Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Ce don est arrivé à la mort de ses parents, elle avait quoi, une dizaine d'années pas plus. C'est comme si le choc avait fait sortir le gène en elle. C'est un don qu'elle a du mal à gérer, vraiment, il bouge avec son humeur ou son état d'esprit, lui donne d'affreuses migraines. Ce don est épuisant, et elle tente de ne pas l'utiliser mais parfois c'est juste un instinct, elle sent un truc tomber, son esprit l'arrête sans qu'elle puisse faire quoique se soit. Parfois elle est en colère et un verre éclate, elle est triste et les choses décollent... elle a bien voulu prendre le vaccin pour éviter de faire du mal à qui que se soit mais l'effet de celui ci n'a été que temporaire et au passage lui a fait blanchir tous ses cheveux, son pouvoir est devenu incontrôlable jusqu'à il y a quelques mois, elle arrive à le gérer, surement le vaccin qui finit par faire son effet, enfin à moitié, mais tant qu'elle le contrôle elle ne s'en plaint pas.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Une fois, elle avait 18 ans, elle a été enlevée durant plusieurs jours par un fou ayant pour mission d'éliminer tous les mutants, il a apparemment commencé par elle, le genre de type fanatique de la Bible qui considère les mutants comme des abominations, à ses yeux les pouvoirs de Clarke ou des autres mutants, ne devraient être que pour le tout puissant. C'est pour ça qu'il l'a enfermé dans sa cave, attachée et à plusieurs reprises elle a pris des coups de fouet sous de l'eau bénite pour faire sortir le démon en elle, qui n'existe forcément pas. La police New Yorkaise et le FBI l'ont retrouvé presque une semaine après son enlèvement, bien sûr les séquelles ne sont jamais vraiment parties, on ne se remet jamais vraiment d'une telle chose.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Elle évite le plus possible, même si parfois ce n'est pas facile, que son don marche à l'instinct mais elle ne veut pas l'utiliser pour la simple et bonne raison qui lui inflige des migraines horribles, et puis lorsqu'elle l'utilise de trop elle en perd le contrôle et c'est ce qu'elle veut à tout prix éviter alors forcément  elle tente de ne pas le faire, de ne pas l'utiliser, mais parfois c'est plus fort qu'elle.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Elle pense qu'ils pensent s'avérer très utiles, elle pense qu'ils ne font que justice et elle est même prête à leur donner les moyens d'agir, elle en fait partie quand sa situation physique lui permet, elle n'est pas vraiment le membre le plus fiable mais elle se rachetera une conduite plus tard, parce que venir bourrée par exemple n'est pas présentable. Elle regrette le lendemain bien sûr mais comment apaiser ses démons ?

PAYS : france. DISPONIBILITÉ : 5/7.VOTRE AVIS SUR TH :   . COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : bazzart il fut un temps. PERSONNAGE : inventé, the first. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : nope. UN DERNIER MOT ? :   .

≈ 001. Même si je suis née ici, je n'y vis que depuis quelques semaines. Disons que mon arrivée n'était pas prévu et que je suis née au moment de l'enterrement de ma grand-mère. Mes parents sont revenus aux sources de la famille de mon père et ma mère sous l'émotion a accouché 1 mois en avance. Rien de dramatique en soit, j'ai juste apporté un peu de gaieté ce jour là. J'ai grandi à New-York entre Manhattan la semaine et Long Island durant les week-end et pendant les vacances. Logiquement si vous venez de Radcliff, le nom de famille Rosendale doit vous dire quelque chose, c'est l'une des familles fondatrices de la ville, une des plus anciennes des Etats-Unis également, nous venons d'une riche lignée française qui est venue s'installer en Louisiane lors de la colonisation,  elle est remontée jusqu'au Kentucky après la guerre d'Indépendance et a fait fortune, ce fut le cas de beaucoup de personne, on s'enrichit sur le malheur des autres, cela a toujours été je crois non ?  J'ai grandi dans l'aisance et l'abondance, malheureusement je n'ai eu personne pour partager tout cela, ma mère ayant toujours eu des soucis pour avoir des enfants. J'ai été un peu le miracle. Je prolonge la lignée Rosendale. Mes parents étaient souvent absence, deux experts en art et en histoire, forcément ça voyage pour des conférences, ou des recherches, souvent je me retrouverais avec la gouvernante, qui ressemblait, elle, plus à une mère pour le coup. Je ne me suis jamais plainte de leur absence, je ne manquais de rien contrairement à d'autres.

≈ 002.Ce petit confort va durer 12 ans. 12 longues années à passer la plupart de mes vacances sans mes parents. Puis un jour, j'étais en classe, le directeur m'a fait appeler dans son bureau. Mes parents cette semaines là était sur le campus d'Harvard, ils sont partis en voiture pour profiter un peu, on se demande pourquoi quand on sait qu'ils aurait largement eu de quoi prendre des payer d'avion en première classe. Je pensais avoir fait quelque chose de mal, je me souviens m'être assise sur la chaise en face de lui. Il m'a regardé dépité, la psychologue de l'école est entrée à son tour et là je me suis dit que cela n'annonçait rien de bon. La nouvelle est tombée, accident de voiture, pas de survivants. Je devenais d'un coup, en deux secondes orpheline. Alors même si je n'étais pas spécialement proche de mes parents, je les admirais et je les aimais, j'ai toujours voulu suivre leur voie, faire plein d'études, en histoire notamment, comme mon père. Je savais parfaitement que nous n'étions pas une famille parfaitement, je voyais bien qu'on me cachait plein de choses mais je ne pouvais rien, à 12 ans, qu'est-ce que l'on peut bien faire ? On a appelé ma seule famille, mon grand-père, lui vivant toujours dans l'immense manoir de Radcliff. Un homme que je n'ai jamais vu, il était en froid avec mon père et les contacts n'ont jamais eu lieu en ma présence. La première fois que je l'ai vu, il déboulait dans notre grand salon, mes yeux étaient rouges , il m'a dévisagé et je me souviendrais toujours de ses paroles.  " c'est bien ce que je pensais... "  deux semaines plus tard, il m'envoyé dans un pensionnant en Nouvelle-Angleterre, perdu au milieu de nul part. Pour le réconfort on repassera, il faut s'endurcir dans la vie, je crois que le message était bien clair non ?

≈ 003. J'ai appris au fil du temps, mon grand-père est un homme bien spécial. Renfermé pour ses raisons et je crois que j'ai vite compris.  Quelques semaines après la mort de mes parents des choses se sont produites. Bougées, explosées... quand j'ai fait une crise d'épilepsie entre les bras d'une des surveillantes, celle-ci a eu la peur de sa vie, alors mon grand-père a dû venir me chercher et c'est là que j'ai compris. La différence entre moi et tout le monde. Je possède un don, quelque chose que je ne sais pas gérer, quelque chose dont j'ignore tout. Ma grand-mère était une mutante, elle avait le même regard et surtout le même don. Apparemment le don a sauté une génération, ou du moins chez mon père, le gène n'a pas été déclaré mais en tant que porteur, j'ai hérité de tout cela.  Alors mon grand-père qui paraît si froid et distant est en faîte un homme protecteur et soucieux du bien des autres. Il faut juste apprendre à le connaître. Il m'a gardé durant quelques jours pour que j'arrive à contrôler un minimum mon pouvoir, seulement lorsque je suis retournée au pensionnat rien n'allait et il a dû venir me chercher une deuxième fois. Mon enseignement sur les mutants a commencé à partir de là. Apprendre à se défendre, apprendre à contrôler le don. Mon grand-père a fait en sorte qu'on n'apprenne pas que je sois une mutante, d'après lui, c'est bien trop dangereux. A cet âge là, j'étais persuadée qu'il  était juste parano, j'étais loin de connaître la vérité. Je pensais être unique mais c'est loin d'être le cas, je pensais que j'étais un monstre mais pas pour lui, il m'a fait m'apprécier à ma juste valeur. Il m'a fait l'école à la maison, mais il ne pouvait pas me garder enfermer dans un manoir toute une vie. A 18 ans, alors que j'ai passé l'équivalent d'un diplôme de fin de cycle haut la main, j'ai demandé à entrer dans une université.

≈ 004. Je suis repartie à New York, j'ai choisi des études, d'histoire et d'histoire de l'art, en double cursus. J'étais tellement heureuse de pouvoir vivre au grand jour, je faisais mon maximum pour cacher mon pouvoir, parfois une ampoule éclatée, mais comment savoir que cela vient de moi ? Une personne a deviné apparemment. J'ignore comment, j'ignore pourquoi mais j'ai commencé à recevoir des lettres de menace. Il fallait que je montre au monde, le monstre et l'aberration que j'étais. Je n'ai pas pris cela au sérieux, je ne voulais pas aller voir la police, je ne voulais pas passer pour une mutante, pour un monstre, il y a 10 ans, on ne les voyait pas de la même manière. On les sentait menaçant. J'étais une menace surement... allez savoir. Mais un soir alors que je rentrais plus tard de mes cours, un type m'a attrapé et je n'ai eu le temps de rien. Je n'ai rien pu faire, une odeur affreuse m'a engourdi les membres et lorsque je me suis réveillée, tout était sombre, j'ai vu des bougies, des croix, des effigies du Christ.. un tas de choses dans ce style.. Effrayantes. Impossible de bouger, sur un lit, on m'a attaqué. Une odeur d'humidité et de cave se faisait sentir. Impossible de savoir où j'étais. Pourtant même si j'étais morte de peur, mon calvaire ne faisait que commencer. Un taré m'a kidnappé, il a voulu faire sortir le démon en moi, eau bénite, fouet, coups... et j'en passe.  Mon corps porte encore aujourd'hui les séquelles de cet affront. Une semaine, c'est le temps qu'à mis le FBI et la police de New-York ont mis pour le trouver, ME trouver. Je me souviens qu'à ce moment j'étais dans l'incapacité de marcher, pendant plusieurs jours.. les traces de fouet dans mon dos... mon état horrible, une semaine sans être lavée, sans allez aux toilettes... je n'étais qu'un légume. Il m'a fallut un temps à l'hôpital... puis en psychiatrie, cauchemars, paranoïa. J'ai perdu un an de ma vie avec tout cela... Mais je ne pouvais pas aller me terrer une nouvelle fois dans le manoir de mon Grand-Père, qui lui a fait beaucoup pour que je me remette, payant les meilleurs médecins.

≈ 005. Alors je suis partie. Loin de tout, où personne ne savait qui j'étais, personne n'avait entendu parlé de mon enlèvement, j'étais une inconnue en Europe. J'ai commencé mes deux premières années à Londres... Puis je me suis rendue quelques mois à Paris pour des stages. Rome m'a supportée longtemps aussi et parmi ça, j'ai eu des voyages, Espagne, Russie, Allemagne, où l'histoire m'appelait, j'accourrais. Je me suis rapidement faite un nom, mais mon pouvoir devenait de plus en plus puissant et impossible de le contrôler. J'étais de plus en plus sujette à faire exploser les choses à la moindre migraine. Enfaîte c'est vraiment tout ce qui posait problème, les explosions. Plus je tentais de le contrôler plus il m'échappait.   Les mutants devenant de plus en plus présents, j'avais aussi moins peur que l'on découvre cette nature en moi différente. D'ailleurs curieuse d'en savoir plus sur les nôtres, j'ai commencé à faire des recherches sur l'apparition de la mutation... Sur nous autres. Et étonnamment, le gène est là depuis un le début du XIXe siècle... ils étaient rares, je me suis rendue compte que ma grand-mère était une sacrée exception, un beau changement. Nous faisons partis des premiers familles américaines à avoir un mutant dans nos rangs. En parallèle de toutes mes études,  je m'entraînais. Pas question de me faire reprendre par surprise par un fanatique. Cours de self défense, combat, je me suis donnée du mal..Il fallait que je calme mes craintes, mes peurs, elles, elles ne sont jamais vraiment parties... mes cauchemars sont toujours là, je ne dors pas dans le noir, je ne supporte pas les endroits clos... les séquelles de mon enlèvement ne sont jamais partis et je crois qu'il est trop tard pour espérer que cela n'arrive un jour. Le meilleur moyen  pour moi de me sentir mieux reste l'alcool... un verre le soir, puis deux et parfois de trop. Pour calmer mes douleurs fantômes, celles causées par les liens avec lesquels on m'a attaqué, je m'accroche aux antalgiques puissants. Je le cache bien sûr, personne ne connait mes faiblesses, lorsque je fais des oraux devant des amphi blindés, je ne peux pas être faible. Je me l'interdis.

≈ 006. Vous devinez qu'au fil de mes voyages et de mes études, j'ai rencontré du monde. Je pensais avoir fait la rencontre de ma vie à Rome où j'ai fini mes études. Il était anglais, faisait des études  dans l'art, cela le rendait vraiment bohème, totalement attirant. Bon j'ai eu du mal au début, je m'a fais la cour, il m'a invité à plusieurs reprise et j'ai refusé, je sortais de mon histoire totalement dingue à New York et je n'étais pas prête à avoir des relations avec les hommes. Autant vous dire que j'ai perdu relativement tard ma virginité. Avec lui... Adrian, je me sentais proche de lui, petit à petit, il a pris mon coeur et je me suis laissée aller. Adrian venait d'une grande famille anglaise et avec une passion pour l'art mais aussi les mutants alors autant vous dire que je n'ai pas pu lui cacher bien longtemps mon soucis, lorsque je lui ai annoncé la nouvelle je m'attendais à ce qu'il me fuit un minimum au lieu de cela, il m'a montré de quoi il était capable. Il travaillait comme guide pour parfaire sa langue italienne au Colisée, il m'a fait entrer en cachette une soir, déjà j'étais en extase, je suis allée où personne n'avait le droit, mais surtout, il m'a fait l'attendre, je l'ai revu au haut des gradins antiques qu'il reste et il a sauté. Sa chute a été relativement pénible à voir, j'ai hurlé sur le coup, je l'avoue. J'ai couru vers lui, il aurait dû être mort, mais une fois à sa hauteur, j'ai vu que sa peau était en train de cicatriser, le plus désagréable a surement été le bruit qu'on fait les os lorsqu'ils se sont ressouder sans aide, il s'est relevé et il était impeccable, comme si rien ne c'était produit quelques minutes avant. Il était comme moi et je crois qu'à partir de ce moment là j'étais sienne et je ne voulais plus le quitter.

≈ 007. Mais dans ma vie, j'ai appris une chose importante, une chose qui fait mal et dont on se serait passé de savoir. Les bonnes choses ont toutes une fin, elles ne durent jamais. J'étais au paradis lorsque je retrouvais Adrian, on était fait l'un pour l'autre, je n'en doutais pas. Il est vrai que je n'ai pas eu de point de comparaison, mais je le sentais. Je ne ressentirais qu'une fois un tel amour. J'avais bien entendu parler d'un mouvement de chasseur, des hunters, c'est comme ça qu'on les appelait, alors que les mutants étaient de plus en plus nombreux, eux aussi se reproduisaient. Mon grand-père n'aimait pas me savoir loin avec ce tel danger. Mais je faisais attention, j'étais avec Adrian et lui pouvait aussi me protéger. Je n'étais presque jamais seule et heureusement parce que seule j'ai cette tendance à m'enfermer dans mon appartement et à laisser tout allumer pour éviter d'entendre le moindre bruit suspect qui me fait flipper comme une dingue. Je me protège comme je peux. Seulement il a bien fallut que je fasse face seule à un moment à tous mes démons. On se baladait tous les deux, dans le quartier historique, c'est si agréable à la fin du printemps. Mais mon calvaire a recommencé, cet homme, le même. Il a été libéré au bout de 7 ans après un suivi psychiatrique mais je ne sais pas comment il a fait pour me retrouver, à croire que je l'obsédais littéralement ! Il nous a attaqué sans la moindre raison, enfin si, nous étions des mutants. Seulement avec la montée des hunters, il semblait plus à même de nous avoir, plus armé. Je n'en revenais pas de le voir, ici en Italie, comment avait-il fait ? Le résultat a été que je me suis prise une balle dans l'épaule et qu'Adrian a pris le reste du chargeur. Son pouvoir aurait dû marcher, c'est ce que je voulais, mais il ne fonctionne que lorsqu'il est vivant, l'une des balles l'a tué sur le coup sans que nous n'étions rien pu faire. Ce monstre a tué l'homme que j'aimais sous mes yeux et j'ai explosé, mon don a fait explosé les vitres des voitures, des magasins.. ma colère était incontrôlable. J'ai bien entendu fait un bon séjour à l'hôpital, cette fois l'homme a été arrêté, extradé et il a eu la condamnation à mort. Il fallait que ça se passe ainsi pour que tout s'arrête. Tout s'est arrêté. Tout.  

≈ 008. Début 2014 je suis rentrée. Rentrée pour mon grand-père, rentrée avec un diplôme, un boulot, je suis rentrée, après des mois de procès, de bataille pour l'extradition et tout ça. Un cercle infernal. Mais je suis rentrée et il était temps. Comme si un malheur n'arrive pas tout seul, mon grand-père qui ne se faisait plus tout jeune m'a caché qu'il était malade. Très malade. J'ai dû me renseigner auprès des médecins, lui se disait en parfaite santé mais il n'en était rien. On lui donnait 6 mois. Ce fut exactement le temps qu'il a vécu. Peut-être qu'il aurait pu vivre plus. Je le pense vraiment, parce que peut-être que si des hunters n'avaient pas voulu me faire la peau, il n'aurait pas eu cette attaque à son coeur. Je me demande encore comment je m'en suis sortie, je me souviens avoir eu cette volonté de protéger Grand-Père, un des hunters est passé par la fenêtre, l'atre a tenté de m'attraper, je me suis souvenue mes entraînements et il a fini par suivre l'autre, j'ai dû appeler la police mais il avait déjà filé... Puis après la police j'ai dû appeler une ambulance. Mais il ne s'en est pas sorti, son coeur déjà si fragile n'a pas résisté et il m'a quitté en serrant ma main. C'est là que je me suis retrouvée toute seule, c'est à ce moment que j'ai bien cru devenir folle à perdre tous mes proches, un calvaire à vivre cette vie. Vivre seule dans un manoir aussi grand, avec tant d'objet qui cassent... je peux vous dire que j'en ai exposé et fait valser des trucs. Impossible de mieux faire. La tristesse et la colère vivaient en moi et je n'arrivais à rien gérer, j'en devais dangereuse. Quelques jours plus tard un nouveau groupe de rebelle contre les hunters a vu le jour, les Uprisings et je crois que je n'avais jamais été aussi heureuse d'aller chasser du Hunters avec eux.

≈ 009. Comme vous le savez un vaccin contre la mutation du gène X a été mise sur le marché, les mutants souhaitant devenir normaux pouvait le prendre. Voyant les dégâts que je faisais parfois, notamment au manoir, où si je n'avais pas le personnel, je passerais ma vie dans les éclats de verres et à marcher sur les bouquins éventrés. J'ai réfléchi, il fallait que je réfléchisse mais ma décision a été vite prise au final. Plus de soucis, plus de problème sans cette mutation, alors je me suis rendue à l'hôpital et on m'a vacciné. J'en étais ravie au début, plus de pouvoir, plus de migraine. Puis au bout de 10 jours j'ai fait une grosse crise d'épilepsie, lorsque je me suis réveillée, mes cheveux avaient changé. Au début quelques mèches blanches, enfin un espèce de blanc blond clair, comme si je n'avais plus de pigment dans les cheveux. J'ai enchaîné les crises, les migraines revenaient et mes cheveux sont peu à peu devenus totalement sans couleur. Puis mon pouvoir est revenu, le pire dans tout ça c'est que maintenant je ne vais pas exploser que de petits trucs coupant... j'ai fait exploser la grande verrière du manoir... impossible de contrôler cela, je me suis alors enfermée, il fallait que ça passe, je ne pouvais pas sortir et risquer de faire exploser une personne... bien que je n'y avais jamais songé, vu la puissance que j'ai pris, cela pouvoir devenir possible. Enfin dans ma tête, je ne l'ai jamais fait. Mes angoisses ont été accentuées, je ne contrôlais plus mes peurs, je me sentais épiée, j'avais qu'une peur, une attaque encore.

≈ 010. Puis les choses se sont tassées, mes pouvoirs ont repris leur puissance normale, heureusement d'ailleurs. J'ai commencé à ressortir, je m'entraîne tous les jours pour être à la hauteur de ne tuer personne. Je sens que je comprend un peu plus chaque jour ce don plus que complexe. Je comprend aussi pourquoi mon grand-père avait autant de fascination pour moi, j'ai découvert une vieille photo de ma grand-mère, je suis son portrait craché... aussi bouleversant cela puisse être, ça m'a aidé à me relever. Ma grand-mère est morte d'un accident de cheval, rien à voir avec son don, alors j'ai la vie devant moi pour faire payer aux hunters tout ce qu'ils m'ont fait endurcir. Enfin c'est mon état d'esprit lorsque je n'ai pas pris trop de médicaments... ou quand je n'ai pas trop bu pour oublier, parce que je rêve de faire une crise d'épilepsie une jour et d'en perdre tous mes souvenirs, toutes la douleurs que je porte, je suis sûre que je n'en serais que plus soulagée. Allez savoir, maintenant il faut avancer avec ce fardeau qui pèse sur mes épaules.