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| the edge of glory [ft. ridley] | |
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| Sujet: the edge of glory [ft. ridley] Ven 30 Mai 2014 - 16:55 | |
| The edge of glory ridley&dalton Il avait toujours aimé la sensation de légèreté qui s’emparait de lui lorsqu’il descendait finalement des montagnes russes. C’était comme si ses jambes étaient faites de plumes qui effleuraient doucement le sol à chacun de ses pas. Un petit moment d’euphorie en dehors du temps. Eh bien, maintenant il fallait imaginer cette sensation amplifiée par deux, cinq ou même dix. Voilà ce qu’il ressentait à la fin de l’action, lorsque les effets de l’adrénaline s’effaçaient peu à peu, s’il n’était pas déjà tombé dans les pommes ou quelque chose de pire. Cela rendait endurable la douleur de son corps qui protestait contre les mauvais traitement. C’était le moment d’agir vite, avant que la fatigue ne le terrasse. Une fois de plus, il l’avait échappé belle en ce début de soirée. beaucoup pouvaient croire que ses activités ne devaient se donner que sous le couvert de la nuit, la vérité était qu’il n’y avait pas d’heure pour abuser de la confiance du pauvre monde. Cette fois-ci, il n’avait même pas eu le temps de mettre son plan en marche avant de devoir sauver sa peau. Il avait commencé à se faire un nom, ce qui aurait pu sonner comme une bonne nouvelle, mais qui ne l’était pas vraiment en fait. Car maintenant, on tentait de le retrouver. Il y avait de ces péquenauds crédules qu’il flouait dans les bars qui s’avéraient être assez persévérants dans leur quête de vengeance. Un en particulier, la quarantaine, un surplus de poids qui n’avait d’égal que son début de calvitie, la moustache en brosse et un goût prononcé pour les bermudas à carreaux, que Dalton surnommait “Bob”, faut de se rappeler de son nom, avait réussi à le surprendre. Normalement, ce n’était pas de ces types plutôt ennuyeux de la banlieue que Dalton craignait. Mais celui-là, avait décidé de rameuter tous ces potes, probablement sa ligue de baseball amateur ou des habitués de la taverne où il traînait, en tout cas. Alors que Dalton se dirigeait, l’air innocent, les mains dans les poches, vers la North Hardin Highschool pour y accrocher des affiches pour des cours de rattrapage en maths bidons, il les vit arriver, en troupeau de six ou sept banlieusards en colère. Reconnaissant Bob, il tenta de lui servir son plus beau sourire. « Aah, justement, l’homme que je cherchais. Encore un grand merci pour ton généreux investissement, je te le dis, dès que le vent tourne, on est riches! »Mais, Bob était passé outre la lune de miel où il pensait qu’inverstir dans une compagnie de fabrication d’abeilles mécaniques pour fertiliser les fleurs et légumes malgré les fâcheux effets du réchauffement climatique sur les petits insectes était une très bonne idée et que 50% des revenus allaient retomber sur lui. Il avait finalement eu assez de génie dans son existence pour comprendre qu’il s’était fait flouer. «T’as intérêt à avoir mon fric», lui servit l’autre comme il l’avait probablement déjà entendu dans un film. Il vit l'escorte bedonnante du bonhomme acquiescer. Les pépés voulaient du sang ça y est. Pas de problème, il savait qu’il les sèmerait après 5 minutes de course soutenue. Son sourire prenant en expansion il commença: « Ah, oui, justement, permettez que... »Le jeune homme fit mine de chercher dans sa poche avant de brutalement faire volte-face et détaler comme un lapin avec un lévrier aux trousses. Même s’il s’agissait de sept vieux lévriers qui n’avaient pas vu un tapis roulant depuis un moment. Cela ne avalait presque pas la peine d’utiliser son pouvoir, pensait-il avant de les voir tous, oui les sept, quel mépris de la sécurité automobile, s’engouffrer dans une camionnette pick-up prévue à cet effet. Voilà qui compliquait les choses sur un terrain ouvert comme celui où il se trouvait dans le moment. Il n’était pas au centre-ville ou les petites ruelles lui permettraient de les semer. La platitude du quartier sud jouait contre lui alors qu’il avait un pick-up rempli de quadragénaire en furie à ses trousses. Dalton ne se faisait pas d’illusion, il ne pouvait distancer une voiture (bien qu’alourdie par un poids considérable) avec la simple vitesse, il devait être plus brillant qu’eux. Il se rappela que lorsqu’on était poursuivi par un crocodile, il fallait courir en zigzag, mais ce ne serait pas très utile ici. Il ouvrit donc les valves autant qu’il le pouvait, laissant l’adrénaline ralentir la scène, rendant lointains les cris sauvages des hommes dans la boîte du pickup. En continuant de courir, il regarda ses options pour disparaître, il devait faire vite. La solution se présenta à lui comme la pestilence divine, une bouche d’égout! Sa force momentanée lui permit rapidement de soulever le couvercle pour s’y glisser alors que le véhicule s’approchait dangereusement. Rendu au milieu de l’échelle métallique, il se laissa choir pour gagner du temps, geignant lorsque ses chaussures presque neuves entrèrent en contact avec la dalle de béton visqueuse. Il continua à courir, au cas que Bob et compagnie soient assez fous pour tenter de le suivre ici. Après quelques minutes, il entendit les battements de son coeurs devenir erratiques, signe qu’il avait exagéré. Il coupa le flux d’adrénaline et se laissa glisser contre la paroi de l’égout, pour tomber assis sur le sol peu recommandable, essoufflé. Il ne le sentait pas encore, mais il savait que ses genoux n’avaient pas apprécié le choc de sa chute dans les égouts. De repenser à Bob et sa bande qui se la jouaient cowboy lui arracha un éclat de rire qui résonna dans les murs exigus du passage des eaux usées. Tout de suite assailli par la mauvaise odeur malgré l’état planant que sa mutation provoquait chez lui, il se mit en route pour trouver une autre sortie. Le soleil s’était couché lorsqu’il ressorti finalement ailleurs dans le quartier sud, sale et puant. Dans l’état où il était, il ne lui restait que quelques minutes de force avant qu’il ne s’écroule et il préférait le faire dans un endroit sûr. Un tel endroit, il en connaissant un pas loin. Ridley, depuis son acceptation dans les forces de l’ordre, avait emménagé quelque part dans la section résidentielle du quartier. Rien de plus sécuritaire que la maison d’un policier, pas vrai? Il se traîna alors jusqu’à chez elle, il connaissait l’endroit par coeur. Une fois arrivé, il cogna doucement avant de tenter d’ouvrir la porte, en espérant qu’elle ne pense pas qu’une créature des marais essayait d’entrer par infraction chez elle, à l’odeur qu’il avait.
Dernière édition par Dalton Walker le Lun 2 Juin 2014 - 16:30, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Dim 1 Juin 2014 - 16:24 | |
| the edge of glory dalton&&ridleyDepuis qu’elle avait déménagé, Ridley vivait une vie des plus… banales. Ça ne lui déplaisait pas forcément, même si quelque chose semblait manquer. Était-ce toutes les soirées passées avec Dalton à regarder des maisons sur google earth ? Ou peut-être un peu de mouvement dans sa vie qui sait. À la base, elle avait un peu de mal à s’adapter à la vie de policière, l’idée de trimbaler un revolver était sans aucun doute ce qui la dérangeait le plus. Disons simplement qu’elle n’était pas de plus heureuse d’avoir cette constante menace sur elle et elle ne comprenait même pas comment elle avait pu passer son accréditation. Enfin, au moins c’était chose du passé et dans la mesure du possible, elle essayait de ne pas s’en servir. L’arme en question reposait alors dans un tiroir de sa table de chevet alors que la demoiselle elle-même était installée sur le divan du salon. Elle était plus à l’aise loin du fusil. À la place, il y avait divers accessoires et équipement de sport dans la penderie du salon, notamment une batte de baseball, bref elle était en sécurité comme pas possible. Cela dit, rien de tout ça ne changeait son occupation du moment qui était digne de celle d’un enfant ; elle jouait à pokémon sur sa nintendo. Normalement, une occupation plus intéressante aurait du remplir sa soirée, peut-être qu’elle aurait du sortir essayer de trouver Dalton pour ne pas qu’il se fourre dans un pétrin pas possible, mais étonnamment la fatigue était trop présente chez elle pour une telle aventure. Ses journées dans les forces de l’ordre l’épuisait tout particulièrement. C’était stressant, encore plus maintenant que Lancaster avait été porté à la tête du comté. Ridley était constamment à l’affut de quoi que ce soit qui semblerait avancer l’idée de Dalton était dans le pétrin. Toujours à devoir repasser dans les dossiers en essayant d’être subtile pour trouver des traces de son ami. Heureusement, elle ne l’avait pas encore repéré dans les dossiers de police, puisqu’elle ne savait même pas ce qu’elle ferait dans un tel cas. Soudainement elle entendit cogner à la porte et sans prendre le temps de sauvegarder, elle sauta hors du divan. Elle se dirigea vers la porte, sachant très bien la seule personne qui devrait, normalement, se trouver de l’autre côté. La demoiselle ne fut donc pas très surprise en voyant Dalton devant elle. La surprise vint plutôt de l’odeur qui l’accompagnait. Elle grimaça sans même le cacher « Tu as décroché un rôle bidon comme poubelle ambulante ou quoi ? » Bien qu’elle répugnait à laisser cette horrible odeur entrer chez elle, il n’était pas très étonnant de la voir se décaler pour le l’inviter à passer la porte. Elle était bien tentée de le forcer jusqu’à une douche, mais vu la tête qu’il avait, il avait utilisé son pouvoir. Avec le temps, Ridley s’était habituée au point d’être capable de discerner les signes que Dalton pouvait laisser passer. Il était plutôt rare qu’elle se trompe à présenter. « C’est quoi cette fois, une bande de vieilles dames que tu as flouées avec une nouvelle crème inexistante ? » Une simple théorie qui n’était même pas si saugrenue considérant les véritables arnaques que le jeune homme faisait parfois. Tâchant d’ignorer l’horrible odeur, elle s’approcha de son ami pour aller le soutenir. S’il avait utilisé son pouvoir, ce ne serait pas très long avant qu’il ne perde connaissance. Elle n’allait pas non plus le laisser s’écrouler sur le sol devant chez elle. La chose était néanmoins tentante pour éviter qu’elle doive vivre dans la puanteur. Toujours en supportant Dalton, Ridley se dirigea vers la chambre d’ami, qui devrait sans doute être rebaptisée en l’honneur du jeune homme. Une fois à l’intérieur, elle le laissa tomber sur le lit avec un semblant de délicatesse. Au moins sur une surface molle il pourrait reprendre un peu de force sans risquer quoi que ce soit. « Quand tu seras capable de te lever tu prendras une douche, t’es dégoutant. » Il ne méritait pas un autre qualificatif alors qu’il empestait. Le laissant sur le lit, elle alla sortir des vêtements qui étaient sans doute à lui. Il n’allait pas non plus remettre ses vêtements qui méritaient sans doute d’être brûlés. Une fois les vêtements posés non loin du lit où reposait Dalton, Ridley s’y installa à son tour. « Alors je dois m’attendre à une visite de mes collègues ou pas ? » Une question à mi-chemin entre ‘on t’as suivi ?’ et ’t’as fait quelque chose de vraiment illégal cette fois ?’. Tout ça histoire d’évaluer si elle devrait soudainement cacher le jeune homme ou si elle allait devoir fournir une quelconque explication. Enfin, en général, il était assez malin pour se tirer hors de ses problèmes ou tout au moins assez doué pour bien s’enfuir. « La prochaine fois tu devrais m’appeler au lieu de prendre trop de risque. » Après tout Ridley tenait absolument à être là lorsqu’il était dans le pétrin puis des deux, elle était celle qui pouvait davantage se défendre. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Lun 2 Juin 2014 - 17:54 | |
| The edge of glory ridley&dalton Il était sûr que Ridley ouvrirait la porte. Il n’était pas en train de dire que le jeune femme n’avait pas de vie, loin de lui l’idée, mais il savait qu’elle était du genre à apprécier une petite soirée tranquille après une journée de travail. Et puis de toute façon, il n’avait pas encore vécu une situation dont son amie ne pouvait le sortir,il était donc très confiant. Comme prévu, Ridley pointa son joli minois chiffonné par le dégoût dans le cadre de porte sur lequel Dalton s’appuyait de peur que ses jambes ne le lâchent sans avertissement. Il lui servit alors son air de «tu ne devineras jamais la merde dont je viens de me sauver», et dans le cas présent, le mot merde était véritablement bien choisi. Celle-ci lui servit une ironie habituelle à ces nombreuses fois où elle l’avait sauvé par la peau des fesses. « T’aimes pas mon nouveau parfum? Vieil égoût N.5. Et tu sauras que le sarcasme ça donne des rides. », déclara-t-il en jouant le jeu malgré sa faiblesse évidente. Aucun d’eux ne prenait vraiment personnel les boutades que l’autre lui lançait, c’était ainsi qu’ils communiquaient depuis des années maintenant. Il se demandait s’il devait lui acheter un cadeau ou il ne savait quoi, mais ce n’était pas le temps de penser à ça. La seule chose à laquelle il avait envie de penser, c’était un lit moelleux. D’ailleurs, il gardait toujours un bon souvenir du matelas dans la chambre d’amis de Ridley. Il ne savait pas si quelqu’un d’autre que lui s’en servait, mais il allait probablement être le seul à l’odeur qu’il allait badigeonner dessus. Sa meilleure pote fit alors une hypothèse sur ce qui avait pu le mettre dans cet état. Il éclata de rire en remplaçant ses assaillants par des grand-mères: «Ha! Non, mais qu’est-ce que ça aurait été tordant! »Il fut pris d’une petite quinte de toux après en avoir demandé un peu trop à ses bronches fatiguées avec cet éclat surprise. Bon eh bien le lit, c’était maintenant ou jamais, voilà que Dalton se mettait à voir des points noirs qui dansaient un peu partout autour du visage de la jeune femme. S’il ne s’étendait pas sur quelque chose de mou bientôt, quelque chose de vraiment plus dur allait amortir sa chute. Voyant ses airs de lépreux, Ridley prit enfin pitié de lui et fit office de béquille pour sa puanteur jusqu’à la chambre d’amis. Le jeune filou se laissa tomber face contre le matelas, trop épuisé pour se sentir mal de salir le couvre-lit. Il fit un petit signe de la main comme s’il était dans l’armée lorsqu’elle lui demanda de prendre un douche avant de rétorquer: «Entendu, madame l’agent... »Ainsi, il resta couché sur le ventre un bon moment, question de laisser les points noirs et les étourdissements s’estomper un peu, laissant place à une douleur sourde et généralisée dans tout son corps, surtout ses maudits genoux. En entendant son amie revenir, il rassembla ses forces pour se tourner sur le dos, la voyant arriver avec des vêtements de rechange qu’il avait laissés là. Il lui sourit en guise de merci, alors qu’elle prenait place sur le lit de la mauvaise odeur avec lui. Celle-ci s’informa alors subtilement de la situation en demandant s’il avait eu des ennuis avec la police. Il fit signe que non. Ridley était quand même dans une situation délicate, et s’il se mettait à avoir réellement des problèmes avec les forces de l’ordre, il serait dommage de lui demander de choisir entre leur amitié et son travail. En fait, il la taquinait quant à sa carrière chez les gardiens de la paix, mais il ne lui en voulait pas vraiment. Il n’avait absolument rien contre le fait qu’elle veule réaliser ses ambitions, il était même totalement d’accord. Mais de la même façon, il ne pouvait pas la jouer tranquille juste pour sa position dans la police. Ils s’en occuperaient si jamais le temps venait de le faire, mais sinon, il ne servait à rien de se perdre en conjonctures. Ils en vinrent alors au moment où Ridley lui faisait des reproches quant à sa prudence, sa santé et tout le reste. Ça venait avec l’hospitalité, il l’acceptait, mais ça ne voulait pas dire qu’il se laissait se faire donner la leçon docilement. Cette fois, elle y alla avec l’argument de l’appel de détresse. «J’aurais bien voulu, mais j’ai pas trop eu le temps, avec un pickup rempli de bedonnants vengeurs à ma poursuite. Et les égouts de la ville ne sont pas particulièrement réputés pour leur réception téléphonique. »Il lui arrivait de l’appeler à l’aide, mais ce n’était pas comme s’il pouvait lui demander d’être prête 24 heures sur 24 à le sauver. Il était un adulte après tout. Mais comprenant qu’elle s’inquiétait probablement plus qu’elle ne laissait paraître, il lui fit signe et ajouta: «T’en fais pas, c’était plus comique que dangereux, vraiment. Toi quoi de neuf? T’as commencé une diète aux beignets ou t’es pas encore une vraie policière? »Il espérait que le changement de sujet lui permettrait d’éviter d’autres remontrances. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Mar 3 Juin 2014 - 18:34 | |
| the edge of glory dalton&&ridley Grimaçant de plus belle en entendant le commentaire de Dalton ou plutôt sa réponse à l’ironie avec laquelle elle l’avait accueillit, elle secoua la tête en guise de réponse. Bien qu’elle ne se retint pas de lui rétorquer : « Ton nouveau parfum te vaut presque de rester sur la pas de la porte tu sais. » Comme si un jour ça allait arriver, elle n’était pas du genre à lui refuser de l’aide et elle le sortait souvent du pétrin, ne serait-ce qu’en lui offrant un lit sur lequel s’installer ou quelque chose du genre. « Puis, mon sarcasme est le prix d’entrée. » Oui voilà qui était une belle réponse à la boutade qu’il lui avait lancé. Un mince sourire s’étira alors sur ses lèvres en regardant son ami. Évidemment, il était fatigué, peut-être aurait-elle du le ramener vers un lit plus rapidement, mais elle était curieuse de savoir ce qui l’avait mis dans un tel état. Ce qu’elle lança comme une quelconque hypothèse sembla plaire à Dalton qui éclata de rire. Évidemment, Ridley accueillit le rire en fronçant légèrement les sourcils. Bon, ce n’était visiblement pas ça, mais ce qu’il dit par la suite n’augurait rien de bon. « T’avise pas de faire ça plus tard. Je garde le copyright sur l’idée. » Ou tout au moins, elle ne voulait pas l’encourager à faire des tactiques idiotes. Le moins il faisait de truc du genre, le mieux il se porterait et surtout, Ridley ne se plaisait pas tellement à voir son meilleur faire des petites escroqueries. Pas qu’elle pensait forcément qu’il se voyait faire autre chose, mais elle-même préférerait qu’il y pense. Une autre profession pourrait sans doute l’occuper et serait moins risquée pour lui. Cela dit elle se doutait bien que Dalton ne serait pas du genre à arrêter ses occupations. Il semblait beaucoup trop aimer la course en tant que telle ou l’aventure que ça amenait. Soudainement inquiétée par la toux de son ami, elle fit office de béquille tout en tentant d’ignorer l’odeur. Elle retournerait à l’interrogatoire une autre fois. À la place elle le soutint jusqu’au lit avant de s’occuper à autre chose pour le laisser reprendre un peu ses forces. Elle allait devoir nettoyer le tout si elle ne voulait pas que ça empeste jusqu’à la fin des temps. Ridley comptait néanmoins laisser le temps à Dalton de reprendre des forces. Après il serait forcé de prendre une douche, ce qu’il accueillit docilement. Une fois revenue sur le lit, elle lui posa la question qui lui semblait la plus importante, à savoir s’il avait eu des problèmes avec la police. Ce qui la mettrait dans une position précaire, mais elle y avait bien sur penser lorsqu’elle avait commencé ses études pour entrer dans les forces de l’ordre. Elle avait souvent subi les plaisanteries de Dalton à ce sujet, mais elle avait appris à faire avec. Au final, elle était toujours prise entre deux places, mais Ridley tenait à assurer les arrières de son ami tout en protégeant ses propres arrières. Elle faisait déjà bien attention en fouillant au travers des dossiers, mais elle ne pouvait pas forcément en faire plus. Enfin là n’était pas tellement la question, elle préféra se concentrer sur les reproches auxquels il avait toujours droit. Elle s’inquiétait souvent pour lui à force qu’il ne fasse pas suffisamment attention à sa personne. « Moi qui croyais que tu pouvais devancer ce genre de chose. La prochaine fois appelle-moi. » Elle s’apprêtait à en ajouter une autre couche lorsqu’il changea le sujet. Elle accueillit évidemment le tout en fronçant les sourcils. Une diète aux beignets, comme si son métabolisme le tolérerait ! « Tu dois manger plus de beignets que moi c’est peut-être toi qui devrait devenir un vrai policier. » Dalton en policier serait sans doute le truc le plus ridicule qu’elle pourrait voir, mais de toute façon, elle ne voulait pas tellement s’étendre sur le sujet. À la place, elle retourna sur le sujet de départ, à savoir ce qui l’avait mis dans une telle situation. « Si c’était vraiment plus comique que dangereux tu ne serais pas arrivé dans un tel état sur le pas de ma porte. Et qu’est-ce que tu as fait pour avoir des bedonnants vengeurs après toi ? » Il ne pouvait pas penser qu’elle allait le laisser aller sans savoir de quoi il en retournait. Elle avait le droit de savoir vu comment sa maison se retrouvait empesté par ce fait. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Mer 4 Juin 2014 - 16:26 | |
| The edge of glory ridley&dalton Dalton pensait avoir assez habilement manoeuvré son changement de sujet pour que Ridley le laisse tranquille, mais c’était peine perdue. Cette fille allait être une spécialiste de l’interrogatoire hors pair, elle n’en laissait pas passer une. Elle insistait encore sur le fait de l’appeler. Oui, il pouvait prévoir quelques trucs, bien qu’il n’ait jamais été bien calé en prévisions pour être totalement honnête, mais ça, c’était tellement surréaliste qu’il n’aurait pu imaginer que ça lui retombe dessus. Mais il laissa tomber en ne rétorquant qu’un simple: «Oui, oui, je vais t'appeler… »Tous deux savaient que c’était probablement un demi-mensonge. L’aide qu’il demandait à son amie était déjà immense, Dalton n’était pas assez stupide pour ignorer ça. Il n’allait pas faire d’elle encore plus sa partenaire de crime contre son gré. Il rigola lorsqu’elle s’offusqua de son accusation d’abus de beignet. C’était probablement vrai, son métabolisme lui demandait une quantité infinie de nourriture et il s’imaginait pouvoir manger n’importe quoi, comme il ne prenait pas un gramme. Ses artères devaient avoir l’air des rues de Los Angeles à l’heure de pointe, mais ce n’était pas le plus grand de ses soucis. D’ailleurs, il était très probable que, lorsque son énergie serait revenue, il aille dévaliser le garde-manger de la pauvre Ridley, qui malheureusement, n’avait que trop de trucs santé. Mais entre aimer le sucre et devenir policier, il y avait un gras pas. Ce serait probablement l’image la plus ridicule de la journée, ou peut-être deuxième, si on se rappelait de ce qui l’avait amené ici de prime abord. Comme si la police allait le laisser rentrer de toute façon, les tests physiques, il pouvait les passer sans problème, mais il était flemmard, opportuniste et malhonnête, et fier en plus, donc ce n’était vraiment pas sa vocation. Le bras qu’il avait levé pour indiquer à la jeune femme que tout était nickel et qu’elle devrait arrêter de s’en faire retombe sur ses yeux lorsqu’elle revint à la charge, alors que Dalton soupirait comme un pauvre misérable. Il était vrai qu’il lui devait une explication, c’était la moindre des choses. Mais il avait l’impression que sa seule récompense serait une autre salve de reproches quant à sa santé. Malgré cela, il commença alors son récit épique. «Bon, tu vois, y’avait ce gars… Un pauvre type à qui j’ai soutiré de l’argent pour une connerie, l’habitude, quoi. Eh ben, ce même vieux banlieusard un peu quelconque a décidé qu’il rameutait tout son club de poker de garage, je sais pas, d’autres types comme lui, pour se venger. »Il rigola un peu en s’entendant parler, sérieusement, il y avait probablement déjà un film sur le sujet, c’était hilarant. Mais probablement, dans ce film, Dalton aurait été le méchant. Et il était rare que ça finisse bien pour les méchants… Ah et puis, tant pis, au moins il aurait vécu en s’éclatant. Il reprit alors son épopée en exagérant légèrement. «Ils devaient être dix, et ils sont montés dans un pickup pour me poursuivre. J’avais aucune chance, alors j’ai passé par les égouts pour les semer, rien d’extraordinaire. Pas de dinosaure, d’agent du KGB ou d’esprit vengeur de petite fille tombée dans un puit dans les années 1800. »Aucun des items de cette liste n’avait croisé sa route, mais il espérait encore. Pourquoi pas? Il était bien un mutant capable de soulever une voiture ou courir le marathon si le coeur lui en disait, donc pourquoi pas un ou deux dinosaures hein? Il se doutait que Ridley n’était pas convaincue par son explication, elle ne l’était jamais vraiment. Il tenta alors de défendre sa cause: «J’avais la situation en main, je te jure. Tu m’as déjà vu dans un pire état. Bon peut-être que je sentais pas aussi mauvais, mais ça va, tout est ok. »Il leva même le pouce de sa main toujours sur ses yeux, signe universel et reconnu du “tout est ok”. Il n’était pas impliqué dans la drogue, la prostitution, le meurtre, il y avait bien pire que lui. Le pire qui pouvait arriver? Qu’il se fasse donner une amende ou quelques jours de taule. Aucun des simples avec qui il traitait n’avait l’audace ou le talent de réellement lui faire du mal, il les choisissait pour ça, donc pas besoin de se faire des cheveux blancs avec sa sécurité et sa santé. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Lun 9 Juin 2014 - 17:32 | |
| the edge of glory dalton&&ridley Malgré la promesse de Dalton de l’appeler la prochaine fois, Ridley savait très bien qu’elle n’aurait sans doute l’appel en question. Le voir apparaitre sur le pas de sa porte était beaucoup plus fréquent que de recevoir un appel de sa part. Elle appréciait le fait qu’au final ça l’éloignait de toutes les activités illégales du jeune homme, mais elle n’était pas très rassurée de le savoir sans défense, oui parce qu’elle le considérait très peu compétent dans le domaine. Elle devait donc constamment s’inquiéter du risque qu’il y avait qu’il retentisse chez elle dans un état pire de fois à l’autre. C’était une inquiétude qu’elle avait régulièrement, un espèce d’instinct maternel qui se réveillait vis-à-vis Dalton faute d’avoir quelqu’un d’autre sur qui le projeter. Puis il fallait dire qu’il avait toujours l’impressionnante capacité de se mettre dans des situations pas possibles ce qui généralement n’aidait pas l’inquiétude qu’elle pouvait avoir. De plus, au final, il fallait aussi aborder l’habitude qu’elle avait de toujours rassurer les parents du jeune homme et cela avait été grandement possible en allant le chercher dans la ville. Néanmoins, Ridley resta silencieuse, jugeant que ça ne valait pas la peine d’insister sur le sujet. Reprenant la parole que pour répondre à l’infâme accusation des beignets, surtout pour lui rappeler qu’il était celui qui dévalisait son garde manger dès qu’il en avait l’occasion. De plus, en général, le peu de sucreries qu’il y avait finissaient par être complètement vidées par le jeune homme. Bon ensuite, on ne pouvait pas s’imaginer Dalton devenir policier, malgré le fait qu’il avait un amour pour les beignets, pour bien des raisons. Il y avait toujours la principale qui se lisait dans le fait qu’il s’occupait avec des activités criminelles. C’était sans compter toutes les autres choses qui faisaient du jeune homme un piètre choix de policier. Ce n’était pas pour rien qu’elle était celle qui avait choisi cette vocation et qui au final était sans doute mieux fait pour la chose. Elle soupira légèrement avant de lui demander d’autres explications sur ce qui s’était passé. Elle voulait bien sur savoir ce qui l’avait mis dans un tel état et surtout pour quelle raison il empestait présentement sa maison. Le commencement de la chose ne lui plaisait pas beaucoup, Ridley fronça rapidement les sourcils en signe de désaccord avec ses activités habituelles. Elle n’approuvait pas vraiment l’idée qu’un type ait rameuter tous ses semblables pour s’en prendre à son ami, notamment parce que c’était pratiquement de la justice citoyenne des vigilantes en quelques sortes, mais d’un autre côté, Dalton le méritait sans doute. Ce pourquoi elle ne se contenta que de soupirer à nouveau alors qu’il continuait son histoire. Le fait qu’ils l’avaient poursuivis en pickup expliquait aisément pourquoi Dalton n’avait pas pu les devancer, autrement elle aurait pu l’embêter sur le sujet. C’était une occasion ratée, mais elle se reprendrait sur autre chose. « Tu as peut-être pas visité les bonnes égouts pour tomber sur ce genre de chose. » C’était n’importe quoi, évidemment. Elle voulait juste lui faire comprendre qu’il disait complètement n’importe quoi. Le jour où il trouverait quelque chose comme ça elle serait vraiment surprise. Quand bien même ce n’était pas si différent de la réalité dans laquelle ils vivaient considérant les mutants. Lorsque Dalton ajouta qu’il avait eu la situation bien en main, elle haussa légèrement les épaules. Non, définitivement, elle ne pouvait pas le croire et le signe qu’il faisait pour l’accompagner ne la fit que soupirer davantage. « Et pourtant tu viens empester le lit dans un sale état. » Il ne pourrait pas du tout la convaincre que tout s’était bien passé quand même. « Tu ne pense pas qu’il serait temps que tu te trouve une occupation qui n’implique pas d’être poursuivi par de vieux banlieusards bedonnant ? » Elle savait bien qu’il serait impossible de convaincre son ami de trouver une occupation plus banale, quelque chose du genre gérant d’un supermarché ou livreur de pizza, mais ce serait tellement plus rassurant. S’étendant sur le lit de la même manière que Dalton l’avait fait, elle soupira à nouveau. « Ou alors tu pourrais essayer de t’arranger pour ne pas t’attaquer à des gens qui peuvent rameuter leur club de poker. » Il ne pouvait pas vraiment faire taire ses inquiétudes alors qu’il se ramenait comme ça ou du moment qu’il continuait à faire ses petites fraudes. « Qu’est-ce que tu ferais si tu te faisais arrêter franchement ? » Elle sous-entendait surtout ce qu’il ferait s’il devait un jour aller en prison. Elle doutait qu’il y survivrait longtemps. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Mar 10 Juin 2014 - 17:05 | |
| The edge of glory ridley&dalton Ridley et lui avaient deux interprétations totalement différentes de ce que en contrôle pouvait bien signifier. Pour la jeune femme, être en contrôle c’était s’éviter les ennuis, s’en sortir sans une égratignure, avoir réussi à éviter une confrontation, bref, la sécurité totale. Autant pour dire que Dalton ne partageait pas son opinion. S’il avait réussi à toujours garder une mesure d’avance sur ses adversaires, il pouvait se flatter d’avoir gardé la situation sous contrôle. Cela représentait bien leurs points de vue différents sur la vie en général. Dalton ne pensait pas qu’ils auraient pu vraiment bien s’entendre s’ils ne s’étaient pas connus si jeunes, ils étaient tellement différents l’un de l’autre. Leur harmonie évidente n’empêchait toutefois pas des petites prises de becs de temps en temps, comme lorsque Ridley ne voulait pas lâcher le morceau et lui faisait un sermon d’une heure, comme en ce moment. En l’entendant renchérir, encore loin d’être convaincue, le jeune homme laissa échapper plus qu’un soupir, c’était un grognement réprobateur et découragé alors qu’il roulait une fois de plus pour aller s’enfoncer le visage dans un oreiller, comme si cela pouvait faire cesser le discours de son amie. «Mais puisque je te dis que ça va! », geignit-il pour implorer sa pitié. Mais Ridley Abbott ne connaissait aucune pitié, surtout pas pour lui lorsqu’il venait de se mettre dans les ennuis jusqu’au cou. Mais bon, il ne servait à rien de dramatiser de cette façon, il n’avait rien de cassé, rien de foulé (enfin, probablement), il était juste exténué et puant. Peut-être que la jeune femme essayait de l’irriter pour qu’il en ait assez et aille se réfugier dans la douche, la délivrant de l’odeur pestilentielle. Cependant, il n’était pas encore assez solide sur ses jambes pour risquer de glisser face première dans la douche et se casser toutes les dents sur le carrelage. Et voilà qu’elle lui parlait comme si elle était sa mère ou quelque chose. Peut-être que la fatigue le rendait grognon, mais cette réplique l’irrita. Comment ça une autre occupation? Il n’était pas temps qu’il arrête? il était jeune, en santé, ou presque, s’il y avait un temps pour réaliser ses ambitions c’était bien celui-là non? «Non, j’pense pas. », répondit-il assez sèchement bien que sa voix soit étouffée par l’oreiller. Il se sentit tout de suite mal de lui avoir répondu d’une telle façon, mais son orgueil lui interdit de s’excuser de manière explicite. Le jeune escroc tenta tout de même de rétorquer de manière plus affable lorsque Ridley lui prodigua un autre conseil. Il lui répondit tout de même franchement: «Chaque bonne affaire a son risque, je peux pas me permettre d’être si difficile. »S’il levait le nez sur chaque victime potentielle, là il allait manger des ramens et des hot pockets pour le reste de sa vie dans un studio miteux. Dalton tourna alors un peu la tête pour entrevoir du coin de l’oeil qui dépassait de l’oreiller que sa meilleure amie s’était aussi étendue. Ils arrivèrent enfin à la réelle raison de tout ce discours, elle avait peur qu’il se fasse arrêter. Ce n’était que ça? Le jeune homme gloussa alors: «Si ça devait arriver, soit sûre que je vais nier t’avoir connue. Et puis, ça n’arrivera pas. »Il ne disait pas ça simplement pour la rassurer, il y croyait vraiment. Personne n’avait encore réussi à l'attraper, il n’était pas né l’agent de police qui saurait le coincer, ça non. Et si ça devait arriver, voilà, ce n’était pas la fin du monde, il n’avait tué personne à ce qu’il sache. «Allez, rends-moi service et arrête de t’en faire. Je fais une sieste et après hop dans la douche, c’est promis. », déclara-t-il en lui servant un sourire à demi enfoui dans l’oreiller qu’elle allait devoir probablement rincer plusieurs fois au javellisant. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Lun 16 Juin 2014 - 15:52 | |
| the edge of glory dalton&&ridleyDepuis longtemps, Ridley se demandait ce qui pouvait être nécessaire pour faire changer Dalton d’avis vis-à-vis ses activités. C’était une constante source d’inquiétude et elle craignait qu’il ne serait jamais en contrôle vu comment il se mettait constamment dans le pétrin. Parfois, elle se disait qu’il ne devait pas tellement perdre le contrôle s’il arrivait à se sortir tout le temps - ou presque - des situations dans lesquelles il se mettait, pourtant, cette idée disparaissait rapidement lorsqu’il arrivait dans un tel état chez elle. Évidemment, en ce moment, elle ne pouvait pas imaginer qu’il pouvait avoir raison alors elle doutait de ce qu’il disait lui offrant en prime un sermon sur ses habitudes. Elle aurait bien aimé pouvoir le faire changer ne serait-ce que pour qu’il se préoccupe un peu plus de lui-même, mais le connaissant depuis toujours, elle savait que ça n’arriverait pas. Elle en avait l’habitude, mais c’était toujours aussi décourageant. Ignorant la demande de pitié par geignement de Dalton, elle continua sur sa lancée. Peut-être même qu’elle dépassa les bornes en proposant qu’il se trouve une autre occupation. Vu la réaction du jeune homme, ce n’était pas une proposition intéressante pour lui. Ça semblait pourtant être la solution idéale aux yeux de Ridley qui n’avait pas envie de devoir aller récupérer son ami d’un poste de police, d’un hôpital ou pire. Peut-être s’inquiétait-elle trop au final. En soit, c’était plus fort qu’elle, elle se sentait responsable de sa sécurité en quelques sortes. Les raisons pour cela étaient multiple, d’abord ne serait-ce que parce qu’elle avait grandi avec lui, mais aussi elle se sentait redevable envers ses parents. Ça ne semblait pas forcément les meilleurs raisons, mais sa relation avec Dalton était complexe et parfois, il valait mieux ne pas chercher à comprendre. Elle soupira légèrement en entendant la réaction de Dalton à sa proposition. Elle savait qu’elle avait poussé trop loin, mais elle ne le regrettait pas. Elle se mordit néanmoins la lèvre en se demandant s’il était judicieux d’insister. Sa deuxième proposition souleva moins de passion chez le jeune homme et ça la rassura. Elle ne s’en voulait pas de lui reprocher son mode de vie, mais elle voulait pas non plus le vexer. « Difficile pas nécessairement, mais tu pourrais te montrer plus prudent. » Bon, c’était une proposition à laquelle elle ne croyait pas forcément. Dalton et prudent n’allait pas dans la même phrase et elle savait qu’elle n’aurait pas de réponse positive vis-à-vis cette proposition. Alors qu’elle avait amené la possibilité qu’il se fasse arrêter ce qui semblait vraisemblablement très amusant pour le jeune homme. Ridley fronça les sourcils en l’entendant glousser. Qu’est-ce qu’il y avait de si drôle ? En entendant ce qu’il disait alors, elle secoua légèrement la tête. Elle appréciait la confiance qu’il avait de se faire attraper, mais le scénario qu’il proposa n’était pas du tout ce qu’elle craignait. « Ce n’est pas ça le problème tu le sais. » Elle se fichait bien d’être associée à lui, en soit, elle ne l’arrêtait peut-être pas, mais elle n’avait jamais été complice de ses actions. Enfin, elle savait que ça n’empêcherait sans doute personne de mettre des freins dans sa carrière, mais encore une fois, ce n’était pas le problème. « Je m’inquiète sur ce qui t’arriverait si tu te fais arrêter. S’ils apprennent comment tu te sors de tes problèmes… Si tu vas en prison. » Elle ne lui donnait pas beaucoup de chance s’il finissait derrière les barreaux, tout comme elle craignait si quelqu’un découvrait l’étrange capacité qu’il utilisait. De ce fait Dalton était de toute évidence un mutant et ça n’aidait pas à faire taire les inquiétudes de la jeune femme. Soupirant à nouveau lorsque son ami lui dit d’arrêter de s’en faire, Ridley hocha néanmoins la tête avant de se tirer hors du lit. Elle comptait le laisser se reposer un peu comme il lui avait demandé. « Repose toi, je t’attendrai dans la cuisine. » Même si elle préférait le surveiller, elle ne pouvait pas dire non à une pause de l’odeur horrible. Elle se dirigea donc vers la cuisine et se dit que son temps serait plus utile si elle lui préparait quelque chose à manger. Elle connaissait suffisamment les conséquences de l’utilisation de la capacité pour savoir qu’une fois un peu plus solide sur ses jambes, Dalton viendrait dévaliser sa cuisine. Elle commença par faire cuire du bacon et sortir des oeufs. Ça faisait très déjeuner, mais c’était ce qu’il y avait de plus gras et de plus nourrissant dans le genre. Elle sortit aussi des légumes bien qu’elle doutait que Dalton allait même y toucher. Une fois le tout en train de cuire, elle s’installa sur un tabouret qu’il y avait dans la cuisine en attendant que son ami termine de se reposer / prendre la douche. |
| | | | Sujet: Re: the edge of glory [ft. ridley] Lun 30 Juin 2014 - 22:14 | |
| The edge of glory ridley&dalton Ridley finit par abandonner la cause perdue qu’il représentait, probablement plus par pitié pour sa condition que par découragement. Dalton n’allait pas rechigner, il avait vraiment besoin de se recharger les batteries s’il voulait être un jour capable de sortir de ce lit et de se débarrasser de la couche de crasse qui l’enveloppait d’une odeur putride. Au moins, on ne pouvait pas dire que le jeune homme souffrait d’insomnie, lorsque son amie sortit de la chambre, ses paupières prirent trente secondes à prendre le poids de deux dalles de béton, se fermant sans aide aucune. Il s’écrasa dans le sommeil comme un avion sur une île déserte. Sa sieste fut étrangement brutale, comme toutes celles induites par la fatigue extrême qui suivait sa baisse d’adrénaline. C’était un crash de son organisme, rien de moins. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il se sentit déjà mieux, même s’il avait une migraine et une odeur de bouse. C’était toujours mieux que de se sentir prêt à tomber dans les pommes ou à se faire démolir la tête à coup de batte de baseball par des hommes d’âge mûr. Le jeune escroc resta un moment à ne rien faire, appréciant la douceur des draps nauséabonds, puis, se décida à se débarrasser une fois pour toute du fumet d’égout. Ses os craquèrent comme ceux d’un vieil homme alors qu’il s’étirait, assis sur le lit. Il ne fallait pas trop y porter attention, car ces craquements auraient eu le don d’inquiéter n’importe qui d’autre. Mais Dalton était habitué à entendre son corps protester contre son style de vie. Après un grognement et plusieurs autres bruits louches de son corps, il arriva à se mettre debout et en chemin vers la douche tant espérée qui l’attendait. La douche de Ridley était son endroit préféré au monde, la pression et la température étaient toujours parfaites. L’eau chaude détendait ses articulations endolories aussi bien qu’un massage. C’était divin. Il appuya sa tête contre le carrelage du mur en laissant le jet d’eau ruisseler durement entre ses omoplates. Il repensa alors à ce que Ridley lui avait dit, le même chose qu’elle lui disait toujours. Changer d’occupation hein?... Impossible. Même s’il voulait. Il ne savait pas combien de temps il lui restait, mais il savait que ce n’était pas beaucoup. Selon ses estimations, il avait peu de chance de passer le cap de la quarantaine. Alors à quoi bon s’échiner à aller à un bureau barbant, en attendant sa retraite s’il était sûr de mourir bien avant cette date d’échéance? Ça ne valait pas la peine d’être prudent, de faire attention à lui. Peut-être rapprochait-il à chaque l’instant de sa mort, mais il en avait trop besoin. Il avait besoin d’être dans l’action pour oublier la fatalité de son sort enfin de compte. Mourir plus vite pour oublier qu’il allait mourir, c’était tellement pathétique. Il rigola un peu, tout ça était tellement dramatique, ce n’était pas sob genre. Dlaton se redressa alors pour se laver en profondeur, ne voulant pas oublier une once de crasse d’égout sur son corps, en espérant être délivré de l’odeur également. Une fois propre comme avant une première communion, il sortit de la salle de bain en serviette, sans aucune gêne et se dirigea vers la cuisine où le fumet du bacon l'appelait incessamment, lui faisant totalement oublier l’utilité des vêtements. Une fois arrivé dans la cuisine de sa meilleure amie, il émit un tonitruant “mmmmhhhh” pour indiquer que ce qui avait roti dans la poêle ne ferait pas long feu. C’était le spécial “plan foiré” de Ridley, des oeufs et du bacon. Il ‘,en fallait pas plus pour l’envoyer au 7e ciel. Il ne prit même pas la peine de s’asseoir, se mettant debout devant l’assiette, les ustensiles à la main, prêt à tout dévorer pour refaire ses réserves d’énergie. |
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