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| Sujet: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 15:35 | |
| solal huxley tyrell when you care about people, getting hurt is kind of a part of the package. NOM : on le connaît sous le nom de tyrell, vestige d'une famille auparavant respectée par la communauté, détruite par sa dernière génération. il en a honte, et il déteste les souvenirs rattachés à ce nom, même qu'il a songé à le changer plus d'une fois. mais il sait que cela ne sert à rien de nier son passé, mais plutôt d'apprendre de ce dernier. PRÉNOMS : ce n'est ni sa mère, ni son père qui a choisi son prénom, mais bien sa grand-mère. celle-ci, qui avait été indignée de ne pas avoir pris part au choix du prénom de son aîné, se fit offrir le choix de celui du second fils. elle choisit donc solal, le prénom de l'amour de sa vie mort à la guerre. son deuxième prénom, huxley, est celui de son grand-père paternel, son frère ayant reçu celui du grand-père maternel. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il né un jour de canicule, peu après la fête nationale, un 8 juillet. la chambre d'hôpital était étouffante au moment où il est né, tellement que les médecins craignaient qu'il suffoque. c'était dans la petite ville de bowling green, au kentucky, là où il a grandi. ÂGE : l'âge le rattrape, l'enfance est loin derrière. en effet, solal vient de souffler ses trente-six bougies. il ne sait quoi faire de la vieillesse approchant à vue d'oeil. car même si âme est vieille de cent siècles, il cherche à garder son esprit d'adolescent, et de vivre. ORIGINES : sa famille possède des origines françaises très lointaines, comme la plupart des américains, mais cela n'a jamais eu d'impact sur sa vie. non, les tyrell sont strictement américains depuis de nombreuses générations. NATIONALITÉ : solal est entièrement américain. il aime le football, la bière et s'engueuler avec des étrangers. il n'a non plus jamais eu le désir de voyager, du moins pas en dehors des états-unis. c'est chez lui, après tout. STATUT CIVIL : solal a toujours été célibataire. même lorsqu'il était avec quelqu'un, il était célibataire. il n'a jamais su être totalement dévoué à une seule personne, corps et âme, et à véritablement aimer. peut-être est-ce parce qu'il n,a jamais trouvé la bonne personne, ou parce que son coeur est trop meurtri par ce qu'il a vu. l'amour est un sentiment étrange pour lui, distant, qu'il est incapable d'atteindre. MÉTIER : solal n'a jamais connu d'emploi stable. ces temps-ci, officiellement, il est concierge à l'hôpital de radcliff. il travaille là quelques jours par semaines, mais ce n'est qu'une couverture. le reste du temps, il est un homme à tout faire. on fait appel à lui pour toutes sortes de service - faire passer un message, récupérer des biens ou en voler peut-être, bref, il fait ce que certains hommes sont trop lâches de faire eux-mêmes. cependant, le meurtre est hors limite. il a vu trop de violence dans le passé et ne veut plus faire couler de sang, sauf lorsque nécessaire. ORIENTATION SEXUELLE : pour solal, ça a toujours été les femmes. les femmes et leurs sourires, les femmes et leurs courbes, les femmes et leurs forces tout comme leur faiblesses. il n'a été attiré que pars elle pendant toute sa vie, mais n'a jamais su se rendre plus loin que les caresses et les promesses. TRAITS DE CARACTÈRE : manipulateur, mystérieux, silencieux, borné, colérique, arrogant, arnaqueur, intelligent, émotif, leader, impatient, cynique, nomade, sans attaches, pessimiste, désordonné. AVATAR : tom hardy. CRÉDITS : fuckyeahtomhardy+shia. | TRUST A FEW, FEAR THE REST nothing left to say≈ 001. solal ne possède qu'un très vague souvenir de l'incendie qui a tué ses parents. il se rappelle son frère le tirant hors de la maison, ses doigts accrochés aux siens comme des serres. il se rappelle la silhouette de son père, courant dans la maison enflammée pour secourir leur mère. il se rappelle la carcasse suintante de la maison familiale. il se rappelle l'odeur des cendres. il se rappelle du pompier qui lui remit une photo calcinée d'une famille qui ne serait plus jamais heureuse. ≈ 002. contrairement à son aîné, solal appréciait l'orphelinat dans lequel ils ont grandis. c'était un endroit paisible, où la vie coulait doucement. les propriétaires étaient des gens généreux. on lui a toujours dit de ne jamais perdre d'espoir d'être adopté, même quand l'espoir avait disparu. solal y serait resté aussi longtemps que possible. mais son frère aîné avait d'autres plans en tête. ≈ 003. les frères tyrell ne se sont jamais bien entendus. il n'y a toujours eu entre eux que de la colère, que de la tristesse, que de la tension, que de la haine, que de le déception, que de l'embarras. leurs querelles étaient toujours violentes. ils échangeaient des coups, des insultes, et encore des coups. et pourtant, on ne voyait jamais l'un sans l'autre. ≈ 004. solal quitta l'orphelinat lorsqu'il avait seize ans, en compagnie de son frère et de ses amis. il débuta alors sa vie sur la route. solal, ayant toujours été un nomade, appréciait le fait qu'ils étaient toujours en mouvement, toujours libres. pas d'attaches, pas de douleur, juste la vie qui suit son cours, la route infinie devant eux. ≈ 005. pendant les nombreuses années que solal passa sur la route, il acquis nombre de compétences plus ou moins légales : voler des voitures, forcer des serrures, manipuler une arme. il était le silencieux du groupe. il était celui qu'on envoyait faire les besognes nécessitant agilité et sang froid. c'était ça ou rien. solal n'a jamais voulu être un criminel. mais c'était la seule option. la seule chose qu'il ait jamais connu. ≈ 006. il a, au fond de lui, toujours su que ce son frère et ses amis faisaient quand il ne regardait pas. les crimes abjectes qui l'empêchaient de dormir la nuit. les crimes qu'il n'avait pas commis, mais qui lui salissait quand même les mains. nombre de fois a-t'il voulu tourner le dos à tout ça. à les envoyer paître, tous. il les détestait, tous. mais son frère était là. il était toujours là, et solal n'arrivait pas à s'en détacher - son seul repère dans un monde vaste et effrayant. ≈ 007. solal a toujours été fasciné par les animaux. il était ce petit garçon qui ramassait les chenilles pour les mettre dans un bocal. l'orphelinat possédait un labrador avec lequel solal était toujours en train de jouer. quand le labrador mourut de vieillesse, solal ne prononça pas un seul mot pendant des semaines, le coeur brisé. aujourd'hui, il possède un chien-loup nommé Dexter qu'il a trouvé au bord de la route. il ne s'en sépare jamais. ce chien est ce qu'il y a de plus précieux à ses yeux à présent. ≈ 008. solal ne sait toujours pas ce qui est arrivé à son frère, pourquoi il a disparu. autant que ça le ronge de savoir, autant qu'il est soulagé d'en être débarrassé, et d'enfin être libre. il y rêve toutes les nuits. son frère est comme son bourreau - il est incapable de chasser son image de son esprit, et de se détacher de l'idée que sa disparition est sa faute. il se convainc qu'il est mort. c'est bien plus simple comme cela. ≈ 009. même si solal est à présent installé à radcliff, il songe tous les jours à repartir sur la route. il aime cette vie nomade, de ne pas savoir où il posera sa tête pour dormir le soir. mais quelque chose le retient dans cette petite ville chaotique, quelque chose l'empêche de partir. ≈ 010. solal aime l'anonymat. il ne connait pas grand monde, et peu de gens le connaissent, et ça lui va comme ça. il n'aime pas trop socialiser, et on le retrouve bien souvent en solitaire. il est d'ailleurs bien rare qu'il ne sorte de son appartement, sauf pour travailler et aller boire un verre. et cette vie lui convient. il n'a jamais été très loquace, d'ailleurs. |
Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ? honnêtement ? pas du tout. même si cette nouvelle l'a surpris, il n'en est pas inquiet, et encore moins effrayé. il trouve cela fascinant, jusqu'à un certain point. il n'a pas rencontré beaucoup de transmutants jusqu'à maintenant, mais son expérience a été plutôt intéressante. il n'a pas peur d'eux, parce qu'il n'a jamais vu de menace en eux - les seuls mutants qu'il a rencontré avaient plutôt peur de lui. ce dont il est certain, c'est qu'il les laissera vivre tranquille tant qu'ils le laisseront vivre tranquille. solal a vu bien des horreurs dans sa vie, et des humains capable de lire dans les pensées et capable de contrôler les éléments ne sera jamais le pire qui puisse arriver.
Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ? les transmutants ne sont pas les monstres dans toute cette histoire - ce sont les hommes, et ça solal en est certain. les hommes ont toujours été les créatures les plus abominables jamais créés, et le mouvement des hunters est en la preuve aux yeux de solal. il les trouve ridicule, à traquer comme des animaux ceux qui ne veulent faire aucun mal à qui que ce soit. mais il les comprends, d'une certaine manière. parfois on ne choisit pas vraiment notre vie, et il est certain que plusieurs de ces hunters ne font que suivre la masse, l'esprit vide, le coeur gonflé par les meneurs charismatiques.
Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ? même s'il est certain de ne jamais y prendre part, solal trouve les actions du groupe uprising honorables. il questionne parfois leurs actes, mais il est certainement en accord avec leurs principes, que les mutants doivent être protégés et qu'on doit cesser de les chasser comme des animaux. mais il sait très bien que se battre contre des hommes dont on a lavé le cerveau ne sert à rien. la violence ne mènera jamais nulle part, solal est en bien conscient. mais après tout, il n'y a peut-être aucune autre solution.
Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ? solal n'a jamais été très intéressé par la politique, mais il est convaincu que tous les politiciens sont des menteurs et des manipulateurs. pour lui, thaddeus lancaster n'est certainement pas l'exception à la règle - il la prouve, plutôt. cet homme sait lui faire lever les yeux au ciel, avec ses complets hors de prix et ses mots vide de sens. mais solal sait que même si on le chasse du pouvoir, un autre viendra prendre sa place, aussi horrible, et peut-être même pire que lui.
wolf hearted - marianne - 20 ans PAYS : angleterre, pour les cinq prochains mois. DISPONIBILITÉ : pas vraiment disponible, je m'inscris mais je pense pas vraiment terminer ma fiche... VOTRE AVIS SUR TH : meeeeh, sous la moyenne disons. je vois pas mal de trucs à modifier... COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : par delorean. PERSONNAGE : scénario de zelda VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : changez ce staff de merde tout de suite UN DERNIER MOT ? : BAH OUI C'TENCORE MOI.
Dernière édition par Solal Tyrell le Mar 24 Fév 2015 - 18:59, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 15:36 | |
| we're all stories in the end just make it a good one La pluie tombait, dure et froide, sur son front. Il aurait bien aimé avoir sa casquette, mais il l’avait laissé dans la voiture. Peu importe, de toute façon, ce n’est pas comme s’il comptait rester bien longtemps. Il n’avait qu’à repêcher son frère dans la maison, et il dirait enfin au revoir à la Géorgie, à ses journées de canicule et à ses pluies glaciales. Solal n’avait jamais aimé rester au même endroit très longtemps. Ça faisait déjà plus d’une semaine qu’ils traînaient ici, prenant bien trop avantage de cette pauvre famille de fermiers, qui n’avaient probablement pas envie d’avoir des hommes tels que son frère et ses idiots d’amis dans les parages, même s’ils affirmaient le contraire. Solal se disait bien que lui, s’il avait une maison, s’il avait une famille à lui, il ne laisserait pas des étrangers venir tout souiller avec leurs bottes boueuses et leurs paroles crues. Mais bon, peut-être que c’était parce qu’il n’aimait pas vraiment la plupart des gens. Il s’arrêta devant la lisière de la forêt, où les arbres s'entremêlaient comme leurs racines. Soupirant, il jeta un regard rapide à celui qui l’avait suivi sans un mot, ses yeux encore remplis de sommeil et du whisky dont il avait abusé la veille. Solal avait envie de le secouer un bon coup. Quel idiot. Solal se réfugia sous les arbres aux denses feuilles. D’abord, il se sentit bien heureux d’être protégé le moindrement de cette pluie agaçante, mais le sentiment disparut aussitôt, en même temps que sa fatigue, en même temps que son ennui, en même temps que tout, pour ne laisser place à rien d’autre qu’un vent glacial lui secouant les tripes. Il s’arrêta au bout de deux pas, les yeux incapable de se détacher de l’horrible spectacle. Ils étaient là, tous, comme convenus. Archie et Sam et son frère, les imbéciles de première, les salopards inconscients, comment Solal les détestait, et comment, à cet instant précis, il avait envie de les tuer, tous, l’un après l’autre, et de les tuer encore. Elle gisait sur le sol, là. Sa chevelure blonde retombant autour de son visage, emmêlée, sale. Ses yeux soudainement fixés sur lui. Sa peau pâle peinturée de bleu et de noir et rouge. Ses vêtements en pièces, son corps frémissant. Solal eut envie de vomir. “Tu veux une photo, Sol’ ? Ou tu veux en profiter aussi ?” Ses yeux parvinrent enfin à se détacher de la pauvre créature sur le sol boueux de la forêt pour se poser sur son frère, qui avait encore la main sur sa ceinture, son sourire arrogant accroché aux lèvres. Il éclata de rire, brisant le déchirant silence, tournant la tragédie en spectacle grotesque. Les autres, tous, ils se mirent à rire, les visages fiers, les mains souillées. Solal ne riait pas. Pas du tout. Car pour la première fois de sa vie, Solal eut envie de tuer son propre frère. _____________________________________________ Il faisait noir, tellement noir, trop noir. Solal errait, comme un fantôme impuissant. Il criait, mais aucun son ne sortait de sa gorge. Et soudainement, elle apparut, sa peau pâle contrastant avec la noirceur, ses cheveux blonds retombant sur ses épaules meurtries. Elle criait, elle aussi, mais il pouvait entendre ce qu’elle disait. C’est ta faute, c’est ta faute. Elle le disait, encore et encore, c’est ta faute Solal, c’est ta faute. Et il baissait les yeux, et il se tenait sur le corps de son frère, et elle continuait de crier. “Hey, réveille-toi, Blanche Neige.” Solal se réveilla en sursaut, la sueur au front, le coeur battant. Ce visage. Ça faisait près de dix ans. Il n’arrivait pas à s’en débarasser. Il se redressa sur le siège de la voiture. “Fais de beaux rêves, frérot ?” Solal jeta un regard fatigué à son aîné, ne prenant même pas la peine de répondre. “On dirait bien que non” ajouta-t’il, et les autres suivirent le courant en éclatant de rire avec lui, leurs voix idiotes se mélangeant pour créer une harmonie que Solal avait appris à haïr du plus profond de son être. Il en avait plus qu’assez de ces visages arrogants, de ces remarques de gosse, de tout en fait. Il en avait plus qu’assez, point. “On s’arrête pour manger un morceau” indiqua son frère, tandis qu’il tournait dans le stationnement d’un bar. Solal acquiesça, passant une main sur son visage. Il repensait aux cheveux blonds. Tant mieux. Il avait besoin d’un verre. Il en pris plus qu’un. Il ne savait plus trop combien. Ça n’avait pas d’importance. Trois ou dix-huit, quelle différence ? S’il était pour crever, il crèverait, et voilà. Solal regardait les bouteilles sur l’étagère du bar, il regardait les couleurs et les écritures, il voyait son reflet dans le miroir au-dessus, merde, il avait l’air misérable. Il ne s’était pas rasé depuis des lustres et ses cernes étaient d’un mauve profond. T’as une tête horrible, dit-il à son reflet. Il voyait les autres dans un coin du bar, ils jouaient aux cartes et ils flirtaient avec n’importe qui, quel bande de cons, Solal les détestait. Et son frère. Il était là, lui aussi. Leurs regards se croisèrent. Il lui lança un clin d’oeil avant de claquer sa main sur le derrière de la serveuse qui venait à passer. Cette dernière lui asséna une solide gifle en retour, mais son frère ne fit que rire plus fort. Solal prit une autre gorgée de son whisky. Quel con. Puis, il regarda par la fenêtre, et il se crut devenir fou. Elle était là, elle n’était plus dans son rêve, non, c’était impossible. Elle entra dans le bar. Elle était belle. Plus que belle. Solal voulut éclater de rire. Il devenait complètement timbré. Ce ne pouvait pas être elle. Et pourtant, ça lui semblait être les mêmes cheveux blonds, la même peau pâle. Il avait tellement souvent rêvé à elle. Il la connaissait, il lui semblait. Solal prit un autre verre. Il devenait dingue. Un autre verre. Certainement complètement dingue. _____________________________________________ Solal conduisait, les yeux plissés, aveuglé par le soleil même derrière ses lunettes fumées. La route était belle, au moins. Sinon, il était convaincu qu’il ne faudra pas grand chose pour que sa bagnole fasse quelques tonneaux avant d’aller s’écraser dans un fossé. Il avait bien trop bu. Il ne savait pas trop comment c’était arrivé. Mais il s’était réveillé dans sa voiture, les yeux secs et la gorge en feu, et les autres n’étaient nulle part. Il les avait cherché. Ils avaient disparus. Solal trouvait ça bien étrange. Ce n’était pas leur genre de lui fausser compagnie comme ça. Il savait qu’ils étaient cons, et il se foutait de la plupart d’entre eux, mais son frère… Son frère, peu importe comment ils s’enguelaient constamment, son frère ne l’abandonnerait pas. Ou du moins, c’était ce qu’il croyait. Ça faisait trois jours, et il avait encore l’estomac à l’envers, encore la migraine dans le cerveau. Il était reparti sur la route ce matin. Peut-être que c’était un signe du destin. Après tout, il avait tellement songé à foutre le camp, il était plus que temps que Dieu ou peu importe qui intervienne et fasse le boulot pour lui. Mais Solal ressentait quand même cette graine sur le coeur. Après tout, il aurait bien aimé savoir ce qui était arrivé à son frère. Il continua à rouler. La route s’étendait comme un long fil gris dans un paysage jaune. Solal soupira. Quelle merde. Son coeur sembla manquer un battement quand il l’aperçu sur le bord de la route. Les cheveux blonds, encore ! Il s’était cru dingue. Peut-être qu’il ne l’était pas tant que ça, après tout. Il n’en savait rien. Il considéra la chose. Merde, il avait rien à perdre. Et après tout ce temps, il était plus que temps qu’il mette les choses au clair. Alors il s’arrêta sur le bord de la route, baissa la fenêtre. “Un souci, ma jolie ?” _____________________________________________ Solal observait Zelda. Elle était pâle, son souffle était court. C’était le cauchemar qui se répétait. Encore, il l’avait trouvé sur le sol. Elle souriait, comme à elle-même, mais elle tremblait avec violence, ses doigts crispés, ses yeux roulant. Il ne savait pas comment, mais ça s’était arrêté. Comme ça. Il l’avait tenu dans ses bras. Ça lui avait fait mal. Mais il l’avait tenue quand même, là, dans la salle de bain du motel. “Y’a pas dix milles explications.” Il parla d’une voix ferme, ses yeux fixés sur Zelda. Elle paraissait troublée. Rien de très surprenant. Il n’avait pas besoin qu’on lui explique ce qui s’était passé. Et ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Il avait ressenti ces petites décharges, quand ils se frôlaient. Il avait vu les ampoules frémir à sa présence. Pas besoin d’un dessin. “Tu es une mutante.” Voilà, c’était dit. Zelda leva des grands yeux vers lui. Solal s’y perdit pendant quelques secondes. “Je suis pas un scientifique, je peux pas te l’expliquer, mais c’est comme ça. Va falloir que tu apprennes à vivre avec. Des incidents comme tout à l’heure, ça peut plus arriver.” Il sortit quelque chose de sa poche, lui tendit. “Garde toujours ça sur toi. Ça va t’aider à savoir si – enfin, si t’es pour t’électrocuter dans la douche. L’ampoule allume, tu garde tes distances. Respire un bon coup. L’ampoule reste comme elle est, tout est ok. Tu comprends ?” Zelda acquiesça. “Essaie. Allez.” Elle tendit des doigts tremblants et attrapa lentement l’ampoule. Cette dernière s’alluma aussitôt. Solal eut envie d’éclater de rire. C’était phénoménal, quand même. Qui était cette fille ? Il n’arrivait pas à la comprendre. Elle était impossible à déchiffrer. Mais il n’arrivait pas à s’en détacher. “Comme un sapin de Noël” dit Solal avec un petit ricanement. “Reste ici, et ne touche à rien. Je vais nous chercher à manger.” _____________________________________________ Il regarde les cicatrices, les fines lignes blanches se dessinant à la racine de son cou. Il ne veut pas fixer, mais il ne peut pas s’en empêcher. Elle le remarque. Bien sûr qu’elle le remarque. Elle remarque tout. Elle arque un sourcil, et finalement il retourne son regard sur l’assiette posé devant lui. L’omelette fade ne lui semble pas du tout appétissante. “Tu as trouvé un boulot ?” Il acquiesce lentement, jouant vaguement avec la mixture jaunâtre avec sa fourchette. “Tu vas me dire ce que c’est ?” Il relève la tête, relevant le ton de sa voix. Elle le fixe, de ses yeux, comme elle seule sait le faire, ses cheveux blonds autour de son visage. Il lève les yeux au ciel. Elle avait toujours eu trop de questions. “Concierge. À l’hôpital. Et toi ?” Elle hausse des épaules. “Pourquoi on reste ici, au juste ?” La question est justifiée. Après tout, depuis qu’ils s’étaient rencontrés, si on pouvait dire ça comme ça, Zelda et Solal n’avaient fait que vivre sur la route. Enchaînant motel après motel, nuits dans la voiture et repas dans des casses-croûtes douteux. Pourquoi il avait décidé de s’arrêter à Radcliff, Kentucky ? Il n’en savait rien. Parce que ça lui faisait penser à la maison, peut-être. “Si tu veux t’en aller, t’es libre de le faire” dit-il. C’était un mensonge. Si elle partait, il la suivrait. Il ne savait pas trop pourquoi, mais c’était comme ça. Il avait besoin de savoir qu’elle était près. “Cette omelette est dégueulasse.” Le commentaire de Zelda lui arracha un sourire. Ça lui faisait encore bizarre, de sourire. Il n’y était pas très habitué. Mais Zelda parvenait toujours à provoquer des sourires. “Je ne te contredirai pas là-dessus.” Elle souria également. Alors, d’un commun accord, ils se levèrent. Solal déposa un billet de vingt sur la table, et quittèrent le restaurant, se suivant de près.
Dernière édition par Solal Tyrell le Sam 7 Mar 2015 - 22:33, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 15:40 | |
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| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 15:43 | |
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| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 15:45 | |
| REVIENVENUUUUUE ! Bah dis donc, ça c'est du scénario vite investi Bonne rédaction, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire *o* |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 16:40 | |
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| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 17:58 | |
| STAFF DE MERDE NE VA PAS TERMINER SA FICHE DEHOOOORS DEHORS DEHORS Naméo (ouais bon j'avoue que t'es trop sexy et que je te ferais bien des bébés, à pars ça ) |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 18:19 | |
| Welcome sur le forum |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 18:42 | |
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| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 18:57 | |
| Pffffffff salopiaude va, tu mérites des coups de poêle |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 19:00 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| | | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mar 24 Fév 2015 - 23:13 | |
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| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mer 25 Fév 2015 - 6:49 | |
| J'me disais aussi que ce scénario était trop classe pour ne pas être pris bientôt J'aime beaucoup l'emploi aussi, arnaqueur professionnel , c'est cool Bonne rédaction de fiche |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood Mer 25 Fév 2015 - 11:59 | |
| Excellent choix de scénario, rien à dire là-dessus. Je te souhaite bon courage pour la fin de ta fichette et pour supporter l'amnésique. |
| | | | Sujet: Re: (solal) ≈ bad blood | |
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