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 "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa]

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MessageSujet: "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa]   "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa] Icon_minitimeLun 24 Nov 2014 - 21:56


You can't be real

"One more "No" and I'll believe you
I'll walk away and I will leave you be
And now's the last time you'll say "No", say "No" to me"
Talyssa & Malachi


Le professeur d’histoire ne savait déterminer si il était dans un rêve ou dans un cauchemar. Elle se tenait devant lui, à peine à quelques mètres, un petit peu en retrait des autres, se tenant bien droite sur sa chaise. Elle mordillait son stylo avant de griffonner quelque sur son cahier, l’air concentré. Aujourd’hui elle n’avait pas ses lunettes de lecture, par contre, elle avait attaché ses cheveux. Elle n’était pas là pour parler, mais pour les observer. Sauf que c’était lui qui la détaillait depuis déjà plusieurs séances, presque hypnotisé. Il ne venait plus que dans l’espoir de la croiser, en bon masochiste. Il ne lui parlait pas, il ne parlait de toute façon jamais lors de ses séances, et partait comme un fantôme dès la fin de la séance, sans adresser la parole à personne en dehors de Viktor Dawson, son « parrain ». Le reste du temps, il la contemplait, se battait avec sa propre conscience qui ne semblait trancher entre deux hypothèses : soit il commençait sérieusement à déconner psychologiquement, soit une sorte de sœur jumelle de sa femme défunte se tenait à quelques mètres de lui. Elle ne lui était pas semblable en tout point, mais suffisamment pour qu’il entende son cœur se déchirer à chaque fois qu’il la croisait dans les couloirs de l’hôpital, c’est-à-dire bien trop souvent à son gout.
Au départ, il avait cru à une mauvaise blague de Pandora, une métamorphe qu’il avait engagé une fois, dans un accès de désespoir, sous les traits d’Evangeline, pour oublier sa solitude. Sauf que voilà, quand le médecin avait présenté la jeune femme sous l’appellation de Docteur Ainsworth, ses certitudes avaient volé en éclat, et il s’était retrouvé … Comment dire… Comme un con. Ce n’était pas Pandora, ce n’était pas Evangeline. C’était une autre grande blonde à l’air obstiné et au nez en trompette, les pommettes hautes et les sourcils légèrement froncés, comme si elle avait toujours un peu de souci.  Elle avait les cheveux peut être un tout petit peu plus foncé, la voix un peu plus grave, mais la différence était infime. Ridicule. Evangeline aurait elle eut une jumelle, et lui aurait caché ?  C’était profondément perturbant. Tellement que d’ailleurs, il avait demandé à son médecin de charger son traitement d’anti douleur, qu’il puisse dormir d’un sommeil médicamenteux, mais sans rêve. Ça valait toujours mieux que d’être poursuivi par une silhouette blonde toute la nuit, et se réveiller au petit matin exténué et en sueur.

Des applaudissements sortirent Malachi de sa contemplation, le faisant sursauter et applaudir machinalement. Une jeune femme portant des lunettes aux verres fumés salua timidement l’assemblée, avant de se rassoir en tatonnant. Une jeune aveugle, qu’une dégénérescence avait diminué progressivement, jusqu’à lui faire perdre la vue totalement. Il compatissait, bien sur, mais se dit qu’au moins, elle savait ce qu’était de voir. Elle ne l’oublierait jamais. Mentalement, Malachi lui envoya une onde de chaleur et de bonheur intérieur, et la contempla sourire un peu béatement. C’était le moins qu’il pouvait faire pour la pauvre gamine, qui avait presque réussi à le toucher avec son courage et sa joie de vivre. Presque, et c’était d’ailleurs  pour cela qu’il se montrait bien plus avenant avec elle qu’avec tous les autres patients. L’animateur de la session demanda si quelqu’un voulait prendre la parole une dernière fois et, comme à son habitude, Malachi tourna la tête vers la sortie, bien décidé à ne pas ouvrir la bouche. L’animateur les remercia d’être venus, puis leva la séance. La jeune aveugle s’avança vers Malachi d’un pas prudent, avant de le prendre dans ses bras, lui murmurant un merci presque inaudible avant de s’esquiver. Elle ne savait pas ce qu’il faisait, ni comment, mais quand il venait aux séances, elle se sentait moins triste, plus forte. Cela ne durait que quelques heures, mais cela lui faisait un bien fou. Elle se doutait que ce n’était pas quelque chose de naturel. Mais elle s’en fichait, il le faisait gratuitement, sans rien demander en retour, et elle lui en était reconnaissante pour ça. Malachi la regarda s’éloigner, puis enfila son manteau pour se diriger vers la sortie.

C’était sans compter la psychiatre qui se tenait dans l’encadrement de la porte, ne lui laissant qu’un tout petit espace pour passer. Il allait devoir s’approcher d’elle, la toucher presque, pour sortir. L’angoisse.
Il s’approcha d’un pas hésitant, respirant à peine en passant devant elle. Bien trop près.

- Excusez moi …

       


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MessageSujet: Re: "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa]   "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa] Icon_minitimeMar 25 Nov 2014 - 21:47



Malachi & Talyssa

« Nous avons tous des moments de profond désespoir, mais lorsque l’on décide d’affronter le problème, on en ressort plus fort. »

J'aimais assez participer à ses séances à l'hôpital, même si je ne l'avouerais jamais, je pense que ça me faisait autant de bien qu'aux patients. J'étais presque sûre d'avoir choisi ce métier pour ne pas avoir à parler de moi, écouter les problèmes des autres étaient ma thérapie personnelle, ma façon d'avancer dans ce monde qui n'était rien de plus qu'une vaste blague. Malheureusement je n'avais pas assez de temps libre pour venir à chaque fois, même si je faisais de mon mieux. Assise sur ma chaise, je regardais tour à tour les personnes qui parlaient notant parfois quelques détails qui pourraient toujours m'être utile dans les jours à venir, surtout que pour certains je les avais en séance particulière et ce qu'ils disaient en séance de groupe était toujours bon à prendre, parfois il était plus simple pour eux de se confier en groupe que seul, le soutient était tout ce dont ils pouvaient avoir besoin. Certains parlaient plus que d'autre et d'autre eux ne disaient jamais rien, nous ne pouvions pas vraiment leur en vouloir, comment les forcer à parler de choses si compliqués et complexe pour eux surtout devant un groupe de gens qui n'allaient pas forcement mieux, voir parfois pire. Personnellement je n'aurais jamais pu le faire, dans un sens je les trouve très courageux et audacieux de pouvoir dire à haute voix ce qui n'allait, ce qui les blessaient, voir même détruisaient doucement, à petit feu. Doucement je relevais la tête et croisais le regard azur d'un beau brun, je lui fis un petit sourire encourageant et retournais à la contemplation de mon carnet. Il était de ce rare petit groupe de personnes à ne jamais parler, à ne jamais prendre la parole, je n'étais même pas sûr de connaitre le son de sa voix. Je me penchais vers mon collègue lui demandant le nom du patient en question et le notait sur mon carnet à côté d'un "ne prend jamais la parole". Je devais trouver le moyen de m'approcher de lui pour arriver à le faire parler. La séance se terminait me laissant toujours un peu perplexe sur certain point, bien sûr j'avais appris un peu plus, même si certain restait encore un gros mystère pour moi. D'un geste qui se voulait sûr, j'attrapais mes affaires et me dirigeait vers la sortie avant d'être stoppé dans mon élan par mon collègue qui de tout évidence avait beaucoup de choses à me faire partager. Nous étions en pleine conversation lorsque soudain quelqu'un s'adressa à moi, enfin nous entendions le son de sa voix, devais-je en être rassurée ? Au moins il n'était pas muet, ce qui restait une bonne chose, il pouvait participer aux séances comme tout le monde.« Vous êtes tout excusé. » Certainement pas ma meilleure marque d'humour. Il souhaitait sans doute que je me pousse, seulement je n'en avais pas l'intention, pas tout de suite du moins. Je regardais le jeune homme d'un air presque inquiet, déjà plusieurs séances auxquelles je participais et lui...Non. Pas un mot, pas une expression, rien. Pourtant, je n'étais complétement dupe et j'avais bien remarqué qu'il me regardait, voir même me scrutait, ce qui me mettait malgré tout mal à l'aise, seulement je ne voulais pas lui faire remarquer s'il était là c'est qu'il allait mal et je n'allais pas en rajouter. « Malachi c'est ça ? Peut-être que nous pourrions parler un peu autour d'un café ? » Je ne savais pas pourquoi mais, j'avais besoin d'apprendre à le connaitre, de savoir pourquoi et surtout comment il en était arrivé là. « Bon, le café de la cafétéria n'est pas top, mais c'est toujours mieux que rien. » J'espérais qu'il accepte au moins cette invitation, ça nous aiderait certainement à engager la conversation et peut-être qu'il serait plus apte à s'ouvrir aux autres.

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MessageSujet: Re: "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa]   "Do I Know You ? " [Malachi - Talyssa] Icon_minitimeJeu 27 Nov 2014 - 9:49


You can't be real

"One more "No" and I'll believe you
I'll walk away and I will leave you be
And now's the last time you'll say "No", say "No" to me"
Talyssa & Malachi


Ce qu’il craignait par-dessus tout se produisit. Elle ne s’écarta pas. Il était coincé comme un rat, les deux psychiatres le fixant à présent. L’animateur des séances savaient que Malachi était plus ou moins là pour passer le temps, qu’il n’avait aucune envie de partager son expérience, tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas. Pour lui permettre de venir aux réunions, il avait du lui demander de lui raconter son histoire en détails, lui promettant d’être soumis au secret professionnel. Malachi était revenu le lendemain avec une demoiselle étrange aux iris presque entièrement noir, qui avait fixé le médecin comme si elle scannait son âme. Elle était restée silencieuse quelques minutes, avant de dire au professeur que le médecin n’était pas un hunter, et même penchait plus du coté pro mutant. A partir de là, Malachi lui raconta son histoire : sa transmutance, sa vie en Irlande, l’assassinat de sa femme par des hunters, et la perte de sa jambe la même nuit. Bien évidemment, il ne pouvait pas parler de ses dons devant une dizaine d’inconnus, ayant déjà du mal à passer entre les mailles du contrôle gouvernemental. Le médecin, par curiosité, lui avait demandé si son don n’était pas dangereux pour les autres participants : avoir une torche humaine dans un hôpital n’était peut être pas très prudent par exemple… Alors le professeur lui donna le terme technique, presque médical pour ses capacités : il était un catalyseur d’émotions. Pas de sentiments, attention, ce n’était pas la même chose, mais il pouvait exacerber les émotions des autres, ou au contraire les taire. Très, très pratique pour calmer quelqu’un, ou le rendre plus hardi par exemple. Rien de dangereux, tant qu’il ne les utiliser pour mettre les gens mal à l’aise. A l’inverse, il pouvait délier les langues de ceux qui étaient trop timides ou anxieux en thérapie de groupe, les mettant suffisamment à l’aise pour qu’ils se détendent un peu. Alors le médecin l’avait autorisé à venir, non sans lui attribué un parent quand même, puisque c’était la règle. Lui-même notait toutes les séances où le professeur d’histoire était présent, pour établir l’impact de sa présence sur le comportement des autres : il ne savait pas comme les pouvoirs de Malachi fonctionnait, il savait juste que les séances étaient parfois bien différentes quand il était là où non. Il avait aussi remarqué le trouble de ce dernier depuis l’arrivée de Talyssa. Lui rappelait elle quelqu’un ? Avait il eu un coup de foudre ? Il ne savait pas et n’osait pas lui poser la question. La dernière fois qu’il s’était montré un peu trop indiscret, le mutant lui avait collé une crise d’angoisse dont il se souvenait encore…

Sauf qu’à présent, il voyait Malachi faire face à sa jeune collègue comme s’il était devant un fantôme. Malachi recula d’un pas, alors qu’il fourrait ses mains dans ses poches. Il n’avait pas l’air à l’aise, c’était le moins que l’on puisse dire. Il jeta un regard au médecin, un petit peu du genre « sors moi de là tout de suite », mais ce dernier le gratifia d’un petit sourire de « débrouille toi tout seul mon grand », alors qu’il saluait sa consoeur et faisait volte face, s’éloignant dans le couloir blanc de l’hopital. Il ne restait plus que Malachi et le Docteur Ainsworth, qui semblait avoir jeté son dévolu thérapeutique sur lui. Gé-nial.

- … Je préfère monsieur Porter, si cela ne vous dérange pas. Je ne crois pas que nous ayons déjà été présentés en bonne et due forme.


La voix était froide, presque tranchante. Il prenait un air un peu professoral, dissimulant du mieux qu’il pouvait la panique qui menaçait de le submerger. Il était terrifié à l’idée de se trouver devant cette jeune femme, seule, pendant un temps prolongé. Elle lui ressemblait bien, bien trop. D’ailleurs, combien de fois s’était il pincé à s’en faire des bleus pour vérifier qu’il ne rêvait pas ? Et à présent elle voulait rentrer dans sa vie. Le forcer à lui parler, à échanger. Et assumer que tout ça était réel, et pas un nouveau tour de son esprit dérangé. Il soupira.

- Si vous le désirez, mais j’ai très peu de temps devant moi, j’ai une demi tonne de copies à corriger avec une dead line assez tendue…

Il remonta son sac sur son épaule, puis passa la porte, enfin, pour suivre la jeune femme en direction de la cafétéria. Il essayait tant bien que mal de calmer les battements désordonnés de son pauvre cœur qui ne semblait plus rien comprendre à la situation. Un partie de lui lui hurlait de prendre la poudre d’escampette et de se barrer vite, très vite. L’autre lui disait qu’il fallait qu’il sache qui était cette femme, et que c’était peut être une chance pour lui. Son esprit purement logique lui disait juste qu’il était sciemment en train de se fourrer dans les ennuis.

- Quel est le but de cette demande ? Vous avez des questions à me poser en particulier ?

Oui parce que des cafés, elle aurait pu lui en proposer depuis un mois qu’il la fixait constamment, à tout prendre…


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