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| et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 21:47 | |
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Katarina Hayden Salander Quand il l'aimerait de toutes les forces de son être chétif, il n'arriverait pas à l'aimer en quatre-vingts ans autant que moi en un jour. ≈ NOM : Anciennement Linvingstone, elle ne porte plus le fardeau de porter le fardeau qu'à léguer son père. Elle n'est plus de sa famille, elle a réussi à couper tout lien avec son père, elle n'est plus une Linvingstone. Aujourd'hui, elle appartient à qui elle devait appartenir, son coeur est à Drew, le seul qui l'a fait vibrer, et sous la folie de Vegas, elle a pris tout de lui, elle est devenue Madame Salander, et rien ne la rend plus heureuse que maintenant, elle est à Drew, et elle a l'assurance que Drew est à elle aussi. Devenir Madame Salander n'est que la preuve de son amour pour lui, même si elle est infime. ≈ PRÉNOM : Katarina Hayden. Deux noms aux antipodes juste pour leur genre. L'un est masculin, l'autre féminin. Mais elle préfère qu'on l'appelle Katarina, comme sa mère. Si elle porte ce prénom avec fierté, elle n'aime pas le second. Hayden lui fait penser à tout un passé qu'elle veut un peu oublier, ou juste mettre entre parenthèses. Elle sait qu'il ne peut pas partir comme on chasse un intrus, le passé reste ancré dans chaque partie de leur être. Alors que Katarina, ça sonne plus doux, plus tendre, surtout quand ça sort de la bouche de Drew. Mais elle aussi Katarina pour la consonance, surtout qu'après Katarina, il y a Salander. ≈ ÂGE : Vingt ans. Presque vingt-et-un. Elle a presque dépassé le cinquième de siècle. Mais elle s'en fiche de l'âge que l'état lui donne, pour elle, elle estime avoir plus cent ans. Euphémisme vu qu'elle peut parfois se comporter comme une grande enfant. Cent ans ou dix ans, dans le fond, qu'importe ? Pourvu que dans la folie du temps, on trouve des chemins qui nous vieillissent ou nous rajeunissent. L'âge n'est qu'un prétexte tout trouver pour interdire les choses qu'on ne veut pas exposer tout de suite aux yeux d'un enfant. Mais sur les papiers, elle a vingt ans, et ça, rien ne changera. . ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le vingt-deux décembre mille neuf nonante-trois. Elle est née un jour d'hiver, un jour de décembre. Le jour du solstice, mais pas le plus froid du monde, ce n'est pas Jack, héros de la mécanique du coeur, un de ses livres favoris, elle est arrivée en même temps que les flocons, trois jours avant Noël. Le vingt-deux décembre, elle aime ce jour, souvent synonyme de la froideur hivernale, et de l'arrivée de la neige. Et puis, étant à New York, ce n'est pas rare d'avoir un Noël blanc. Elle le voit bien dans les films, où du moins, ceux qu'elle se donne la peine de se souvenir. ≈ NATIONALITÉ : Américaine, elle ne fait pas dans l'originalité, une Américaine à Radcliff, mais elle se fout du pays auquel elle doit répondre devant la loi. Elle s'en fiche aussi de sa nationalité, elle n'est pas patriotique, elle aime les gens pour ce qu'ils sont, et de ce qu'ils apportent, et non parce qu'ils sont américains ou finlandais, qu'importe. Si elle est américaine, elle est juste pour l'état. La seule nationalité qu'elle veut avoir, c'est la famille qu'elle construira avec Drew, et s'il y en a une esquisse, elle finira par avoir ce qu'elle veut. Américaine ou non, qu'importe. Ce sont juste des lettres sur un papier. ≈ STATUT CIVIL : Mariée. Même s'il n'a pas fallu qu'elle ait une bague et une robe pour qu'elle montre tout l'amour dont elle est capable. Elle est amoureuse, et que ce soit devant un prêtre trouver à Vegas ou devant l'officier d'état civil de Radcliff, elle aime son mari plus que sa propre vie, et si lui venait à mourir, il ne resterait rien d'elle. Le mariage n'a été que la suite logique à ce que l'un est pour l'autre, et pour elle, c'est une façon aussi de s'assurer qu'il est la bonne personne, pour avoir une famille. Drew est la seule personne pour laquelle elle n'a jamais eu autant envie de construire quelque chose de solide, comme une famille ≈ EMPLOI : Gérante d'une boutique en ligne, la blonde s'est battue pour avoir une petite place sur la toile. Avant de tout quitter, elle faisait des études pour être styliste, aujourd'hui, elle apprend au fur et à mesure des commandes. Si le dessin est une part d'elle, la création de vêtements en est une autre. C'est quelque chose de magique pour elle, de voir sous ses doigts un peu abimés se créer quelque chose de joli, elle ne se vente pas, c'est ce qu'on lui dit. Elle trouve souvent le travail imparfait, et lui est arrivée de passer des nuits à refaire un bout de tissus. Mais le Sweet Home est une part d'elle, et elle veut que cette part prenne un peu d'ampleur, de quoi avoir sa propre boutique. ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Katarina, elle a quelque chose dans le regard, une flamme éteinte, quelque chose qui pèse, un secret qu'elle ne veut pas dire. Rien ne traverse ses lèvres quand il s'agit d'elle, ce qu'elle a vécu, c'est quelque chose de personnel, elle ne veut qu'on trouve la faille parce qu'elle a raconté l'un de ses fardeaux. Elle est fermée, sur ce sujet, et comme ses sentiments. Rares sont les personnes qui ont pu entendre les mots d'amours sortir de sa bouche, s'il y a bien une personne, elle n'arrive pas à lui dire tout ce qu'elle ressent, peut-être parce que parfois les mots ne suffisent pas. Ils ne suffisent pas toujours. Ils sont parfois durs ou fragiles, et Kata n'aime pas les mots, de toute façon, c'est une façon définitive de dire les choses, et cette façon, elle n'arrive pas à gérer, parce que tout bouge, tout se met en mouvements, les mots ne peuvent pas emprisonner quelque chose dans un état. Sinon, elle restera la petite provocante, alors que si on creuse, derrière les provocations, et les gestes, on sait que c'est une façon de se défendre, de se protéger, parce qu'elle n'a que ça, comme arme. Et si elle aime jouer sur la provocation, elle n'en reste pas moins une rêveuse, ne serait-ce que pour son envie d'avoir une famille, pas n'importe laquelle, la sienne, celle qu'elle aura construite de ses mains. C'est parti en bonne en voie, parce qu'importe ce qu'il se passe, Drew reste son allié, et l'homme de sa vie. Qui dit homme de sa vie, dit jalouse. Elle ne dément à ce sujet, elle est jalouse, parce qu'elle n'est pas sûre d'elle, et même si elle s'est mariée, et qu'elle a la preuve qu'il l'aime plus qu'une autre, elle ne peut s'empêcher de penser qu'un jour, il partira pour une autre. Alors, elle veille à son couple, elle essaie d'être le pilier, à défaut d'avoir une vie de famille chaotique, elle ne veut pas que sa vie de couple prenne le large, alors, elle protège son couple, quitte à passer pour une possessive, et dans le fond, c'est ce qu'elle est. Mais il y a une part d'elle qui réprime tout son passé, Katarina connait des crises de colère assez importantes, il lui arrive parfois d'exploser ses poings contre le mur, sous la colère. La violence silencieuse d'un passé trop présent. Parfois, elle aimerait perdre ses souvenirs, ça calmera peut-être la violence de son coeur, mais rien n'est certain. Et si elle a ce genre de crise, c'est assez rare. Elle est bien plus câline et douce, avec Drew plus qu'avec les autres, que violente. Elle inspire la confiance, et malgré sous la carapace qu'elle forme, elle reste un petit être fragile qui ne veut pas se montrer faible aux autres. Ce côté, elle le cache derrière sa créativité, dans ses dessins ou dans ses robes, il y a toujours une trace fragile, quelque chose qu'on ne voit pas à l'oeil nu, mais on sent, on sait que la fragilité est là. Elle se ressent aussi dans les décisions prises sur un coup de tête, parce que Katarina ne réfléchit pas quand le temps se montre pressant, ou que le danger prend forme. L'impulsivité est quelque chose de présent dans son caractère, et si elle avait été un peu plus réfléchie, peut-être que les choses auraient été différentes. ≈ MUTATION :Cryokénisie. Le pouvoir de maitriser la glace. Enfin, maitriser est un bien grand mot pour la blonde, elle arrive bien à transformer les particules d'eau qui se trouvent dans l'air en glace, mais elle n'arrive pas à s'y mettre avec l'eau, et parfois, les formes qu'elle essaie de donner sont trop incertaines ou primitives. Et si ses tentatives de geler l'un ou l'autre objets c'est révélé être un pur échec, la blonde essaie d'aller au-delà. Elle s'étonne de pouvoir faire ce genre de choses, et si parfois, les saignements de nez et les maux de tête la prennent, elle essaie d'aller au-delà de la douleur, parce qu'il faut qu'elle protège son mari du mal, ou des autres. Le jour où elle arrivera à créer un mur de glace, elle s'estimera heureuse. Mais toutes ses tentatives ont été ridicules, il faut dire aussi, cela fait depuis quelques mois qu'elle a découvert ses capacités. ≈ GROUPE : THE FUTURE IS HERE ✤ 01. elle ne montre pas qu'elle tient aux gens, mais elle est capable du pire comme du meilleur pour eux . ✤ 02. elle a peur de finir seule et de ne pas avoir une famille à elle ✤ 03. laisse trainer ses robes et ses autres créations un peu partout dans l'appartement. ✤ 04. + elle garde sa première robe dans un étui et ne l'a montré à personne ✤ 05. elle arrive à vivre une vie correcte, sans souci tant qu'elle a ce qu'elle a de plus chère, drew. ✤ 06. si elle a longtemps flirté avec la drogue, elle a réduit sa consommation depuis sa capture par son père. ✤ 07 elle aime jouer à des jeux vidéos, surtout quand il s'agit de rpg, ou qu'elle peut y jouer avec Drew ✤ 08. elle fait souvent beaucoup trop à manger, elle cuisine pour quatre ou cinq personnes, elle se voit déjà dans une grande famille ✤ 09. elle joue du piano et de la guitare, mais depuis qu'elle a ouvert sa boutique, elle n'a plus trop le temps ✤ 10. si elle a eu une période d'anorexie légère, elle a repris le goût à manger, même si parfois, ça lui arrive de sauter un repas. i. êtes-vous originaire de radcliff ? Elle ne vient pas de Radcliff, elle vient d'ailleurs, elle vient de la Grosse Pomme. La belle New York et sa promesse d'un bel avenir, le rêve américain. Mais elle, elle n'a rien du rêve américain, sa vie là-bas n'a rien non plus d'un rêve. Si elle est à Radcliff, c'est parce qu'elle fuit New York et tout ce qu'il y a là-bas, et même si tout se rejoint en une personne. La peur d'y prendre plus qu'elle n'a déjà perdu, la peur d'y laisser plus qu'elle ne pourra sauver. Radcliff est devenue sa planche de salut, leur planche de salut. La promesse d'une vie meilleure sans qu'on détruise tout ce qu'elle a construit, avec son mari. Elle est originaire de New York, mais ce ne sera pas dans cette ville qu'elle y laissera sa peau, elle a déjà laissé bien des choses.
ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? Les hunters ? Elle ne sait pas si elle en a rencontré, mais elle n'en a jamais vraiment vu, son pouvoir est trop récent, et le recensement effectué, elle n'a pas cherché à savoir les résultats. Mais elle n'en a pas peur, des hunters. Peut-être qu'elle devrait, mais elle a affronté bien plus qu'un homme avec une arbalète pointée sur elle lui fasse peur. La mort n'est pas ce dont elle a peur, et les hunters ne lui feront pas changer d'avis. Elle n'en a rencontré aucun, ou peut-être que si, et qu'elle ne le sait pas, mais elle n'a jamais eu à se défendre contre eux, son monstre à elle est plus terrible que des petits idiots qui font la chasse aux mutants.
iii. utilisez-vous beaucoup votre don ? Son don ? Elle utilise rarement, ou parfois, il se déclenche seul quand le stress, la peur ou une grande colère montent, mais elle ne l'utilise pas vraiment, elle s'entraine pour le rendre plus défensif ou pouvoir créer une rose de glace, dernière chose qu'elle arrive à créer, sinon, ce n'est pas ce à quoi elle passe plus de temps dans sa vie, elle a une boutique, des vêtements à créer, c'est plus important que de faire mumuse à faire des statuts de glaces, enfin, ça l'amuse aussi, et parfois, elle essaie d'y amuser Drew de cette façon, mais elle n'a pas un don envahissant, il suffit juste de gérer ses émotions pour ne pas qu'il apparaisse comme par magie. Il suffit juste ... c'est facile à dire.
iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ? Les mesures prises par le gouvernement ne changeront certainement rien, et elle le sait. Katarina n'a pas peur de ce qui arrivera, elle a peur que les conséquences des mesures prises ou justes d'une haine stupide contre la différence lui prennent tout ce qu'elle a plus de cher, et de cette vie qu'elle reconstruit brique par brique. Ce que le gouvernement fait, c'est de prouver un peu plus qu'ils sont différents, et même si elles peuvent sauver plus d'une vie, elle sait que ça risque d'en tuer plus d'une, tant que ce n'est pas sa famille, elle ne se sent pas affectée, c'est triste à dire, mais Katarina ne compte que sur Drew et elle, les autres peuvent prendre la forme de monstre, et sans raison, vous dévorez tout cru. Alors au lieu de faire des mesures, le gouvernement devrait songer à une vrai politique pour changer le monde. ≈ PSEUDO : re-l, à prononcer real ≈ PRENOM : ≈ ÂGE : 20 ans ≈ PERSONNAGE : pi. ≈ AVATAR : taylor momsen, tout est dans le nom ≈ CREDITS : écrire ici. ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : bazzart. . ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : .
Dernière édition par Katarina Salander le Mer 23 Juil 2014 - 21:54, édité 14 fois |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 21:47 | |
| we're all stories in the end Nous étions l'un à l'autre notre seule planche de salut. Le garde fou préservant de l'âbime. « Monsieur Linvingstone ? Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer.» L'adolescent de seize ans se lève d'un bon, et regarde le médecin, qui porte l'air des grands jours, des grandes circonstances graves, et tout ce qui trouve à dire ? C'est si le bébé va bien, il n'a pas pensé à la mère tout de suite, c'est quand il dit que justement, le bébé, qui est une fille, est la bonne nouvelle, qu'il sent son coeur se serrer. Il n'a jamais pensé que l'amour de sa vie, ou celle de son adolescence meurt pour donner la vie. On penserait qu'il s'agit d'un échange, une sorte d'échange équivalent, je te donne, tu reprends. Le médecin lui dit qu'elle s'est battue, mais qu'elle a un corps trop faible, qu'elle avait, un corps trop faible pour supporter un accouchement. Il s'effondre, comme un enfant perdu, car c'est ce qui l'est, un enfant perdu. Il a envie d'en finir, il a envie de mettre fin à ses jours, et même le bébé dans ses bras. Il le regarde, et le touche à peine, il ne sait pas quoi faire, de cette chose qui agit comme un vampire. Il lui a pris la vie de la seule femme, ou adolescente, qu'il a assez d'estime et d'amour. C'est un monstre. Mais quand il voit les yeux de cette enfant, il croit revoir la femme qu'il a aimée. Cette fille, ce premier amour, morte, pour donner à vie à ce petit être. Peut-être qu'il sera capable de l'aimer. Il lui caressa la joue, en douceur, et lui trouve Katarina, comme sa mère, et Hayden, parce que la princesse morte pour elle voulait l'appeler comme cela. Au creux de son oreille, il murmure : « Hey Princesse, je te fais la promesse d'être un papa parfait. » Papa idéal, papa parfait, etc. Il a trimé pour que ses parents acceptent le bébé chez eux, il a trimé, entre les études et cette merveille. Il se donnait les moyens de l'aimer. Malgré les fêtes, et doucement, les conneries d'adolescents. Il y avait toujours papy et mamy pour rattraper le retard d'amour de papa. Mais comme la vie n'est qu'une suite de naissance et de mort. Papy et mamy sont morts, accidents de voiture.
Alors, la petite de cinq ans dans les bras, orphelin et les charges de parents qu'il n'a pas encore pleinement pris. Il fait la première concession, plus de fêtes, la seconde, trouver un boulot, et la troisième, arrêter à la drogue. Sur les trois, il n'a que la troisième qui n'a pas été suivie, et c'est un jour banal de juin pour la plus part des gens sur terre, mais un peu chez les Linvingstone, elle ne garde pas un souvenir, de la première fois, elle se souvient juste d'une chose de l'odeur de forte de marijuana de son père quand il a abusé d'elle, ainsi que toutes les autres fois. Tous les autres jusqu'à ce que le service social s'en mêle. Si c'était une visite suite à l'appel d'un voisin, le premier chez d'accusation pour la perte de la garde de sa fille fut la consommation de drogue, le second abus sexuel sur un mineur. Inceste, vu qu'il s'agissait de sa fille. Katarina, à six ans, fut accueillie par un couple de quinquagénaires qui n'a pas eu la chance d'avoir des enfants. C'est la seule famille d'accueil où elle s'est sentie chez elle, chez elle est un grand mot, maintenant, mais les deux adorables accueillants l'ont fait sentir comme si elle était sa propre fille, comme si elle avait sa place près d'eux. Elle n'a jamais eu autant d'amour, parfois, elle riait en s'imaginant irradier par ses sentiments. Et l'irradiation a duré six ans. Pendant six ans, elle a su être ce qu'elle ne sera plus, une fille, une petite fille comme les autres. Petite blonde aux yeux bleus qui n'aimait pas les princesses, mais qui avait tant d'amour à donner à ses deux papa et maman d'adoptions. Puis, son père fut déclaré apte à reprendre ce petit bout de vie, ce petit boute-en-train de douze ans qui lui a manqué. Et si la première étreinte qu'il lui a offerte, elle s'est mise à hurler, les autres sont parues plus douces, plus paternelles. Si elle venait de quitter un foyer dans laquelle elle avait eu sa place, le fait de revivre avec son père, cette année-là, ne lui a pas apporté que négatif. Surtout dans les premiers temps. Tout était rose et violet.
Tout n'est pas rose et violet, et tout le monde le sait, que cette impression ne dure qu'une seconde, même si elle dure un nom. Elle qui pensait que son père avait changé, elle commençait à nourrir l'espoir que tout serait différent, mais ce n'est plus les coups de rein qui l'a marquée, c'est les coups de main, ce n’est parti de rien, juste une erreur de sa mère, et il s'est emporté. Comme toutes les autres fois, et les suivantes. Ainsi de suite jusqu'à ce que les voisins s'en mêlent encore, pour sauver la pauvre petite blonde. Une nouvelle rupture dans sa vie, à quinze ans et dix mois, elle ne savait pas quoi faire, et être ballotée de maison d'accueil en maison d'accueil ne lui a jamais réellement plus. Surtout qu'elle ne sait jamais ne sentit à sa place. Et doucement, elle refusait les repas, elle envoyait son poing dans le mur, et chaque famille avait droit au même schéma, arrogance, provocation, parfois elle allait jusqu'à se rouler un joint devant eux, juste pour rire, elle n'en a jamais fumer un. Juste un reste de son père, père qu'elle ne voit qu'avec l'assistante sociale. Elle hait ces moments-là, ces moments où elle doit écouter ses longues litanies sur le pardon et qu'il a changé. Rien ne change vraiment, c'est la façon dont on reproduit le passé qui change. Et c'est après une énième visite, vers ses dix-sept qu'elle a rencontré Andrew, un musicien et dealer à ses heures perdues. Si elle en avait dix-sept, lui en avait quatre de plus, et on ne parle pas de coup de foudre entre eux, au début, c'était juste un jeu, puis Andrew s'est pris à son propre jeu, s'il voulait voir l'indomptable Katarina domptée, il s'est vite rendu que c'était elle qui domptait son coeur. Un sourire et il fond pour elle. Même s'il sait que leur couple, qui verra le jour un an pus tard, et toujours bancal, et que dans la course à la blondinette, il y a Drew.
En dehors de son histoire avec Andrew, elle est restée sur sa lancée : encore deux familles d'accueil avant de trouver une sorte de chaussure à son pied. La dernière. Elle ne sait même pourquoi cette famille veut accueillir des enfants, vu la froideur qu'ils peuvent parfois avoir à leur encontre. Mais l'attraction, et aussi ce qui la calme parfois, c'est Drew. Si au départ, elle sen fichait de lui, où du moins, donner l'impression qu'elle ne supportait l'attachement, les longues conversations qu'ils ont pu avoir l'a fait de suite rendre les armes. Une des rares âmes qu'elle peut se permettre d'apprécier, et une des rares qui ne lui reproche pas, ou presque ce qu'elle est, ou peut être parfois. Et si Andrew premier de nom lui fait battre son coeur, le second à quelque chose en plus qui la rend folle, folle de lui, sans pour autant quitter ce qui la tient à l'autre. Et ce n'est pas que pour la drogue quasi gratuite que son dealer offre, elle aime cet homme, elle ne le nie pas. Mais Drew à quelque chose en plus, quelque chose qui la fait sentir vivante, et quand le jeune homme qui partage sa maison à décider que tout ce qu'il y avait entre eux, elle l'a suivi, et Andrew est un peu comme un pion dans une partie d'échec ses derniers temps. Et quand son père c'est pointé "chez elle" avec un ticket pour l'université, elle ne s'est pas faîte priée, loin de là. Et si elle voit comme une source de calme, elle sait que ce qu'elle est ne changera pas. Les études d'arts étaient la seule condition pour qu'elle accepte, une sorte de chemin vers son rêve, ou son premier choix : le stylisme. Elle s'est plongée dans les études, et sans qu'elle se rende réellement compte, Drew est un élément vital à son moral. Quand elle l'a vu débarqué à l'université, elle s'est sentie soulagée, et l'intime conviction qu'elle pourrait contrôler ses coups d'un soir. Mais rien n'est jamais simple, et si ce qu'il y a entre eux n'est pas clair ou qu'elle ne veut pas mettre de mots dessus, elle ne veut pas qu'une autre soit à sa place. Mais elle ne laissera jamais son musicien à une autre.
Sauf qu'à Noël, elle a s'est laissée transportée par la magie, et à quitter son artiste pour Drew. C'est d'ailleurs le seul et l'unique qui possède son corps. Elle l'aime au point de tout lâcher. Depuis, elle voit en Drew son pilier, sa propre drogue. Les clichés des films restent présents, quand elle n'arrive pas à y trouver les mots, mais elle aime sincèrement Drew, c'est quelque chose qui a pris de la place dans son esprit, et ce n'est que quand elle a frôlé la mort qu'elle a compris un peu plus tout ce qu'il représentait pour elle. Drew lui a tendu un peu plus sa corde de sorties. Avec les mains baladeuses de son père, elle a vite sombré dans l'inconscience, un mauvais mélange avec la drogue, et le coeur qui lâche. Une overdose, quoi qu'on pense, arrive à changer les choses, certaines choses. Les raisons de la surdose n'est pas passé inaperçues, où juste sa langue qui a fourché, elle sait juste qu'à côté de ça, les propos envers Drew ont été aussi durs que la roche, il n'a jamais mérité la façon dont elle l'a traité, mais elle reste soulagé qu'une partie de la vérité se soit levée. Ca a toujours été trop demander à Katarina, de dire ce qu'elle ressentait vraiment, et si les je t'aime et autres mots d'amours arrivent à passer entre ses lèvres, rien d'autre ne peut en sortir. Mais s'il y a une zone d'ombre autour de son coeur, Drew a toujours su prendre la bonne lampe pour la dissiper, même quand elle a l'impression que tout prendra une trop grande place. Il a suffi qu'elle voie la bague, et la robe qu'il a faite lui-même pour que son coeur s'illumine un peu plus, un peu plus fort, pour qu'elle retrouve le sourire. Drew lui offre bien plus qu'un mariage, il lui offre ce qu'elle a toujours voulu. Non, elle n'est pas le genre de fille qui dit oui dès qu'on la demande en mariage. Si elle a dit oui, c'est parce que c'est Drew, et que ce n’est personne d'autre.
Et si dans tout ça, elle n'a pas prêté attention aux mesures qu'a pris le gouvernement pour les transmutants, elle a quand même reçu son papier pour se faire dépister, et si elle s'y est rendue, elle ne s'est jamais intéressée aux résultats, et puis, avec le mariage, ça lui est sorti de la tête.
L'amour ne rend ni aveugle, ni idiot, dans le cas de Katarina, elle sait tout ce que la vie peut prendre, et offrir aussi qu'importe si le cadeau à un goût de poison ou de sucre. Elle sait aussi que les petits moments sont ceux qui rend plus heureux, aussi heureux que les grands moments, mais dans leur vie, il faut savoir se contenter des petits moments, pour deux enfants sans famille, ou presque, ils savent ce qu'il faut faire pour être heureux, ou juste qu'il connaisse assez leurs valeurs pour cela. Elle ne sait pas le dire, Katarina sait qu'elle aime Drew, et sa demande en mariage n'a rien changé à son amour, ils se sont mariés, à Las Vegas pour le mariage religieux, rien de grandioses, juste une cérémonie, à deux, comme ils le sont toujours. Le monde ne se compose pas de milliards d'individus, pour Katarina, ils se composent de Drew et uniquement de lui. Elle sait qu'il y a des gens autour d'eux, mais Drew reste le seul dans son esprit. Ca parait égoïste, mais Katarina a construit sa vie autour de leur couple, c'est tout ce qu'elle a fait de mieux, alors, le mariage, qu'il soit à Vegas ou en Italie, qu'importe, tant que l'être aimé reste à nos côtés ? Le mariage s'est d'autant plus bien passé, rien d'extraordinaire, si ce n'est la robe créée par Drew et la bague. Si le mariage a été une vraie surprise travaillée, son cadeau à elle a pris la forme d'un tatouage de deux cartes, si elle a pris la dame de coeur, Drew, lui, a pris le roi de coeur. Elle lui a fait offert une alliance à long terme, preuve même que Dieu ne peut pas les désunir, pour le peu qu'on y croit. Quant à la cérémonie civile, elle s'est faîte à la mairie de New York, rien d'extraordinaire, rien qu'on puisse y noter dans les annales. Si ce n'est l'amour qui a pu y irradier. Si la vie a pris la tournure des contes de fées, ça n'a jamais été un, ils ne vécurent pas heureux jusqu'à la fin des temps, et n'ont pas eu des dizaines d'enfants. Leur vie n'a pas été douce et calme après leur mariage, l'union de leur obsession. Leur vie n'a jamais rien de simple, ne serait-ce que le prologue de leur couple, alors finir sur une note aussi positive, ça n'aurait pas été leur vie. Le destin semble souvent s'acharner, et c'est eux qui en ont fait les frais, une fois de plus. Le bonheur se trouve dans le moment présent, il n'attend pas derrière la porte, il n'attend pas tout court. Le bonheur, il n'est pas là où on l'attend, et même si on croit l'avoir mis en cage, il est loin de l'être, il prend la fuite. Il vole ailleurs.
Il est parti vite le bonheur, quand il a vu son adversaire. Daryll, son père. Il n'a pas apprécié qu'on lui vole aussi facilement, il n'a pas apprécié qu'on lui prenne aussi rapidement sa fille. On ne peut pas lui prendre, on ne pouvait pas lui prendre. Il a réussi à la soumettre, et voilà que le vilain prince charmant sauve la princesse. Le pire dans tout ça, c'est parti de rien, un regard sur les mains de sa fille et de Drew, lors d'une simple visite. S'il a supporté gentiment les visites à deux, les voir aussi proche, et mariés, ça n'a fait qu'une simple et petite explosion dans sa tête, de quoi le faire devenir fou. Ou simplement révéler sa vraie nature ? Elle n'a jamais su, et les événements se sont enchaînées, comme son réveil d'ailleurs, s'il a fallu un coup sur la tête pour l'assommer, elle n'a pas su pour Drew. Et le réveil, attachée au lit, il a son coeur qui s'est brisé. Seule, elle aurait pu affronter la tempête qu'il préparait, mais elle n'aurait jamais voulu que Drew en soit lui aussi une victime. La folie n'a pas que du bon, nous ne sommes pas tous Alice, et nos rêves ne sont pas un pays merveilleux. Le sien de monde n'est pas couvert de verdure et de chenille qui fument le narguilé. Le sien ressemble plus à un monde apocalyptique. Oui, un monde où tout ce qui brille à disparu, que le grand Daryll absorbe la moindre particule de lumière qui entre dans sa vie. Drew en est une, et elle ne veut pas la laisser s'éteindre, elle ne veut pas que Daryll lui prenne son unique boule de lumière, celle qui fait avancer dans le noir, qui montre le chemin. C'est tout ça Drew, elle peut supporter qu'il la touche, mais pas lui. Il ne peut pas, et elle ne l'a pas supporté, le coeur de Katarina s'est arrêté à chaque fois qu'elle a vu son père montrer toute sa puissance, qu'elle a vu son père faire payer à Drew leur mariage, elle a regardé sans pouvoir ne rien faire. Mais Kata a cherché sans cesse à le distraire, elle a cherché attirer son attention, pour ne pas qu'il reste sur son mari, elle a supporté plus d'une fois ses mains baladeuses, elle peut en supporter encore, ça ne la tuera pas, pas encore. Ce qui la tuerait, c'est la mort de Drew. Son coeur cesserait de battre en même temps que lui, en même temps que son corps ne serait plus qu'un tas de viande froide. Alors, quand elle a vu l'arme pointée sur Drew, un canif sorti de sa chaussure, Katarina n'a plus senti son coeur battre, elle ne sait pas c'est pas si c'est parce qu'il s'est arrêté, ou qu'il battait bien trop forte. C'est là qu'elle s'est découvert une amie intime de la Glace. La blonde n'a jamais rien su si elle avait un quelconque don. Elle n'est pas comme les autres, mais elle n'est pas non plus totalement différente. La blonde ne s'est pas tout de suite rendu compte que sa peur a pris une forme glaciaire autour de la main de son père, elle n'a jamais été autant saisie qu'à cet instant, il y a fallu un quart de seconde pour s'en remettre, et pour tirer loin du couteau, elle a regardé une dernière fois son père, plus préoccuper par la main qu'il vient de perdre que par leur fuite. Elle s'est mise à courir, en attrapant Drew par la main. Elle n'a pas voulu qu'il parte loin d'elle, et une fois à l'appartement, il a fallu partir, il a fallu faire ses affaires, et partir, loin. Loin de l'enfer.
L'enfer s'est dissipé doucement. Un appel à l'aéroport, pour prendre deux places sur le prochain avion disponible. La chance a été avec eux, deux désistements de dernier minutes pour Radcliff, elle n'a pas réfléchi, elle a pris les places. Elle s'en fiche de l'endroit, tant que c'est assez éloigné. Elle a ensuite aidé Drew à faire les valises, ou ce qui en ressemble le plus. Prendre la fuite, même si New York est immense, il n'est pas assez grand pour les cacher. C'est pour ça qu'une fois tout pris, même l'argent et le compte en banque de Katarina vidé, ils sont partis. Ils ont pris un chemin différent, ils ont pris le premier qu'ils avaient sur la route. À Radcliff, il a fallu tout recommencer, là -bas, il a fallu aller au-delà des cauchemars, il a fallu trouver un nouveau chez eux, cette fois-ci, un vrai, un qu'on ne loue pas. Et à défaut de retourner à l'école, elle s'est mise en quatre pour ouvrir sa boutique, et reconstruire un équilibre pour leur couple. Les premiers jours et les premières semaines, elle a beaucoup pris sur elle, pour aider Drew, du mieux qu'elle pouvait. S'ils sont à plus de deux heures de New York, elle a toujours l'impression que ce qu'il s'est passé là-bas plane au-dessus d'eux. Depuis trois mois qu'ils sont ici, Katarina retrouve doucement une petite vie, même si elle est rythmée entre les crises de Drew, ses cauchemars, son nouveau pouvoir, et sa boutique, elle essaie de maintenir à flot son couple plus que sa propre santé. S'il lui arrivait de frôler l'anorexie adolescente, elle replonge doucement. Mais c'est une nouvelle ville, ils sont en sécurité ici, n'est-ce pas ? Du moins, elle essaie qu'ils le soient.
Dernière édition par Katarina Salander le Mer 23 Juil 2014 - 21:45, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 22:28 | |
| taylor momsen l'amour de ma vie welcome here ! réserves moi un petit lien |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 22:30 | |
| Merciiiiiii. Momsen, c'est une déesse Je te réserve un lien, on irait dresser des pokémons |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 22:43 | |
| Bienvenue sur le forum |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 22:44 | |
| Merci |
| | | | | | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:04 | |
| Diantre, ça fait des siècles que j'ai pas vu Taylor Momsen sur un forum. Bienvenue en tout cas et bon courage pour ta fiche. (a) |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:09 | |
| Bienvenue à toi! J'adore ton tiiiiitre!! Et je dirais même plus! "Car ils ont l'avantage d'être deux!" Mutation très intéressante! moi qui adore dessiner! xD En tout cas bonne chance pour ta fiche! |
| | | | | | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:22 | |
| Nora > Merci beaucoup, je n'hésiterais pas. Olivia > Des siècles ? J'dirais plus moi Meci. Mikael > Oeil de faucon Mistral gagnant est une perle, que veux-tu. Merciii beaucoup. Charlie > Je reste choquée de le voir prise + mal joué, enfin, selon moi, il y a des types de persos qu'on lui donne, à Taylor, et qui ne lui va pas, ou tellement cliché. /parssecacher/ Merci. |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:27 | |
| C'est une des seule chanson qui me fait venir les larmes! |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:36 | |
| Owh, c'est vrai qu'elle est émouvante. |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:43 | |
| Il y a beaucoup de reprise de renaud en ce moment! |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) Dim 20 Juil 2014 - 23:55 | |
| Ah ? Je suis juste tombée amoureuse de la reprise de coeur de pirate de Mistral Gagnant, j'espère qu'ils ont pris du lourd ! Parce qu'entre we love disney & génération goldman, rare ont été les bonnes reprises ( pastaper, pastaper. ) |
| | | | Sujet: Re: et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) | |
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| | | | et si moi je suis barge, c'est que de tes yeux. (ks) | |
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