Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
La première fois que c'est arrivé, c'était un mardi. J'avais 5 ans. Je m'en souviens pourtant comme si c'était hier. Mon père étant mutant, il a très vite compris ce qui arrivait. J'étais assis devant la télévision et mon père se trouvait à côté de moi. C'était notre soirée le mardi. Soirée sport. Pourtant, j'ai été distrait et je me suis mis à fixer la commande de la télévision. C'est en me concentrant uniquement dessus que c'est arrivé. Elle s'est d'abord élevée dans les airs et petit à petit, niveau par niveau, elle s'est désintégrée. Les dernières pièces -les piles- aussi. Mon père en est resté sans voix. Il a préféré de ne rien dire à ma mère dans un premier temps. Elle n'était déjà pas au courant que lui était un mutant. Il avait comme capacité le bouclier mental, ce qui lui permettait d'être à l'abri de tout ceux qui le cherchaient.
Aujourd'hui, je ne maitrise pas complètement mon don et ce ne sera jamais le cas je pense. Il me suffit d'une minute d'inattention, que je me concentre sur une seule chose, pour la chose se désagrège. Lorsque je suis en colère, c'est là le pire. Je travaille énormément sur cette phase là de mon caractère. Etant colérique, mon don est un danger évident pour tout le monde. Il faut donc que j'arrive à me contrôler moi même avant de réussir à contrôler parfaitement mon don. Mais comme chaque don, il y a une faille. Plus la chose est grande à désintégrer, plus je dois me concentrer longtemps et je mets ma vie en danger en faisant cela. Lorsque je dépasse doucement les limites, je commence à saigner du nez, et pas qu'un peu. A torrent! Une fois la limite dépassée, je m'évanouis. Je peux rester inconscient quelques jours. Vous comprendrez pourquoi je n'aime pas trop m'attaquer aux grandes choses.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Bien que j'ai déjà entendu parler d'eux, je n'en ai jamais croisés et c'est tant mieux pour moi visiblement, non? Je ne comprends par leurs buts. Pour moi, je suis un être vivant, un être humain avant tout, ayant juste une faculté en plus. Certes, certains mutants veulent éradiquer la race humaine, mais c'est au même titre que ces humains qui veulent nous éradiquer. C'est malheureux et désolant. J'imagine que le monde ne sera jamais vraiment en paix et que la cohabitation restera toujours délicate. Le jour ou je croiserai un hunter, je ne sais pas si il passera un sale quart d'heure ou si je chercherais à en savoir plus sur eux, sur leurs motivations. Je suppose que ça dépendra de mon humeur du moment.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Oui, hélas. C'est souvent involontaire. Il suffit de regarder ma maison. Les objets ne durent jamais chez moi. Il m'arrive de l'utiliser pour des futilités. Si jamais un de mes écrits ne me plait pas je le désagrège plutôt que de le mettre à la poubelle. Pareil pour mes déchets. Je l'utilise néanmoins que dans de bonnes circonstances, lorsqu'il est contrôlé. Hélas pour moi, je ne le contrôle pas parfaitement et les accidents arrivent vites, c'est bien connu.
J'ai tué ma mère.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Je n'ai aucun avis sur eux. Comme je l'ai dis un peu avant, j'aimerai un monde en paix avec une cohabitation seine et parfaite entre humains et mutants bien que je crois qu'elle est impossible. Je ne change pas de caractère si je me retrouve face à un humain ou à un des miens. Je reste le même. Maintenant, je suppose qu'il faut bien que certains des nôtres se battent pour les causes auxquelles ils croient durs comme fers et que les faire changer d'avis seraient impossible.

PAYS : Belgique. DISPONIBILITÉ : 4/7.VOTRE AVIS SUR TH : J'ai longtemps réfléchis avant de m'inscrire et je n'ai pas trouvé une seule raison de ne pas le faire   . COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Via bazzart. PERSONNAGE : Inventé. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Par pour l'instant. UN DERNIER MOT ? :   .

▬ Comment s'appellera l'enfant?
▬ Caleb. Caleb Osborne.

Ma mère est seule le jour de son accouchement. Mon père a disparu, comme souvent. Ma mère est épuisée, fatiguée et déprimée. Son mari a sombré dans l'alcool et il disparaît régulièrement. Elle soupçonne qu'il la trompe, mais elle n'ose pas lui demander, ni le suivre. Et maintenant je suis là. Elle me tient dans ses bras. Elle a un sourire triste, mais elle est tout de même heureuse. Caleb. C'est le prénom qu'elle m'a donné.


Une enfance heureuse. Voilà ce que j'ai vécu. Mardi soir, c'était le seul moment ou mon père s'occupait de moi. Je ne le voyais presque pas les autres jours, mais je ne lui en ai jamais voulu. Je vivais avec ma mère qui prenait soin de moi et ça me suffisait largement. Et puis, c'est arrivé. Une soirée du mardi soir. Maman est absente, elle est partie voir ses amies. On est assis devant le canapé avec papa et on regarde un match de foot. Papa sort toujours ses canettes de bière et l'odeur m'horripile. Je regarde la télévision, tranquillement. Mais cette canette... Je veux qu'elle disparaisse. A coté d'elle se trouve la télécommande et je commence à la fixer distraitement dans un premier temps. Je n'ai que 5 ans après tout à l'époque. Je continue à la fixer et elle attire toute mon attention cette fois-ci. Et c'est là que ça s'est produit. La télécommande s'est soulevée dans les airs et a commencé à se désintégrer. Niveau par niveau. Jusqu'aux piles. Mon père en est resté sans voix pendant une fraction de seconde. Il a fini par me prendre par le col et m'a regardé dans les yeux. J'ai eu peur à ce moment là. « Tu ne dois rien dire à ta mère, Caleb, tu m'as compris? » Je ne comprenais pas non. Pourquoi? Que s'était-il passé? Je n'ai rien compris à l'époque.

A partir de ce jour-là, mon père a été plus présent à la maison. Il me surveillait et m'entrainait. Ce n'est pas évident quand on est encore un enfant et qu'on est capable de détruire des choses par la pensée. Ca me terrorisait en même temps. Les rôles se sont inversés. Ma mère partait souvent pour aller voir ses amies et mon père restait à la maison. Ce changement ne m'a pas vraiment perturbé. A 9 ans, je connaissais les bases de mon don et j'arrivais à le contrôler un minimum. Pourtant, il me suffisait d'être distrait quelques secondes et de me concentrer sur une chose précise pour qu'elle se désagrège. Heureusement que ma mère n'a jamais vu cette facette de ma personnalité. Ma mère était anti-mutant. Mon père ne lui avait jamais avoué en être un. Heureusement pour lui, sa mutation n'était pas visible. C'était un bouclier mental. Personne ne pouvait rentrer dans sa tête. J'étais le seul au courant sans doute. A 10 ans, j'ai commencé le piano et la guitare. Mon père m'accompagnait partout. Je n'allais pas à l'école, j'avais des cours à domicile. C'était trop dangereux pour moi et pour les autres. A 15 ans, j'ai commencé à écrire. Je n'avais pas d'amis, je ne connaissais personne.


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