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 Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith

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Diana Peterson
Diana Peterson

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SUR TH DEPUIS : 13/05/2014
MessageSujet: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 21:38



Sometimes lies were more dependable than the truth
ft. Faith


On peut être une personne sociale et finir, malgré tout, par ne plus vouloir avoir de contact avec personne. C'était le cas de Diana. La mutante avait espéré que les tensions entre humains et personnes, dont le code génétique était en évolution, ne resteraient que des tensions. Mieux encore, elle avait espéré que ces mêmes tensions disparaissent avec le temps. Il n'en fut rien, malheureusement. Avait-elle toujours été dans l'erreur ? Aurait-elle dû prendre les armes ?

Non, s'il y avait bien une chose dont elle était persuadée, c'est que ses idées de bases avaient été bonnes. Seulement, elles ne le sont plus maintenant. Pendant longtemps, elle s'était terrée dans un mensonge protecteur. Elle ne souhaitait plus écouter les informations. C'était au risque d'entendre la mort de sa demi-sœur : Faith. Diana a fermé les yeux bien trop longtemps et maintenant elle le regrettait. Quelle était la marche à suivre ? Ce qui était certain, c'est qu'elle ne voulait plus être passive face aux massacres qui se multipliaient sous ses yeux. Plus le temps passait, plus il y avait de chasseurs. Et en quoi seraient-ils moins condamnable dorénavant ? Le meurtre ne devait pas être toléré, pourtant il l'était dorénavant.

Cette perspective mettait Diana dans ses retranchements. Faut-il toujours suivre sa morale quand elle n'appartient plus au monde auquel on appartient ? La guerre à laquelle même sa sœur prenait part était bel et bien réel. Ce n'était pas avec des fleurs que la jeune serveuse aurait pu l'arrêter. Alors, si la justice ne faisait plus son travail, la mutante devait-elle à son tour prendre les armes ? Diana n'était pas friande de cette idée et pourtant, elle ne voulait pas laisser des meurtres impunies. S'il devait y avoir une résistance, il était peut-être tant d'y prendre part.

Dépassée et épuisée, la jeune brune ne ressemblait plus qu'à son ombre. Cette dernière semblait même plus consistante que sa propriétaire. C'est pourquoi la demoiselle électrique passait tant de temps dans cette salle de sport, tous les mercredis soirs. Cette énergie qu'elle ne maîtrisait pas, il était temps qu'elle la surpasse. Tuer, c'était quelque chose qu'elle avait dû mal à envisager. Mais le parti adverse ne lui laissait plus vraiment le choix, alors que faire ?

Diana martelait le pauvre sac devant elle, comme si elle avait en face d'elle son père. Le premier vrai monstre qu'on lui ait donné de voir. Elle se retrouvait souvent exténuée, mais n'abandonnait jamais. C'était sûrement un trait caractériel dans la famille. Elle voulait pouvoir surpasser ses propres émotions. Pleurer ne servirait à rien et elle ne savait même plus vers qui se tourner. La seule chose qu'elle faisait piteusement, c'était d'attendre que sa sœur vienne la voir si jamais cette dernière avait un soucis. Mais Diana n'avait que peu d'espoirs et elle craignait même qu'elles puissent se revoir. Parce que cela voudrait dire que Faith avait des ennuis.

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Faith Cunningham
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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 23:07





Sometimes lies were more dependable than the truth

As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.






Faith quitta l'ascenseur pour avancer droit devant-elle en se dirigeant la tête haute et les talons dans ses mains. Petit accident de parcours, que de la casse matérielle et rien de physique. Faith avait un don pour casser ses talons à chaque fois qu'elle tuait quelqu'un, mais cette fois la raison était louable : les talons étaient les responsables du massacre – un escarpin dans la tête ce n'est pas recommandée pour la santé. La demoiselle fut arrêter en trouvant un paquet devant sa porte avec un mot de sa voisine qui disait que ce paquet était pour elle. La mutante avait retiré son nom de sa boîte aux lettres et c'était mise d'accord avec sa voisine pour passer par elle pour les colis en échange d'une liasse tous les mois. Un arrangement nécessaire en cas de colis avec une bombe ou même pour éviter à Elijah de remonter jusqu'à elle. Ezekiel était le seul à connaître l'emplacement de cet endroit, et probablement qu'un jour cela perdrait la brune. Poussant la porte de son appartement pour se diriger vers son salon, déposer le paquet et se diriger vers la cuisine avec les escarpins sur le bar. Sortant une bassine, inondant cette dernière d'une javel extra forte pour ensuite mélanger cette dernière avec de différentes huiles pour ensuite plonger les chaussures dans le mélange. Faire disparaître le sang pour ensuite se débarrasser des souliers en question. Se dirigeant finalement vers le paquet pour ouvrir ce dernier. Il contenait des informations sur sa sœur aînée, enfin demi-sœur, enfin le truc qui avait le même sang qu'elle. Ce n'était qu'une appellation pour faire poli dans cette société de merde. Skylar ne pouvait pas prendre le risque de suivre cette femme, alors elle avait fait appel à un hacker pour traquer ses achats et rien de plus. Un dossier de plus à longue liste de la demoiselle. La question était : cible ou simple nécessité ? Nécessité absolue. Diana venait de Détroit, et il était important pour Faith de savoir si elle était revenue seule de cette stupide ville. La brune soupira alors en voyant un paiement pour une salle de sport et les dates d'entrées selon des caméras : ce soir. La mutante soupira avant de finalement reposer le dossier. Lancement de la mission impossible : ne pas trucider cette fille.


Faith arriva devant la salle de sport sans grande motivation, profitant de l'entrée d'un client avec sa carte magnétique pour le suivre. Se glissant dans une cabine pour se changer. La demoiselle enfila un débardeur, attacha ses cheveux en tresse avec une leggins parce que la brune ne supportait pas les joggings. La brune avait toujours une arme à feu dans son sac, mais ce soir : place au corps-à-corps. Sortant du vestiaire en déposant son sac dans un casier pour ensuite le fermer à clé. La mutante défila dans la salle le regard supérieur, passant parfois sur les hommes musclés ou même sur les femmes de 40 ans qui voulaient garder un corps aussi bien sculpté que celui de Faith : peine perdue. La mutante ne supportait pas la salle de sport, cela était le reflet de tout ce qu'elle détestait avec des bourges qui comméraient et des idiots qui préféraient le muscle à la réflexion. Une chose que la connasse de service ne pourrait jamais retirer à Ezekiel malgré son caractère énervant : il était beau et intelligent. Un atout, car autant être à la fois un bon amant et un bon confident suffisamment développé intellectuellement pour tenir dix minutes de conversation – chose rare chez les humains. La brune s'enfonça dans la salle pour finalement observer de dos une femme, avec un tatouage : Diana. La mutante croisa les bras en avançant tout en observant le regard jaugeur. Elle frappait un sac, comme si c'était un sac à patates. Faith avait deux entraînements intensifs extrémistes à son actif. Elle resta dans cette position une bonne minute. Elle voulait quoi ? Tuer un sac à patates ? La brune se déplaça vers le sac qui voisinait celui de la femme pour venir lever son pied et frapper de sorte à simuler une pression sur la gorge. La brune resta appuyée de cette façon légèrement tourner son buste vers sa demi-sœur. « A ce niveau-là, j'étouffe un homme en dix secondes. » Indiquant le sac de la mutante électrique. « Toi ? Tu es l'heureuse créatrice d'une purée faite maison. » Faith se contenta d'un rire légèrement moqueur en restant dans cette position en posant une main sur sa jambe pour parvenir à maintenant la position sans la moindre once de fragilité. « C'est dans la tête, le corps ne fait que suivre. Que cela soit dans la douleur, ou l'inverse. Tu es revenu avec quelqu'un de Détroit ? » C'était cash. Pas de retrouvailles larmoyantes.







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Diana Peterson
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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeJeu 23 Juil 2015 - 23:24



Sometimes lies were more dependable than the truth
ft. Faith


Un cauchemar pouvait arriver n'importe quand et pas seulement en rêve. La fatigue pouvait donner l'illusion d'entendre une voix alors qu'elle n'était pas celle que l'on pensait. C'était cela qu'espérait Diana, quand une voix qu'elle reconnut lui glaça le sang. Elle n'osait pas tourner la tête, elle craignait de voir Faith mutilée, amputée ou totalement méconnaissable. La fille électrique n'imaginait pas une seule autre raison possible pour que sa sœur revienne de son plein gré lui parler. Elle laissa son cauchemar s'exprimer jusqu'au bout, jusqu'à sa question fatidique. Diana ne put se retenir de lever les yeux au ciel avant de les poser sur sa petite sœur en fronçant les sourcils. Non, ça va, elle allait très bien, c'était Faith quoi… Autant la patience de Diana était légendaire d'ordinaire, mais quand la brune se remettait en question, ses points forts semblaient s'effacer.

« Bonjour Faith ! Je vais bien et toi ? Oh le boulot ça va écoute… Oui c'est vrai qu'il a fait plutôt chaud aujourd'hui. Ça m'étonne que tu prennes le temps de parler du temps qu'il fait, je te pensais beaucoup plus directe tu vois. » énonça-t-elle presque en chuchotant, sachant bien que sa demi-sœur ne serait pas folle de joie qu'elle ose utiliser son prénom. Elle avait continué à taper sur son sac pour étouffer ses mots et que seule Skylar puisse vraiment les entendre. Diana soupira de lassitude avant d'arrêter son sac des deux mains, fixant de nouveau sa sœur. « J'ai cru que tu t'étais pris un bus, idiote. » lâcha-t-elle sèchement. Elle fit un signe de tête vers le pauvre sac qui recevait l'empreinte de chaussure de la jeune tueuse. « C'est un homme peut-être ? Toi aussi tu viens de faire une purée maison, et elle n'est même pas bien écrasée. » Vexée ? Peut-être, c'était surtout de la mauvaise humeur et peu importe qui était en face dans ces cas-là. Finalement, Diana aussi avait parfois un petit côté désagréable et pénible. Elle se reprit en soupirant une nouvelle fois. « Excuse-moi, c'était gratuit… » Après tout, si elle devait être mauvaise envers quelqu'un, autant que ce soit avec quelqu'un qu'elle n'apprécie pas et qu'elle est obligée de voir régulièrement… Comme un collègue par exemple.

Elle pencha la tête sur le côté, repensant à la question de Faith. « C'est gentil de mentionner que si c'est indiscret, je ne suis pas obligée de répondre. » Elle haussa les épaules avant de retaper une nouvelle fois dans son sac. « Will est passé… » Diana ne faisait confiance qu'à très peu de personnes et même si ce n'était pas évident pour tout le monde, Faith faisait parti des personnes qui avaient sa confiance. « Mais il est repartit à Détroit. Satisfaite ? » Elle se mordilla la lèvre inférieur avant de lâcher : « Maintenant tu vas disparaitre comme un ninja ? … Si je cligne des yeux, je n'aurai même pas la chance de te voir filer. » blague de mauvais goût à part, elle déglutit avant de poser une question plus sérieuse à son tour.

« Est-ce que tu regrettes ? » demanda-t-elle sans même la regarder. « Qu'est-ce qui te motive vraiment à faire ce que tu fais ? » Cette fois-ci elle affronta le regard de sa sœur. « Est-ce que l'on peut vraiment condamner un homme parce qu'il en a lui-même condamnés ? » Elle croisa les bras sur sa poitrine, déglutit et finit par lâcher ce qui, finalement, était le plus important pour elle. « Si la justice ne fait pas correctement son boulot, est-ce que ça justifie le fait de la faire soi-même ? »

Son cœur battait fort et vite, pourtant, elle ne laissait rien transparaitre. Si Diana avait bien appris quelque chose au cours des années, c’était de ne jamais montrer sa peine en public, de ne jamais ciller, de toujours garder la tête droite. Pourtant, elle craignait les réponses à ses questions. Pourtant, elle ne courrait pas derrière Faith si cette dernière décidait tout bonnement de lui tourner le dos sans prendre la peine de répondre. Mais comme un pansement qu’il faut arracher, Diana en avait marre d’hésiter, il était temps qu’elle prenne une décision, qu’importe si cela ne l’a menait pas là où elle l’aurait souhaité au départ.

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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeVen 24 Juil 2015 - 11:46





Sometimes lies were more dependable than the truth

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Moraliser les méchants, parce que c'était le rôle des gentils pour parvenir à se donner un air intelligent et avec une moralité irréprochable. C'était probablement de cette façon que Diana voyait le monde, de cette façon qu'elle observait passivement le monde sans daigner se bouger le cul pour devenir quelqu'un. Faith méprisait par nature les mutants qui restaient silencieux face à cette guerre qui, s'ils la perdaient, mèneraient à l'éradication de l'espèce mutante. La télékinésiste ne supportait pas cette façade, se cacher pour mieux exister sans se soucier de ceux qui luttaient. C'était Faith l’égoïste pourtant, la grande connasse, simplement parce qu'elle avait assez de force pour se soulever et répondre lorsqu'on voulait l'écraser. En cela, elle en payait le prix, mais elle refusait que Diana soit un dommage collatéral de son combat que son aînée ne partageait pas. La brune soigna son entrée, la moquerie était au rendez-vous, puisqu'il n'y avait aucun amour dans cette relation de sang. L'aînée répondit avec un certain humour, par forcément très drôle ni accueillant, mais elle montrait qu'elle avait plus qu'un caractère de tortue qui mangerait sa salade devant Colombo. Faith déplaça ses yeux sur le sac que la demoiselle s'obstinait à frapper alors que la révolutionnaire se tenait parfaitement en équilibre sur une seule jambe, alors que l'autre faisait pression sur ce stupide sac. « Bien sûr, j'aurais dû commencer par : Bonjour, tous mes vœux de bonheur pour la nouvelle année. » Prenant une voix niaise au possible, la demoiselle posa une main sur sa poitrine pour simuler un réel intérêt pour ce qu'elle venait de dire sans pour autant renier toute l'hypocrisie qui sonnait entre ses mots.


Faith roula les yeux au ciel en attendant la remarque sur le bus avant de laisser échapper un léger rire. La brune imaginait difficilement un bus lui rentrer dedans, mais probablement que projeter un bus serait dans ses capacités, de loin d'ailleurs. La demoiselle était en harmonie avec sa mutation et c'était en cela qu'elle maîtrisait cette dernière plutôt que l'inverse. Renoncer aux émotions fut nécessaire pour trouver le parfait équilibre entre rage et peine, mais la douleur de sa vie suffit à lui faire comprendre qu'il était préférable de renier chaque émotion. Malheureusement, Ezekiel venait perturber ce triste équilibre. La brune afficha un visage inquisiteur couvert de surprise sans une once honte. La mutante déplaça son regard vers le sac, et en effet, ce n'était pas un homme. Il n'en était qu'une vague représentation et rien de plus. L'aînée vint par la suite s'excuser, alors que Faith continuait d'observer les sacs. La demoiselle resta silencieuse avant de lâcher une phrase dans le vide sans regarder Diana. « Qui s'excuse s'accuse. » Cette phrase sonnait comme un souvenir, une phrase prononcée dans des circonstances bien plus dramatiques et qui n'avaient pas de lien direct avec sa demi-soeur. La mutante détourna de nouveau le regard vers celle qui partageait son sang. « Gratuit et obsolète puis ce n'est pas comme si ça allait m'atteindre. » Il en fallait bien plus pour toucher la résistante, bien plus qu'une stupide remarque lâchée sous le coup d'une impulsivité incontrôlable. Faith avait supporté les mots de son père, de son mentor et de la race humaine. Diana n'était qu'un grain de sable dans le quotidien de la résistante.


Le véritable sujet sortait enfin : la ville de merde dont elles étaient toutes les deux des déchets. Faith n'avait pas de temps à perdre et elle avait mieux à faire que mettre en garde une mutante qui préférait le déni à la réalité. La brune afficha un sourire jusqu'aux oreilles beaucoup de sarcasmes, comme toujours. C'était ce sourire, qui valait tous les mots, et de toute évidence, Diana avait envie de parler. La mutante avait sa réponse, « Il n'est pas question de moi ni de ma satisfaction. Détroit n'est pas spécialement un endroit dont j'ai envie de me souvenir, et je suppose que tu es du même avis. » et alors qu'elle s'apprêtait à enchaîner pour lui lâcher un dernier mot avant de partir : Diana interrogea celle qui partageait son sang à son tour. Sky' se contentait d'observer, le visage neutre, et cela même lorsque sa sœur daigna enfin la regarder dans le blanc des yeux pour assumer sa question de fond en comble, dans le blanc des yeux comme une terrible réalité. Faith resta décroisa ses bras avant de retirer sa jambe du sac tout en souplesse pour retrouver ses deux pieds sur le sol de la salle de sport. La brune s'approcha d'un pas, limitant la distance entre elle et sa sœur. « Absolument pas. » Les regrets, elle n'en éprouvait que lorsqu'elle était avec Ezekiel, et uniquement lorsqu'elle était avec lui. Dans ses rêves, mais son combat valait toutes les souffrances morales. « Ton idée est fausse Diana. Je ne fais pas justice moi-même, parce que la justice signifierait un traitement équitable et honorable qui ne serait pas en contradiction avec les valeurs de l'humanité. Bien heureusement pour moi, je ne suis pas humaine et encore moins juste. Il n'est pas question de justice, parce que je ne suis pas une justicière dans cette histoire. » La demoiselle recula alors pour se diriger vers le sac, frôlant de ses doigts l'objet tout en continuant d'observer sa sœur. « Il existe une différence fondamentale entre toi et moi. Moi, je suis née pour haïr, toi pas. Je le fais remarquablement bien d'ailleurs. Si tu crois qu'arracher la vie est difficile c'est faux, mais si tu crois que cela est simple, c'est faux également. C'est ta vision du monde et ta manière de vivre dedans qui compte. » La brune colla son dos au sac en observant sa sœur. « Tu as fait le choix de ta vie Diana, maintenant, il faut l'assumer. Autre chose ? » Une question, puis elle partirait. La conversation restait cordiale, mais Faith avait des affaires urgences à gérer ailleurs.






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Diana Peterson
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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeSam 1 Aoû 2015 - 18:38



Sometimes lies were more dependable than the truth
ft. Faith


La jeune mutante avait une vision du monde que plus personne ne semblait partager aujourd'hui. Elle savait pertinemment depuis sa naissance qu'elle n'était pas née dans un monde de bisounours, que survivre serait dur. Ce qu'elle ne comprenait pas en revanche, c'est que ce soit les humains entre eux qui soient le plus grand danger sur cette Terre. Diana n'a aucun souvenir qui remonte assez loin pour se rappeler ce que cela faisait de se regarder dans un miroir sans avoir de stigmates ou d'ecchymoses, tout cela était dû à sa mutation. Elle avait eu de la chance d'avoir une mère près d'elle pour la forcer à se regarder dans le miroir et lui affirmer qu'elle n'était pas un monstre, que son pouvoir était un don et non une malédiction. Mademoiselle Peterson avait connu la bonté, le réveil parmi les autres humains avaient été douloureux, inexplicable. Pourquoi s'entre-tuer quand au dehors il y a déjà mille dangers ? Les maladies, les mutations – qui parfois tuent leurs porteurs, Diana elle-même n'était pas à l'abri d'un tel incident - , la famine, le froid, la canicule. Chaque jour dans une vie était un véritable combat, pourquoi s'inventer d'autres ennuis, d'autres ennemis ? Si Diana avait pu rester seulement pacifiste, elle le serait restée. Dans les faits, elle avait un sale caractère. Caractère digne des survivants ? Peut-être, si elle prenait le temps de regarder sa jeune sœur. C'était peut-être un trait de famille finalement, rien à voir avec son envie de survivre et de justice. Bien qu'il semblait facile aujourd'hui de l'oublier, Diana avait voulu tuer son père. Elle l'aurait fait, si quelqu'un ne l'avait pas devancé. Dans ce monde, si l'on veut vivre, il faut savoir se montrer prédateur à son tour. Diana n'est pas du tout en communion avec ce genre de préceptes et pourtant… Pourtant, elle avait échoué, les mots ne servaient à rien, seuls les poings étaient compris chez cette race de primates. Elle ne parlait pas que des humains ordinaires d'ailleurs. Cependant, dans chaque guerre, il faut se trouver un camp. Les humains se montraient les plus injustes à ses yeux, alors elle n'hésiterait pas à se ranger du côté des mutants. Parfois, il vaut mieux revoir ses idéaux plutôt que de mourir pour une cause déjà perdue, quel intérêt ? La paix ne pouvait plus se faire pour le moment. Il fallait passer par la guerre et c'est ce que devrait finalement faire la brune, peu importe le rôle qu'elle finirait par adopter. Jamais elle ne pourrait accepter d'être une simple spectatrice. Quelle horreur quand on pense à tous ceux qui se sacrifient dans cette guerre. Comment regarder son reflet dans le miroir après ça ? Malgré tout, contrairement à certains mutants, Faith était convaincue d'une chose. La mutation ne serait jamais éradiquée, elle était bien plus qu'un simple génome. L'évolution ne peut être stoppée, sauf si toute espèce de vie était éradiquée. Les humains ordinaires devraient alors se donner aussi la mort pour gagner leur guerre. Toutes ces victimes alors que seule l'évolution finirait par en sortir intact. Ralentie peut-être, certes, mais on a beau vouloir éviter certaines choses, les freiner; on finit toujours par y arriver tôt ou tard. Un peu de la même façon que Diana avait espéré arrêter cette guerre avant qu'elle ne débute. Elle était inévitable, depuis le départ, mais la mutante n'en prenait conscience que maintenant.

La sœur ainée arrêta les coups sur son sac, regardant le grand rôle de comédienne que lui interprétait Faith. Elle ne put s'empêcher de rire avant de tenter de reprendre son sérieux, bien qu'elle gardait un sourire en coin. « Si jamais un jour tu veux te reconvertir, essaie de te lancer dans le cinéma. Tu pourrais être la seconde actrice la plus jeune de l'histoire à avoir un oscar… » fit-elle gentiment moqueuse, bien qu'elle ne faisait que plaisanter en suivant le jeu de sa sœur. « Bonne année à toi et surtout prends soin de toi. » Moyen absolument pas détourné pour inviter sa jeune sœur, qui n'en aurait rien à faire, de faire attention à elle. Diana ne souhaitait toujours pas apprendre par le biais d'un journal froid que sa petite sœur était morte de la main d'un chasseur. Au moins, avec sa remarque du bus, elle avait réussi à faire rire Faith et c'était déjà ça. Il n'empêche que Diana avait réellement eu peur quant à l'état de sa sœur, une raison de plus pour continuer sa purée de patates. Diana savait bien que malgré son âge, Faith la dépassait de loin, ne serait-ce que pour la maîtrise de son don. On ne pouvait pas faire plus bête comme maîtrise que celle de Mademoiselle Peterson. Elle avait eu beau y mettre du sien, la jolie serveuse n'arrivait qu'à se faire mal, se créer des hématomes ou parfois, si elle était vraiment douée de mal chances, des hémorragies. Seulement dans de très rares cas. C'est pourquoi il lui arrivait encore de penser que sa mutation était une malédiction, mais il fallait à tout prix qu'elle parvienne à se maîtriser pour ne plus être un danger pour personne. Ou en tout cas, qu'elle ne le soit plus involontairement.

A la réplique de sa sœur quant à ses excuses, Diana ne fit que croiser les bras sur sa poitrine et hausser un sourcil. Oui, elle s'était excusée, mais finalement elle n'avait jamais été pire dans ses propos que Faith ne l'était elle-même. Après tout, elle avait bien signifié à Diana qu'elle se battait dans le vent. C'était vrai, mais la fille électrique n'avait que répondu à son premier pic. Aux mots qui suivirent, Diana lui offrit un sourire sincère. « Obsolète ? Ce n'est pas ce que l'on utilise pour les machines ? Gratuit, pas tant que ça, si tu le prends avec humour. » fit-elle avec un sourire en coin. « En aucun cas je ne cherchais à te blesser, mais tu le sais déjà. » affirma-t-elle doucement. Bien qu'elle s'en voulait intérieurement, sachant que Faith n'avait pas besoin de sa sœur pour ce genre de petites remarques, vu les journées horribles que la jolie blonde devait affronter. Les liens du sang n'y étaient pour rien, la serveuse le savait pertinemment, pourtant, Faith et Diana semblaient se comprendre assez rapidement, même lorsqu'il s'agissait de propos qui n'étaient pas toujours direct, comme les questions qu'allait poser la jeune serveuse. Il était parfois plus évident de parler de façon faussement détourné quand on savait que notre interlocuteur comprenait ce que l'on disait réellement. De toute manière, Diana ne tournait en rond que très peu de temps, allant toujours au vif du sujet. D'ailleurs elle plissa les yeux, se disant que parfois Faith avait vraiment un langage presque proche de la machine. Ce qui l'inquiétait réellement, c'était finalement de savoir; si ce n'était pour sa sœur, pourquoi elle tenait tant à savoir qui venait de Détroit.

« Disons que notre ville natale n'est pas dans la liste des endroits où j'aimerais retourner mais… Cette ville commence elle aussi à devenir un endroit déplaisant. Pourquoi as-tu besoin de savoir qui vient de Détroit ? » Pas de détours, pas d'entourloupes, autant poser les questions directement, tout comme sa sœur le faisait. Elle aurait pu même demander qui d'autres avaient besoin de ce renseignement, vu que Faith avait appuyé sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'elle.

Les deux sœurs étaient belles et bien différentes sur certains points, des points importants. Diana n'avait que songé à tuer, mais elle n'était jamais passée à l'acte. Un premier meurtre, c'est comme perdre quelque chose, peut-être la toute dernière parcelle d'innocence qu'il peut nous rester de l'enfance. D'un geste nerveux, Diana réfléchissait à une telle situation, si elle commettait son premier meurtre… Elle se frotta le front avec le dos de son pouce, un geste nerveux, un geste de réflexion alors que sa jeune sœur lui affirmait ne jamais regretter. Ensuite, pour ne pas simplifier les choses, sa sœur se mit littéralement à parler comme un livre du DALOS. Sur le coup de la surprise, Diana décrocha le temps de quelques secondes avant de réfléchir à ce que lui expliquait sa jeune sœur.  Elle entrouvrit la bouche, mais la referma bien vite, elle préférait laisser sa sœur s'expliquer jusqu'au bout avant de reprendre la parole. Après tout, elle lui avait demandé son avis, autant l'avoir jusqu'au bout. Une fois que Skylar eut fini, la jolie brune se tût l'espace de quelques secondes qui auraient pu paraitre interminable. Finalement, elle se mit à sourire, croisant de nouveaux les bras sur sa poitrine.

« C'est vrai… Le terme de justice devrait rester dans le domaine des comics, c'est de ma faute. » Elle observa légèrement le sac qui maintenait sa sœur debout avant de reporter ses prunelles bleues dans celles qui étaient identiques aux siennes. « Si tu crains que je ne veuille changer de vie pour être dans tes pattes, tu te trompes. Mais ne me dis pas que j'ai choisi ma vie et qu'il n'y a pas moyen de faire machine arrière. Tu es bien la dernière personne qui le ferait en te retrouvant dans ma situation… Voilà comment je vois les choses pour le moment. Il y avait trois chemins qui s'offraient à moi pour poursuivre ma route. Sans parler de se retourner, bien sûr, mais imaginons que j'ai choisi celui du milieu. J'arrive à un stade où il est bloqué, infranchissable. Pourquoi je m'arrêterai là alors que deux autres chemins n'ont pas encore été testés ? Non, c'est vrai… Sans doute qu'au moment de tuer quelqu'un, je n'y arriverai pas. » Elle remit machinalement sa queue de cheval en place, comme si cela l'aidait à réfléchir. « Mais je peux aider d'une autre façon… Je refuse de ne plus prendre parti. Je ne vais pas m'asseoir devant ma télé à manger du popcorn pendant que d'autres agissent. Les monstres dans une guerre… A mes yeux, ce ne sont pas que les personnes du camp adverse. Parce que là… Le camp adverse n'a pas une bonne cause à défendre, alors je maintiens que ce sont des monstres. Mais ceux qui le sont aussi, c'est ceux qui n'agissent pas, qui attendent, qui sont des planqués. Je refuse d'être une planquée Faith. Je ne connais juste pas encore la marche à suivre pour devenir utile… J'ai essayé d'éviter l'inévitable. J'ai fini mon choix, un autre se pose à moi. » Elle eut un petit rire, toute cette discussion était beaucoup trop sérieuse, trop… intime pour deux sœurs qui finalement ne se connaissaient pas. « Bref, laisse tomber. Je voulais avoir ton point de vue parce qu'il était important pour moi et que tu as pris cette voie bien avant moi. J'avais besoin de savoir si tu regrettais ce choix… Je regrette celui que je vis en ce moment, rien de plus. Ce sera à moi de trouver comment… Je ne sais pas, trouver un groupe de résistants ? Juste, peut-être ? En même temps dans les guerres, chacun finit par se salir les mains plus qu'ils n'auraient dûs… Alors, je ne sais pas encore quel sera vraiment mon choix, mais je finirai bien par trouver un moyen d'être utile. » finit-elle par conclure, se disant que Faith allait encore vouloir l'assommer pour cause d'être terriblement ennuyeuse.

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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeSam 1 Aoû 2015 - 20:59





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Couler le sang, écouler le temps. La demoiselle avait davantage conscience du sang qui s'écoulait que du temps qui se déroulait lentement. Cette nouvelle année pouvait donner un renouveau, comme une nouvelle année de souffrance. Faith avait emprunté une voie, un chemin qui se distinguait, puisque pour la première fois elle n'était pas vide intérieurement et sa haine parvenait enfin à trouver un sens. La haine du hunter se faisait plus ample, la courte période de fréquentation de son ancien mentor aura suffi à faire remonter les désirs inassouvis d'un massacre macabre sans la moindre délicatesse, mais sous cette colère de l'être humain, vint le mépris de l’extrémisme de cette bataille qui dépassait les idiots. La brune apprenait lentement à attiser sa rage et à assumer ses peines, mais cela prendrait du temps, trop, elle serait morte avant de réussir à se découvrir totalement au travers de plus qu'un reflet dans une glace. Diana se cherchait probablement également, d'une autre façon, mais l'intention était toujours la même et le but serait pourtant différent. Chacune avait une enfance différente qu'il était impossible de comparer, Faith n'enviait en aucun cas la triste enfance de sa demi-sœur, mais l'enfance de l'ancienne blondinette n'était pas un cadeau. L'herbe était peut-être toujours plus verte ailleurs, mais la demoiselle n'échangerait pour rien au monde son passé, ses actes et ce qu'elle était désormais. Pour avancer, il fallait passer outre les terribles fardeaux et supporter ces derniers même si cela supposait devoir en mourir. Plus rien ne pourrait être différent. Faith ne pouvait pas regretter ces moments loupés et tous les souvenirs dont les deux gamines furent privées. La mutante ne voulait pas vivre avec des « si » et prétendre qu'une autre vie serait meilleure que la sienne. Le frère de la demoiselle, ne lui manquait pas, la perte de son père fut semblable à une piqûre de moustique et seule sa mère semblait être le lien du sang qui martyrisait la brune. La sœur ne fut jamais dans l'équation, et elle ne pouvait donc pas manquer puisqu'elle n'avait jamais été présente. Peut-être que Diana, de par l'absence du père et son rôle de fille unique, ressentait un terrible vide qu'elle espérait pouvoir combler. Faith n'était pas faite pour ça, pour les relations pleines de passions et d'amour niait qui comblait les moments de solitude. La mutante était profondément sélective dans ses relations et elle préférerait toujours se cacher derrière des excuses plutôt que d'assumer le simple fait d'aimer quelqu'un d'un amour sincère. Diana serait éternellement l'enfant délaissée, par un enfoiré de père et par une sœur qui était incapable de comprendre ce qu'elle attendait d'elle. La vie était vache, mais cette vacherie était formatrice.



La brune resta de marbre face à la remarque sur le cinéma. Faith avait profondément apprécié cet art, cette façon d'expression et le message qui se dégageait de ce dernier. La mutante ne fréquentait plus aucun cinéma, elle ne regardait plus jamais de film tout comme elle refusait d'écouter de la musique. La résistante avait une culture musicale proche de l'inexistante, et elle serait incapable de remettre aux goûts du jour ses goûts musicaux. Une chanson parlait dans le vide, en prétendant vendre un message porteur d'espoir ou tout simplement résumer une vie sentimentale pathétique dont elle se foutait éperdument sans honte. Le cinéma fut abandonné par la force des choses, parce que poser une bombe dans une salle suffisait à dégoûter et à faire remonter des souvenirs atroces. La mutante se contenta donc d'un silence qui valait mieux que des paroles en l'air pour parvenir à un long discours, et de toute façon, elle n'était pas là pour s'amuser avec sa sœur aînée et lui donner la main. Ce n'était pas un premier pas, ce n'était qu'un geste préventif pour s'assurer qu'elle ne se ferait pas tuée. La brune ne viendrait pas sauver sa sœur si cette dernière venait à se mettre en danger plus que nécessaire, il fallait bien réaliser cela avant de s'amouracher de la mutante. Le reste de la conversation dériva sur une politesse qui avait probablement plus de sens pour la serveuse que pour la terroriste. Prendre soin d'elle ? Qui avait réellement besoin d'aide ? La brune en venait à douter de savoir qui était la plus malheureuse des deux, Faith se complaisait dans le sien. «  C'est déjà le cas, et de même pour toi. » La brune n'avait pas d'autre choix que de retourner la politesse, mais probablement que dans d'autres circonstances elle n'aurait pas été si limitée et elle aurait suggérée à sa sœur de repartir à zéro pour refaire sa vie puisqu'elle passait son temps à se cacher de toute évidence. La conversation se détourna vers un mot de Faith, que la brune trouvait judicieux malgré les remarques de sa sœur. Diana fit une remarque sur le fait de blesser sa cadette, mais en aucun cas, elle ne pourrait l'être. La serveuse était de ces gens gentils par nature, qui ne feraient pas de mal pour le plaisir et qui avaient du respect pour l'humanité même si ce qu'elle vendait au monde était de la désolation et la condamnation à mort d'une partie de l'espèce humaine. « Si je suis une dégénérée, je considère qu'une remarque peut être obsolète. » Ce mot répugnait Faith, mais elle ne montrait rien, se contentant de prouver que de toute évidence un mot ne signifiait rien dans cette société qui ne voulait que sauver sa peau. La demoiselle se contenta donc de se taire sur le reste de la conversation, après tout, cela n'apporterait rien à cette relation. Que pouvait-elle dire à cette femme qu'elle ne connaissait que de nom ? Diana ne blesserait pas Faith, parce que cela serait presque un exploit venant d'une femme aussi frêle et fragile. L'attaquer sur ses idées serait une idée futile tellement que la mutante tenait à ses valeurs et qu'elle était persuadée qu'elle avait raison même si elle parvenait à légèrement se mettre en question sur ses choix avec Ezekiel, mais c'était plutôt innocent. Attaquer Faith provoquait une réponse sans compassion ou bien une absence de réponse qui voulait tout dire. Socialement déséquilibrée, elle était profondément incapable de se lier avec quelqu'un sans un jour venir lui dire de partir.

Faith esquissa un petit sourire en coin.  « Pour savoir qui je dois tuer si quelqu'un du passé arrive. » La mutante se moquait de savoir si Diana était avec quelqu'un, tout ce qu'elle voulait savoir si quelqu'un pouvait mettre en vie Diana au travers de Faith. La question ne se posait donc pas, Faith n'allait pas encore subir cette ville pour le plaisir des chasseurs. Il était temps de tuer les monstres, et Skylar avait déjà fort à faire avec les siens. Pour la légère réflexion sur cette ville, la mutante préféra se taire. La télékinésiste avait des projets et elle était de toute façon condamnée à rester ici même si sa raison lui disait de partir et de continuer sa guerre ailleurs et de revenir avec une armée pour massacrer les enflures qui voulaient la tuer. Le sujet était donc clos, la rencontre pouvait donc s'achever dans les meilleurs délais... ou pas. Le sujet se détourna vers les idéaux et cela allait malheureusement durer. Cela porterait à confusion de voir une mutante comme Diana doutée. Toute sa vie semblait vouée à la découverte de sa sœur, de ses origines et de sa famille pour par la suite égoïstement construire un avenir meilleur pour ceux qu'elle aimait de manière assez élitiste. La brune resta silencieuse, laissant sa sœur parler de ses complexes et de ses doutes. Le doute était le pire pour un corps sain, puisque l'esprit ne l'était pas. La mutante ne pouvait rien dire, ne pas la couper pour la laisser totalement s'exprimer et enfin parvenir à une certaine libération intérieure. Encore une fois, Diana prouvait que ce qui comptait c'était sa propre intériorité qui comptait et rien de plus. L'évocation du groupe fit doucement sourire l'ancienne terroriste. Uprising s'imposait à l’aînée, mais Faith n'approuverait jamais ce choix et ne pourrait jamais le faire. Diana voulait un avis qu'elle ne voulait pas véritablement entendre, puisque dans le fond, personne ne voulait entendre la terrible vérité de ce qu'était me point de vu de la jeune terroriste confirmée. Qu'importait, elle ne dormait plus la nuit de par son choix et elle désirait soulager ses maux pour parvenir à une certaine paix intérieure et rien de plus.


La résistante se détacha lentement du sac pour s'avancer au niveau de sa sœur. « Il n'existe pas de marche à suivre. Je ne regrette pas ce choix, parce qu'il n'a jamais été fait pour moi, mais pour la cause que je défendais. C'est cela la terrible vérité sur ce combat, tu dois renoncer à ce que tu veux pour le devenir. Tel que tu te présentes Diana, tu sembles être une égoïste qui s’ennuie et qui veut à tout prix se sentir utile dans une guerre. Tu sais ce que tu ne veux pas être, une mutante passive, mais tu ignores ce que tu veux être au fond. » Marquant une légère pause, se retrouvant proche de sa sœur. « Je ne pense pas que tu sois une égoïste. Tu dois trouver ce que tu veux avant de rejoindre ceux et celles qui mènent des combats. Tu es une mutante Diana, qu'importe ce que tu crois, tu as des capacités qui sont recherchées sans que tu le saches. Si tu t'engages dans cette guerre, tu ne pourras jamais en ressortir, tu vas devoir réellement comprendre les enjeux. » La demoiselle soupira néanmoins. « Uprising est un groupe qui émerge lentement. Il en existe de nombreux autres, mais il est probablement le plus connu. Je n'adhère pas à ce groupe, mais il est probablement le seul qui puisse t'aider à trouver un rôle sans pour autant couper la gorge d'un chasseur. Tu sais, tu vas faire un choix, mais si tu intègres un groupe, tu deviens l'instrument de ce dernier. » Faith tourna la tête pour quitter sa sœur du regard. « Ce que tu veux est ce que tu fais, mais ce n'est pas ce que tu vaux. » Faith assumait ses actes et c'était en cela, que personne ne comprenait ses valeurs. La brune avança lentement vers les vestiaires, laissant sa sœur, peut-être une dernière fois.





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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeLun 10 Aoû 2015 - 23:37



Sometimes lies were more dependable than the truth
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Sans le savoir, les deux sœurs avaient une même pensée commune. La mutante électrique était contente de sa vie. Dure à croire ? Et pourtant, pourtant elle retenait les bons moments. Elle n’était pas du genre à se fixer dans le négatif. Elle avait eu deux personnes qui l’avaient enveloppées d’amour et elle doutait que sa jeune demi-sœur ait eu la même chance. Son grand-père avait toujours veillé sur elle, de la même façon qu’un père aurait dû le faire, bien que la relation avec lui était complètement différente. Malgré le fait qu’il trempe dans la politique comme son défunt père, Diana l’avait toujours vu comme un homme bon et juste. Seulement, est-ce qu’un homme politique qui réussit à Détroit est toujours quelqu’un de bon et juste ? C’était ce genre de questions qu’elle taisait, parce qu’au fond, elle n’avait pas besoin de savoir. C’était avant tout un homme de sa famille, une épaule sur laquelle compter et un homme qu’elle respectait profondément. Sa défunte mère quant à elle, avait tout fait pour que Diana ne puisse jamais douter que peu importe le mal qui envahissait ce monde, il y aurait toujours une part de bien. Tant que la flamme de l’espoir n’était pas éteinte, il n’appartenait qu’à nous de la raviver et d’en faire un feu de forêt. Peut-être était-ce de là que venait son côté pacifiste et cette volonté sans borne à tout arranger sans violence. Bien sûr, cette petite fille brune aux yeux bleus se souvenait parfaitement du rêve qu’elle avait entraperçue. De la famille à laquelle elle aurait dû appartenir. Mais pourquoi souhaiter appartenir à une famille que l’on ne connait pas quand celle que l’on connait nous aime profondément. Elle était peut-être fille unique, mais il y avait une certitude chez la jeune fille. Elle avait été aimée et même seule et mourante, personne ne pourrais lui enlever qu’elle a moins compter pour quelqu’un. Tant que la flamme de l’espoir n’est pas éteinte, il n’appartient qu’à nous de la conserver. C’était son enfance et pour rien au monde elle ne l’échangerait. Diana n’était pas ce genre de personnes à envier autrui. Quand elle voyait sa sœur Faith et pensait à ce qu’elle avait dû vivre, elle la plaignait sincèrement, parce que pour rien au monde elle changerait son enfance avec la sienne si on lui avait donné le choix petite. Sa mère avait toujours été la personne qui comptait le plus, un père absent ne l’intéressait pas. La seule chose qu’elle pourrait éventuellement jalousé chez sa sœur, ce serait ses belles boucles blondes de quand elles étaient enfants. Mais ce serait seulement pour rire avec elle. Chose qui n’arrivera sûrement jamais. Diana était très famille et au moment même où elle avait pu s mettre en tête que sa demi-sœur pouvait être en danger, elle voulut immédiatement lui porter secours. Mais ce n’était pour plaire à la mutante télépathique. D’une sœur dans sa vie, elle n’en voulait clairement pas. Les liens du sang ne sont pas précieux pour tout le monde et cela relève plus de la raison. Qu’importe, Diana aimait sa sœur, même si elle avait un caractère bien à elle. D’ailleurs c’était finalement une chance qu’elle ne soit pas tout le temps collée l’une à l’autre. Les assiettes auraient volées, c’était une certitude. On peut aimer quelqu’un tout en sachant que ce quelqu’un risque de nous taper sur le système si on la fréquente de trop. Diana n’avait pas la même personnalité que Faith et vis-versa. Après tout, quoi de plus logique ? Elles n’avaient pas été éduquées avec les mêmes valeurs, n’avaient pas eux les mêmes parents. Le cœur de Skylar s’était refroidie, devenant glace. Peut-être qu’elle aussi obéissait aux trois règles de Jack et la mécanique du cœur… Peut-être que Faith s’était mise en tête de toujours maîtriser sa colère et de ne jamais tombée amoureuse. Finalement, vu comme ça, elle aurait été bien plus sensée que sa sœur Diana. Il arrivait à l’ainée de douter de ces choix, mais elle ne les regrettait pas pour autant. Peut-être aurait-elle dû demander à Will de l’accompagner. Peut-être aurait-elle dû rester. Qu’est-ce qui allait advenir de leur relation ? Il y avait bien trop de questions qui ne se posaient pas si on avait décidé de fermer notre cœur et notre esprit à ce qu’il convient d’appeler l’amour.

Par contre au sujet de l’art, les deux sœurs se seraient sûrement prise la tête pour rien. La musique adoucit les mœurs, pour Diana ce n’était pas qu’une parole lancée en l’air. Elle aimait pouvoir se reposer sur un air de classique, pouvoir enfin laisser reposer ses neurones et ne pas être bonne qu’à réfléchir et à se torturer l’esprit. Il y a rien de mal à lâcher prise si c’est pour être bien plus efficace les minutes qui suivent. Se battre et s’acharner dans le vide était bien plus une perte de temps à ses yeux. Il fallait aussi pouvoir profiter de quelques secondes de bonheur. La Terre ne s’arrêterait pas de tourner si elle sacrifiait trois minutes de sommeil pour trois minutes de musiques. Quelqu’un qui ne se repose jamais finit par devenir inutile, alors que quelqu’un qui prend du temps pour lui de manière raisonnable sera toujours aussi bon dans son domaine, quel qu’il soit. Oui, parfois il valait mieux rêver, même si la pauvre Diana s’y était beaucoup trop abandonnée ces derniers temps. Qu’importe les dangers qui couraient près de sa sœur, elle était venue pour ça après tout. Elle assumait son rôle de grande sœur même si, finalement, elle ne devait rien à personne. Faith elle-même avait hésité sûrement à la tuer pour effacer de sa tête le fait qu’un membre de sa famille débarquait dans sa vie et venait de nulle part. A sa place, Diana ne sait toujours pas comment elle se serait comportée de toute manière. C’était toujours une question présente dans la plupart des esprits. A quel moment était-il préférable de savoir et à quel moment il valait mieux ignorer certaines choses ? Si Skylar avait été mise au courant enfant, même sans fréquenter sa sœur, peut-être que tout cela aurait paru plus… normal. Parole en l’air pour clore ce sujet agaçant ? Sans doute. Diana savait pertinemment que sa sœur ne la voyait que comme une étrangère et c’était clairement plus sain que Diana qui céderait sa vie pour une petite sœur qu’elle ne connaissait pas tant que ça au final. Même si les mots disaient autre choses, le regard de la mutante télékinésiste semblait en dire long. La sœur ainée craignait qu’au contraire, sa jeune sœur la voit plus comme un être inutile, une planquée alors que Skylar risquait sa vie à chaque instant. La remarque de la plus petite eut dont d’irriter la plus grande qui ne fit que hausser un sourcil.

« Tu prends le discours de ceux qui nous chassent. Tu nous nommes comme ils nous nomment. Si nous sommes des dégénérés, l’espèce humaine entière l’est. Donc non, une remarque n’est pas obsolète, mon évolution n’est pas de rentrer en fusion avec les ordinateurs et la tienne non plus. »

Le mot dégénéré lui irisait le poil. Seuls ceux qui tiennent les fourches fassent au monstre innocent utilisent ce genre de termes. Pourquoi Faith se complaisait à utiliser ce genres de termes ? Mais le sujet de Détroit revint bien vite et chassa cette idée de la tête de la mutante.

« Tu penses que des connaissances du passé nous connaissent toutes les deux ? Je ne mets pas ton jugement en doute, mais cela me surprendrait… Après tout, notre père a veillé à ce que je sois clairement transparente aux yeux de tous. » Elle ne fit que hausser les épaules à ses propres mots, elle se fichait pas mal de cet assassin et elle était bien soulagée qu’il se fasse manger par les vers.

En effet, on pourrait se demander ce qui arrivait à la jeune Diana. La petite brune qui ne voyait avant que ses malheurs familiaux, les règlements de comptes internes. Elle jugeait qu’il fallait d’abord balayer devant sa porte avant de se mêler des affaires des autres. Pourtant, le chemin avait pris une toute autre tournure. Dès qu’elle avait mis les pieds dans cette ville, elle avait tenté d’apaiser les esprits avec sa petite échelle. Puis, elle avait accompli son but en proposant l’asile à sa sœur à n’importe quel moment. Diana n’était pas du genre à rester face à un mur de brique et attendre. Faith avait été très claire, de toute évidence, leurs relations n’étaient pas aptes à évoluer de la part de l’ex-blonde. Alors la serveuse devait élargir son cercle, arrêter de ne balayer qu’à sa porte. D’autres personnes souffraient, d’autres personnes avaient besoin d’aide et peut-être qu’elle pourrait être utile d’une quelconque façon.

Elle écouta Skylar d’une traite. L’importance du choix des mots. Oui, dit comme sa jeune sœur l’avait fait, Diana était clairement une petite bourgeoise qui souhaitait se trouver un nouvel hobby. Pourtant, l’ainée ne se laissa pas entraînée par la colère ou le fait même d’être blessée. Elle voulait l’opinion de sa sœur, elle l’a eu. Chaque personne est égoïste si on cherche bien. Chaque personne est immature si on fait attention. On peut qualifier les gens de ce qu’ils ne sont pas selon comment la tournure de la discussion avance. Tout le monde a des défauts, il suffit de creuser. La jolie brune électrique était loin d’être parfaite et elle assumait la vision que l’on pouvait avoir d’elle, jamais elle ne reprocherait à Faith son honnêteté. Mais elle comprenait mieux pourquoi sa sœur était d’autant plus froide à se rapprocher d’elle si chaque mot qui sortait de la bouche de Diana lui semblait être un caprice.

« Tu as sans doute raison… Mais c’est vraiment ce que tu penses ? Le juste milieu n’existe pas ? » Elle se pinça les lèvres, elle ne cherchait pas à retenir sa jeune sœur, elle n’était pas égoïste sur ce coup et laissait son entière liberté à celle qui partageait le même regard. « Plus je laisse passer de temps et plus je pourrais regarder en arrière pour me dire que je n’ai pas agis assez tôt… Pour qu’une rébellion marche, il suffit parfois d’un seul homme qui se montre face à tous et dis non à l’oppression… Je ne suis pas fan des foules, parce qu’en groupe, on devient stupide. Mais je ne veux pas taire non plus l’opinion des autres. Parce que seul on ne peut pas se remettre en question… Par certains aspects, j’imagine que je peux te paraitre égoïste, c’est certain. Je ne veux simplement pas être de ceux qui ferment les yeux, parce que je les ouvre déjà bien trop tard… Maintenant, en toute honnêteté, je ne sais pas si j’ai autant de carrure que toi pour céder ma vie à ce point, laisser quelqu’un d’autre choisir mes actions et ma façon de penser… J’ai peur de me perdre, mais il est hors de question de laisser des personnes innocentes continuer de souffrir si jamais je peux leur venir en aide. » Elle releva son regard sur le dos de sa sœur, achevant simplement avec sincérité. « Merci de m’avoir donné ton point de vue. »

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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 14:19





Sometimes lies were more dependable than the truth

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Que donneriez-vous pour l'amour d'un père ? Skylar Cunninghan donnera ses états d'âme et donnera son corps pour préserver le triste équilibre de sa famille. Elle donnera, son adolescence et sa fragilité, laissant son avenir dans la poigne d'un seul homme pour observer ce dernier réduire l'humanité de cette dernière en cendres et créer en elle une peur qui deviendra de la rage, pour subitement se transformer en haine qu'elle tenta vainement de masquer sous des valeurs. Cette enfant blonde offrira sa nature, et tout ce qu'elle possédait pour se faire aimer d'une seule personne, d'un seul être, d'une seule âme. En vain, elle ne parviendra jamais à préserver cet amour, celui d'un père, le rôle du parent aimant dont tout le monde rêvait. Le père, dans le sang et dans la chair, indissociable et inimitable, le seul et l'unique. Celui que personne ne devrait pouvoir égaler, celui qui devait être le modèle et le symbole de la réussite. La marche à suivre, il ne la sera jamais pour cette enfant, pourrie dans les gênes et dans les idéaux. Skylar offrira tout, ses racines et ne s'attachera à rien pour ne jamais décevoir un seul homme, mais brisant la condition qu'elle s'imposait de son propre chef, elle donnera la seule chose que personne ne s'appropriera jamais : elle-même dans toute sa simplicité de l'innocence. Que seriez-vous pour la protection d'une mère ? Née dans un monde qui n'était pas fait pour elle, de par la complexité économique et par la fragilité d'une inhumanité en pleine ascension. Skylar, dite Sky', ne fut jamais à plaindre. Plutôt jolie, avec des boucles blondes, et un sourire à faire craquer n'importe quel crétin. Pourtant, Sky' devint rapidement cette fille froide, incapable de se supporter dans la glace, de s'intéresser à son propre corps et encore moins à ceux des autres. Sentimentalement morte, elle semblait être cette adolescente en perpétuelle souffrance qui refusait de se révéler et qui mimait les émotions sans jamais parvenir à obtenir la bonne tonalité. Totalement à côté de la plaque, c'est ce qu'elle fut. Elle fut l'enfant silencieuse, celle qui encaissait et supportait. La tâche était simple : ne pas être une dégénérée. Aisé sur le papier, difficile en réalité. Elle devait être ce que la famille attendait, elle serait la chasseuse, mais pour sa propre survie et non pas pour le plaisir. Condamné à se taire, à se montrer toujours d'une autre manière et constamment devoir porter un sourire éphémère. La protection de la mère n'offrira qu'une cause : Sky', la fille qui faussait, celle qui se la fermait, celle qui mentait et qui pourrissait de l'intérieur. Qu'inventeriez-vous pour le respect d'un frère ? Skylar Cunningham, Sky' pour sa famille, et « bébé blonde » pour son frère Joaquim. Celle qui avait un petit caractère de vipère, mais dont il serait éternellement le grand frère. Il ne fut jamais le confident, jamais l'ami, mais simplement celui qui accusera les coups les plus durs. L'homme de la famille, le parfait, celui qui réaliserait le plus grand et qui pourtant s'en détacha lentement. En réalité, il fut le lâcheur invétéré qui préféra l'argent facile des trafiques tout en profitant de l'adoration de ses aînés. Le surpasser, toujours se faire comparer et prouver qu'elle avait sa place dans cette famille et cette institution qu'elle méprisait comme la peste. Il fut bien malgré lui, un élément de la haine des chasseurs, il fut le lâcheur lorsqu'elle se retrouva enfermée dans un asile. Il préféra la mépriser, et il en était mort. Respectueusement, le frère de la demoiselle n’entraînera qu'une chose : un désir de domination et de dépassement de soi. Cette vision, était celle négative, celle qui fut longtemps le moteur, le guide pour l'aider à dormir et la fausse idée que la vie n'était que d'une seule nuance. Dans ce trio infernal, un membre de plus vint brutalement ce rajouter : Diana. Pour Diana, Skylar n'était qu'une chose : sa sœur qui avait changée de nom pour des raisons toutes plus surprenantes les unes que les autres. Il n'y avait plus de place pour une famille dans la vie de la demoiselle, aussi agréable pouvait-être la serveuse. Dans toute cette équation, une chose devait ressortir du lot : Skylar ne s'offrit jamais totalement à quelqu'un – même si son ancien mentor était un cas particulier de manipulation -, et Faith, encore moins. Pourtant la donne changeait : elle se donnait à quelqu'un, dans toute sa complexité, dans ses nuances elle s'accrochait à Ezekiel.


La remarque sur un langage devenait presque un débat qui regroupait le conflit dans sa globalité. Cela était d'ailleurs représentatif de la vision des deux sœurs, Faith ne supportait pas ce mot de la bouche d'un autre et elle s'était même faite virée il y a presque un an d'un boulot pour avoir répondu plus qu'avec des formules de politesse maladive. Diana répondait avec courtoisie, mais elle n'affirmait jamais réellement de manière brute. C'était un trait de personnalité, probablement, mais cela représentait également la différence d'investissement dans le conflit. « Pour être plus forte que ceux qui nous chassent, il faut chasser ces derniers. Ma remarque tirait d'ailleurs plus du sarcasme, et non, nous n'allons pas rentrer en fusion avec des ordinateurs, mais des mutants le peuvent. Les limites entre fiction et réalité sont infimes. » Tout était possible, défier la physique et les lois qui régnaient dans ce monde qui tournait dans le mauvais sens. La suite de la conversation concernait Détroit. Ce sujet de conversation qui était la seule motivation de Faith en ce jour, simplement pour soulager sa conscience. La résistante esquissa un large sourire en plissant les yeux le regard interrogateur. « Sauf que la différence entre le paternel que nous partageons, et mes anciennes fréquentations de cette ville sont simples : il est mort et pas mes anciens camarades d'armes. Diana, je veux simplement éviter que tu te retrouves dans une position délicate, c'est tout. Il serait en effet fort ennuyeux que tu te retrouves face à des extrémistes, ils ne sont pas très commodes, encore moins dans la situation actuelle. » Faire pression sur Sky' n'était pas au programme, et son mentor savait que toucher les autres pour la briser elle ne marchait plus, elle avait l'habitude. Il fallait tout simplement préserver Diana de ce merdier, lui éviter de s'enfoncer tête baisser dans un conflit qui appartenait à Faith la terroriste et à personne d'autre. Le merdier, c'était cette situation actuelle qu'elle évoquait. La mutante avait trahi ouvertement sa cause, préférant fuir en se faisant passer pour portée disparue et pour finalement en payer le prix en se faisant pourchasser par son mentor. Il avait suffi d'un seul homme pour détruire la famille de la demoiselle, alors, il était plutôt judicieux de supposer qu'il briserait sans aucune once de compassion le corps de la demi-sœur de l'extrémiste. Faith ne se briserait pas cette fois, mais Elijah le ferait pour le simple plaisir, elle ne le savait que trop bien.


La demoiselle écouta sa sœur, et laissa paraître un léger rictus lorsqu'elle lui posa une question dont elle ne voulait pas réellement la réponse. La suite, par contre, laissa un visage insipide sur les joues de la demoiselle. Un seul homme pouvait-il tout changer ? C'était ce que son mentor lui avait vendu, et Faith, plus que tout, réfutait cette idée comme la peste. Le discours toucha à sa fin alors que la brune tournait le dos à la serveuse, qui achevait ses mots avec une phrase de remerciement. La brune détourna le regard pour observer sa demi-sœur. « Le juste milieu n'existe que dans ta tête Diana. Personne ne peut te dire, le bon ou le mauvais. Bouge ton cul et fait un putain de choix. Si tu rentres dans ce combat, tu seras toujours un monstre pour quelqu'un, mais l'écrasante majorité pourra te décrire comme une sauveuse. Pourtant, c'est l'avis de ce quelqu'un qui t'obsédera et tu seras toujours un monstre. » Elle esquissa un grand sourire. « Mutante et fière de l'être. Bonne chance Diana. » Un regard légèrement hautain, de cette fille tellement fière d'être ce que le monde détestait. La brune aimait sa mutation, parce que sa mutation c'était elle et personne d'autre. La résistante se dirigea finalement vers les cabines pour se changer, se contentant d'enfiler une veste en préférant continuer dans cette tenue une fois dehors. Sortant dans la rue principale pour ensuite se diriger vers une ruelle, s'arrêtant dans cette dernière en son centre. Extirpant de son sac une fusée de détresse tout en soulevant au travers de sa mutation une plaque d’égout. Allumant la fusée en la laissant s'écrouler sous terre. La demoiselle inspira, glissant à l'échelle en replaçant la bouche pour préserver sa sécurité. Posant les pieds à terre, entre les couinements des rongeurs et les odeurs nauséeuses, la demoiselle se servait à sa guise du souterrain terrain qu'elle préparait depuis sa fuite. C'était un au revoir, les adieux n'existaient plus, hors funérailles.


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MessageSujet: Re: Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith   Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith Icon_minitimeDim 23 Aoû 2015 - 19:38



Sometimes lies were more dependable than the truth
ft. Faith


On peut regarder le monde en se levant un matin, comme tous les autres et rester persuadé que notre façon de penser est la bonne. La seule qui compte. On peut se poser près de sa fenêtre, entendre le chant des oiseaux le matin et se dire qu’il n’y a rien de plus simple. Pour certaines personnes, la vie est synonyme de monotone. Qu’ils y prêtent plus attention, ils seraient surpris.  La mutante n’était pas idiote sur ce point, aucune façon de voir le monde n’était bonne, paradoxalement, toutes les façons de le voir n’en était pas pour autant mauvaise. Chaque personne avait sa propre vérité. Il était dur, voire impossible, d’enlever de l’esprit d’un homme une idée, surtout lorsqu’elle avait germé dans sa tête. Diana n’était pas idiote et pourtant, même dans ce monde, elle souhaitait fonder une famille. Tenir dans ses bras un tout petit être qui la regardait avec des yeux fatigués mais plein de vie. Oui, elle faisait partie de ces femmes qui voulaient un plaisir simple mais tellement puissant. Elle ne se pensait pas condamner à une vie horrible par l’histoire de ses parents. De la même façon que sa mère avait décidé de consacrer sa vie pour sa fille, elle ferait de même. Bien que dans l’idéal, elle voyait un homme à sa droite. Un conte de petite fille que Faith ne partageait sûrement pas. Peut-être qu’elle-même en voulait, d’une famille, mais sûrement pas dans un monde pareil. La mutante électrique était peut-être un peu trop innocente encore, peut-être n’avait-elle pas envie de percer de toute part sa partie enfant. Le monde des adultes étaient bien plus proche des bêtes assoiffées de sang, ce n’était pas l’endroit qui plaisait à la jeune serveuse.

Deux sœurs, deux faces d’une même pièce. Dissemblances, ressemblances. Par bien des égards, elles étaient semblables, par d’autres, elles n’étaient pas du tout sur la même longueur d’onde. Oui, Diana aimait Faith, ce n’était pas raisonnable, mais elle l’aimait. C’était sa sœur et malgré son père qu’elle avait renié, la jeune fille ne comptait pas laisser seule Skylar dans ce monde froid et terne. Oui, c’était la vie de sa sœur et ses choix, mais si elle changeait d’avis, la main de Diana lui serait toujours tendue. Elle ne s’attendait pas non plus à des embrassades, juste, à une relation entre deux sœurs.  Diana n’était pas comme tous ces êtres qui voulaient ce qu’ils n’avaient pas. Si elle n’avait pas eu de sœur, elle n’aurait pas regardé les autres en se disant qu’ils avaient de la chance. Il suffisait qu’elle croise le regard de Skylar pour comprendre que d’avoir des frères et des sœurs n’étaient pas forcément la meilleure des configurations. Le fait est que Diana avait Faith, même si elle n’irait pas le lui dire. Elle était fière de cette dernière, elle avait mené sa barque et savait exactement où elle allait. Alors oui, leurs avis et leurs buts divergeaient, mais l’important, c’est que Skylar ne soit pas malheureuse. Etait-elle heureuse ? Sans doute pas, mais Diana ne pouvait pas forcer sa sœur. Faith savait que sa sœur serait toujours là pour elle, bien qu’elles fussent pratiquement des inconnues. Pour Diana, c’est presque comme si elles se connaissaient depuis le début malgré tout. Sa sœur, son sang, ses yeux. Elles ne pouvaient au moins pas se renier là-dessus.

« Je sais… » Échappa à Diana de manière simple, douce et perdue. Sur certains points, elle se sentait plus jeune que Faith et elle en avait honte. Comment aider et aiguiller sa jeune sœur si finalement, Skylar comprenait mieux ce monde ? « C’est seulement que… Je ne comprendrais jamais ce monde où il faut crier et frapper pour exister ou même se faire respecter. A croire que cela ait trop dur de simplement se laisser exister et apprécier les personnes qui nous entourent. Les chasseurs sont seulement des sadiques qui n’ont rien compris à leur propre espèce, ou même au fonctionnement de la vie. Si l’évolution n’existait pas, cela ferait tellement longtemps que nous n’existerions plus, tout ceci est vraiment ridicule. Ça me donne seulement envie de vomir. » Le seul souci, c’est que malgré ce que pensait sa sœur, Diana était inutile pour la guerre au niveau de son don. La jeune fille ne le maîtrisait toujours pas. Pour cause, elle voulait éviter de tuer par erreur, elle ou les autres.

« Ne te préoccupe pas de moi… C’est moi qui aie voulu rentrer dans ta vie. Je n’ai pas à t’infliger le fait que tu doives penser à moi d’une façon ou d’une autre. Tout ce que toi, tu dois retenir, c’est que si tu en as besoin… Je serai toujours là pour toi, peu importe le moment ou l’heure, Faith. Surtout, ne te souci pas une seule seconde pour moi. Je voulais être un plus pour toi, pas une personne qui te gêne. Tu risques rien de mon côté, parce que même s’ils se doutaient de quelque chose, je suis une tombe. Mon propre don m’a permis de savoir ce que le mot torture signifiait. » Acheva-t-elle dans un gloussement, presque tragique. Il fallait dire que Diana avait dû s’accommoder à la douleur, peu importe le prix si elle voulait rester en vie.

La jeune serveuse ne lâcha pas un mot au dernier discours de sa sœur. La voyant filer dans le vestibule, Diana resta sur place, ouvrant légèrement les lèvres. « Bonne chance à toi Faith, fais attention… » Elle se retourna contre son sac et lui lança un coup de pied rageur avant de se prendre la tête entre les deux mains. Est-ce que Faith avait raison ? Diana voulait-elle s’engager à cause du regard des autres ? Bien que ce n’était pas exactement ce que sa sœur lui avait dit. Non, elle voulait protéger, défendre des personnes innocentes. En avait-elle seulement la force ? Elle devrait la trouver, après tout, elle avait survécu à sa propre douleur. En prenant une grande inspiration, elle poursuivit à marteler ce pauvre sac qui ne lui avait décidément rien fait.


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Sometimes lies were more dependable than the truth - feat Faith

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