"Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?"

Charlotte (Charlie) Monroe

Like a wolf in sheep's clothing.

NOM : monroe, jusqu'à nouvel ordre. son nom change à chaque fois que Roman le souhaite, alors elle n'y attache pas vraiment d'importance. Son vrai nom était Greengrass, enfin elle croit. Elle est plus vraiment sure, en fait. PRÉNOMS : Charlotte, qui vient de "charles", qui veut dire Viril, en germain. Hilarant non ? Mais tradition australienne oblige, personne ne l'a appelé Charlotte depuis la petite enfance, et elle ne répond qu'au nom de Charlie.. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 9 octobre à Perth (Australie). Le debut du printemps dans l'hémisphère sud. ÂGE : trente-et-un ans, mais elle n'y porte pas vraiment beaucoup d'importance. ORIGINES : australienne, bien qu'elle ne soit pas retournée en sa mère patrie depuis des années... Elle en a même perdu totalement l'accent. NATIONALITÉ : Australienne, bien qu'une demande de green card soit en cours. STATUT CIVIL : Célibataire. Tu veux un dessin peut être ? MÉTIER : femme à tout faire de Roman Griske, et ça ne signifie pas qu'elle lui fait la cuisine et le repassage. Le nettoyage, en revanche .... ORIENTATION SEXUELLE : Elle dirait bien asexuelle, parce que lorsqu'on est constamment guidé par l'instinct de survie, les sentiments et les attirances, ça devient très subjectif. Sinon, Bisexuelle pour les besoins de ses missions. TRAITS DE CARACTÈRE :Déterminée, implacable, violente, manipulatrice, charmeuse, calme, réfléchie, stratège, jusqu'au boutiste, sociopathe, cynique, grinçante, loyale à Roman, volage envers tous les autres. Désespérée.. MUTATION : charlie est capable d'absorber l'énergie pour la restituer, qu'importe d'où elle provienne, solaire ou électrique, l'énergie venant même d'un transmutant, elle a la capacité de s'en imprégner et d'en user ensuite. En général, elle la rejette sous forme d'un rayon d'énergie brulant, mais elle peut aussi directement l'impulser dans le corps de quelqu'un en imposant ses mains sur sa peau en lachant l'énergie. Coup de jus assuré. AVATAR : Rose Mc Iven. CRÉDITS : raisedwithinthewalls (tumblr) lux (bazzart)

the future is here

nothing left to say≈ 001. charlie n'a pas eu une enfance heureuse. Elle n'a même pas eu d'enfance tout court. Alors que les premiers signes de sa transmutance firent leur apparition à l'age de 5 ans, son pere la séquestra pour lui faire subir une batterie de test tous plus traumatisant les uns que les autres pour une gosse de son age. . ≈ 002. Après une séance d'électrochoc particulièrement intense, Mr Greengrass perdit le contrôle de la petite Charlotte qui, su le point d'imploser, laissa s'échapper toute l'énergie en elle en une déflagration impressionnante. La maison fut rasée par l'onde de choc, et on ne retrouva que des débris et des flammes autour du corps de la minuscule fillette inconsciente.. ≈ 003. Elle a passé le reste de sa jeunesse et de son adolescence dans une cellule froide au fin fond de la Sibérie, avec une éducation sommaire, et des rapports humains encore plus.. ≈ 004.De cette période, elle ne se souvient plus de grand-chose, comme si son cerveau avait occulté les sévices de cette époque. Elle n’en retient qu’une grande soif d’apprendre, elle qui a été privé d’école si longtemps ≈ 005. Elle est polyglotte, par la force des chose : elle avait l’anglais comme langue maternelle, mais apprit le russe lors de ses années de captivité. Durant sa fuite, elle se réfugia dans des pays bien chauds pendant longtemps, apprenant des rudiments d’espagnol à Séville, avant d’être rattrapée par Roman. Par suite, il lui enseigna d’autres langues, afin de pouvoir chercher des mutants aux quatre coins du globe : ainsi, elle parle l’arabe, mais aussi le français avec un délicieux accent russe. ≈ 006. Elle adore la lecture, surtout les romans historiques et les essais bien compliqués : rabaissée et abrutie pendant des années, elle a besoin de se rassurer sur son intelligence en apprenant chaque jour quelque chose de nouveau, de compliqué.. ≈ 007. Quand elle est stressée, une toc de rangement compulsif apparait chez la jeune femme : elle se met à tout trier, souvent par ordre de couleur. Ça l’empêche de trop cogiter, parce que cogiter, c’est dangereux. C’est Roman qui lui a dit.. ≈ 008. Elle a eu une chevelure d’un blond californien pendant longtemps, mais après une confrontation particulièrement violente avec un mutant electrokinésiste, ses cheveux ont viré au blond platine, presque blanc. Elle suppose que c’est a cause d’une surtension de son don, mais elle s’en fiche : elle ne changerait de couleur de cheveux que si Roman lui demande.. ≈ 010. Quand elle est chargée en énergie, ses pupilles se dilatent tellement que l’intégralité de ses globes deviennent noirs. Autant vous dire que ce n’est pas une mutation très discrète.≈ 011. Si elle est très sportive et affutée grace (ou à cause) de l'entrainement de Griske, elle a une bien mauvaise habitude qu'elle a toujours refusé d'abandonner: elle fume. Comme un pompier. ≈ 012. Elle danse très bien et adore ça. D'ailleurs pendant temps, c'était sur lespistes de danse qu'elle attirait ses proies pour mieux les séduire ensuite

Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Charlotte Greengrass était une petite fille comme toutes les autres, comme il y en avait des milliers en Australie. Elle était belle comme un cœur, dans sa petite robe bleue à fleurs, à jouer dans le jardin dans le bac à sable que son père avait installé rien que pour elle. Les nuages sombres s’agglutinaient les uns contre les autres au dessus de la petite ville de Kardinya, à quelques kilomètres de Perth, Australie. Cela ne génait pas Charlotte, elle aimait la pluie. Elle n’avait pas peur de l’orage. C’était une petite fille vive et courageuse, et quand les éclairs se mirent à zébrer le ciel, elle continua de jouer avec ses petites figurines dans le sable qui s’assombrissait au fur et à mesure que la pluie s’intensifiait. Quand Monsieur Greengrass sortit sur le pas de sa porte pour demander à la fillette de rentrer, la foudre frappa la gamine dans un craquement d’une force inouie, l’aveuglant pendant plusieurs secondes. Il hurla, et se rua sur la petite fille, entourée d’un cercle de sable noirci. Cette dernière leva des yeux étonnés vers son père, ses figurines dans les mains, à moitié fondues. Le Professeur Greengrass relacha les bras de la petite fille avec un masque d’horreur et de fascination sur le visage : Charlotte n’avait aucune brulure, en revanche, ses yeux étaient devenus entièrement noirs, et l’électricité statique attirait les débris de bois et les petits objets pour les coller sur la peau de l’enfant …
A présent, Charlie maitrise son don à la perfection : elle est capable de canaliser l’énergie de n’importe quelle source, pour la faire rejaillir sous forme de rayon sortant de ses mains, parfois même de ses yeux. Grâce à l’entrainement intensif de son maitre, elle arrive à extraire de l’énergie de presque tout et n’importe quoi : le feu et l’électricité sont les sources les plus sures pour son don, mais dans l’urgence, elle a déjà utilisé l’énergie de la marée, d’un tremblement de terre et même celle d’un mutant. Cependant, elle contrôle bien moins ces sources là, et par conséquent, son rayon n’a pas toujours la puissance qu’elle souhaite.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Les hunters, Charlie n’a connu que ça dans sa vie, ou presque. Au bien sur, son père n’en était pas vraiment uns, mais dans un raccourci bien pratique, pour la mutante, tous ceux qui voulaient du mal aux transmutants étaient des hunters. Elle-même était un hunter, puisque son maitre en était un. Charlie ne les craignait pas, oh non, elle ne craint pas grand monde de toute manière, à part Roman. Alors oui, elle a déjà rencontré des hunters, certains étant des alliés, d’autres des ennemis. Et ses ennemis, Charlie les tue. Sans hésitation, sans état d’âme, comme un chien de chasse. On l’a formé pour cela, et elle exécute les ordres à la perfection. Elle en tire même une certaine fierté.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Sur une échelle de 1 à 10, Charlie est à peu près à 14 et demi. Elle utilise son donc constamment, pour tout et pour rien. Pourquoi utiliser les clés d’une voiture quand on peut la démarrer avec une petite impulsion électrique ? Pourquoi éteindre les lumières dans le salon quand on peut les ASPIRER ? En plus, quand elle utilise son don, l’énergie emmagasinée lui donne une petite décharge d’adrénaline, comme un shot de caféine ou d’une autre substance moins légale. C’est une des rares choses qui peut encore lui tirer un vrai sourire, et pas un de ces trucs mécaniques qu’elle sort à tout le monde, ou presque. De plus, Roman l’astreint à un entrainement régulier et intense, qu’elle s’oblige à suivre même lorsqu’il n’est pas là : il ne s’agirait pas d’avoir perdu en technique ou en pression à son retour. Elle ne supporterait pas de le décevoir…

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Honnêtement ? elle n’en pense pas grand-chose. Si Roman lui disait qu’ils étaient des alliés, elle leur donnerait un coup de main. S’il lui disait qu’ils étaient des ennemis, elle les ferait se consumer dans les flammes de l’enfer sans sourciller. Pour l’instant, il ne lui a pas donner d’instruction sur le sujet, alors elle s’en fiche royalement. Ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas ressenti un sentiment d’appartenance à un groupe de mutants. Ça lui ait arrivé une fois, et ça n’avait pas franchement bien fini. Alors elle a compris la leçon, et ne se laisserait pas aller au moindre attendrissement envers ce groupe..

Cha/Malou/Kingou - Charlotte -23 ans

PAYS : France "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3143938459

. DISPONIBILITÉ : constante en perpétuelle..VOTRE AVIS SUR TH : c'est tellement moche que j'en suis à mon troisieme compte "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 751340763

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. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Par Malachi qui est vraiment le plus beau "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2448454997

. PERSONNAGE : Scénario de Jojo l'affreux "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3865114578

. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? :un headers avec tous mes persos dessus "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2765873474

. UN DERNIER MOT ? : J'ai attendu aussi longtemps que j'ai pu, mais la tentation était trop forte "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2636227509

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I fear no onebut him.

He is my master and my serenity

She was just a kid...

|► Avez-vous déjà vu une plus jolie petite fille que celle la ? elle est si mignonne, si enjouée, si douce. Un amour de gamine, la petite Charlie, tout le monde vous le dira. Une enfant modèle, avec sa jolie chevelure blonde, sa bouche en bouton de rose et ses grands yeux tellement expressifs. Elle n’avait pas cinq ans, qu’elle avait conquis tout le voisinage de la petite maison familiale, et les mères de famille se pressaient près de la cloture blanche pour proposer à monsieur Greengrass d’amener la petite au parc. Elle était tellement sage qu’elle n’était pas une charge, promis, juré. Elle aimait bien que les mamans l’amènent au parc, parce qu’elle avait pas de maman, et son papa et bien … C’était un homme très important, qui travaillait beaucoup, ça elle le savait. Des fois, elle restait toute seule dans le salon devant un puzzle pendant des heures, parce que son papa lui avait dit de pas bouger et d’attendre qu’il ait fini. Si elle était patiente, il lui ramenait des nouilles instantanées, celle au poulet, ses préférés. Il l’installait sur ses genoux et ils regardaient une chaine du cable, celle qui diffusait les reportages sur les animaux. La petite gobait ses pates avec un air concentré, fascinée par les tigres et les éléphants. Innocente, comme toutes les petites filles de 5 ans…

[…]

« arrête Papa, ça fait mal… »

La petite fille sanglotait, hoquetant ses larmes dans une respiration désordonnée. Ses mèches blondes étaient humides de sueur, plaquées contre sa nuque fragile et ses tempes, où étaient collées des électrodes blanches. Elle tremblait de tous ses membres, ses bras maigrelets s’agrippant à la chaise, ses ongles s’écorchant contre le bois. Au début, monsieur Greengrass s’était montré très doux avec sa fille, lui faisant faire de petits tests inoffensifs, indolores. Mais le scientifique était gourmand, trop gourmand de connaissances. Avide même. Il poussait sa fille toujours plus loin, lui demandant des efforts toujours plus éprouvant pour une si petite fille. Charlie essayait de faire plaisir à son père, comme n’importe quelle enfant de son age, mais ce dernier n’était jamais totalement satisfait. Il en voulait toujours plus, toujours plus fort, toujours plus loin. Il réveillait la petite en plein milieu de la nuit, et la faisait courir, en chemise de nuit, sur un tapis de course relié à un générateur. Il ne s’arrêta pas là, mettant même les tous petits doigts de la gamine dans les prises, jusqu’à ce que le disjoncteur de la maison saute, et que la petite perde connaissance.

« Papa, s’il te plait, je ne me sens pas bien »

Peter Greengrass ne répondit pas, le visage fermé, concentré sur son ordinateur. Il venait d’envoyer plusieurs millions de volt dans le petit corps de l’enfant, et observait ses variables physiologiques sur son écran en sirotant pensivement son café. C’était bien, mais elle pouvait faire plus, il en était sur. Il devait pousser plus fort. Une toute derniere fois, après il l’enverrait se coucher. Il jeta un regard absent en direction de Charlie qui pleurait, lui indiquant qu’il allait recommencer. La petite secoua la tête en gémissant, mais il appuyait déjà sur la barre d’espace de son ordinateur. La dernière chose qu’il entendit, ce fut le hurlement bestial de sa fille. La dernière chose qu’il vit, ce fut ses iris devenir totalement noires. Puis la déflagration. On ne retrouva jamais le corps de Peter Greengrass.

Like a caged bird...

|►

- Более едва, идите! Plus fort, allez, bande de gros nazes !

Charlie a 16 ans, et elle est pâle comme la mort. Elle a la peau sur les os, et a arrêté de grandir depuis déjà deux ou trois ans, la faute aux carences multiples dont elle souffre, et au manque de lumière, il parait. Mais ça, elle ne le saura que plus tard. La petite mutante n’a pas beaucoup grandi, mais vieilli, pour sur : elle défit ouvertement ses geoliers, en russes et en anglais, alors qu’elle se plie à un énième test. Elle a l’impression que ces putains d’électrodes sont des extensions de son corps, comme ses ongles ou ses cheveux blonds en bataille. On ne peut pas dire qu’elle aime les scientifiques, et pourtant, elle n’a pas tenté de leur faire du mal depuis longtemps : si elle se comporte bien, ils en touchent un mot aux mâtons qui la laissent dormir tranquillement toute la nuit, sans la réveiller à coup de talon dans le bide ou de douche glacée. Et pour sa santé mentale, et sa santé tout court, c’était précieux. Si elle se rebellait en revanche … Ils appelaient le bourreau. Elle l’appelait comme ça, Le Bourreau, parce qu’elle se refusait à imaginer que cet être là soit un humain, un homme normal avec un cœur et des sentiments. Elle ne l’avait rencontré que quelques fois durant sa longue, très longue captivité, et en avait fait des cauchemars pendant des nuit entière. Seulement, elle n’était pas la plus agitée des « patients » d’ici : après tout, elle avait quasiment toujours vécu là, c’est son élément naturel. Elle n’y était pas heureuse, bien entendu, mais n’ayant pas de point de comparaison, elle n’était pas triste non plus. Après tout, l’oiseau né en cage ne cherche pas à s’envoler.

La séance dura plusieurs heures, une éternité, comme tous les jours. L’adolescente retourna dans sa cellule, épuisée, mais ravie : pas d’avoir survécu un autre jour, mais parce qu’une des scientifiques lui avait glissé dans la poche de son sweet shirt une volée de feuilles, écrites en cyrillique : Malgré sa lecture approximative de cet alphabet, l’image de la première page lui suffit à comprendre : un conte. Elle adorait les contes. Elle n’avait pas accès à beaucoup de livres, pour ainsi dire aucun, dans sa cellule. Ses soirées étaient d’un ennui mortel quand Elektra était retenue à la clinique. Elle relirait le feuillet encore, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle le connaisse par cœur. Mais pas ce soir, ce soir, Elektra était dans sa cellule, jouxtant la sienne. Elles pourraient discuter un peu, en russe, en anglais, à voix basse, jusqu’à ce que la fatigue les emporte, ou que les gardes les réduisent au silence. Les bavardages avec Elektra était son seul échappatoire, depuis des mois. Elle lui racontait comment c’était dehors, les arbres, le vent, les odeurs des fleurs et du barbecue. Les sens de Charlie eux étaient totalement anesthésiés, et même les couleurs s’étaient estompés dans son esprit. Quand Elektra lui parlait de bleu azur, de vert émeraude, Charlie avait l’impression qu’elle lui parlait de choses inconnues, mais tellement belles, qu’un soir, après une énième discussion avec son amie, elles se firent une promesse, une promesse totalement folle : Elles s’en iraient, un jour, elles s’enfuiraient, et elles feraient le tour du monde, ensemble. Libre.

A new pretty toy...

|►
Joyeux anniversaire Charlie, tu as 20 ans aujourd’hui. Vingt ans, c’est le bel âge, les amours folles, les projets extravagants et la démesure. Alors pour fêter ça, elle cracha un peu de sang sur le sol de béton gris. Ses mains lui faisaient mal, ses poignets bloqués dans son dos par des menottes de plastique qui lui lacéraient la peau. N’allait on donc jamais la laisser tranquille ? Ne pourrait elle donc jamais être en paix ? Elle n’avait pas vu qui l’avait attrapé. Elle était à Seville, il faisait chaud, et elle attendait sur l’un des bancs de l’aéroport, un simple sac à dos sur l’épaule, direction Paris. Elektra l’attendait sous la tour Eiffel, surement avec un verre de vin rouge et un bon camembert puant, et elle ne voulait pas rater ça. Au lieu de ça, elle se retrouvait dieu savait où, les yeux bandés, entravée, impuissante. Son ravisseur était malin : sans ses yeux, ni ses mains elle ne pouvait pas utiliser son don. Elle était totalement à la merci de celui qui lui avait fait ça. Derrière elle, elle entendit le raclement métallique d’une porte, et une respiration. « Il » venait. D’un coup sec, il sectionna ses liens, alors qu’elle restait obstinément assise sur sa chaise. Il arracha son bandeau sans délicatesse, lui saisissant le col pour la redresser sur ses jambes :

- Tu sais que tu m'as manqué. Bienvenue à la maison ma belle.

Cette voix. Oh non, non non non non non. Elle ouvrit les yeux, non pas pour se ressaisir, mais pour avoir la confirmation qu’elle était en plein cauchemar : Le bourreau. Le bourreau de la clinique l’avait retrouvé. Il lui avait fallu moins d’un an pour retrouver sa trace, ici, en Espagne. Il l’avait retrouvé et il allait la tuer pour s’être enfuie avec les autres. Non pire, il allait la ramener là bas, et elle n’en sortirait plus jamais. Cette pensée lui était insupportable. Elle avait gouté à la liberté, elle avait appris à voler. Elle se mourrait si on l’enfermait à nouveau. Cette pensée manqua de la faire défaillir.

- Non, non, on reste avec moi...

Elle cligna des yeux, le corps tendu, prête à recevoir la raclée de sa vie. Mais la réaction du Bourreau fut bien pire. Il caressa sa joue doucement. Presque tendrement. Ça lui glaça le sang, presque jusqu’aux os.

- Il faut que tu me parles de toi, Charlotte, il faut que tu me dises où tu étais passée ces dernières années, ce que tu as fait durant tout ce temps loin de moi. Je veux tout savoir, je veux tout entendre. CHARLOTTE.

Elle baissa la tête, refusant d’ouvrir la bouche, de lacher le moindre son. Il lui faisait mal, elle cherchait à fermer les yeux, mais il tenait fermement ses paupières ouvertes de ses pouces, lui griffant la peau avec ses ongles dégoutants. Elle avait envie de pleurer, mais se retenait farouchement de laisser la moindre larme couler. Si elle lui montrait qu’elle avait peur, s’en était fini d’elle.

- J'ai dit qu'on ne fermait pas les yeux, Charlotte, non ? Ce n'est pas ce que je viens de dire ?!

Charlie, elle s’appelait Charlie. Charlotte n’existait pas, elle était morte à l’age de 5 ans. Il pouvait demander tout ce qu’il voulait à cette Charlotte, Charlie ne lui répondrait pas. Un cri étouffé lui échappa, suivi d’un couinement, alors que le poing du Bourreau se logeait au creux de son estomac. Un flash. Ce poing, elle le connaissait. Elle avait déjà vécu cette scène, en Sibérie. En général, il lui demandait d’implorer sa pitié. Il la frappait, frappait, frappait, jusqu’à ce qu’elle supplie. A genoux. En l’appelant par son nom. Roman Griske. Sa respiration se précipite, la panique la gagne. Elle voudrait que son cœur s’arrête, maintenant, tout de suite. Ne se réveiller jamais. Au lieu de ça, elle sent des mains moites lui saisir une poignée de cheveux, et basculer sa tête en arrière, comme pour lui trancher la gorge. Les iris folles de Roman percutèrent les siennes, vaincues.

- Pardon … Roman...

- Voilà, on y est, tu me reconnais, j'ai cru que ça n'arriverait jamais.

Elle ne réprima pas son frisson de dégout quand Roman posa ses lèvres sèches sur son front trempé de sueur. Il n’allait pas la tuer, elle en était sure à présent. Il ferait pire, comme toujours. Elle ne savait pas encore quoi, mais elle ne tarderait pas à regretter de ne pas être morte, le jour de son évasion. Son enfer personnel commençait aujourd’hui.

Beautifull Liar, Deadly Weapon...

|►
- Je suis à l’aéroport, j’arrive dans deux heures. Non non t’inquiète, je prendrais un taxi, on se retrouve ce soir !

Le ton était léger, presque joyeux, alors que la jeune femme faisait glisser son doigt sur l’écran tactile de son smartphone. Un employé de l’aéroport faisait rouler sa valise derrière elle en trottinant, alors que ses escarpins claquaient sur le carrelage du couloir d’embarquement. Elle avait hate d’arriver, vraiment. Elle n’aimait pas se trouver loin de Roman si longtemps, elle se sentait perdue, inutile. Bien sur, elle était partie à Orlando pour les besoins d’une mission, mais tout de même. Elle n’était vraiment tranquille que lorsqu’il était là, et elle était à peu près sure que c’était réciproque. Sinon, pourquoi aurait il booké un billet d’avion si vite, et l’aurait il intimé de venir aussi vite ? Il avait l’air enthousiaste, enfin, autant qu’il était capable de l’être en général, et elle avait deviné son sourire fin rien qu’en écoutant sa voix. Il avait du dénicher une vraie pépite pour être aussi expressif. Alors elle voulait partager cette émulation avec lui. La traque, la chasse, tout ce qui pouvait les rapprocher un peu plus la rendait heureuse. Aurait elle pu imaginer un jour se sentir si sure d’elle, si heureuse et si libre ? Elle ne devait son bonheur qu’à l’œuvre patiente de son sauveur, son mentor. Sans lui, elle n’aurait été qu’un poids lourd, un déchet. Elle devait tout à Roman Griske, et ferait tout pour lui. Jusqu’à en mourir.

SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

"Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" Charlie-s-Angels-GIF-charlies-angels-25817754-500-202

Pardon mais en voyant le pseudo j'ai pensé au film je devais y faire référence RE-RE-RE-bienvenue

SUR TH DEPUIS : 08/05/2014

gné, je te schtroumpf pas la bienvenue. Parce que je t'aime pas sale schtroumpf.

Mais rebienvenue
quand même
petit schtroumpf...

Faith : Tu me remercieras moins quand je te casserait le nez "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2765873474

Mika: tsss, tu schtroumpf rien pour attendre !

SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

mais nan elle est mignonne ma référence voyons * Faith vole loin XD *

OUHHHHHHHHHHOUUU je me demandais quand tu allais poster ! je guettais :3
tu me réserveras un lien ** Rose est trop belle :D
bienvenuuuue en tout cas :D

roooooose

rebienvenue "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 243543726

SUR TH DEPUIS : 01/11/2014

Salut salut, immonde traîtresse What a Face

Je suis TELLEMENT contente que tu prennes ce scéna ah mah gahd "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 921491218

SUR TH DEPUIS : 23/05/2014

ON CASSE PAS LE NEZ A FAITH D'ABORD "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 222075304

Après elle va être toute pas belle. "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3107078471

(ouais non Zeke en grand défenseur viril ça marche pas)

REREbienvenue Malachouchou, quel bon choix, vraiment ! On avait parlé de nouveaux comptes y'a quelques semaines en plus si je ne m'abuse, vile cachottière ! "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3865114578

Merci tout le monde, vous êtes chou "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2765873474

Seth : Rage pas trésor et vient faire un bisou à Tata What a Face

Zeke : j'ai cédé, je suis faible : "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 292007208

SUR TH DEPUIS : 01/11/2014

Oh oui, je vais te faire un bisou. Dans la tête. Avec une chaise. What a Face

Bienvenue sur le fofo ! Bonne chance pour ta fiche miss "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 921491218

SUR TH DEPUIS : 13/07/2014

ROSE

Rebienvenue, bonne chance pour cette nouvelle fiche "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 921491218

Si tu as des questions, n'hésite pas "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3013803170

MALOUUUUUUU! "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 921491218

Rose McIver. "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 1838896285

Rebienvenuuue ma tortue. "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 3167136188

Et bonne chance avec cette nouvelle fichette. "Hey Charlie, dis c'est comment chez toi ?" 2765873474

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