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| ⊹ love is the one thing that transcends time and space. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Lun 10 Nov 2014 - 0:45 | |
| maxine brinehilde aburthnot hurry up, we're dreaming NOM : aburthnot, un nom typiquement écossais, et aussi très, très vieux. il a parcouru les générations et l'histoire, et le voilà débarqué au vingt-et-unième siècle. PRÉNOMS : à l'époque, tout le monde la connaissait sous le nom de brinehilde. c'était un prénom qu'on entendait beaucoup, populaire chez les familles écossaises. mais à son arrivée dans le temps moderne, notre héroïne a décidé d'adopter son second prénom, plus moderne. on la connaît donc sous le prénom de maxine, ou tout simplement max. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née le 2 août 1812 dans la petite ville campagnarde de arbroath, en écosse. ÂGE : officiellement, maxine n'a que 35 ans. elle venait de souffler ce nombre de bougies-là quand elle a fait son voyage. mais elle se sent beaucoup plus vieille aujourd'hui, et surtout, beaucoup plus perdue. elle a compté. si elle compte les années, si elle avait traversé les âges, elle aurait 202 ans. ORIGINES : c'est une écossaise pure souche. on ne voyageait pas beaucoup, à l'époque. NATIONALITÉ : avec l'aide de son nouveau compagnon, elle a obtenu sa nationalité américaine, tentant de se fondre dans la masse, quoique avec certaines difficultés.STATUT CIVIL : elle était mariée, dans ce qui semblait être une autre vie. elle s'était mariée jeune, mais c'était le standard. elle adorait cet homme, malgré ses défauts. quand elle a fait son voyage, il était parti se battre, militer. ça faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu. maintenant, elle ne sait plus trop quoi penser. MÉTIER : exploratrice des temps modernes. elle a peine à comprendre ce qui l'entoure, elle n'est certainement pas prête à occuper un quelconque emploi. un jour, peut-être, mais pour l'instant, elle ne fait que découvrir. ORIENTATION SEXUELLE : quelle question ! elle aime les hommes, bien entendu. les choix d'aujourd'hui n'étaient pas très connus, dans son autre vie. TRAITS DE CARACTÈRE : aimante, curieuse, enthousiaste, maladroite, émotive, déterminée, distraite, souriante, chaleureuse, loquace, peureuse. MUTATION : il semble bien qu'elle puisse voyager dans le temps et l'espace. c'est cependant un pouvoir très nouveau qu'elle connaît à peine, et qu'elle ne peut certainement pas contrôler. voyager à travers lui, et le contrôler, et voler au-dessus du monde. AVATAR : jessica chastain. CRÉDITS : avatar par gentle heart. | MUTANT nothing left to say≈ 001. elle tresse presque toujours ses cheveux, une habitude qui lui vient de son autre vie. à son arrivée, elle faisait toujours sa coiffure comme à l'époque, puis après avoir observé les femmes modernes, a tenté autre chose. lorsqu'elle va en public, elle laisse parfois ses cheveux non-attachés, mais ça la rend inconfortable. elle préfère largement ne pas les avoir devant le visage et ne comprends pas cette mode. ≈ 002. lorsqu'elle a compris qu'elle resterait dans cette époque pour de bon, du moins jusqu'à ce qu'elle comprenne, elle s'est rabrouée sur la seule chose qui ne l'effraie pas totalement : les bibliothèques. elle y va régulièrement pour s'informer sur les quasi-200 ans d'histoire qu'elle a manqué, et pour comprendre ce nouveau monde. même si elle n'a pas encore totalement compris les ordinateurs. ≈ 003. elle prépare tous ses plats elle-même, comme au bon vieux temps. elle refuse catégoriquement d'utiliser des appareils étranges comme le micro-ondes ou la friteuse, se contentant du four, dont elle apprécie tout de même les améliorations. c'est une cuisinière très douée, qui sait presque tout faire. sirius l'a surprise en train de battre son propre beurre, un jour. ≈ 004. elle aime bien aller se promener au-delà de la ville. les voitures, les immeubles, même les gens, tout cela lui fait peur et l'intimide, mais elle a découvert la forêt entourant radcliff et va souvent s'y promener. ça lui rappelle un peu la maison, en quelque sorte. les arbres, la nature, les animaux. c'est le seul endroit où elle se permet de songer à son ancienne vie. ≈ 005. elle n'est pas une femme très nerveuse, mais il lui arrive parfois de céder à la panique, ces derniers temps. elle ne comprends pas ce qui lui arrive et ça la mets parfois carrément à bout de nerfs. elle pleure, et désire ardemment retourner chez elle. elle sait que c'est idiot et enfantin, mais elle ne peut s'en empêcher. ≈ 006. ses enfants lui manquent plus que tout au monde. elle aurait tant aimé avoir un simple portrait d'eux. elle n'a que des souvenirs. elle a peur pour eux, elle se demande ce qu'ils deviennent, ce qu'ils ont fait après son départ. certainement, le plus vieux d'entre eux, âgé de 10 ans, a pu s'occuper de ses petits frères. mais que leur arrive-t'il, que font-ils ? elle voudrait plus que tout pouvoir les serrer dans ses bras. ≈ 007. elle tente de comprendre son pouvoir, mais elle éprouve beaucoup de difficultés. au début, elle était complètement perdue, totalement inconsciente que de tels pouvoirs pouvaient exister et qu'elle était une élue, comme elle appelle les mutants. elle a beaucoup réfléchi, depuis son arrivée, et a réussi à se souvenir de petites bribes, de moments curieux dans son ancienne vie, mais tout est extrêmement flou. ≈ 008. elle était déjà peureuse, avant. elle avait peur des insectes et du noir, et la voilà plongée dans un monde terrifiant. les voitures, les armes à feu, les appareils électroniques, l'électricité, tout la terrifie. heureusement, il est là pour la rassurer, un petit peu, tous les jours. sans lui, il y aurait longtemps qu'elle aurait cédé à la panique totale. ≈ 009. s'il y a une chose du monde moderne qu'elle adore déjà, c'est la télévision. des images, qui bougent, qui parlent ! complètement fascinée, elle en écoute souvent, bien qu'elle ne sait pas trop comment s'en servir. une fois qu'elle a compris que les humains à l'intérieur ne pouvaient sortir et ne pouvaient la voir, elle a adoré et est obsédé par ce petit bijou de technologie. ≈ 010. elle garde soigneusement la robe qu'elle portait à son arrivée dans un placard. sirius lui a trouvé ce qu'on appelle une "housse". il a fallu du temps avant qu'elle ne décide à porter autre chose, et une fois qu'elle l'a fait, elle était très inconfortable. elle a essayé une chemise et des pantalons, et elle a détesté. elle insiste maintenant pour toujours porter des robes et des jupes, longues jusqu'aux chevilles de préférence. mais chaque jour, elle va regarder sa robe, la touche et l'observe, pour se rappeler qui elle est. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle oh, cette journée-là. une journée bien ordinaire, comme il y en avait tant. elle cuisinait, pour le reste de la famille, ses trois enfants qui jouaient dehors sous le soleil éclatant. elle regardait par la fenêtre, et elle souriait, coupant doucement les pommes de terre posées sur la table de bois. elle déposait le couteau, et elle se retournait, voulant attraper son chaudron, et elle était partie. le noir total, une absence, un moment, un instant, et la voilà qui apparaissait dans une ruelle de radcliff, un autre pays, une autre époque. elle ne sait pas comment c'est arrivé, ni pourquoi. c'est un don, sans nul doute, mais elle ne le saisit pas et ne le maîtrise pas du tout. elle a des bribes de souvenirs, où le temps s'était écoulé bizarrement pour elle à l'époque, mais c'est tout. elle le craint, et parfois, elle se dit qu'elle préférait de jamais l'avoir eu.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? non, et elle ne connaît pas grand chose à cette histoire. elle a entendu des conversations, elle a vu quelques journaux, elle a entendu des choses à la télévision, mais sans plus. tout est tellement nouveau pour elle. elle connaît leur présence, mais ne saisit pas leur nature. elle ne comprends pas pourquoi ils s'en prennent aux autres comme elle. que font-ils de mal, après tout ? sans doute sont-ils tous aussi perdus qu'elle l'est, ou presque.
utilisez-vous beaucoup votre don ? non, pas du tout. si ses souvenirs sont exacts, elle ne s'en est servie qu'une seule fois, et c'était ce jour-là, dans la cuisine de sa petite maison, deux-cents ans plus tôt. elle a tenté de recréer cette manifestation étrange, de faire le voyage dans le sens inverse, mais ça n'a pas fonctionné. elle le craint, ça c'est sûr, et elle n'est pas sûr de vouloir s'en servir à nouveau, sauf si c'est pour rentrer chez elle. et même là...
que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ? elle ne sait pas grand-chose sur eux, mais s'ils font le bien, tant mieux. on lui a dit que ces gens là tentaient tout pour protéger les autres élus, et elle s'en réjouit. elle ne veut rien à voir avec tout cela, par contre. elle a déjà trop à se préoccuper. mais s'ils veulent faire le bien, qu'ils le fassent. elle trouve ça beau, de voir les gens agir pour ce en quoi ils croient. elle n'aime pas la violence qui en ressort, mais parfois l'un vient avec le reste.
wolf hearted - marianne PAYS : ô canadaaaa. DISPONIBILITÉ : toujours là. VOTRE AVIS SUR TH : il est pas mal COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : PERSONNAGE : inventé. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : UN DERNIER MOT ? : eh oui, mon troisième compte
Dernière édition par Maxine Aburthnot le Mar 11 Nov 2014 - 16:47, édité 8 fois |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Lun 10 Nov 2014 - 0:50 | |
| we're all stories in the end just make it a good one Elle laisse son regard se perdre dans l’abysse des montagnes, ignorant le froid glacial qui traverse le tissu de sa robe. Sa robe, sa nouvelle robe, sa magnifique robe. Celle méticuleusement tissée et fabriquée de toutes pièces par les mains habiles de la domestique. Elle est verte, comme l’émeraude, comme l’herbe sous ses pieds. De la dentelle délicate, ici et là. Et ses cheveux, flamboyants, qui contrastent avec sa couleur comme le ciel et la terre. Elle lève les bras, défait la tresse qui les maintient bien en place et laisse la chevelure voler et danser avec le vent, lui fouettant le visage. La domestique sera bien déçue d’avoir passé autant de temps sur la coiffure pour rien, mais Brinehilde aime trop la sensation des doigts du vent se glissant dans ses cheveux pour laisser passer l’occasion. Elle sourit, face à la nature, face au monde. Puis soudainement, elle entends appeler son nom, et se retourne pour apercevoir sa mère, qui lui fait de grands signes. “Ils sont là, ma fille !” s’écrit-elle, sa voix faible contre la férocité du vent. Brinehilde sourit, un rire nerveux s’échappant de ses lèvres, aggripe ses jupons de mains fébriles et se mets à courir vers la maison. “Par tous les dieux, Brinehilde, qu’as-tu fait à tes cheveux ?” s’exclame sa mère quand elle s’arrête devant elle, le souffle court, les cheveux emmêlés au-dessus de sa tête. “Oh, Mère, ça n’a pas d’importance ! Sont-ils arrivés ?” demande la jeune femme, le coeur battant. “Ils sont bien là” réponds-t’elle, un petit sourire sur les lèvres. “Ils sont tout juste en train de démonter leurs chevaux, nous avons donc quelques instants avant qu’ils rejoignent le salon. Viens vite, il faut absolument que Mary refasse ta coiffure.” Brinehilde suit donc sa mère dans la maison familiale, plongée dans une certaine fébrilité. Rares étaient les occasions où les Aburthnot recevaient des visiteurs, encore moins des gentlemans tout droits venus de la grande ville. Gloussant comme une enfant, Maxine va rejoindre Mary qui lui donne un regard entendu avant de s’affairer dans ses cheveux. “Oh, Mary, les avez-vous vu ? Sont-ils charmants ?” demande Brinehilde, jouant avec la dentelle cousu attentivement sur les ourlets de ses manches. “Je ne les ai pas vu, miss” réponds la domestique. “Mais on raconte bien que Mister Rowen est plus que charmant, et qu’il a bien hâte de vous rencontrer.” Brinehilde laisse échapper un petit rire, son sourire incapable de quitter ses lèvres. “Que j’ai donc cette hâte moi aussi” soupire-t’elle, tentant de ne pas trop bouger sur son siège pour faciliter la tâche à la domestique. Une fois la coiffure complétée, et la robe soigneusement replacée sur ses épaules, Brinehilde accoure vers le salon, où se trouve déjà sa mère, son père, et ses deux soeurs. “Pardon pour mon retard” s’excuse-t’elle auprès de son père, qui semble bien nerveux. “Ce n’est rien, ma fille. Prends place, ils seront là d’une minute à l’autre.” Brinehilde accoure vers le fauteuil, prenant place aux côtés de sa soeur aînée qui lui sourit doucement. Elle, est déjà fiancée, et doit s’unir dans le mois à venir. Puis, avant que Brinehilde ne puisse chuchoter son excitation à sa soeur, la porte s’ouvre sur le valet, qui, de son air sévère et grave, annonce l’entrée des gentlemen. Brinehilde doit se faire violence pour ne pas crier de joie, et quand les hommes entrent dans la pièce, elle repère tout de soit ce Mister Rowen, et ne peut empêcher ses joues de se colorer de rose, et de sentir son coeur battre à tout rompre. Il lui sourit également, les yeux brillants, le sourire timide. Oui, elle l’a trouvé. * * * Elle soupire, ses doigts continuant le travail presque mécaniquement. Voilà deux mois qu’il est parti, voilà deux mois qu’il lui manque comme au premier jour. Que fait-il, en ce moment ? Est-il en train de se battre, ou de négocier ? Il n’a même pas voulu lui expliquer ce qu’il allait faire en ville, très exactement. “Je ne veux pas vous embêter, ma douce” a-t’il dit avant de prendre la route. Il n’a pas dit quand il reviendrait. “Bientôt, avant même que vous ne remarquiez mon absence” a-t’il dit avant de disparaître au bout du chemin, dans le brouillard de l’aube. Mais c’était un mensonge, car Brinehilde avait bien remarqué son absence, et elle brûlait comme un fer brûlant. Elle aimait ce Fitzgerald Rowen, bien plus qu’elle ne voudrait l’admettre, depuis ce jour-là dans le salon, et elle était si heureuse en sa compagnie. Il la faisait sentir comme une fleur au printemps, étincelante de couleurs. À présent qu’il n’était plus là, elle était comme fanée. Heureusement, ses enfants étaient là, pleins de vie, pleins de joie. Elle leva les yeux pour les observer à travers la petite fenêtre sale. Ils étaient là, à courir sur la colline, attendant le cri de leur mère, leur disant que le repas était servi. La vie et Dieu lui avaient offerts trois petits garçons, tout aussi merveilleux les uns que les autres. Elle les aimait, de tout son coeur, de tout son âme, et ils la rendait bien heureuse, mais il manquait toujours cet homme-là, qui avait rendu sa vie si belle, si paisible. Brinehilde retourna son regard sur les pommes de terre, déposant le couteau, pour attraper le chaudron. Une heure, et tout serait prêt, et les enfants retourneraient à l’intérieur et ils partageraient un bon repas dans le soleil couchant, et – Le noir total. Elle se retourna et ce n’était plus sa petite cuisine qu’elle voyait. Elle n’était plus dans cette maison confortable et familière, elle n’était plus en campagne, elle n’était plus à aucun endroit qu’elle ne reconnaissait. Brinehilde jeta un regard ahuri autour d’elle. Qu’était-il arrivé ? Quel était cet endroit ? Prise de panique, elle recula, les bras étendus autour d’elle comme pour repousser quelque chose d’invisible, et se heurta à un mur. Elle lâcha un cri de surprise, de terreur, elle était effrayée, paralysée. Derrière elle se trouvait… un mur de béton ? Et devant elle aussi ? Et qu’elle était cette structure de fer si haute qui barrait sa route à sa droite ? La seule issue était vers la gauche, et Brinehilde s’élança en cette direction, sa robe glissant sur le sol froid et dur, accrochant de la terre et de la poussière. Le soleil brillait, comme il avait brillé quelques instants auparavant, et quand Brinehilde sortit au soleil, elle comprit bien qu’elle n’était plus en Écosse. Il y avait des gens qui marchaient, vêtus bien bizarrement, et des machines roulant dans les rues, et il y avait de la lumière partout, et bien trop de choses, et bien trop de tout. Elle regarda autour d’elle, cet environnement inconnu et complètement ridicule, et elle ne pouvait plus bouger, effarée. Où était-elle ? Et surtout, comment était-elle atteri ici ? * * * Elle se rappelait du baiser, le souffle coupé. Elle avait bien attendu qu’ils partent, lui et sa petite fille si adorable, avant de sortir de sa chambre, jetant un regard timide autour de l’appartement vide et silencieux. Cet endroit, qu’elle avait appris à connaître et à comprendre, lui semblait soudainement étrange et lointain. Elle se sentait comme une étrangère, comme à son arrivée, comme à chaque instant qu’elle sortait dehors. Elle entra dans la cuisine, observant les petites notes collés aux appareils bizarres de l’époque. Il avait si bien pris soin d’elle. Il lui avait tout appris, du moins, tout ce qu’il avait pu. Elle lui devait tout, absolument tout. Où serait-elle s’il ne lui avait pas offert son aide, elle, la femme hystérique venue du passé, relâchée dans la jungle sauvage du vingt-et-unième siècle ? On l’aurait sans doute emmenée dans les endroits pour les fous, les “hôpitaux psychiatriques”, comme lui avait appris Sirius. Une chose était certaine, elle ne serait pas là, vêtue de son “pyjama”, dans un “appartement”, à observer le “micro-ondes” d’un air incertain. Elle relâcha un soupir, se demandant quelle était la chose à faire. Elle n’était pas certaine qu’elle voulait le revoir – ou du moins, qu’elle le devait. Elle lui devait tout. Et ce baiser… quoi qu’elle en dise, ce baiser avait été plus qu’agréable. Mais elle pensait à Fitzgerald. Elle pensait à ses enfants. Elle pensait à son autre vie. On n’embrassait pas les gens comme ça, sans raison, sans avoir demandé la permission à ses parents, sans l’avoir demandé en mariage. Du moins, c’était comme ça, dans son autre vie. C’était comme ça, pour Brinehilde. Mais pour Maxine, c’était tout autre chose. Pour cette époque, c’était le monde à l’envers. Les gens s’embrassaient et avaient des enfants sans se marier. Quelle étrangeté ! Elle se sentai bien confuse, bien trop confuse pour être capable de lui faire face. Qu’allait-elle lui dire, après qu’elle ait fuit comme un enfant après ce baiser, s’enfermant dans cette chambre qui était devenu sienne ? Elle ne savait même pas quoi en penser. Elle ne savait plus rien. Elle avait bien envie de retourner chez elle, et de serrer ses enfants dans ses bras. Mais elle ne savait même pas comment. Elle était prisonnière, ici. Loin, très loin de cette autre vie. Il n’y avait donc qu’une solution. Elle devait partir. Elle savait qu’il ne rentrerait pas avant plusieurs heures, elle avait donc du temps pour tout préparer. Elle commença par laver les draps de son lit, à la main bien sûr. Cette “machine à laver” semblait tout à fait inappropriée, et Maxine n’y accordait aucune confiance. Elle plia doucement les draps, les posant au pied de son lit. Elle s’empara d’un sac qu’il lui avait prêté une fois, et empila les quelques vêtements modernes qu’elle avait à l’intérieur, en plus de tout ce qu’il lui avait si généreusement acheté. Tout était si cher ! Tellement, terriblement coûteux ! C’était scandaleux, mais Sirius l’avait rassuré que cinq dollars pour une “brosse à dents” était un prix tout à fait correct. Elle se mit ensuite à la tâche de ramasser tout les petites notes qu’il avait écrites. Elle les empila soigneusement, les rangeant dans le manuel de la télévision, qu’elle avait tellement consulté, et déposa le tout dans son sac. Puis, elle se dit qu’elle ne pouvait partir comme cela, et décida de cuisiner un petit quelque chose, une tarte au citron, qu’elle savait qu’il aimerait. Elle se servit même du four, qu’elle avait appris à apprécier pour sa rapidité. Pendant que la tarte cuisait, elle se rendit dans la chambre d’amis, pris sa robe, cette robe, la seule chose qu’il lui restait, et la plia doucement pour la ranger dans son sac. Lorsqu’elle tourna la poignée pour quitter l’appartement, il ne restait plus rien d’elle, sinon la tarte sur le comptoir de la cuisine. Comme si elle n’avait jamais existé. De toute manière, elle sentait parfois qu’elle n’existait pas vraiment dans cette époque. Sirius comprendrait. Peut-être. Elle ne pouvait faire face à tout cela. La tête lui en tournait. Elle sortit dans la rue, se demandant pour la première fois ce qu’elle ferait. Elle trouverait sans doute. Peut-être. Tandis qu’elle marchait dans les rues de Radcliffe à la recherche d’un sanctuaire, elle se dit qu’elle aimerait bien que le destin entre en jeu et qu’elle puisse retourner à la maison, bien qu’elle se doutait que ce baiser la hanterait encore, encore, et toujours.
Dernière édition par Maxine Aburthnot le Sam 22 Nov 2014 - 17:03, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Lun 10 Nov 2014 - 11:07 | |
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| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Lun 10 Nov 2014 - 15:10 | |
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| | | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Lun 10 Nov 2014 - 23:24 | |
| aww, merci faith, t'es adorable mais bon, ce sera toujours toi la plus sexy |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 0:02 | |
| La bombasse avec la mutation qui dégomme tout. Re-bienvenue avec ce nouveau personnage !! |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 0:08 | |
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Dernière édition par Sirius Oswald le Mar 11 Nov 2014 - 0:18, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 0:14 | |
| bufipregaferbgip ... *crève sur place* rewelc sexy rouquine *v* |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 0:39 | |
| Cette population de gens sexy qui fait son entrée sur le forum ; j'aime beaucoup. Re-re-rebienvenue parmi nous. Même si, techniquement, ça fait tout bizarre parce que t'étais là bien avant moi, je crois. Bon courage pour cette fiche. (a) |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 1:22 | |
| salomé, c'est toi la bombasse merci beaucoup sirius, ah ouiii, montre moi le 21e siècle mais c'est pas possible, on est beaux ensemble le duo de sexy tout chou molly, haha t'es cute emma est si jolie également ! sloane, y'a que des gens sexy sur ce forum, ça c'est bien vrai merci beaucoup, c'est gentil |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 11:46 | |
| Biiiiiiiiiienvenuuuuuue!!!! Bon il va falloir apprendre à Sirius a partager! J'approuve juste tous tes choix, le don surtout! Bonne chance pour la rédaction et Have FUUUN!!! |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mar 11 Nov 2014 - 15:43 | |
| merci beaucoup mika je suis pas sûr que sirius va vouloir partager, tu verras ça avec lui |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mer 12 Nov 2014 - 18:08 | |
| Re-Re-Bienvenue xD sur le fofo miss, bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. Mer 12 Nov 2014 - 18:40 | |
| Re bienvenue, je suis en amour avec la miss que t'as choisie. ** |
| | | | Sujet: Re: ⊹ love is the one thing that transcends time and space. | |
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| | | | ⊹ love is the one thing that transcends time and space. | |
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