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 Que faisais-tu hier soir ? (Robert)

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MessageSujet: Que faisais-tu hier soir ? (Robert)   Que faisais-tu hier soir ? (Robert) Icon_minitimeSam 14 Mar 2015 - 20:55


Alec & Robert

Ce jeudi matin, Alec était dans son bureau, toujours à enquêter sur son réseau de trafic de drogue. Le commissariat était animé, les gars avaient fait une descente la nuit dernière pour un homicide et celui qui avait hérité de l'affaire était un bleu. L'on finit par toquer à sa porte: son supérieur, qui ne passa pas par quatre chemins:

- Va voir comment s'en sort le nouveau en salle d'interrogatoire, ça fait une éternité qu'il est là-dedans.

Aussitôt dit, aussitôt fait...

Le cas Rodwell. Cette nouvelle affaire fraîchement débarquée de la nuit dernière. Le manque d'indice commençait à mettre sérieusement l'investigation en péril. Alec ne blâmait pas son jeune collègue. Il fallait mettre le facteur mutant dans la balance. Lorsqu'un homme était capable de tuer d'un éclair ou de brûler une scène de crime pour effacer les preuves d'un mouvement du poignet... La vie de enquêteurs était devenue un vrai calvaire. La logique n'était plus une arme suffisante pour coincer les criminels, il fallait aujourd'hui prendre en considération les phénomènes surnaturels et manque de bol, il n'y avait ni encyclopédie, ni formation pour se tenir à jour. Ils devraient mettre ça au point dans la police: une brigade spécialisée dans ce genre d'affaires. Alec serait le premier à s'y engager. Il ferait même tout pour en être à la tête. Voilà une idée qui le motivait.

Mais revenons à l'affaire Rodwell. Hier soir, un couple d'une quarantaine d'années a été retrouvé assassiné dans leur résidence, à la sortie du parc, dans le quartier Nord de la ville. Leurs corps ne présentaient aucune trace de lutte, pas la moindre blessure. La cause de la mort était un mystère complet qu'il était impossible d'élucider avant la fin de l'autopsie. La maison ne présentait pas de signe d'effraction. Est-ce que les Rodwell connaissaient leur agresseur ? Lui ont-ils ouvert la porte ou est-il entré à leur insu ? Impossible d'en avoir la certitude. Dans le doute les inspecteurs en charge avaient supposé la premier hypothèse - la plus probable. La police scientifique n'avait pas relevé la moindre empreinte étrangère. Rien d'autre qu'une fine couche de cendre recouvrant la totalité du parquet de la maison. Aucun indice, juste des cendres... Vous voyez le topo ? Un coup de transmutant pour Alec. Rien d'autre n'expliquait ça.

L'affaire ne lui appartenait pas mais il avait tout de même fait quelques recherches de son côté. En vérité la seule chose qui l'importait était de savoir si monsieur ou madame Rodwell avait un lien avec les hunters. Cet assassinat pourrait être un règlement de compte entre dégénéré et chasseur. Il voulait en avoir le cœur net. Il n'avait personnellement jamais entendu parler de ce couple mais fit jouer tout de même son réseau d'informations pour finalement apprendre que ni l'un, ni l'autre n'appartenait aux hunters. Retour à la case départ, cette affaire était un véritable désastre et cela se ressentait. Les inspecteurs étaient à cran. Ils mettaient tout le monde à cran. Le manque de sommeil se faisait sentir, les tasses de café s'entassaient, l'ambiance était plus pourrie que jamais. Et voilà maintenant une heure que le petit nouveau interrogeait leur seul suspect. Un type retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Les forces d'intervention l'avaient retrouvé dans le quartier à quelques minutes de l'incident. Un foutu timing. Ils l'avaient embarqué, gardé toute la nuit en cellule avant de le traîner en salle d'interrogatoire. Le bleu n'en tirait rien, il savait que le chef attendait des réponses mais il n'en avait aucune. Alec avait pris place derrière la vitre teintée depuis quelques minutes déjà, comme son supérieur le lui avait demandé. C'était un désastre. Il finit par toquer au miroir pour appeler son collègue.


- Laisse-moi prendre le relai cinq minutes. T'as eu une nuit difficile, t'es plus assez lucide pour tout ce merdier. Juste pose toi et écoute si t'entend quelque chose qui peut te faire avancer, ok ?

Il n'attendait pas vraiment de réponse, à vrai dire, déjà il quittait la pièce. Leur suspect, un type d'une trentaine d'années ne l'intimidait pas. Ce n'était ni son premier client et ça ne serait certainement pas son dernier. Il entra dans la salle d'interrogatoire calmement, prenant son temps pour refermer derrière lui et prendre place sur sa chaise. Il se mouvait avec assurance. Sans rouler des épaules ou jouer le grand viril, il laissait ça aux bodybuilders, non, il  était juste un inspecteur de police sûr de lui et de son travail, qui ne s'était jamais laissé marcher sur les pieds et son attitude le montrait. Il n'essayait pas de jouer au dur ou d'impressionner, il voulait juste être pris au sérieux et il allait mettre les choses au clair dès le début:

- Le gentil flic vient de quitter la pièce. Je n'ai ni sa patience, ni son temps à perdre, alors je ne vais te poser la question qu'une seule fois.

Plus vite il aurait sa réponse, plus vite ils quitteraient tous les deux cette maudite pièce, le policier ne s'en porterait pas plus mal. Alec se redressa et appuya ses coudes sur la table.

- Que faisais-tu hier soir ?
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MessageSujet: Re: Que faisais-tu hier soir ? (Robert)   Que faisais-tu hier soir ? (Robert) Icon_minitimeLun 16 Mar 2015 - 13:52

Assis sur cette chaise en métal, alors qu'un flic aussi mou qu'un marshmallow lui parlait, Bob réfléchissait à la suite des évènements qui l'avaient guidé à se retrouver dans un poste de police sans qu'il ne voit les premiers signes d'une arrestation en règle. Il s'était rendu en ville - maintenant qu'il était humain- pour vendre ses dernières chasses et s'était retrouvé à marchander si tard dans la soirée que lorsqu'il avait repris la route vers son pick up, garé à l'extrême nord de la ville. Il avait préféré marcher jusque là pour une raison tout à fait simple: si il avait à se tirer vite, le fait était que si ça voiture n'était pas proximité ça lui laissait une échappatoire. Il était donc parti, son éternel couteau à la taille, sa clope au bec et un bon petit pactole gonflant sa poche. Il s'était alors retrouvé au milieu d'un Maelstrom d'interjections, de menaces et soudain, on l'avait touché sans qu'il comprenne pourquoi et comment. Comme de bien entendu, Bob n'était pas connu pour se laisser faire, dès lors qu'on avait commencé à lui sauter dessus il avait répliqué. Ce ne fut que lorsque l'un des policiers chut au sol qu'il prit conscience du patch RCPD sur le manteau et qu'il arrêta de lutter contre les policiers qui lui passèrent prestement les menottes non sans l'agrémenter d'un ou deux petits coups. Il avait du lâché malgré lui un "c'est pas légal" sachant parfaitement que de l'extérieur il ressemblait à n'importe quel white trash violent qu'on pouvait trouver dans les troquets du coin. Quelque part, il ne fut pas surpris que ça tombe sur lui. Le sort semblait s'acharner depuis quelque temps, entre les demeurés qui se pointaient chez lui juste pour l'emmerder, le remède qu'on lui avait administré contre son gré... Bref, il avait bien compris que c'était plus ou moins son tour d'avoir une chance en mousse et accusait le tout avec une certaine aigreur.

Une fois dans les locaux de la RCPD, il fut transporté en cellule où on le laissa mijoter un long moment. Il en profita pour constater les dégâts de l'altercation avec les forces de l'ordre. Visiblement, il s'était ouvert l'arcade sourcilière dans la bataille et s'était également fait éclater la lèvre. Il soupira et rinça la plaie à l'évier en acier en faisant attention que ses main n'entre pas en contact avec les parties en métal dudit évier. Allez savoir combien de détenus mécontents de leur sorts avaient pissés là-dedans juste pour emmerder le monde... Il se redressa et commença à tourner en rond, faute de mieux. S'il savait quelque chose sur ce genre d'endroit, c'est qu'il fallait s'imposer et s'imposer vite. Ses partenaires de cellules avaient tous plusieurs crimes à leur actifs et sans sa mutation Bob était d'autant plus vulnérable. Il avait passé la nuit à tourner en rond, refusant de dormir dans ce taudis, refusant le coup de fil qu'on lui proposa. A qui pouvait-il bien téléphoner, il n'avait ni amis, ni proches, ni collègue et son chat n'avait pas de téléphone ni la faculté de parler. L'espace d'un instant, Bob s'inquiéta pour Hamilton. Son chat se retrouverait à la porte de la maison, sans rien à manger et surtout sans endroit où dormir. Si on considérait que les loups était le plus gros problème de Bob dans sa forêt, on n'avait aucun mal à comprendre le stress de l'ex-mutant à laisser son minuscule chat face à de gigantesques loups.
La nuit passant, il commençait à réaliser qu'on lui faisait salement payer l'altercation avec les forces de l'ordre en le faisant poireauter. Il soupira et continua ses aller retours, sans jamais s'arrêter. Il toisa un minet entré après lui qui essayait de jouer les gros bras. Grâce ou plutôt à cause de Danny, il avait l'habitude de ce genre d'endroit. C'était une véritable poudrière. Si un gars commençait à vouloir se la jouer, quinze autres étaient là pour lui rappeler sa place à grand coup de pompe dans la gueule. Il finit par entendre une voix lasse l'appeler. Il  se mit devant la porte, sortit les mains, se laissa menotter non sans pousser un grognement mécontent. Putain qu'il n'aimait pas rester attacher comme ça...

Bientôt, il fut en salle d'interrogatoire et appris qu'il était soupçonné de meurtre. Il se renfrogna d'autant plus et secoua la tête.

"- Vous avez chié votre enquête, j'connais même pas ces gens."

Il avait regardé l'inspecteur débutant, ça se voyait si fort, tenté de lui extorquer des aveux qu'il n'avait pas. Bob avait finit par se taire, considérant qu'au bout de la dixième fois où il expliquait qu'il était là pour vendre des peaux et qu'on ne voulait pas l'écouter, il valait mieux se la fermer que de tenter quoique ce soit d'autre qui aurait pu le faire rester encore plus longtemps dans les locaux de la police.  Il entendit un toctoc à la vitre teintée, il leva les yeux pour regarder et vit l'inspecteur se lever pour aller voir. Bob soupira et s'appuya contre le dossier de sa chaise, prenant le temps de regarder autour de lui.

C'est alors que le show commença... L'homme qui entrait était un vieux de la vieille, ça se sentait. Pas vieux mais il avait de l'expérience. Il savait faire son entrée, Bob pouvait lui donner ça. Malgré tout, il n'était absolument pas affecté par son petit jeu. Il n'avait rien à se reprocher. Lorsque le nouvel inspecteur s'assit et ouvrit la bouche, Bob ne put s’empêcher de hausser un sourcils et de détailler l'inspecteur.

- Le gentil flic vient de quitter la pièce. Je n'ai ni sa patience, ni son temps à perdre, alors je ne vais te poser la question qu'une seule fois.

Bob soupira, peut-être de manière trop visible, peut être pas. Ca lui importait peu. Il détailla son vis à vis, sachant déjà que ça serait long et compliqué. Il regarda autour de lui une nouvelle fois. Déjà, rien que le tutoiement sentait mauvais...

- Que faisais-tu hier soir ?

Bob fit jouer les menottes à ses poignets et s'approcha de son vis à vis sans pour autant paraitre menaçant ou avoir l'air de l'être.

-T'as demandé à ton pote? Parce qu'il le sait déjà.


Il se recala contre sa chaise et dit simplement.

-J'suis allé chez le tanneur pour vendre des peaux. Si ça te plait pas non plus, c'est l'même tarif.

Il était assez excédé et ça n'allait pas aidé son cas, il le savait. Il se détestait intérieurement de ne pas prendre les choses plus calmement.


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MessageSujet: Re: Que faisais-tu hier soir ? (Robert)   Que faisais-tu hier soir ? (Robert) Icon_minitimeMar 17 Mar 2015 - 18:12


Alec & Robert

Bon Dieu, qu'avait-il fait de mal pour mériter ça ? Sur tous les inspecteurs de Radcliff, il fallait qu'il soit la bonne poire du patron, l'heureux élu à récupérer le boulot des autres. Oh, il devrait s'en réjouir non ? C'était une preuve de confiance. Son boss devait être satisfait de son travail pour lui confier cette mission. "Pff... Conneries. Un bon pigeon, voilà ce que t'es Alec." Assis dans la salle d'interrogatoire, il ne quittait pas le détenu des yeux, le disséquait du regard. Il allait parler. Il allait parler vite. Il allait donner des réponses concrètes, il finirait soit au trou, soit à la porte et lui pourrait reprendre ses activités tranquillement. Voilà ce qui allait se passer.

- T'as demandé à ton pote? Parce qu'il le sait déjà.

Magnifique, en plus c'était un rigolo. Alec maudit intérieurement son jeune collègue. Il s'était laissé marcher sur les pieds. Il avait laissé un climat léger s'installer au lieu de serrer l'étau lorsque leur suspect s'emportait. Et il récoltait les miettes, récupérait ce gars fatigué de rabâcher la même histoire, au bout de sa patience. Pourtant il lui en faudrait encore un peu parce qu'il ne sortirait pas de cette pièce sans le fin mot de l'histoire. Ils étaient séquestrés ici tant qu'il ne comprendrait pas ce que ce type louche avait à voir là-dedans, que ça lui plaise ou non.

- Génial... Alors on va faire les choses autrement. Je pose les questions, tu y réponds clairement. Tu gardes tes commentaires pour toi.

Sa voix était sèche. Il n'était ni énervé, ni vraiment agressif. Il était clair, concis, pas là pour rigoler. Il se fichait d'employer le tutoiement, se fichait de manquer aux règles d'éthique, il voulait juste finir ça le plus rapidement possible. Il se redressa et continua avec le même ton:

- Plus vite tu me donnes mes réponses, plus vite tu dégages d'ici. T'es débarrassé de moi, je suis débarrassé de toi, tout le monde est content. Par contre, s'il te faut quelques jours pour ravaler ton sarcasme, je te remets au trou et je repasse la semaine prochaine. Je m'en fous, c'est pas moi qui paye le loyer.

Il exagérait. Un tout petit peu. En vérité, ce pauvre gars serait bientôt relâché quoi qu'il arrive, faute de preuves mais lui aurait des comptes à rendre à son chef. Alors il lui fallait les réponses que le bleu n'avait pas réussi à obtenir. Et puis, il ne faisait jamais de menace en l'air. Il le remettrait vraiment dans sa cage jusqu'à ce que quelqu'un se demande ce qu'il fiche là. Quelques heures de plus dans le paradis aux senteurs de pisse délieraient peut être sa langue.

- J'suis allé chez le tanneur pour vendre des peaux. Si ça te plait pas non plus, c'est l'même tarif.

Ca c'était un début. Merde c'était qui ce gars ? Un foutu chasseur ? Sur tous les habitants du patelin, leur seul suspect était un chasseur parti vendre ses peaux au tanneur à côté de leur meurtre. C'était une blague. Alec ouvrit le dossier laissé sur la table par le débutant qu'il feuilleta du bout des doigts. Il tira une page blanche, qu'il fit glisser devant le mystérieux inconnu. Il fouilla dans une poche de sa chemise et déposa également un stylo.

- Je vais avoir besoin de ton nom, de celui de ton tanneur et de son adresse. Tu t'en sortiras tout seul ou tu veux demander à un ami ?

Le couple avait été retrouvé à trois heures du matin, lorsque leur fils adoptif était rentré de soirée. C'est lui qui avait appelé la police. Sur les lieux, la médecine scientifique avait supposé qu'ils avaient été assassinés entre vingt heures et vingt-trois heures. Impossible d'avoir un chiffre plus précis avant la fin de l'autopsie.

- Vendre des peaux, hein ? A quelle heure t'étais chez le tanneur ? Il faut qu'il nous confirme ta version. Est-ce que tu es passé devant le dix-huit à Madison Street entre vingt heures et vingt-trois heures ? Parce qu'on y a retrouvé ça.

Il rouvrit le dossier sur les photos des deux victimes qu'il présenta à leur suspect. A vrai dire, il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'un chasseur réagisse de manière excessive à cela, d'autant que les corps ne présentaient aucune marque, aucune blessure - à croire qu'ils dormaient paisiblement - mais il était tout de même prêt à déchiffrer l'expression de son vis à vis.

- Drôle de coïncidence, Mr et Mrs Rodwell ont été tués cette nuit, juste à l'heure où tu trainais dans le coin. Un boulot de pro, impec et sans bavure. On pourrait facilement supposer qu'un chasseur a fait ce coup... Tu vois ce que je veux dire ? Alors tu vas me décrire exactement ce que t'as fait hier soir et lésine pas sur les détails. Je veux savoir tout savoir du moment où t'as débarqué en ville jusqu'à ton arrestation.

Il entrait dans le vif du sujet. Il ne lui en faudrait pas beaucoup pour savoir si le type en face de lui était leur meurtrier ou non. Oh, il le cuisinerait jusqu'à en sûr à cents pourcents, il était hors de question de relâcher un assassin en liberté à cause d'une petite erreur mais ce boulot lui avait au moins appris une chose: savoir jauger les gens. Et il savait déjà qu'ils avaient quelque chose en commun avec l'autre gars, l'arrogance. Cet interrogatoire était loin d'être terminé.

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