Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Elle avait seulement trois ans, la petite fillette aux boucles blondes et au regard angélique. Elle a attrapé la main de sa mère. En quelques secondes, son corps touchait le sol, Elektra la secouant de ses petits bras frêles pour la réveiller, inconsciente qu’elle était en train de la tuer, que c'est son toucher qui lui était fatal. Elle a longtemps considéré son pouvoir comme une malédiction, incapable de toucher quiconque, effrayée lors d’une bousculade... Mais, avec une vengeance à accomplir et des hunters qui la traquèrent, la demoiselle n'a pas eu d'autre choix que de s'entraîner et son acharnement a fini par payer.  Après des années où elle s’est interdit tout contact, elle parvient à présent à contrôler son don, absorbant l'énergie vitale de ses victimes uniquement quand elle le désire.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Elle semble être une proie désirée et recherchée par un bon nombre de hunters…peut-être bien parce qu’elle en a exterminé bon nombre. C’est comme ça qu’elle les aime ces chasseurs : morts. Elle n’a d’ailleurs jamais hésité à user de ses pouvoirs pour les exterminer. Oh elle n’est pas toujours ressorti indemne, de nombreuses cicatrices sur son corps le prouvent mais elle s’est toujours défendue et battue contre eux. A choisir entre tuer ou être tuer, son choix est vite fait. Que voulez-vous qui s’y frotte, s’y pique à la belle russe.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Son pouvoir reste extrêmement dangereux (et létal par la même occasion). Etant tueuse à gage, elle n’hésite pas à user de ses charmes et de son baiser fatal, considérant qu’il y a tout de même pire mort qu’une langoureuse étreinte. Elle l’utilise aussi face aux hunters tant sur le plan défensif qu’offensif. Il lui arrive même de s’en servir pour « pomper » temporairement le pouvoir d’un autre transmutant. Elle n’a jamais cherché à se cacher et n’a pas honte de ses capacités. Elle est née ainsi et en est fière. Ca n’a pas toujours été facile de vivre avec mais qu’est-ce-qu’il l’est vraiment ?

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
L’union fait la force non ? Alors après tout pourquoi pas… Les hunters doivent être stoppés, ils tuent des personnes uniquement parce qu’ils sont différents et ça la jeune femme ne peut l’accepter. Ils ont peur de ce qui est différent. La demoiselle est plutôt du genre solitaire et a toujours été quelqu’un d’indépendant. Elle agit seule et se défend seule. Cependant, elle pense que ce groupe est utile et nécessaire.Elle observe leur action de loin, rien de plus.  

PAYS : France DISPONIBILITÉ : 4/7VOTRE AVIS SUR TH :    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : euh...sur un forum de pub il me semble PERSONNAGE : scénario de johan lachlan VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : nop UN DERNIER MOT ? :  

« C’est là que réside toute la beauté de notre cerveau… » La jeune femme ouvrit un œil puis l’autre avant d’émettre un long soupire. Elle ne voulait pas entendre ces conneries, pas une fois de plus. Elle en avait parfaitement conscience. Le cerveau, cet organe vital, renfermait bien des secrets. « Je sais, j’espérais juste parvenir à briser les barrières plus facilement… » L’être humain étant intelligent par nature, le cerveau de la jeune femme avait conçu un ensemble de barrières, une véritable forteresse autour de certains souvenirs. La méditation, la psychologie, le yoga, elle avait essayé bon nombre  de choses dans l’espoir de pouvoir briser les remparts et pénétrer dans le donjon de sa mémoire. « Ces barrières vous protègent… » Il avait raison, si ses souvenirs avaient disparus, c’était uniquement parce que le cerveau de la demoiselle la protégeait. Il la pensait incapable de supporter le choc, la vérité, sa terrible enfance. Elle pensait cependant être tout à fait apte à le supporter. Elle avait besoin de se rappeler, de faire remonter cette rage à l’encontre de ces monstres. Ils l’avaient enlevés alors qu’elle n’avait que quatre ans et s’étaient servis d’elle, la fillette au toucher fatal. Parfois il lui arrivait de se réveiller en sueurs, tourmentée par une odeur, une lumière aveuglante, des visages flous. Jamais rien de concret. C'était tellement frustant et agaçant. «  Je sais. » Mais elle en avait besoin. Elle avait à nouveau clos les yeux, posant ses mains sur ses genoux. Elle n'allait pas abandonner si facilement, Romanov était une jeune femme battante et déterminée. « Maintenant épargnez moi votre discours scientifique et contentez vous de faire votre travail. » Il l’agaçait et ce n’était pas bon signe. « Bien…inspirez doucement et faites le vide dans votre esprit… »

« Vous ressentez ce vide en vous, vos forces quittant votre corps, vous avez peine à tenir sur vos jambes n'est-ce-pas?… » Une main sur chacune des joues de son interlocuteur, la jeune femme ne le quittait plus des yeux, admirant l’effet de son don sur lui. L’être humain était finalement bien fragile, là entre ses doigts. D’un simple contact, elle le privait de son essence de vie, de son énergie vitale. S’arrêtant un instant, elle le maintint par le col de sa chemise, à la limite de la conscience. Alors elle s’approcha de son oreille afin de lui murmurer quelques mots. « Vous avez torturé des enfants innocents, vous avez voulu nous transformer en armes, nous disséquer, nous torturer pour satisfaire votre curiosité…vous avez été un très vilain garçon. » Des gémissements étouffés s’échappèrent des lèvres de l’homme, rapidement transformés en gargouillis. « J’aurais pu vous finir avec mon pouvoir mais cette mort aurait été bien trop douce… » Elle exerça une brusque torsion du bras, enfonçant plus profondément la lame dans son corps. « Vous sentez ça ? Qui aurait cru que vous aviez vraiment des tripes ? » Elle retira le couteau brutalement de son abdomen. « Sachez que je vais tous vous traquer jusqu’au dernier et vous tuer pour ce que vous nous avez fait. » Elle le relâcha, le corps heurta le sol. Elle attendit de voir la petite étincelle de vie quitter son regard et partit.

Ses yeux lui brûlaient à force de fixer cet écran d’ordinateur. Elle passa une main sur son visage en baillant. Elle avait passé la nuit dans ses recherches, traquant désespérément un fantôme. Elle avait passé des jours entiers à le chercher, partant d’un nom, en trouvant plusieurs utilisés au fil des années. Elle était plutôt bonne avec un clavier entre les mains. Une chance. Lui, cependant, il était vraiment doué au jeu cache-cache. Elle progressait lentement, ayant perdu sa trace à bien des reprises. Il était le dernier de sa liste. Tous les autres étaient morts. Elle les avait retrouvés trop tard, ces enfants avec qui elle avait partagé son enfer. A force de poursuivre du vide, de l’abstrait, elle avait presque fini par se demander s’il était encore parmi les vivants. Attrapant son mug rempli de café, elle en but plusieurs longues gorgées, d’un liquide ayant froidi depuis plusieurs heures, soi-disant passant. Puis, elle se remit dans sa quête. Les jours et les nuits se succédèrent, la jeune femme en ayant conscience uniquement grâce à la luminosité de la pièce. La chance lui avait finalement souri et elle l’avait trouvé. Elle regarda la photo de cet homme. Il aurait du lui être familier, ils avaient passé du temps ensemble pendant leur séquestration. Scrutant la photo, une moue orna son visage : un étranger, voilà ce qu’il était. « Stupide mémoire » Elle marmonnait ou plutôt maugréait contre elle-même. Rien. Elle ne se souvenait de rien, pas d'un seul moment dans les laboratoires du KGB.
Parcourant les données informatiques défilant devant elle, un sourire finit par venir au coin de ses lèvres. « Voilà donc où tu te cachais…Johan Lachlan…Radcliff. » Le Kentucky, ce n’était pas si mal au final. Elle partirait dans l’après-midi.