Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Je possède mon don depuis que je suis tout petit. D'aussi loin que je me souvienne, j'anime mes dessins. Ils m'ont beaucoup aidé lorsque mes parents ne faisaient que se disputer. Un tout nouveau concept d'amis imaginaires. Désormais, c'est un peu plus que ça. Mon pouvoir, ma mutation, c'est ma vie et je le contrôle extrêmement bien. Tous les dessins que je croise ont une chance d'être animés par mes soins. Bien sûr, je ne suis pas capable de les laisser en vie très longtemps et je suppose qu'il s'agit là de ma limite même si j'essaye de la repousser en permanence. Petite particularité à propos de mon don: Lorsque j'anime un dessin, il n'est plus présent sur son support. Lorsqu'il s'agit de l'un de mes tatouages par exemple, il y a une marque en forme du tatouage (à cause de la coloration différente de la peau), mais plus le tatouage en tant que tel.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
On peut dire ça en effet. D'un côté, je n'ai jamais été attaqué par un hunter. Après tout, mon don est assez discret et le dépistage, s'il indique mon nom et mon don, est assez récent pour m'avoir laissé tranquille jusque là. Par contre, j'ai déjà suivi un hunter pendant de longues heures, de longs jours. J'ai appris de lui des techniques de chasse et autres petits trucs du genre. Après tout, je ne suis pas vraiment un chasseur né.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Quotidiennement, plusieurs heures par jour. Ce pouvoir fait parti intégrante de ma vie, tout aussi utile que ma main ou mon pied. Je ne saurais probablement pas vivre sans mon don que j'utilise en toutes occasions. Pour impressionner les filles, qui pensent avoir affaire à un magicien de bas étage. Pour me détendre. Pour écouter le chant des oiseaux. Pour jouer. Pour tuer. Pour vivre, tout simplement. Je ne pourrais donner un exemple d'utilisation pour tous mes dessins ou toutes mes animations.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Parfait. Les hunters vont taper sur les membres de ce groupe, les membres du groupe Uprising vont taper sur les hunters et moi dans tout ça, je vais rester tranquillement dans mon coin, à commettre mes petites atrocités. Avec un peu de chance, les mutants que j'attaquerai seront ajoutés aux listes des pauvres tués par les hunters et je continuerai donc à passer inaperçu. En définitive, ce nouveau groupe de défense des mutants est une aubaine pour moi.

PAYS : Irlande DISPONIBILITÉ : Dès que je peux VOTRE AVIS SUR TH : C'est rempli de gens bizarres. C'est plutôt attirant  COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Bazzart PERSONNAGE : InventéVOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? :   UN DERNIER MOT ? : Hakuna Matata

Le guide du gamin paumé
Il y avait dans la maison un bruit indistinct de dispute. C'était comme ça tous les jours. Dès mon retour de l'école, ma mère me mettait devant la télé, pour que je ne les écoute pas se disputer, mais à chaque fois, ils criaient plus fort que le son de la boîte électronique. A l'origine, c'était pour cette raison que je dessinais. Parce que dans mon monde de dessins, il n'y avait plus de mère criant après un père. Il n'y avait plus de vaisselle mal rangée, il n'y avait plus de maîtresse, il n'y avait plus d'amant, il n'y avait rien d'autre que moi et mes créations. Pas toujours jolies bien sûr, mais au moins, je me sentais mieux.

Le crayon à la main, j'observais ce petit bonhomme sans cheveux, qui ne ressemblait pas à grand chose. Je ne me souviens même pas de l'âge que j'avais à cette époque. Un cri avait retentit beaucoup plus fort que les autres, pas très loin de moi. J'avais sursauté et mon regard s'était tourné vers eux, mes parents. Ils se tenaient là, juste à côté de moi et criaient, les mots étaient indistincts ou peut être le sont-ils simplement maintenant, ma mémoire les ayant effacés. Cependant je me souviens de la violence de leurs actes, de leurs visages agressifs. Je n'avais vraiment pas envie d'être témoin de ça, alors je m'étais éloigné, discrètement. De toute façon, ils ne prêtaient aucune attention à mes actes, j'étais comme invisible. J'avais finalement rejoint ma chambre, lorsque c'est arrivé.

Je m'étais cru dans Harry Potter pendant quelques secondes, lorsque les sorciers découvrent leurs pouvoirs. Sans en avoir conscience, j'avais animé le petit bonhomme à peine terminé. Devant moi, il s'était mis à danser et mon rire s'est entendu dans toute ma chambre, peut être même au delà puisque les cris avaient cessés à côté. Peut-être étaient ils simplement fatigués. Je ne crois pourtant pas que c'était le cas puisque ma mère était entré juste après. Son regard s'était fait inquisiteur, comme si elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi je riais. Après tout, ce n'était pas vraiment dans mon habitude, petit garçon renfermé et solitaire, ce n'était donc pas un son que je produisais souvent. Mon visage d'ailleurs, s'était aussitôt refermé en la voyant entrer, si bien qu'elle n'avait pas longtemps insisté avant de sortir de la chambre de nouveau. Je crois que c’est à cet instant précis que j’ai compris quelque chose. Cette porte, en se refermant, m’avait convaincue que je ne pourrais jamais être heureux en présence de mes parents…

Cet évènement s’était reproduit plusieurs fois et mon père avait décidé de me faire parler. Comment aurais-je pu lui expliquer alors que j’étais moi-même trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait. Mon manque de réponse l’avait fortement énervé et s’il ne m’avait pas frappé, moi, je savais, au fond, qu’il s’était défoulé ailleurs, sur ma mère, probablement. Le pire dans tout ça était probablement le fait que je m’en moquais royalement. Mes parents n’ont jamais été plus que mes géniteurs dans mon cœur. D’ailleurs on peut même se demander s’il a une autre fonction que celle de pomper mon sang, je ne le pense pas…

Le guide du tueur en série
Etape 1: Savoir choisir sa cible.

Sucette en bouche, j'observe le monde évoluer autour de moi. Cet homme là est probablement riche, vu comme il exhibe sa superbe montre et son portable dernier cri. Juste un golden boy, probablement incapable de se rendre compte que des êtres exceptionnels évoluent dans sa vie, lui étant bien supérieurs. Misérable idiot... Mon regard dérive finalement pour se poser sur cette mignonne demoiselle. Probablement une ancienne cheerleader. Son pas n'est pas assuré, soit elle n'a pas confiance en elle, ce qui m'étonnerait fort vu son arrogance à peine dissimulée, soit elle cache quelque chose. Probablement pourrait-elle être mon genre de client. Exception faite que son secret semble plutôt être du genre adultère plutôt que du genre transmutant. Ce n'est donc pas intéressant. Je poursuis donc ma recherche, entamant un nouveau bonbon, le mien étant maintenant terminé. C'est alors que mes yeux se posent sur elle. Je ne saurais vraiment dire pourquoi. Probablement mon instinct, ou bien autre chose, mais je me rends compte d'une chose... Cette fille sera ma prochaine victime...

Etape 2: Tout savoir de ma victime.

Lorsque c'est une fille, c'est presque un jeu d'enfant. Tout ce que j'ai à faire, c'est l'aborder, lui sortir une mignonne petite phrase et c'est presque dans la poche. Je propose ensuite un rencart et c'est souvent durant ce moment que j'en apprends le plus sur ma future victime. C'est tellement amusant d'entrer dans la vie des gens pour en connaître les détails, jusqu'au moment où elle n'a plus de secrets pour moi. En général, je préfère jouer la carte de l'ami, comme pour être sûr de ne jamais être embêté par des détails comme des sentiments débordants ou des histoires de sexe. Peut être est-ce ce qui me rend aussi attirant pour les femmes. Peut être pas. A vrai dire, je n'ai jamais cherché à décrypter mon pouvoir d'attraction sur les gens. Cela m'arrange simplement de pouvoir faire semblant de m'accrocher à eux, d'attirer leur confiance et d'ainsi obtenir tous les détails dont j'ai besoin...


Etape 3: Tout le monde meurt un jour... Certains plus tôt que prévu.

Reprenons l'exemple de la fille de l'étape un. Après l'avoir repéré et être entré dans sa vie, j'ai enfin décidé de la conclure. Souvent, je fais ça chez eux, cela perturbe toujours les enquêteurs lorsque les portes ou fenêtres ne sont pas fracturées. Et puis c'est toujours plus confortable de faire ça bien au chaud chez soi. Bref, ce soir là, nous étions devant la cheminée, quelque part au fin fond du Dakota du Nord. Cette charmante demoiselle m'avait invité à un week end dans cette cabane pourrie. L'avantage de se faire passer pour son meilleur ami gay, c'est qu'elle n'a pas peur de se faire draguer, ni de se balader presque à poil. Elle n'a pas non plus peur de s'allonger contre moi, alors que je suis en train de mettre la touche finale à un dessins. C'est quoi? qu'elle me demande soudain, probablement intéressée. C'est d'un sourire que je lui réponds avant de laisser mon pouvoir faire son œuvre. De dessin, le poignard devient réel. A la lueur des flammes, il est absolument magnifique et je me prends à l'observer pour quelques secondes, juste avant qu'elle ne tourne la tête vers moi. Sa main devient glace, rien qu'une seconde trop tard, avant que mon poignard ne s'enfonce dans son cœur en un geste maintes et maintes fois répétés. Elle meurt presque aussitôt, son don se fanant avec elle et sa main redevenant presque aussi chaude que quelques minutes plus tôt. « Là tu es magnifique. »