Une fête, c’était la meilleur. Evangeline n’avait pas mis les pieds à Radcliff pour ça… Elle n’était pas venu prendre du bon temps ici mais… Mais quoi au juste. Son compagnon de route ne lui avait jamais donné les raisons claires et précises de leur venue ici. Au bout de quelques jours dans cette ville des Etats-Unis, elle avait fini pas remarquer la surpopulation de hunters dans la ville et avait mis leur venue ici sur ce compte, mais au fond elle se trompait peut-être. En même temps, les choses ne se passaient pas du tout comme prévu depuis son arrivée. Des choses absolument surnaturelles étaient arrivées, et personne n’y comprenait rien, pas même Elijah qui n’avait pas vu venir les retrouvailles des deux Porter. Malachi et Evangeline Porter. Deux âmes sœurs, peut-être, en tous cas deux âmes liés et violement séparés, arrachés l’une à l’autre, et porté exil chacune de son côté pendant près de sept années. Sept longues années passées dans l’ignorance de l’existence, de la survie de l’autre. Sept années à travailler son deuil. Sept années gâchées. Peu de temps après sa venue à Radcliff, la ville organisait des festivités. Une fête anniversaire pour la création de la ville ou elle ne sait quoi. Evangeline ne portait pas de réel intérêt pour ce genre d’évènement. Dans sa jeunesse elle avait pu aimer les fêtes, les bals de fin d’années étaient ses préférés et comme toutes les adolescentes elle avait longtemps rêvé sur le bal de promo. Mais depuis qu’elle avait perdu son mari, ou plutôt depuis qu’elle avait passé toutes ces années à croire qu’elle l’avait perdu pour toujours, elle ne trouvait plus de raison valable d’y aller. Il ne l’accompagnerait plus et elle ne voudrait être accompagnée par personne d’autre. Ses yeux avaient roulé dans leur orbite et elles avaient poussé un soupir exaspéré en voyant sur le prospectus que lui avait tendu Malachi, la mention « déguisé ». Elle avait protesté, gentiment, arguant qu’elle n’avait absolument pas la tête à ça etc etc. Qu’elle trouvait ce genre de réjouissances un peu débiles… Mais en un regard, Malachi réussit à la convaincre. C’était important pour lui. Ils venaient tout juste d’apprendre que l’un et l’autre avait survécu à l’attaque des hunters de Cardiff et qu’elle ne l’accompagne pas à cette fête alors que lui voulait y aller serait terriblement décevant. Finalement elle avait opiné. Parce que pour la personne qu’on aime on ne fait pas toujours les choses qu’on aime. Parce que lorsqu’il s’agit de l’être aimé on peut faire des efforts, on doit faire des efforts même, surtout après sept ans d’absence. Elle irait, à contre-cœur, mais elle le ferait pour lui, pour lui faire plaisir. Le rendez-vous avait été fixé, et pour une raison qu’Evangeline ignorait, Malachi lui avait proposé de se retrouver sur place. Elle logeait désormais avec Elijah dans sa grande demeure mais Malachi et elles ne dormaient pas dans la même chambre pour autant. Ils réapprenaient peu à peu à se connaître, parce qu’en sept ans on change et c’était une maison suffisamment grande pour qu’on puisse facilement passer plusieurs heures, voir même deux trois jours sans croiser personne. De peur de se faire remarquer, elle sortit de la bâtisse revêtue d’une large robe de l’époque la guerre civile, comme ce que la plupart des femmes allaient porter aujourd’hui. Elle ne tenait pas à se faire remarquer mais plus encore, cela faisait sept ans qu’elle vivait dans la peur de se faire repérer une fois dehors. Elle était devenue assez sauvage, sortant remplir sa mission confiée par son mentor et revenant au bercail ensuite. Elle ne sortait pas dans les bars, n’allait pas à la rencontre de nouvelles personnes… Alors c’est aussi sous une autre apparence qu’elle sorti, métamorphosée en une femme d’à peu près le même âge, aux yeux marrons, la peau un peu halée, des cheveux châtains coupés en carré et un petit nez retroussé. Elle mit un temps à retrouver le visage de Malachi dans la foule, et une fois qu’elle fut arrivée à sa hauteur, elle cru voir un doublon en remarquant un autre déguisement semblable au sien juste à ses côtés. « Un corsaire alors ? Bonjour. » Lança-t-elle avant de saluer l’homme qui se tenait à sa droite. Il l’avait bien prévenu qu’il lui présenterait quelqu’un. Par contre elle, avait certainement omis de lui indiquer sous quelle forme elle apparaîtrait à la fête.

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Une fête, c’était la meilleur. Evangeline n’avait pas mis les pieds à RadcliffQuand bien même ils ne s’étaient pas concertés auparavant, Malachi reçu Evangeline avec un large sourire. Elle ne lui avait pas montré l’apparence qu’elle avait prévu de revêtir pour le rassemblement, mais il faut croire qu’il l’avait reconnu tout de suite. Sa attrapa la sienne et la ramena à ses lèvres pour lui faire un baise-main. « Je suis content que tu n’ais pas eu de mal à nous trouver. Pirate, d’ailleurs, une idée de mon camarade ici présent. » D’une petite pression de sa poigne dans la sienne, Malachi attira Evangeline vers lui. La trentenaire s’avança pour se placer à la droite de son mari. Elle faisait dorénavant face à un autre homme, vraissemblament le « camarade » que Malachi lui avait indiqué. « Evan’, je te présente Viktor, mon meilleur ami ici, à Radcliff. Viktor … Je te présente Evangeline. » Son regard fit un aller-retour entre Evangeline et ce qui devait donc être Viktor. Rapidement, un sourire vint s’afficher sur le visage de ce dernier, quand ses pupilles s’écarquillèrent subitement. « Enchan… Pardon, Evangeline ? » Sa voix était hoquetante, traduisant d’un choc. Cela ne pouvait qu’être le fruit de la découverte de la non-mort d’Evangeline. Probablement que Malachi lui avait parlé d’elle. Certainement même, s’il était son « meilleur ami »… « Je… Mais elle ne ressemble en rien à… Elle est vivante ?!… Et brune ?! » Il si sûr de son fait, surtout quand il avançait qu’elle ne ressemblait en rien à … probablement à ce à quoi elle était censée ressemblée, alors qu’il ne l’avait même jamais rencontré. Cela mettait un peu de comique dans la situation, enfin surtout du côté d’Evangeline. Mais tout compte fait cette surprise révélait quelque-chose : il n’avait pas connaissance de son don, et peut-être quelque-chose d’encore plus grande : avait-il connaissance de la nature mutant de Malachi ? « Il va falloir qu’on m’explique. » En voyant le corsaire se rassoir, et sortie une vasque de rhum pour la porter à ses lèvres, Evangeline échangea un regard interloqué avec Malachi. « C’est une histoire un peu compliquée… » Finit-elle par lâché, avec une petite grimace sur le visage, tandis qu’elle l’instant suivant volte-face vers Malachi pour l’interroger, autant du regard que de la parole. « Il ne sait pas pour… » Elle avait suspendue sa phrase dans le vide. Il n’était pas question de parler de mutation en public. Pas à Radcliff, cette ville qui grouillait de hunters. Et même nulle part en général, selon Evangeline. A ce compte-là, autant venir sous sa véritable apparence…

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« Viktor sait pour moi. Il sait pour nous, depuis un bon moment déjà d’ailleurs. Pour faire très, très court… Ce n’est pas sa vraie apparence, je t’avais déjà parlé de sa … Capacité. Nous nous sommes retrouvés il y a à peine quelques semaines, par un hasard assez miraculeux. Elle pensait que j’étais aussi mort que je la pensais l’être. En réalité les hunters ont juste cru nous avoir éliminé tous les deux. » Evangeline laissa Malachi expliquer la situation, la tête baissée. Au fond d’elle-même, elle lui en était énormément reconnaissante. Elle n’avait aucune envie, et elle ne se sentait pas non plus capable de parler de tout cela, de mettre des mots dessus, de résumer cette histoire… D’autant plus si elle devait faire tout cela devant un inconnu. Malachi avait vraiment l’air de beaucoup apprécier Viktor, et elle ne doutait pas que c’était quelqu’un de bien, Malachi s’était toujours entouré de personnes qu’Evangeline trouvait parfaitement fréquentables, mais il n’empêche que Viktor retait un parfait étranger à ses yeux. Elle préférait juste, l’oublier, oublier ces sept années de perdu, faire comme si elles n’avaient jamais existé, passer au-dessus et les ignorer. Elle n’avait aucune envie d’expliquer cette situation complètement absurde. Rien que de l’entendre dans la bouche de Malachi l’énervait énormément. Fort heureusement le supplice fut de courte durée, et lorsqu’elle vit du coin de l’œil le corps de Malachi se tourner vers elle, elle releva son visage, alors qu’il lui présentait son ami. « Viktor est vétérinaire et vétéran de l’armée américaine, il est infirme, comme moi, on s’est rencontré à l’hopital, c’était mon parrain dans un groupe de paroles. Et c’est lui qui m’a un peu … Forcé de sortir de ma réserve suite à l’attentat. C’est probablement en majorité grâce à lui que tu m’as retrouvé en pas trop mauvaise état. » Son visage s’illumina, heureuse d’apprendre que Malachi avait trouvé un peu de sympathie et de chaleur lors de ces sept années d’errance et de solitude, puisqu’il lui avait juré ne jamais avoir trouvé de réconfort ou fait son deuil avec une autre femme. « Ah… Dans ce cas doublement enchantée. Je crois que je devrais vous remercier. C’est un peu étrange dis comme ça, on dirait que je suis partie en vacance et que vous avez gardé mon chien. C’est très réducteur pour toi Mal mais… enfin merci d’avoir fait tout ça pour lui. » Elle parlait de manière très hésitante, bafouillait, cherchait ses mots, revenait sur ce qu’elle avait commencé à dire. Elle n’était clairement pas à l’aise du tout, mais c’était ainsi. « Eh bien voilà, je suis bien, bien, déguisée aujourd’hui. Alors, quel est le programme de la soirée ? » C’était une situation très étrange, revenir sur leur histoire c’était lui rappeler son absurdité, et inévitablement elle sentait une culpabilité sur ses épaules, comme si c’était de sa faute, comme si elle prenait le poids de toute cette responsabilité. Probablement qu’elle avait peur du jugement de cet homme, cet homme qui connaissait Malachi depuis plusieurs années déjà, et qui, ne connaissant l’histoire que de la version de Malachi pourrait facilement croire qu’Evangeline ne l’aurait pas réellement bien cherché.

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Evangeline baissait si obstinément les yeux qu’elle ne vit pas Viktor être aussi mal-à-l’aise qu’elle dans cette situation. Elle ne vit pas non plus qu’il n’y avait pas la moindre once de suspicion ou de reproche, envers elle, dans son regard. Elle ne releva seulement la tête lorsque le sujet de la conversation se tourna définitivement sur autre chose. Le programme de leur soirée. « Habituellement, je tenterais d’entraîner Malachi sur la piste de danse, mais puisque tu es là, je pense que l’honneur te revient… » Habituellement les deux hommes partaient sur la piste de danse. Evangeline avait encore du mal à imaginer Malachi dans son quotidien, seul, ici, pendant sept ans. Et pourtant ce passé était bien réel. Avec Viktor leurs pratiques étaient devenues des habitudes avec les années. Ils devaient participer à la fête des fondateurs chaque année. Et chaque années ils répétaient un même rituel. « Je ne suis toujours pas un bon danseur, si il y a bien quelque chose qui n’a pas changé, c’est bien ça … » Mais Evangeline n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit. Un bruit sourd retentit soudainement, tandis que sous ses pieds, Evangeline sentait des vibrations dans le sol. Dans son regard, les pupilles de la jeune femme s’élargirent, tandis que tout son corps se tendait. Ses épaules s’étaient instinctivement retroussées près de son cou. Une demi-seconde suivante, un cri s’élançait de la gorge de Viktor, tandis que ses deux bras s’étendaient vers Malachi et elle pour les pousser à terre. « A terre ! » Poussée en arrière, Evangeline se retrouva dos contre terre, tandis qu’un nuage de poussière descendait progressivement sur la foule. En redressant doucement sa tête, elle peina à distinguer quoi que ce soit, tant les environs étaient entourés de brume grise. « Qu’est-ce que… » Et puis son regard tomba sur le jean de Malachi. Il était tombé face contre terre. Son sang ne fit qu’un tour. Elle se retourna immédiatement pour vérifier son état de santé en hélant son nom. « Mal ! » Sa tête bougeait. « Bon sang, tout le monde va bien ? Qu’est ce qu’il se passe ?! » Il parlait. Evangeline sentit un énorme poids s’effacer. Puis elle réalisa qu’une main s’acharnait autour de son poignet, comme quelqu’un cherchant le bon angle pour vérifier son pouls. « Ca va, ça va. » Le rassura-t-elle, en sortant son poignet de l’étau de ses doigts pour se relever. Malachi se redressant à son tour, elle vérifia qu’il y arrivait bien et n’était nullement blessé. Ceci étant fait, Evangeline ressentit le besoin d’agripper une main de Malachi dans la sienne. Inévitablement son regard était inquiet. Puis ils se mirent à chercher Viktor. « Viktor ? » Il n’était pas tombé bien loin d’eux. Il avait été le premier à réagir. Le premier à comprendre ce qu’il se passe. Enfin peut-être pas exactement ce qu’il se passait mais au moins qui avait senti le danger. « Viktor tu saignes ! » S’exclama-t-elle en remarquant la tâche rouge grandissante dans le creux de son épaule. Sa tête bourdonnait encore, elle avait l’impression d’avoir les oreilles bouchées comme lorsqu’elle faisait et une énorme migraine entre la nuque et le derrière de la tête. Sa vision elle, semblait trouble elle aussi, elle voyait son horizon vaciller devant elle, comme si elle venait de faire plusieurs tours sur elle-même. Elle s’était relevée beaucoup trop vite. Et autour d’eux, tout ne semblait que chaos. En tournant son regard aux alentours, elle comprit que la déflagration et la nuée venaient de l’explosion d’un bâtiment. Elle ne savait pas encore lequel, mais cela n’avait pas vraiment de réelle importance à ses yeux. Viktor devait très certainement de se prendre une chute de pierre de plein fouet.

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A l’appel de son prénom, Viktor agita un bras pour signifiait qu’il l’avait entendu malgré la déflagration, et qu’il allait bien. Bien, c’était ce qu’il croyait, parce qu’il ne voyait pas le sang qui s’écoulait le long de son épaule. Evangeline l’entendit jurer, lorsqu’il réalisa, grâce à sa remarque, qu’il était blessé. « C’est rien, ça n’a pas toujours d’organes… Juste beaucoup de sang et de peur. » Il tourna son visage vers Evangeline avec un sourire aux lèvres. Un sourire qui se voulait rassurant, mais ce n’était pas cela qui allait la convaincre. D’un mouvement de main, il invita Malachi et Evangeline à se rapprocher vers lui. En voyant Malachi se préoccuper de sa prothèse, Evangeline étira un peu son dos en arrière pour se remettre bien droite, après la chute. Il devait vérifier que sa prothèse soit bien à sa place, pour ne pas risquer de faire deux pas et de s’effondrer sur place ensuite, si la chute l’avait déplacé. Soudain, une silhouette passa furtivement derrière eux, en criant à leurs oreilles. « FAUT PAS RESTER LA MESSIEURS DAME, YA DES MUTANTS QUI ONT FAIT PETER LA MAIRIE, ILS VONT VOUS ATTAQUEZ !!! » Le sang d’Evangeline ne fit qu’un tour face à un message pareil. Heureusement, Malachi avait pris le relai.  En un regard dans sa direction, Evangeline avait compris ce qu’il était en train de faire. « Ca ira pour nous, retournez sauver ce qui peut encore l’être. » Le mutant était rentré dans les émotions de l’homme, pour les manipuler. Pendant ce temps, Evangeline n’allait pas péter un cable de montrer les crocs. L’avantage avec Malachi, c’était qu’il pouvait combattre les hunters en toute discrétion, grâce à son don. Ce qui n’était pas le cas d’Evangeline. Si son don lui permettait de les semer et de se jouer d’eux, par la suite elle devait toujours sortir les grosses armes à feu pour se défaire définitivement de leur présence et du danger qu’ils représentent.  « Quelqu’un comprend ce qu’il se passe ? » Débarrassé de l’homme, dont Evangeline apprendra plus tard sa nature de hunter, les deux trentenaires rejoignirent enfin Viktor. « Je n’en absolument aucune idée… » Mais Evangeline n’eut pas le temps d’en dire plus, que déjà Malachi réagissait. « Tu peux marcher tu penses ? on est pas loin de la pharmacie d’O’Meary, on devrait pouvoir trouver des compresses et du coagulant, et surtout un lieu sur… » Il était bien loin de répondre à la question que leur avait posé son ami, trop préoccupé par l’état de santé de son ami. « Malachi a raison. Il faut qu’on s’occupe de ta blessure au plus vite, avant qu’elle ne s’infecte ou que la déchirure ne s’aggrave. Tu vas peut-être avoir mal dans quelques minutes, ou le tournis. » Alors que Malachi partait se mettre d’un côté de Viktor, il s’adressa à Evangeline, restée de l’autre côté d’un mouvement de menton. « Prend lui un bras, je prends l’autre. Si quelqu’un l’approche, je le court-circuite. Tu peux pas rester comme ça vik, ça pisse le sang … » La blonde posa son regard sur le bras de Viktor. C’était celui-là même qui était rattaché à l’épaule en sang. « Attends, je suis pas sûre que cela soit une bonne idée pour sa blessure, j’ai peur qu’elle ne se déchire encore plus si je lui soulève le bras pour le passer sur son épaule. Viktor, tu devrais plutôt coller ton bras le long de ton torse, voilà comme ça, et tu le pli contre ton ventre pour l’immobiliser. Super, repose-toi bien sur l’épaule de Mal pour avancer et moi je reste juste à côté pour te soutenir si jamais tu flanches. » Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient tous les trois devant la fameuse pharmacie que Malachi avait indiqué, O’Meary. Fort heureusement, la boutique était encore ouverte et elle n’avait pas encore été prise d’assaut par les victimes de l’explosion. Evangeline les imaginait sans aucune difficulté s’être rendu instantanément aux urgences. L’ancienne pédiatre pris les choses en main une fois dans l’enceinte du magasin. « Bonjour, est-ce qu’on pourrait avoir une chaise pour notre ami ? Merci. Voilà, on aurait besoin de compresses, de désinfectant et d’une pince stérile pour commencer. » Et tandis que la pharmacienne qui lui avait donné une chaise, repartait dans ses étalages, Evangeline se tourna vers Malachi, en train d’installer Viktor sur la chaise. « Enfin c’était quoi ça ? »

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