutes les conséquences qui seraient reliées à ce geste le pétrifiait de terreur. Peut-être devrait-il faire ses valises et disparaître. Comme ça, sans un seul mot, sans nouvelles à personne. Refaire sa vie ailleurs, loin de ce trou à rat de Radcliff. Comme Bea l’avait fait, en quelque sorte. Mais ça n’avait pas réglé les problèmes de sa soeur, ça n’avait fait que les empirer. Alors Felix savait qu’il devait relever la tête et affronter le reste. Il n’était pas un lâche. Les Lecter ne fuyaient pas devant les obstacles. Ils courraient vers eux, se tiraient en plein dedans, et faisaient le nécessaire. Alors Felix décida de faire exactement cela : affronter les problèmes, et tenter d’y mettre un terme. Et il savait exactement qui aller voir pour cela.

Felix avait toujours bien apprécié Lykke – elle avait un bon caractère, et elle faisait des blagues plutôt amusantes. Il voyait bien que Bea l’appréciait, et donc ça faisait en sorte qu’il l’appréciait aussi. Quelqu’un qui savait faire sourire et rire sa soeur, c’était tout de même un exploit. Alors Felix n’avait pas hésité à sympathiser avec elle, et avait même appris à lui faire confiance. Puis Bea avait disparue. Et lorsqu’elle était revenue, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Felix avait saisi rapidement ce qui s’était passé – le génome à l’intérieur de Bea s’était soudainement réveillée, et elle s’était enfuie, terrifiée. Felix pouvait comprendre ça. Peut-être aurait-il fait pareil. Peut-être aurait-il fait pire. Mais quand Bea lui avait dit que c’était l’idée de Lykke – non pas son idée, celle de Lykke – alors Felix avait senti la colère monter dans ses veines. C’était donc elle, qui avait fait fuir sa soeur dans la nuit, comme une voleuse, pour l’emmener dans un endroit où, visiblement, elle n’a pas reçu le support et le confort nécessaire pour l’aider ? Vu l’état psychologique dans lequel Bea était revenue à Radcliff, Felix ne pouvait s’imaginer de l’horrible travail que Lykke avait fait pour s’occuper d’elle. L’avait-elle rassurée ? L’avait-elle consolée ? Et en plus, elle l’avait convaincu de ne rien lui dire, à lui, son propre frère, sous prétexte qu’il lui ferait du mal ? Visiblement, Lykke ne le connaissait pas, et elle ne connaissait pas la relation qu’il partageait avec Bea, car jamais il n’aurait touché à un cheveu de sa tête. Le sang de Felix bouillonait dans ses veines. Il devait aller la confronter, et lui dire ce qu’il avait sur le coeur. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Lykke devait savoir les erreurs qu’elle avait commises. Elle ne s’en sortirait pas comme ça, certainement pas.

Felix connaissait le chemin du labo par coeur. Il débarqua de sa voiture, la claquant au passage, et se dirigea vers la porte d’entrée. Ses mains étaient refermées en poing. Il devait respirer, ne pas trop s’emporter. Lykke ne méritait même pas qu’il s’emporte. Elle ne ferait qu’entendre la vérité, aussi dure et cruelle qu’elle soit. Felix entra donc dans le labo familier, refermant la porte derrière lui. Aussitôt, une voix fusa d’un peu plus loin. “Bea ?” Il reconnut immédiatement la voix de Lykke. Il arqua un sourcil tandis qu’elle apparut au coin du couloir. Elle soupire. “Lecter. Hm. J’te dirais bien que ça me fait plaisir de te voir, mais ce n’est pas vraiment le cas alors bon.” Felix lui rendit un sourire arrogant. “Holgersen. Crois-moi, ce non-plaisir est tout à fait partagé.” Felix observa le sourire sarcastique sur le visage de la blonde. Il le ferait disparaître, ça c’était certain. “Qu’est-ce que tu me veux ?” Felix laissa échapper un rire, faisant quelques pas en avant pour entrer dans le laboratoire. Il jeta un coup d’oeil au carnet vide déposé sur une des tables avant de se retourner vers Lykke à nouveau. “Sérieusement ? Très bien, j'irai droit au but.” Pas besoin de faux semblants. Felix n'était pas d'humeur pour cela. Il se jetterait dans la gueule du loup sans plus attendre. Felix  planta son regard dans le sien, espérant qu’elle puisse y lire toute la colère qui y siégait. “Bea. Je suis ici à propos de Bea. Et ne prétends pas savoir de quoi je parle.” Felix prit une grande inspiration. “Qu’est-ce qui te faire croire que t’avais le droit de l’emmener avec toi, comme ça ? Que t’avais le droit de lui raconter des conneries et de l’isoler comme tu l’as fait ? Tu penses que t’as fait quelque chose de bien, j’imagine ? Eh bien laisse-moi te dire la vérité, Holgersen. Tout ce que t’as fait, c’est empirer les choses. J’espère que t’es contente de toi-même.”

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MessageSujet: Re: (lecter) ≈ what do you want from me?   (lecter) ≈ what do you want from me? Icon_minitimeDim 6 Sep 2015 - 18:46

what if i's you and it wasn't me?
what do you want from me?

w.d.y.w.f.m?@theneighbourhood

Son air supérieur. Cette façon qu'il avait de croire que sa manière de penser à lui le rendait supérieur aux autres. Ce sourire arrogant. Ce ton de voix déplaisant. Il y avait tellement de choses chez ce Lecter qui te déplaisaient que tu demandais comment il était possible que l'autre version des Lecter te plaise autant. Tu détestais penser que Beatrix puisse lui parler de toi. Tu détestais la simple idée qu'il puisse avoir un impact ou une importance sur la vision que la jeune femme se fait de toi. Tu ne voulais pas l'admettre, mais tu étais terrifiée qu'un bon matin, la jeune femme disparaisse simplement de ta vie. Surtout après les trois mois que vous aviez passé dans ton pays d'origine. Plus que jamais, tu t'étais attachée à elle, même si tout était contre vous, même si rien ne semblait vous rapprochez. Tu n'étais pas encore prête à l'admettre, pas encore prête à l'assumer, mais plus le temps avait filé sous vos doigts sous l'air froid du Danemark, plus elle avait trouvé le moyen de faire fondre la glace autour de ton cœur et ça te terrifiait sur place. Parce que même si tu es une Holgersen, tu n'en demeures pas moins une mutante, une dégénérée dans cette famille qui est prête à payer le gros prix pour se débarrasser de la base de ton être. Parce que c'est une Lecter, la fille d'une famille de chasseur, que ça fait partie d'elle autant qu'être mutante fait partie de toi. Parce que son frère te déteste, que ton frère l'a déteste. Parce que trop, c'est trop et qu'au final, tu ne sais plus vraiment ce que ça veut dire, ce que tu veux. Tu te perds dans ce bordel et tu en oublies presque pourquoi tu attends. Mais tu attends après elle, encore et encore. Et puis quand c'est lui qui se présente devant toi, t'as juste envie de tout détruire. Parce que t'en as marre d'attendre et que t'es pas du tout dans l'humeur de te battre. Mais la bataille semble toujours trouver un moyen de se rendre à toi. Et que t'es pas non plus du genre à te taire alors qu'on t'insulte. Alors tu prends les devant parce que vraiment, c'est l'une des seules choses que tu sais bien faire dans la vie.

« Holgersen. Crois-moi, ce non-plaisir est tout à fait partagé. » Tu lui offres un sourire sarcastique, ce genre de sourire baveux pour lequel tu es reconnue. Mais tu ne réponds rien, parce que tu n'as pas envie de t'acharner, pas envie de mettre de l'huile sur le feu de ce que tu sais déjà être une conversation désagréable. Alors tu attends patiemment qu'il se vide le cœur, qu'il te lance en pleine figure toutes ces choses que tu sais d'avance qu'il te reproche. Parce qu'il y a toujours quelque chose. Tu connais ce regard, pas nécessairement chez Felix, mais chez quinconce. On te blâme assez souvent pour que tu saches reconnaître le tord dans les yeux de quelqu'un. T'as appris à avoir le dos large, à te désintéressé des torts qu'on te lance en pleine figure, parfois avec raison, mais souvent avec tort. Ça ne te dérange plus, ou presque pas, en temps normal du moins. Mais quand cela concerne Beatrix, et tu es à quatre-vingt-dix-neuf pourcent sûre que toute cette conversation va tourné autour d'elle, les choses se compliquent légèrement. Parce que t'as jamais voulu venir foutre la merde dans sa vie, t'as jamais cherché à lui causer des problèmes, mais t'es certaine que tes bonnes intentions on eu l'effet inverse. Et tu détestes prendre le blâme pour ce que tu considères être des bons coups, des bonnes choses. Mais bon, clairement, Felix et toi, vous avez une vision des choses très, mais vraiment très différentes. « Sérieusement? Très bien, j'irai droit au but. » Tu prends une grande respiration, ton regard porté directement dans le sien. Tu n'allais certainement pas te faire plus petite juste pour lui faire plaisir. Au contraire, t'allais prendre de la place, toute la place, quitte à le rendre mal à l'aise. Ce n'est pas comme s'il se gênait en ta présence d'une manière ou d'une autre. « Bea. Je suis ici à propos de Bea. Et ne prétends pas ne pas savoir de quoi je parle. » Évidemment que tu le savais, comme s'il y avait déjà eu d'autres sujets de conversations entre vous? La seule raison qui vous amenait à vous côtoyez dans la vie de tous les jours, et encore là, côtoyer est un bien fort mot, c'est l'affection que vous portez chacun à votre façon pour la jolie brune. Mais ce n'est certainement pas parce qu'il est son frère que tu allais lui laisser le droit de faire ce qu'il veut de toi, de le laisser te parler ainsi. « Et te mêler de tes affaires une fois de temps en temps, tu connais pas Lecter? » Ce qui s'était passé entre Beatrix et toi au Danemark, c'était entre elle et toi. Ça te puait au nez que le jeune homme se donne la permission, qu'il se croit dans le droit de savoir ce qui s'est passé alors que vraiment, rien de tout ça ne le concerne. « Qu'est-ce qui te fait croire que t'avais le droit de l'emmener avec toi, comme ça? Que t'avais le droit de lui raconter des conneries et de l'isoler comme tu l'as fait? Tu penses que t'as fait quelque chose de bien, j'imagine? Eh bien laisse-moi te dire la vérité, Holgersen. Tout ce que t'as fait, c'est empirer les choses. J'espère que t'es contente de toi-même. » Tu serres les poings parce que si tu devais réellement t'écouter dans le moment, tu lui en foutrais une bonne colle entre les deux yeux. Mais tu sais que ça ne réglerait absolument rien à la situation et que la jeune Lecter t'en voudrait probablement plus qu'autre chose d'avoir levé la main sur son frère. Alors tu prends une grande respiration, mais tu as la réplique facile. Un peu trop facile même. « Et puis quoi, qu'est-ce qui serait arrivée si elle était restée ici Felix? Tu lui aurais mis une flèche entre les deux yeux quand t'as réalisé qu'elle n'était pas exactement comme tu le voudrais? » Tu t'approches un peu plus de lui, ne serait-ce que pour le défier un peu plus. Vos visages sont trop proches, la haine se lit trop facilement dans tes yeux. « Elle avait besoin de temps et elle avait besoin d'espace. MOI, j'ai été là pour elle d'une façon dont TU n'aurais JAMAIS PU être là pour elle. Alors sérieusement, n'essaye pas de me mettre tous tes torts sur le dos. »
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MessageSujet: Re: (lecter) ≈ what do you want from me?   (lecter) ≈ what do you want from me? Icon_minitimeLun 19 Oct 2015 - 22:50

 
what do you want from me ?
FELIX & LYKKE

Dès que les yeux de Felix se posèrent sur Lykke, il su qu’il avait pris une bonne décision en allant la visiter. Oui, affronter la blonde était exactement ce dont il avait besoin. Une conversation honnête, où il n’aurait pas à filtrer ses mots, où il n’aurait pas à cacher ce qu’il ressentait vraiment. De l’honnêté à l’état pure. Une véritable engueulade, en quelque sorte. Ouais, c’était parfait. Il avait besoin de laisser sortir un peu toute cette colère qu’il amassait à l’intérieur de lui depuis l’annonce de Bea, il avait besoin de crier sur quelqu’un, mais pas sur n’importe qui. Quelqu’un qui le méritait. Et à son avis, Lykke le méritait amplement. Elle lui avait raflé sa soeur sous son nez, elle avait pris un rôle qui n’était pas le sien. Elle méritait qu’il l’engueule un peu. Et en même temps, ça ferait ressortir un peu de cette colère qui le rongeait, ça finirait peut-être par faire disparaître cette boule qu’il avait au fond de la gorge depuis la fête des fondateurs, peut-être même que ça lui donnerait des réponses dont il avait désespérément besoin. Il savait que ce n’était pas très logique, d’aller voir Lykke avec comme seul but de lui crier au visage – d’ailleurs, il ne savait même pas quoi lui dire exactement, il voulait juste qu’elle comprenne qu’elle avait foirée, qu’elle n’aurait jamais du faire un truc pareil, que c’était à lui de s’occuper de sa soeur, son job et son job à lui seul. À personne d’autre. Il fallait qu’elle comprenne au moins ça. Il savait que sa soeur avait eu des sentiments pour la blonde, peut-être même qu’elle en avait encore, mais à présent, Felix n’en avait plus rien à faire – il défendrait sa soeur contre Lykke jusqu’à sa mort. Parce qu’il avait vu le désespoir dans les yeux de Bea quand elle avait réalisée qu’il avait tout compris pour son don. Ce n’était pas le regard de quelqu’un qui était prêt, ce n’était pas le regard de quelqu’un qui était en contrôle, pas du tout. Alors Lykke avait lamentablement échouée aux yeux de Felix, et il s’assurerait qu’elle ne pourrait pas faire plus de mal à sa soeur, plus maintenant en tout cas. Sa logique lui disait de rester calme, mais il n’avait pas envie de rester calme. Il en avait marre de rester calme. Avec quelqu’un comme Lykke, ça ne suffirait pas.

Felix n’avait jamais été particulièrement colérique – pas de crise de nerfs lorsqu’il était enfant, ou de panique totale quand il était ado. Il avait toujours été plutôt calme. Mais le simple fait de voir le visage de Lykke lui fit monter la fumée au nez, et il sentit son sang se bouillir, et il savait que ça allait dégénérer rapidement. Ce fut le cas, d’ailleurs. À peine deux phrases échangées qu’il se jetait dans la gueule du loup, jappant au visage de la blonde qu’il voulait parler de sa soeur. Inutile de tourner autour de pot. De toute manière, c’était déjà clair que les deux étaient sur la même longueur d’ondes sur un point : ce n’était plus le temps de jouer. Pas de prétexte. Inutile de prétendre qu’il s’appréciait à présent. Toute la sympathie du passé était disparue, envolée en fumée. Non, se mêler de ses affaires, il ne connaissait pas. Pas quand il s’agissait de Bea. Bea, c’était sa soeur, c’était son sang, c’était la moitié de lui. Il se mêlerait de ses affaires jusqu’à sa mort, que la blonde le veuille ou non. C’était comme ça, chez les Lecter. On restait ensemble. Du moins, ça l’était pour Felix. Il chassa immédiatement de son esprit le visage de Desmond. Desmond, qui était soudainement devenu un étranger au moment où il avait entendu son nom dans l’interphone à la fête des fondateurs. Felix laissa les mots filer de ses lèvres, voilà ce qu’il pensait, voilà ce qu’il voulait lui dire, à Lykke. C’était honnête et c’était dur, et Felix se sentit soudainement le souffle court, même s’il n’avait même pas dit la moitié des choses qu’il pensait. Lykke fixa Felix, et celui-ci remarqua qu’ils avaient à présent tous les deux les poings serrées. Bien, se dit-il. Il avait piqué au bon endroit, il l’avait mise en colère. “Et puis quoi, qu’est-ce qui serait arrivée si elle était restée ici Felix ? Tu lui aurais mis une flèche entre les deux yeux quand t’as réalisé qu’elle n’était pas exactement comme tu le voudrais ?” Les mots résonnèrent en Felix et il fit un pas vers l’avant, les yeux furieux, la mâchoire serrée, comme prêt à frapper. Les mots fusèrent des ses lèvres, rouillés par la colère. “Surveille tes paroles, Holgersen!”

Mais Lykke s’approcha elle aussi, défiante, arrogante. Felix du se faire violence pour ne pas brutalement la repousser. Il détestait la voir d’aussi près. “Elle avait besoin de temps et elle avait besoin d’espace. MOI, j’ai été là pour elle d’une façon don’t TU n’aurais JAMAIS PU être là pour elle. Alors sérieusement, n’essaye pas de me mettre tous tes torts sur le dos.” Felix secoua la tête, laissant échapper un faux rire. “Tu sais pas du tout de quoi tu parles. Tu crois que tu me connais, peut-être ? Tu crois que tu sais ce que je pourrais faire pour Bea, ce que je serais prêt à faire ? T’es tellement désillusionnée, Holgersen, ça en est pathétique.” Felix secoua la tête, puis pointa son doigt sur sa poitrine. “J’AI toujours été là pour Bea. Moi, personne d’autre! Toi, tu viens juste de débarquer! Bea a toujours pu compter sur moi, et elle l’a toujours fait! Tout ce que t’as fait, c’est l’influencer, l’attirer dans tes filets et lui mettre des idées dans la tête! T’es rien qu’une manipulatrice.” Soudainement incapable de rester près de la blonde, la colère débordant de ses paroles, Felix prit un pas vers l’arrière. “Et qu’est-ce que t’as fait pour elle, au juste, à part lui mettre des idées débiles dans la tête ? J’te défie, donne moi juste un exemple d’une BONNE chose que t’as fait pour elle!”

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