i. êtes-vous originaire de radcliff ?
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  ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
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  iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
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  iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
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-« Attend je ferme la fenêtre. »
Dans les méandres d’une chambre étoilées par le papier peint empirique d’une maison de poupée, une jeune fille vagabonda joyeusement ses pieds foulant le sol rapidement en quête de la poignée amère qui, bien après des injonctions précoces affreusement vulgaire céda à un verrou narquois.
-« Alors comme ça tu sors avec un vieux Mélo ? C’est quoi cette histoire ? T’as le même âge que moi et tu sors avec. Un. Vieux. »
Une voix timide sortit succinctement du combiné du téléphone replet, une main mouvante frappant furieusement le bois peigné du bureau soigné. Elle avait dit cela d’un ton catégorique ne comprenant pas cette manie de ces bimbos lycéennes obligées de sortir avec plus âgé que soit. N’avaient-elles pas d’égo ? Sa meilleure amie souvent effacée s’éteignit, dans ses cristaux on sentait la pluie de tristesse d’être jugée par la scientifique effusée qui, cette dernière sentait la colère mordre son battant d’un trait rageur. Cette jalousie sauvage qui la possédait se lovait, susurrait divinement à l’encontre de ce choix pourtant non contrôlé.
-« Calme-toi Mel, je suis désolée d’être aussi… nan en fait je suis pas désolée tu sors avec un vieux franchement je te pensais plus intelligente que ça. Il t’apporte quoi dans ta vie vraiment. Sois honnête. »
Elle n’écoutait plus concentrée sur une page jaunie d’un pavé de science sous ses yeux gourmands, mangeant les écrits des éminents larbins d’intuition dévoilant des éruditions approfondies sur la physique quantique lubie nouvelle de la pousse hyperactive qui tournait les pages doucereusement sous l’égide des paroles de la sœur chimérique.
-« Tu savais que les humains pouvaient utiliser que dix pourcent de leur cerveau ? On se demande vraiment ce qu’ils font ces gens qui se nomment professeurs. »
-« Tu t’en fou de ce que je te dis en fait. »
-« Pas du tout, tu m’as dit que t’avais embrassé John. Déjà il porte un prénom commun. Puis ensuite il a redoublé plusieurs fois. Il est pas fait pour toi ce mec. Laisse le tomber. »
Le grésillement de la mélopée titanesque jaillit d’entre les entrailles du plastique qui, par mégarde ou énervement de la sainte vierge tomba à terre. D’un coup de pied virulent elle envoya valser les restes d’engueulades qu’elle ne supportait pas. Elle avait raison. S’octroyait le droit de régenter la vie de son amie d’enfance qu’elle avait pris sous son aile au jardin d’Eden, prenant possession de cette conscience fabuleuse qu’elle apercevait dans la chevelure, dans les perles de jade de la demoiselle. C’était cette grotesque émulation verdâtre, nauséabonde qui roulait sur la moquette éperdue de traces insipides qui, lorsqu’elle entendait des absurdités digne des comètes sautillait facétieusement tel des poux brisant les pensées corrects de la jouvencelle.
-« Juventas ! Ton père rentre ce soir ! »
-« Je déteste ce prénom maman ! Et qu’est-ce que j’en ai à faire qu’il rentre ou pas ? C’est pas comme si c’était pas déjà une ombre dans la maison qui rentrait pour avoir souper et bonniche et repartir quand il est lassé. »
-« Je t’interdis de parler comme ça ! »
-« Et moi je serai pas là ce soir ! Pour voir sa tête de riche vieux mafieux, certainement pas. »