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 Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]

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MessageSujet: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeSam 19 Juil 2014 - 18:03


Pour cette fumée qui parfume tes idées.
Faith  & Matthias
Il ne savait pas combien d'heures il avait passé à manipuler la chimie pour atteindre des résultats plus innovateurs les uns que les autres. Concentré sur ses mélanges il n'avait pas vu les minutes défiler et le soleil décliner par sa petite fenêtre qui laissait filtrer peu de lumière. Le bruit incessant des entrechoquements des fioles formaient à ses oreilles une douce mélodie qui avait le don de calmer ses ardeurs.

Peu à peu les autres chercheurs quittaient le lieu, en silence, n'osant pas le déranger. Ailleurs comme ici le jeune chercheur avait peu d'amis, il ne cherchait pas à en avoir de toute manière, il ne voulait pas s'encombrer de certaines relations nuisibles.

Des crampes commençaient à engourdir ses membres, il se sortit difficilement de sa concentration, faisant attention à ne pas brusquer le liquide dans sa fiole. Il s'étira les bras et reposa son dos sur le dossier de la chaise en baillant légèrement. Après un clignement de paupière il prit réellement conscience qu'encore une fois encore, il était seul dans le laboratoire. Parfait.

En dehors de ses horaires de travail il cherchait des formules chimiques pour pimenter et aider ses traques. Il ferma les yeux et claqua la paume de sa main contre son front. Les sphères de fumées asphyxiantes commençaient à le lasser. Il travaillait actuellement sur un tout autre prototype. Ses jambes engourdies eurent du mal à le mener à l'armoire qui renfermait ses secrets. Le grincement des portes vint se placer comme une belle musique d'introduction à ses futures affaires. Matthias attrapa deux composants et quelques fioles stériles puis retourna à son bureau.

Le jeune homme habitait seul, là était tout son avantage de ne pas nouer de nombreuses relations sociales, il n'avait pas à supporter la lourde charge d'un sentiment amoureux envers une quelconque personne, de ce fait il n'avait aucune contrainte d'horaire. De toute manière tout cela ne l'intéressait pas et il ne cherchait même pas à renifler derrière les femmes. Le but ultime de son existence était de retrouver le dégénéré qui avait arraché la vie de sa mère et de se venger inlassablement par tous les moyens imaginables contre tous ses mutants qui étaient responsables du déclin de la ville et de la peur qui régnait dans chaque coin de Radcliff.

Les minutes s'échappèrent de nouveau, il était sur le point de toucher au but de sa manœuvre quand un bruissement le sorti de sa torpeur. Il fronça les sourcils, était-ce un bruit sorti de son imagination ? Après un rapide coup d'oeil à sa montre il vit qu'il était aux alentours de minuit, qui pouvait être encore présent au laboratoire après cette heure ? Les yeux un peu vitreux, la vision centré sur ses manipulations, il mit ça sur la fatigue et continua sa formule.

Il stoppa le mouvement de ses doigts quand un autre bruissement plus audible se fit entendre non loin de lui. Il jeta un coup d'œil hargneux à son armoire, prêt à bondir vers ses substances si le besoin s'en ferait sentir. Ses membres commençaient à se crisper. C'était bien trop louche pour qu'il se risque à en faire fi une nouvelle fois. Il ne quittait par l'armoire des yeux et tournait petit à petit le dos à la porte pour pouvoir jaillir de son siège avec l'agilité qui lui correspondait.

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electric bird.
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeSam 19 Juil 2014 - 20:35





Pour cette fumée qui parfume tes idées.  

You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice




La rumeur. Cette chose invisible et pourtant, elle est omniprésente dans le quotidien des êtres vivants. Faith écoutait souvent ces bruits, ces murmures et les soupirs qu'ils entraînaient. La rumeur qui vint frapper la demoiselle fut un murmure dans un bar il y a de cela quelques temps... Une attaque de hunter qui aurait tourné au vinaigre de par les moyens peu orthodoxes des chasseurs. Les chasseurs se mettraient donc à jouer avec les atomes pour contrer les mutants ? Cela serait intelligent, mais cela n'était qu'un bruit de couloir et rien de plus, vérifier était chose impossible. Un laboratoire en serait soit disant à l'origine, mais encore une fois, ce n'était qu'une rumeur et il était impossible de trouver une source sûre. La blonde était paranoïaque et l'idée qu'une arme contre les mutants soit en développement ne fit pas rire la demoiselle et une fois de plus, elle allait s'occuper des affaires des autres... Durant plusieurs jours, la demoiselle se posta bêtement dehors, sur un banc pour notifier les allées et venues du laboratoire, analyser les habitudes et fixer une date pour intervenir sans se faire trucider la tronche par une bande de hunter. Il était probable que cela ne soit qu'un fake, mais la blonde ne pouvait pas prendre le risque de regarder sa race se faire exterminer par une bande de scientifiques coincés du cul qui ne savaient rien faire d'autre que d'analyser et qui refusent de croire en l'évolution... C'était un putain d'oxymore bordel, des scientifiques qui refusaient l'évolution de l'homme, franchement... C'était terriblement ironique, malheureusement, la blonde ne trouvait pas cette histoire drôle.

La demoiselle était à son bureau, elle allait faire dans la finesse : rentrer, observer puis partir... Si soit disant les hunters commençaient à développer des armes génétiques contre les mutants, il faudrait aviser... La demoiselle était à la fois admirative et craintive face aux humains, ils avaient des moyens colossaux et ils représentaient la majorité de la population américaine, ils étaient donc les gagnants désignés... C'était cela le problème, cette guerre n'en était pas une, car le gagnant était presque d'office trouvé, la seule question était de savoir : combien de temps allait durer cette guerre avant que les mutants soient sauvés ou éradiqués ? La demoiselle n'en savait rien, mais ce soir, elle allait jouer dans la cours des grands, probablement l'endroit le moins approprié pour une gamine incapable de prendre des décisions... La blonde se glissa alors dans un jean noir, enfila un gilet d'un marron foncé couleur chocolat qui cachait un débardeur lui aussi noir. La demoiselle avait également un foulard et un bonnet, elle allait jouer les troubles faites et depuis quelques temps, elle couvrait ses arrières... L'arme à feu avec le silencieux en était la preuve, le couteau lui, était toujours là. Le portable jetable avec l'option appareil photo était également de la partie. La résistante quitta son appartement, comme cela, elle ressemblait probablement à une adolescente qui fuguait, mais c'était le but. Il lui fallut de longues minutes pour arriver à l'endroit qui serait détesté.

La demoiselle s'attacha alors les cheveux en queue de cheval, entoura ses derniers - ils auront une sale gueule demain - pour les glisser derrière son bonnet, seul une pauvre mèche dépassait et venait entraver sa vision. La blonde ferma le gilet et admira alors le bâtiment  d'un air dubitatif, une légère lueur irradiait une pièce... « Super. » Dans sa prise de notes, la demoiselle avait constaté que certains employés restaient plus tard que d'autres, mais bordel ils dormaient sur place ! La cambrioleuse du soir soupira et pénétra dans le bâtiment. La blonde baissa la tête, déplaçant les caméras au besoin via sa mutation. Sa destination ? Le bureau avec la petite lueur, après tout pour avoir des réponses, il fallait poser des questions et la blonde gagnerait un temps fou... En réalité, le véritable problème était que la plupart des labos étaient fermés à clé et que la demoiselle n'avait pas le temps d'exploser toutes les serrures... Sauf, le bureau voisin de celui où la lumière illuminait faiblement. La blonde pénétra à l'intérieur et se dirigea vers la fenêtre, ouvrit cette dernière et se glissa à l'extérieur. L'autre fenêtre était à sa portée. « C'est toujours plus classe que la porte. » Se parler à elle-même était une manière de se rassurer... En tout cas, se glisser à une fenêtre, c'était beaucoup moins sexe que dans les films et elle n'avait certainement pas la combinaison moulante de catwoman et le foulard sur le bas du visage faisait d'elle une terroriste.

La blonde observa alors l'intérieur  à travers sa fenêtre, elle glissa sa main sous la fenêtre légèrement entrouverte, se glissa à l'intérieur le plus délicatement possible. Le bruit était de la partie, mais ce n'était rien de terrifiant, simplement une fenêtre qui grinçait. Elle se glissa à l'intérieur en se cognant bêtement ce qui provoqua probablement la réaction du scientifique qui semblait perdue dans ses pensées. La demoiselle préféra se retenir de laisser échapper une injure. La blonde referma alors la fenêtre derrière ses pas et avança délicatement dans la pièce tout en observant l'homme qui était au centre. Il n'avait pas tellement la gueule d'un scientifique... La blonde pointa alors son arme en direction d'un des tubes à essais vides qui se trouvaient dans la pièce et elle afficha un petit sourire en coin qui n'était pas visible. L'objet en question explosa sous la balle silencieuse qui vola à travers la pièce. « Si vous vous retournez, la prochaine se logera dans votre crâne. » La blonde savait que ce déguisement ne ferait pas long feu et que de toute manière, si elle connaissait le monsieur, elle était découverte... Tout cela n'était fait que pour gagner du temps et tenter se faire passer pour une personne neutre, pas une femme fragile, même s'il était évident que ce n'était pas un homme, l'illusion allait peut-être marcher. « Vous êtes encore là si tard ? Il serait mal venu de vous demandez pourquoi ? Probablement, mais bon.  » La blonde tendait son arme en direction du jeune homme, elle tirerait s'il tentait de bouger et elle était à une distance plus que convenable.



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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeMer 30 Juil 2014 - 16:04


Pour cette fumée qui parfume tes idées.
Faith  & Matthias
Une balle tirée à bout portant brisa en mille fracas une fiole sur le bureau. Les morceaux volèrent en éclat et quelques fragments vinrent se planter dans la chair de sa joue et dans celle de sa main pourtant protégée par le latex de son gant. Il n'avait pas eu le temps de bouger que des menaces sortaient déjà de la bouche de son agresseur. Il était bloqué sous le joug de son canon.

« Fait chier » cracha-t-il en portant ses doigts contre le morceau de verre planté dans sa peau. Il arracha le mince fragment d'un geste rapide. La violence qu'engendrait sa colère commençait à monter en lui. Si elle n'avait pas été armée et habile de son arme il l'aurait déjà saignée à terre.

Il ne s'attendait pas à ce qu'on lui tire dessus. Etait-ce une vengeance ? Le jeune homme trouvait ça très mal placé qu'on vienne le cueillir sur son lieu de paix. La mâchoire serrée il n'osait pas bouger. Il réfléchissait à esquiver cette jeune femme. Il n'avait pas prévu de se faire exploser le crâne ce soir. Un mince filet de sang commençait à couler le long du bout de verre planté dans sa joue gauche. L'inconnue avait l'avantage, ce qui lui déplaisait assez, il n'avait pas l'habitude d'être le traqué de l'histoire. Il leva lentement les mains au plafond, continuant de réfléchir à comment s'en sortir sans perdre un morceau de son cerveau.

- Je travaille. Lui répondit-il d'une voix morne. Il ne lui mentait même pas puisque c'était le cas. Ces expériences étaient certes, ce soir, pas pour le compte du laboratoire mais, ça elle ne pouvait pas le savoir. Son regard vrilla malgré lui sur l'armoire qui renfermait le reste de ses expériences. Elle avait été plus rapide, s'il bougeait, il mourrait lamentablement ce soir. La honte. "Et vous qu'est-ce que vous faites ici ?" A côté de lui étaient disposées quelques solutions actives qu'il pouvait très bien jeter sur elle pour la divertir. Mais, pour qu'il puisse se retourner sans avoir du plomb dans le crâne il fallait avant toute chose qu'il la calme.

S'il faisait un geste c'était sa main qu'il risquait de perdre. Il fallait apaiser cette jeune femme. Il avait beau réfléchir, il ne comprenait ce qui l'avait conduit jusque dans son laboratoire. Quel était son but ? Cherchait-elle lancer une attaque chimique dans la ville ?

- Peut-être que je peux vous renseigner ? Toujours dos à la demoiselle il cherchait dans sa mémoire à qui pouvait bien appartenir cette voix féminine. Etait-ce une civile ? Une hunter ou pire encore une dégénérée ? Il cligna des yeux, l'adrénaline l'éveillait maintenant parfaitement. Qu'elle heure pouvait-il bien être ? Le jeune homme tourna légèrement la tête vers l'horloge avant de reprendre sa position initiale. Il poussa un long soupir lourd de sens alors que le sang commençait à engorger le bord de ses lèvres. Le goût salé et ferreux de ce liquide eut le don de redoubler d'intensité le cri de sa violence qui commençait à taper dans son ventre.

Il se demandait quels traits pouvaient bien caractériser cette jeune femme. Au son de sa voix il la devinait plus jeune, avec une hargne qui était peu commune à cette génération. C'était difficile pour lui de conserver une allure sereine qu'en lui grouillait à l'unisson tous les sentiments les plus dévastateurs. Seule la peur manquait. Il allait la dominer, qu'importe le moyen qu'il utiliserait pour l'écarter de sa concentration et de sa fierté mal placée. Il en avait tué des gens ce n'était pas une gamine qui allait le mettre au sol. Certainement pas.

Le temps était son allié, quand elle penserait qu'il était aussi inoffensif qu'un petit chaton il pourrait alors sortir ses griffes de lion avec l'aide de ses trouvailles chimiques qui fulminaient à côté de lui. Elles étaient d'ailleurs, certainement l'issu de l'histoire. Il avait déjà choisi sa prochaine arme pour se défendre contre le feu de l'arme qu'elle tenait entre ses doigts.


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Dernière édition par Matthias Callahan le Jeu 31 Juil 2014 - 13:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeMer 30 Juil 2014 - 22:57





Pour cette fumée qui parfume tes idées.  

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Les dommages collatéraux seraient nombreux, ils furent nombreux par le passé et cela était condamné à se répéter, sans cesse. La demoiselle pensait rattraper ses erreurs du passé, elle voulait changer les choses, faire avancée les idées, mais elle ne faisait que s'enfoncer un clou dans le cœur et dans celui des siens. La guerre ne pouvait pas être évitée, Faith voulait tout simplement la gagner et se battre, à la loyale. La demoiselle était mal placée pour parler, après tout elle braquait un homme dans le dos avec un silencieux. C'était pathétique, mais totalement justifiés, les humains étaient les premiers à avoir tiré, la demoiselle n'était là que pour riposter. La blonde ne venait pas déclarer la guerre, elle voulait des informations, cet homme ne devrait même pas être là, il devrait dormir avec sa femme et ses putains de gosse. Après tout, les mutants sont des monstres, donc ils ne pouvaient pas ressentir de l'amour. Comment pourrait-il avoir une famille ? Ce privilège revenait aux humains, soi-disant. La blonde ne comprenait pas ces gens, elle refusait d'essayer d'être amie avec eux, ils ne valaient pas tous rien, mais la majorité de ces derniers voulaient voir sa tête sur un plateau d'argent pour pouvoir la torturer. Ils pouvaient toujours rêver. La résistante n'allait pas s'excuser pour la blessure de l'homme, après tout, ce n'était qu'un dommage collatéral. La blonde valait mieux qu'eux, elle descendait tout simplement au niveau de ces derniers, elle ne pouvait pas tomber plus bas de toute manière.

Il répondit qu'il travaillait. La réponse de Faith fut tout d'abord un sourire narquois qui fut suivi d'un petit rire sarcastique. Il travaillait . Il était trop tard pour travailler, il ne semblait pas être un sous-fifre, il avait probablement un poste correct au sein de cette agence, il n'avait pas la moindre excuse. « Intéressant. »La demoiselle se contenterait de cette petite phrase qui ne voulait rien dire. Il était là pour travailler, c'était une réponse évasive, trop évasive au goût de la demoiselle. Ce n'était pas suffisant, il allait devoir cracher plus d'infos s'il voulait s'en sortir autrement qu'avec une balle dans la tête... Bon, Faith n'était pas un monstre, si c'était un vulgaire scientifique, elle se contenterait de l’assommer, de l'attacher et de fouiller par la suite. Malheureusement pour lui, de dos, il n'avait pas la carrure d'un petit scientifique qui passait sa vie devant un Pc. Il se crut en droit de poser une question d'ailleurs. La blonde en savait plus sur lui, n'importe qui aurait supplié pour avoir la vie sauve, mais lui, semblait rester calme. C'était perturbant, surprenant mais intéressant dans le fond. « Je travaille. » Totalement faux. Faith venait ici de son propre chef et elle refusait de se faire payer pour défendre ses valeurs et les siens, les humains étaient bons à acheter, la mutante n'était pas un objet et elle refusait l'idée de faire le sale boulot pour des enculés comme les gens hauts gradés de cette ville de tarés de la gâchette.

La demoiselle faisait le tour de la pièce de simple geste du regard, elle marcha délicatement vers la droite sans pour autant déplacer son arme qu'elle tenait à deux mains. En effet tenir un flingue avec une main c'était classe, mais le maintient de cette dernière était extrêmement instable et le coup de feu pourrait blesser le poignet. La demoiselle avait l'avantage de pouvoir manier son arme avec sa mutation, c'était la classe de tirer avec une arme dans le vide, fallait bien l'avouer. Elle écouta vaguement l'homme lui proposer son aide, la demoiselle affichait un sourire ironique, elle mourrait d'envie de lui exploser la cervelle pour voir le sang se déverser partout sur son bureau de travail. Après tout, Faith n'était plus à un meurtre près et tôt ou tard, elle se ferait attraper, autant profiter de sa liberté actuelle !



« Vous voulez me renseigner ? M'aider ? Je crois que vous devriez ravaler vos paroles. » S'il voulait vraiment l'aider, il allait devoir collaborer, non pas l'aider de son propre chef. Il se croyait en sécurité de son joli petit bureau . La demoiselle soupira, elle était capable de devenir un véritable monstre. Elle pouvait descendre au niveau des dégénérés qui utilisaient leur mutation pour tuer des innocents, mais le niveau des hunters ne valait pas mieux, c'était un fait irrévocable. « Votre offre n'est pas sincère et si je voulais vous tuer, vous seriez par terre et dans votre position actuelle, vous n'êtes pas en mesure de remettre ma parole en doute. Vous ne pouvez qu'écouter. » la demoiselle regarda le labo, la résistante détourna son regard vers un placard, en soi pièce était plutôt petite. La blonde hésita à se servir de sa mutation pour fermer la porte à clé, mais elle préférait s’abstenir... Inutile de trop en dévoiler. « Votre présence me contrarie fortement. » Faith était une résistante, elle n'était pas humaine, elle valait mieux que cela et même si elle n'hésiterait pas à le tuer, elle n'était pas là pour ça.



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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeSam 9 Aoû 2014 - 14:23


Pour cette fumée qui parfume tes idées.
Faith  & Matthias

Bon, vu que je suis un boulet j'ai effacé ce message.
Résumé : Matthias es très en colère contre cette madame, donc il a décidé de tout envoyé bouler et il va créer une fumée opaque pour la déstabiliser et ainsi se révéler comme homme dangereux, tapis dans la fumée il attend, lame tourné vers elle de pouvoir la zigouiller, voilà voilà. Désolée du dérangement Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  3770803369
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Dernière édition par Matthias Callahan le Jeu 11 Sep 2014 - 22:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeSam 9 Aoû 2014 - 21:06





Pour cette fumée qui parfume tes idées.  

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Tuer et mentir. Cela pourrait parfaitement résumer la vie de la résistante, mais contrairement à ce que tout le monde pouvait croire, la blonde n'était pas une folle de la gâchette qui tirait sur n'importe qui est encore moins n'importe quand. Ce n'était pas par peur, mais bel et bien pour éviter de faire du mal autour d'elle. Le tuer n'était pas mal, mais les gens qui seraient touchés seraient traqués : les mutants. La demoiselle voulait protéger sa race et pour cela, elle ne devait pas se faire repérer, normalement elle devait tout simplement pénétrer, vérifier ses doutes et s'en aller sans faire du mal à personne. Ce n'était pas compliqué putain de merde ! Pourquoi les scientifiques étaient-ils obstinés à travailler ? Ils ne pouvaient pas baiser des femmes, sortir dans des bars où se droguer comme n'importe qui ? Vraiment, pour une fois, la demoiselle voulait voir un homme faire des choses obscènes et ce connard restait là pour travailler ! Le karma de la demoiselle est vraiment mauvais, limite merdique d'ailleurs. La blonde ne voyait pas en quoi tuer un scientifique allait l'aider à faire avancer sa cause, la résistante savait également qu'il était impossible de retourner un homme qui croyait en la science, c'était toujours plus facile de corrompre un idiot qui réglait ses problèmes par la violence... Malheureusement, ce soir, cet homme ne semblait être ce genre d'individu et c'était malheureux pour lui comme pour elle. Elle pensait sincèrement fouiller, ne pas l'ennuyer, au pire des cas, l’assommer et s'en aller ! Sauf que cet enfoiré se révéla plein de ressources et il n'était peut-être pas qu'un scientifique. Il hurla violemment qu'elle n'était pas la seule à être contrariée et dans un geste brusque, il renversa son bureau à terre en se levant violemment de sa chaise. Hunter, c'était un hunter putain.

La fumée monta à vive allure, la demoiselle releva alors son foulard au maximum pour ne laisser paraître que ses yeux et une putain de mèche blonde qui dépassait parce qu'il était impossible de faire un costume parfait, les cheveux avaient une volonté propre surprenante. « Putain. » Un chuchotement pour elle-même. La blonde avait sous-estimé la personne qui était face à elle. C'était humain, mais cette erreur pourrait coûter énormément à la demoiselle. Le brouillard brouillait toutes les possibilités. Impossible d'avancer en direction de la fenêtre sans risquer de cogner un meuble et de se faire repérer, impossible de tirer dans le vide de peur de vider le chargeur et tenter un dialogue dans cette position serait vouée à l'échec de toute manière ! La demoiselle ne regrettait pas ses actions et ce n'était pas un petit hunter doué en math qui allait faire basculer les choses. La blonde avait un passé chargé et même si elle refusait d'affronter ce dernier, il faisait partie d'elle dans son intégralité. Que cela soit sa formation de hunter, en passant par son internement pour finalement atteindre son statut de terroriste nationale... Enfin Skylar l'était, Faith ne l'était plus. La demoiselle allait se sortir de cette situation et s'il fallait pour cela torturer un hunter, elle n'hésiterait pas à le faire. La fumée était imposante, mais lentement, elle disparaissait. La respiration de la demoiselle s’accélérait tandis qu'elle essayait de calmer sa respiration, c'était un terrain inconnu, pas neutre, mais inconnu et elle n'avait pas la moindre chance de s'en sortir en utilisant la force. La manipulation serait de mise, encore une fois, elle allait devoir trouver un alibi.

Malheureusement, la voix de l'homme lui indiquait qu'elle avait peu de temps pour se trouver une protection. Il ne tuait pas les humaines ? Merveilleux, il venait de lui tendre une perche. La fumée se dissipait lentement, la demoiselle s'éloigna alors lentement vers la droite, un pas après l'autre, de manière souple et délicate pour éviter le drame. « Qui tuez-vous ? Les dégénérés ou vous avez tout simplement pitié d'une humaine ? » La demoiselle détourna son arme en direction de la fenêtre qui laissait échapper la seule lumière naturelle de la pièce, elle tira une balle pour voir alors le verre se briser avant de finalement violemment se détourner de nouveau, tout en continuant de s'avancer en profitant de la fumée qui occupait encore la pièce.« Je cherche des réponses, toutes ces choses qu'on cache à ma génération, j'aimerais comprendre. » Mensonge, mais la conviction était là et bientôt le masque de fumé allait... tomber.



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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeJeu 11 Sep 2014 - 22:09


Pour cette fumée qui parfume tes idées.
Faith  & Matthias

Il écouta le son de son juron lâché maladroitement dans cette fumée. L'angoisse était montée aussi vite qu'il l'escomptait, un sourire mauvais - pour effrayer cette victime - sur les lèvres et il attendait. Il attendait que le mur opaque de fumée s'effondre, dévoilant ainsi l'heureuse gagnante de la colère qui grondait dans ses entrailles. Il détestait qu'on le prenne pour un imbécile et qu'on le tienne en joug de la sorte. Les femmes... Quelles étranges créatures qui ne savaient que se mêler des affaires des autres. Il n'avait jamais vraiment aimé un de ces êtres, il s'était déjà attaché, oui, mais il n'avait selon ses critères jamais vraiment éprouvé un sentiment plus fort que celui qui vibrait en lui quand il ôtait la vie d'un de ces mutants, donc il n'avait jamais aimé d'amour. Personne ne toute manière n'avait cherché à lui montrer que si. Puis, il ne cherchait pas de toute manière à s'encombrer de la compréhension de ses ressentiments, pas encore, peut-être jamais.

Il tremblait d'impatience, ses doigts s'étaient crispés de blanc autour du manche du couteau qu'il tenait férocement. Il ne pouvait pas rester impassible, c'est pourquoi il se mouvait en silence, en observant progressivement le rideau tomber. Il l'entendait respirer, il n'avait jamais voulu se dévoiler dans ce laboratoire qui était son échappatoire, il serra la mâchoire, les nerfs commençaient à lâcher, comment avait-elle put venir le cueillir ici ?

« Bordel » Il n'aimait pas ça, non pas qu'il trouvait la situation difficile, mais c'était son lieu à lui et à lui seul. L'intrusion ne serait pas sans conséquence.
Puis, elle lui posa une question, il eut un petit rire malsain malgré lui, voulait-elle jouer et gagner du temps ? Si elle savait combien sans même l'avoir vu il pouvait la mépriser. Qui il tuait ? Il tuait des pauvres abominations de la nature qui jouissaient d'un sale pouvoir et qui l'usait contre les autres, des abjections vermineuses, voilà ce qu'il tuait. Pitié ? Quelle pitié ? Il n'en avait plus depuis qu'on avait pris la vie de sa mère, puis faillit tuer son frère.

Un coup fut tiré, il se retourna à la vitesse de l'éclair, lame brandit, le verre de la fenêtre s'éclatait sur le sol. Elle voulait en finir plus vite ? Pourquoi pas. Mais elle venait encore de toucher à son habitacle. Il souffla de colère et lança l'une de ses lames en direction d'une silhouette qui se laissait découper par la fumée qui s'estompait.

- Arrête de faire des dégâts chez moi ! Hurla-t-il à en perdre la raison. Il prit une autre lame qui se trouvait sur lui. Matthias était prêt à lui sauter dessus et à trancher tout ce qui pourrait se trouver sur son chemin. Je m'en fous de ce que tu veux, j'en ai rien à foutre de ce que tu veux comprendre, il y a des choses que l'on cache pour le bien de la vraie humanité. Ce n'était pas son domaine de toute manière il n'en savait rien mais, il espérait que des chercheurs s'attelaient à anéantir cette dégénérescence. Puis ce fut le déclic. Pourquoi voulait-elle savoir si ce n'était qu'une humaine ? Qu'est-ce que ça pourrait lui faire s'ils cherchaient à contrer ce gêne ? Avait-elle quelqu'un dans sa famille répondant aux critères de la mutation ? Ou bien elle ?

- Merde... Mère Theresa, tu n'en serais pas une de déjection de la nature ? Sans attendre son reste il profita des derniers brins de fumée qui le dissimulait encore un peu pour se jeter sur la silhouette qui se découpait nettement maintenant, il la plaqua contre le mur et colla sa lame contre sa gorge. Il planta son regard d'acier dans ses yeux découverts par le foulard qui dissimulait tout le reste de son visage. Il n'avait selon, lui jamais croisé ce regard. Le doute le rendait fou, dans tous les cas elle en avait trop fait et trop vu pour qu'il la laisse partir indemne, mais, il devait savoir, tuer sans connaître la victime n'était pas dans ses habitudes. Il en oubliait presque les pouvoirs que ces merdes pouvaient avoir. Son visage était déformé dans une expression de dégoût profond mêlé à de l'énervement exacerbé par la jeune femme. Il avait envie de voir un filet de sang s'échapper de cette peau pure et immaculée, ôtant la vie de son hôte à chacun de ses déversements. Il attrapa la mèche de ses cheveux, qui pendait négligemment hors de son apparat de pseudo - investigatrice et il l'entortilla autour de son doigt avant de la laisser de nouveau pendre sur son front.

- Je crois que c'est le moment de te défendre. Lui souffla-t-il froidement.

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Dernière édition par Matthias Callahan le Ven 12 Sep 2014 - 23:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeVen 12 Sep 2014 - 22:26





Pour cette fumée qui parfume tes idées.  

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Crever ce soir n'était pas au programme, se faire passer pour une petite chose fragile et innocente semblait plutôt de mise... burk. La demoiselle ne supportait pas l'idée de laisser penser qu'elle était une petite blondasse fragile et innocente que tout le monde pouvait manipuler à son aisance. Cet enfoiré ne pouvait pas avoir une vie . Il ne pouvait pas sortir, faire la fête et baiser des putes comme n'importe quel bon enfoiré de première . Bien évidemment que non, il devait se sentir trop supérieur pour oser le faire et l'admettre, bien entendu. Faith allait mettre fin à tout cela, elle ne comptait pas s'éterniser ici, cela serait mettre trop de vies inutiles en danger. Enfin la demoiselle n'avait pas la preuve que cet homme était un hunter, en réalité, il semblait plutôt être un scientifique, mais ce n'était pas totalement justifiable. Un scientifique serait déjà loin, lui, il ne semblait pas prendre la fuite. C'était mauvais signe et bon signe à la fois, s'il était plus qu'un vulgaire scientifique... les choses allaient prendre une autre tournure, pour lui, mais également pour elle. La blonde ne savait pas sur quel pied elle devait danser, c'était bien là tout le problème. La blonde ne pouvait pas s'empêcher de laisser paraître un sourire narquois lorsqu'il grogna en entendant le coup de feu. Ce n'était qu'une vulgaire fenêtre qu'il serait facile de changer. Il venait se plaindre . Sincèrement il préférait se faire planter une balle dans la tête . Il ferait mieux de revoir ses priorités. La blonde se contenta d'un silence qui laissait tout dire. La blonde n'en avait rien à foutre de lui, de sa putain de fenêtre ou même de ce qu'elle allait devenir : elle voulait des réponses sur cet endroit étaient bel et bien un lieu d'armement pour les hunters. Le reste ? Obsolète.

La seconde remarque fut des plus intéressantes. Il pensait donc que Faith était une « déjection de la nature », merveilleux, c'était un hunter. La blonde ferma les yeux un instant, ces mots étaient lassants, ils n'étaient rien d'autre, simplement lassants. Les blessures étaient physiques, le reste était déjà cassé. Tout changeait, cet enfoiré était non seulement un scientifique, mais il n'aimait pas l'espèce des mutants. Il allait payer cela, tôt ou tard, un jour ce bâtiment exploserait sous le poids de ses erreurs... bon non sous le poids d'une bombe artisanale ou d'une fuite de gaz. Il aurait été sympathique d'utiliser la fumée pour lui répondre, tirer dans le vide et se barrer une fois le bureau fouillé, mais le fort sympathique jeune homme décida de profiter de la disparition quasi totale de la fumée pour se jeter sur la blonde. La demoiselle se retrouva dos au mur, bordel il avait de la force ce petit enfoiré. La demoiselle laissa tomber son arme à terre, pas grave, pas besoin de ça pour lui faire du mal. La télékinésie semblait logique et la meilleure défense, mais les mots allaient l'aider peut-être plus que la force brute. Il lui plaça un couteau sur la gorge, elle avait connu pire et de toute manière, il suffisait d'une simple pensée pour l'envoyer valser contre le mur d'en face, pour lui briser son corps en deux, donc non, elle n'avait pas peur. Faith savait qu'elle allait mourir, et elle serait fière de mourir pour ses convictions, mais, elle savait aussi qu'elle avait de nombreux bourreaux bien plus terribles.

Cet enfoiré décida de jouer avec la pauvre mèche blonde qui semblait se promener et montrer que la demoiselle était une femme, elle cachait au maximum ses formes – pour une fois. La demoiselle avait un visage d'enfant selon certains, et un visage de femme hautaine pour d'autres. Ses yeux étaient un indicateur plutôt limité, l'absence de maquillage allait peut-être jouer. En tout cas, elle gardait son regard droit, elle ne quittait pas les yeux de son agresseur. Il lui posa une question, il serait très mal venu de pas y répondre. L'agresser serait une option plutôt sympathique, le plus drôle, serait le voir tirer avec l'arme de la blonde et voir la balle se retourner. Cela serait tellement jouissif.  « Évidemment, avec un couteau sous la gorge, je vais pas refuser. Trop aimable.  » Il était évident que Faith ne pouvait pas passer pour une gamine innocente, il fallait jouer sur cette image d'adolescente, mais pas trop.  « Des déjections de la nature ? Et je dois me défendre ? Les rumeurs sont donc vraies, vous êtes tous des montres qui tuent des personnes en se fiant à de l'ADN. » La blonde restait fixe, elle ne quittait pas son regard et elle était statique, inutile de lui donner de l'importance. « Vous savez que vous ne sauverez pas notre espèce en éradiquant une autre ? » Elle tentait de faire la conversation. Trop aimable, elle aussi.



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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeMar 16 Sep 2014 - 0:22


Pour cette fumée qui parfume tes idées.
Faith  & Matthias

Il la jugeait silencieusement. Rien dans son apparence à moitié camouflée par un vulgaire bout de tissu ne lui permettait d'affirmer qu'elle avait plus de la majorité. Une gamine en somme qui se voyait plus grande que le reste du monde. Il appuya un peu plus sur la lame, la forçant ainsi à cracher quelques mots. Et s'y plia, rien de plus fort que la loi d'un couteau menaçant. Elle eut une réplique ironique qui eut le don de titiller encore un peu plus sa patience. En temps normal Le Callahan l'aurait déjà égorgée mais là il voulait savoir quelles réponses elle était venue chercher pour éviter de se coltiner d'autres personnes aussi stupides et aussi curieuses qu'elle. Un révolver sous la table et les prochains auront une balle plantée entre les yeux sans qu'ils aient eu le temps de soupirer le mot «chasseur»

Elle avait la haine, ça se sentait sur chaque parcelle de son corps, ça s'électrisait dans ses yeux. Cette haine la conduisait sur des chemins de défi, qu'elle ne manqua pas de lui cracher à la figure. Tout chez elle était fait pour défier le chasseur en lui. Pauvre petite dégénérée inconsciente, ce n'était pas lui qui allait le plus amoché ce soir. Il n'avait même pas pris la peine de la découvrir de son costume médiocre, comme pour lui signaler le peu de respect qu'il avait envers elle et son identité, elle n'était rien pour lui, rien du tout.

La blonde l'insulta de monstre, qui tuait seulement sur des critères. Il leva les yeux au ciel, coupant de son fer son épiderme près de la carotide, laissant quelques perles de sang imbiber le tissu de son foulard qu'il déchirait en même temps. Elle avait raison, mais, pour les hunteurs, les critères étaient fondés et ils le seraient toujours. Un sourire de plus en plus mauvais étirait ses lèvres. Le rendant presque inhumain. Patience... Il retira finalement la lame mais, ne déchargea pas son corps de sa pression. Il se tenait toujours contre elle, pour la bloquer contre le mur. Il sentait que le regard de la jeune femme était braqué sur lui. Matthias jouait avec son arme entre ses doigts, faisant mine de réfléchir à ce qu'elle venait de dire. Puis, elle enchaîna, maladroitement. Elle parlait d'espèce. Intéressant. Il posa son doigt sur la marque de sang de son foulard et appuya un peu.

- Ce n'est pas moi qui parle d'espèce pourtant, c'est toi. Il faisait de plus en plus pression sur l'entaille cherchant à faire sortir de plus en plus de liquide pourpre et à agrandir grossièrement cette coupure qui lui avait affligé. "Tu sais..." Continua-t-il, presque sur le ton de la conversation alors que la lame venait se loger près du ventre de sa cible. "Les dégénérés sont comme des mauvaises herbes, pour les tuer il faut les arracher et les brûler. Malheureusement, les mauvaises herbes ne meurent vraiment jamais et reviennent, reviennent..." Il jouait avec son autre main mimant un cercle infini. "...et reviennent sans cesse. Alors, il faut toujours les arracher et les brûler jusqu'au jour où elles ne poussent presque plus." Il s'arrêta finalement de déblatérer pour se heurter à son regard de marbre qui s'éclata contre ses yeux glacés. Il n'avait pas l'habitude de parler autant, c'était un fait rare, mais se murer dans le silence cette fois, ne pouvait pas lui apporter ce qu'il voulait savoir.

- Qu'est-ce que t'es venue fouiner ici ? La réponse était la seule barrière qui empêchait son couteau de se planter dans sa chair. Elle ne cherchait même pas à se défendre, ou alors c'était le calme avant la tempête. Peu importe il aurait ce qu'il voulait, ou il finirait bien amoché, de toute manière rien qu'il ne puisse vraiment pas supporter.


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MessageSujet: Re: Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]    Pour cette fumée qui parfume tes idées. [Faithias]  Icon_minitimeMar 16 Sep 2014 - 20:20





Pour cette fumée qui parfume tes idées.  

You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice




La douleur. Sensation déchirante qui dévorait tout le monde, au moins une fois. Faith connaissait la douleur physique et mentale, et même si la deuxième était terrible, c'était celle physique qui tuait. La mentale ne faisait que rendre faible l'esprit, qui lui, ne pouvait pas mourir. Détruire un corps était nettement plus facile, mais Faith était partisane de la torture mentale qui était bien plus difficile à supporter. Une fois mort, il n'y avait plus rien à faire, alors qu'un esprit détruit mettait des années à se reconstruire. La demoiselle parlait en connaissance de cause, depuis des années elle tentait de réparer ses blessures et cela ne marchait jamais véritablement, malheureusement pour elle. La blonde savait qu'elle ne tiendrait pas dans cette position durant très longtemps, tout simplement parce qu'elle avait les moyens de l'envoyer contre le mur, et qu'elle ne supportait pas cette sensation d'infériorité qui pesait au-dessus de sa tête. Dire que la douleur était totalement invisible serait mentir, c'était impossible de masquer sa douleur de manière intégrale. La blonde mordillait ses lèvres et sentait son corps légèrement trembler. C'était naturel, un corps réagissait à la douleur, c'était humain. Humainement pathétique. La blonde regardait le couteau se balader, elle sentait le sang couler et elle pouvait également entendre le son de la voix de l'homme venir à ses oreilles. Froide et insipide, cela lui ferait plaisir de la voir s'énerver et elle refusait de lui faire ce plaisir. L'indifférence était la meilleure amie de la blonde ce soir et elle ne comptait pas en changer. La haine entraînait la colère et cette dernière dictait les actes de Faith. Il fallait rester silencieuse, même si cela était déchiré et qu'elle mourrait d'envie de lui dire d'aller se faire enculer par le premier connard venu. La blonde avait un trop mauvais caractère, mais c'était en çà que son combat ne serait jamais vain : elle avait la rage.

La blonde l'écouta. Elle parlait d'espèce, parce que dans d'autres circonstances, elle aurait clairement signifié la supériorité des siens sur la race humaine. La demoiselle sentait la rage monter, encore plus qu'avant lorsqu'il traita clairement les siens comme une sous-race !  La blonde le regarda s’exercer à son petit manège. C'était pathétique de voir à quel point un homme était capable de jouer avec sa force pour venir à bout d'une femme. La blonde le voyait comme un être abjecte qui croyait que le meurtre d'une race génétiquement supérieure, était possible. Il ferait mieux de redescendre sur terre et de réaliser ô combien il était impossible que cela n'arrive. Faith sacrifiait son corps, avait vendu son âme et délaissé ses valeurs pour éviter que sa race ne touche le fond. Elle ne laisserait pas un simple petit enfoiré de hunter oser tenter de prétendre qu'il était meilleur qu'elle. La blonde resta de marbre à sa remarque sur la mauvaise herbe et pourtant, elle agissait, en silence. La mutante sentait sa mutation prendre le dessus, la dépasser et venir  agir sans qu'elle ne puisse réaliser l'ampleur des débats. La télékinésie avait des avantages, mais la colère ou le chagrin étaient les deux éléments perturbateurs les plus importants. Un simple sourire se décocha de ses lèvres lorsqu'il lui posa la question dans le blanc des yeux. Elle baissa le regard en penchant légèrement la tête sur la droite.   « Le chaos. »

Pas le temps pour lui de réagir, le sourire disparaît et un regard noir se dessine alors que d'un léger mouvement de tête, elle le projette contre le mur d'en face sans état d'âme. La blonde ressentait tout en cet instant : la colère était semblable à la joie et au chagrin. La peur était la meilleure amie du courage et la vie, était la douce compagne de la mort. La télékinésie possédait bien des avantages, l'envoyer contre un mur n'était rien. Elle pourrait faire bien pire. La blonde baissa le regard vers sa propre arme à feu avant de la guider jusqu'à elle d'un simple geste de la main. Faith avait une arme à feu, le regard froid et gorgé de colère et de peine. « Je ne meurs jamais. » Elle passa une de ses mains sur sa gorge. « Tu viens d'assister à un minuscule aperçu de mes aptitudes. Je marcherai sur le corps des chasseurs, un à un, je traquerai les tiens. » La demoiselle plaça son regard sur les bouts de verres brisés de la fenêtre, puis sur la porte, elle n'avait besoin que d'un minuscule fragment de concentration pour faire léviter les bouts de verre dans la pièce autour d'elle. « Combien des miens sont morts de par l'orgueil des tiens ? Trop. Combien des tiens j'ai pris plaisir à saigner ? Pas assez. »



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