|
| (event) the last chance - philo, cass & may | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: (event) the last chance - philo, cass & may Jeu 5 Juin 2014 - 18:20 | |
| the last chance cassiopeia, philomene & maiken La soirée était calme, le soleil se couchait, les gens rentraient chez eux. Maiken n’avait qu’une idée en tête : retrouver Sigrid, savoir ce qu’elle avait fait de sa journée, et puis lui préparer le repas et peut-être jouer un peu avec elle avant de la mettre au lit. Il était tard, elle n’aimait pas rentrer à une heure pareille parce qu’elle ne profitait jamais assez de sa fille, mais son travail l’accaparait de plus en plus et elle ne pouvait pas vraiment y remédier si elle tenait à garder son poste. Pourtant elle se réjouissait tout de même de chaque moment passé avec sa fille, et elle avait hâte de rentrer. Mais alors qu’elle traversait la rue pour prendre le bus, la quiétude s’était brisée sous le bruit d’une rafale de mitraillette, et l’enfer s’était déchaîné. Des hommes avaient surgi de nulle part, des armes à la main, et avaient fait feu au hasard, en l’air, dans la foule, sur les vitrines des boutiques. Il y avait eu des hurlements, et pendant une fraction de seconde, Maiken était restée pétrifiée par la stupeur avant que la peur ne fasse affluer l’adrénaline dans ses veines, la poussant à chercher un endroit où se cacher. Il fallait se mettre à l’abri, loin de ces fous dangereux, c’était tout ce qui comptait. D’ailleurs, la foule déjà clairsemée l’avait très bien compris, et en quelques secondes, le vide s’était fait dans la rue. Tout le monde s’était mis à couvert, priant pour ne pas être découvert, pour ne pas être le suivant sur la liste qui s’étalerait sans aucun doute le lendemain dans tous les journaux. Accroupie derrière l’auvent de l’arrêt de bus qui lui faisait un refuge bien misérable, Maiken tremblait de tous ses membres, mais le soulagement l’envahi quand elle entendit peu à peu le bruit des tirs s’estomper légèrement. Visiblement, les tireurs avaient bifurqué dans une rue parallèle, mais ils restaient en plein centre ville et ils pouvaient revenir par ici à n’importe quel instant. Il fallait qu’elle en profite pour se trouver un abri plus sûr ! Elle se leva d’un bond et s’élança dans la rue, mais elle avait à peine fait quelques mètres que des gémissements lui firent tourner la tête. A moitié cachée par une poubelle renversée, elle pouvait voir une paire de jambes qui dépassait – et sans doute y avait-il une personne blessée au bout de ces jambes. Maiken hésita une fraction de seconde, pressée par le temps. Si elle s’arrêtait, elle risquait de voir revenir les terroristes, et elle deviendrait une cible parfaite … Mais le gémissement retentit une nouvelle fois et elle ne put pas l’ignorer plus longtemps. Sa conscience, qu’elle avait fait taire si souvent, s’était réveillée et lui interdisait de se rendre complice d’un nouveau crime. Elle s’approcha, vit une jeune femme qui gisait au sol, et s’accroupit auprès d’elle. « Vous êtes blessée ? Est-ce que vous pouvez vous lever ? » |
| | | | Sujet: Re: (event) the last chance - philo, cass & may Lun 9 Juin 2014 - 11:53 | |
| the last chance cassiopeia, philomene & maiken Sortie en famille. C'est ce que les Owlbreaker s’étaient dit ce soir-là, après avoir fait du shopping toute la journée, décidant à la dernière minute de manger en ville et de se balader. Évidemment, toute la famille n'était pas là, ça aurait fait louche une trentaine de personnes se promenant dans la rue en criant en russe ou en bulgare comme si de rien n'était. Non, Phil' aimait se faire remarquer, mais pas à ce point. Il n'y avait donc avec elle que son frère, sa sœur et quatre de ses nièces, ce qui était, entre nous, déjà pas mal. Des éclats de voix, des rires, des chansons étranges dans une lange tout aussi singulière, ils s'amusaient, sans se soucier du regard des autres, sans se soucier du danger qui rôdait, n'imaginant pas une seule seconde ce qui s'apprêtait à déferler sur cette petite ville aux apparences si tranquille. Tout se passa très vite, tellement vite, comme si Phil' avait fait un bond dans le temps en l'espace de quelques micros-secondes, se retrouvant empli de peur et de surprise néfaste en seulement quelques secondes. Sa plus jeune nièce, Evana, quatre ans, laissa tomber sa glace au sol lorsque les premiers coups de feu retentirent, elle se mit à hurler, à pleurer, comme les autres enfants. Bien sûr Philoméne attrapa la petite fille dans ses bras avant de plonger derrière une voiture, l'enfant serré contre sa poitrine, l'une de ses mains sur ses oreilles pour réduire le bruit des tirs. C'est comme si la guerre avait décidé, sournoisement, de faire son apparition, sans raison, sans prévenir, sans signe avant-coureur, laissant tout le monde dans le flou le plus total. Toutefois, Phili' se doutait que c'était un problème de transmutant, personne ne savait pour elle, encore moins pour sa famille, ils avaient de faux papiers, attestant de leur « humanité » , mais elle savait aussi que quelques mutants étaient en ville et peut-être pas aussi bien cacher qu'elle et les siens.
Profitant d'une accalmie, la belle se rapprocha de sa fratrie, caché derrière une autre voiture, s'engouffrant à leur côté dans une ruelle. Elle donna sa nièce à son frère avant d'être à nouveau surprise par des coups de feu, elle décida alors de s'éloigner d'eux, se cachant derrière une espèce de boite aux lettres, maigre bouclier et hurlant dans un russe parfait « Otpusk! Berite detey daleko ne zdes'! Teper'! » En somme, elle leur criait de s'en aller avec les enfants, de les éloigner, évidemment son frère hésita, tout comme leur sœur, mais il y avait les enfants, ils devaient s'en aller. Alors que sa famille s'éloignait, deux hommes armés firent irruption non loin. Phil n'hésita pas une seule seconde, assénant le premier coup avec agilité, le fait d'être acrobate avait quelques avantages, elle était rapide et vive, mais sa violence n'était pas un trait de son caractère, davantage celui d'une de ses victimes, conséquence de son don. Elle parvint à mettre à terre les deux hommes, mais elle s'acharna un peu trop sur l'un d'entre eux, le frappant, encore et encore, avec hargne, affichant presque un sourire tout en observant son visage déformé par les coups. Ce n'est qu'une fois que l'homme cessa de respirer que la jeune femme comprit son geste, se stoppant net, comme si elle ne comprenait pas ce qui c'était passé, comme si elle n'avait pas commis cette horreur. Elle observa ses mains écorchées, sans surprise, juste déçue et écœuré par sa propre faiblesse, par son manque de contrôle. Trop obnubilée par ses pensées, elle ne remarqua pas tout de suite le réveil de l'autre homme, qui tira sans vraiment viser, touchant sa cuisse. Elle parvint tout juste à attraper l'arme de sa victime pour l'abattre. Encore un geste qui n'était pas le sien... Elle devait partir, s'éloigner de la scène. Philomène se mit à courir, à essayer en tout cas, une main sur sa blessure, mais la brunette ne parvint qu'à faire une centaine de mètres avant de s'écrouler près d'une poubelle qui ne parvint pas à la retenir. Surement perdit-elle connaissances quelques secondes, car c'est la voix d'une inconnue qui la fit émerger. Agacée, affaiblit, elle ne parvint pas à retenir son sarcasme. « Non je suis pas blessée, ma jambe est en sang, je suis à moitié crever sur le sol, mais tout va bien, on se fait un jogging et on prend un café?! » Ok, elle était de mauvaise humeur, mais elle venait quand même de se prendre une balle, alors on pardonne. « Et oui je peux marcher. Je crois. » Son je crois laissait sous-entendre qu'elle aurait surement besoin d'aide, mais dur de l'admettre.
|
| | | | Sujet: Re: (event) the last chance - philo, cass & may Mer 11 Juin 2014 - 0:31 | |
| the last chance CASSIOPEIA, PHILOMENE & MAIKEN C'était la folie dans le centre-ville. Punaise, dire que Cassiopeia avait souvent comparé Radcliff à New-York en disant que c'était un petit village de cambrousse ennuyeux comparé à la grosse pomme... Pourtant, ça faisait quoi ? Bientôt deux semaines qu'elle vivait chez Judicaël et déjà, elle avait été témoin d'un attenta terroriste alors qu'en dix ans passé à New York pour ses études, elle n'avait jamais été victime de ce genre de bordel. Franchement, c'était dingue comme situation. Les coups de feux, la foule criant et se dispersant... elle aurait pu en faire de même, rentrer chez Judicaël en mode traumatisé, s'enveloppé dans une couverture et boire une grande tasse de chocolat chaud... mais non. La curiosité, c'était à la fois une de ses grandes qualités mais aussi un très gros défaut. Évidemment, elle s'était planquée un instant pour ne pas recevoir une balle perdue dans le bide ou la tête. Mais lorsque les choses eurent plus où moins retrouver le calme, elle sortit de sa cachette, un magasin de truc de sport, ce n'était pas le genre de boutique où elle rentrait habituellement, mais honnêtement, pour le coup, elle n'avait pas fait sa difficile. Dire qu'à la base, elle avait décidé de simplement faire du lèche-vitrine (et peut-être un peu de shopping selon ce qu'elle aurait trouvé, enfin bref), elle n'aurait jamais imaginé que les choses prennent une telle tournure. Portable en main, elle prenait des photos de l'état des lieux -réflexe d'apprenti journaliste- mais arrêta vite en voyant deux femmes, l'une avait visiblement besoin d'aide. Était-ce vraiment nécessaire d'appeler le 911 ? Ils étaient surement débordés et venaient surement être en train de recevoir une trentaine d'appels similaires au même moment. Enfin bref, la princesse se dirigea vers les deux femmes en pressant le pas... vraiment, talon et petite robe dans une telle situation ? Elle se sentait un peu comme la pouffiasse des films d'horreur là. Enfin passons arriver à leur niveau elle s'arrêta et se pencha vers la femme blessé, regardant tour à tour la blonde cendré et la brune. « Aoutch votre jambe » elle afficha une mine un peu dégouté, à vrai dire, elle n'avait jamais vu ce genre de scène en vrai. Elle releva la tête vers la brune. « Une de vous a déjà appelé les secours ? » Dit-elle en sortant finalement son portable. D'accord, ils étaient peut-être déjà occupé, mais là, il y avait visiblement besoin d'une ambulance. Elles pourraient aider la jeune femme à marcher, mais pas jusqu'à l'hôpital. Ce serait beaucoup trop douloureux. Intérieurement, Cassiopeia était en train de se hurler dessus « Qu'est qu'on est censé faire en attendant les secours ?! Je suis pas médecin !!! Y a plein de sang ! Elle va faire une hémorragie !!! HAAAA !!! » Mais extérieurement, seul son regard paniqué la trahissait, elle avait quand même assez de contenance pour ne pas exploser. En même temps, elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situation, c'était surement le cas aussi pour les deux femmes avec qui elle était. D'ailleurs, la seconde n'avait pas l'air blessé à première vue. Elle devait aussi proposer son aide à la blonde... enfin ce n'était que des hypothèses, elle était arrivée après leur discussion et n'avait pas vraiment songé à poser des questions superflu, ce n'était pas vraiment le moment disons. |
| | | | Sujet: Re: (event) the last chance - philo, cass & may Dim 15 Juin 2014 - 21:22 | |
| the last chance cassiopeia, philomene & maiken Maiken avait pu constater que sa question était purement rhétorique, car elle voyait le sang qui coulait de la jambe de la jeune fille couchée par terre, et si ça, ce n’était pas une blessure, alors elle devait être le père noël. D’ailleurs, la jeune fille ne se fit pas prier pour la rembarrer vertement, et Maiken eut presque envie de la laisser se vider de son sang par terre et de faire demi-tour comme elle en avait eu envie au début. Mais il était un peu tard pour la laisser toute seule, elle ne pouvait pas décemment le faire, et la non-assistance à personne en danger était un délit, après tout … « Si vous avez encore du répondant c’est que vous n’êtes pas encore en train de crever, dites-vous que c’est une bonne nouvelle. » Rétorqua Maiken avec un demi-sourire, tout en ravalant les paroles bien plus acerbes qui lui brûlaient la langue – cette fille était blessée et elle n’avait pas demandé à être là, c’était plutôt injuste de s’en prendre à elle. Elle se pencha pour mieux étudier la blessure et évaluer sa gravité, mais elle fut interrompue par une nouvelle venue qui s’approcha d’elle, leur demandant si elles avaient appelé de l’aide … Faisant réaliser à Maiken qu’elle n’y avait pas pensé une seule seconde. Mais la possibilité que les tireurs reviennent dans cette rue lui avait uniquement fait penser à l’urgence de déguerpir loin d’ici, elle n’avait pas envie de s’éterniser dans ce coin. « Non, pas encore. Mais il vaudrait mieux qu’on aille se mettre dans un endroit un peu plus sûr avant de les appeler, si les tireurs reviennent on sera les premières dans leur viseur. » Elle ne savait pas trop ce qui pouvait être un endroit plus sûr, mais au moins entrer dans une des boutiques du coin, elles seraient moins visibles que si elles restaient ici … Mais même si la blessée avait dit qu’elle pouvait se lever – ce dont Maiken pouvait déjà douter – la mettre en station debout risquait d’accélérer son hémorragie. Il fallait lui faire un garrot pour limiter les dégâts, mais Maiken n’avait jamais fait ça de sa vie, mis à part pendant les cours de premiers soins qu’elle prenait tous les ans avec le laboratoire, mais entre secourir un mannequin en plastique quand on a tous les outils sous la main, et soigner une demoiselle bien vivante au milieu d’une rue déserte, il y avait une sacrée différence. Dans les films, le héros déchirait son t-shirt pour en faire des bandes de fortune, mais Maiken décida plutôt de prendre la lanière de son sac à main, ce qui ferait tout aussi bien l’affaire et éviterait de ruiner inutilement sa chemise. « Je vais vous faire un garrot. Ensuite, on essayera de vous lever pour vous mettre à l’abri. » Elle avait dit on, elle supposait que la nouvelle venue accepterait de lui donner un coup de main … Toutes les bonnes volontés étaient bienvenues. Elle détacha donc la lanière de son sac à main et entreprit de la nouer autour de la cuisse de la blessée, en essayant de se souvenir de son mieux de ses connaissances dans les garrots. Il ne fallait pas trop serrer, mais si le nœud était trop lâche, ça ne fonctionnerait pas non plus … Au final, elle parvint à un résultat sans trop savoir si cela serait suffisant, mais elle ne pouvait pas faire mieux. Elle se tourna alors vers l’autre jeune femme, pour l’étape suivante, à savoir le déplacement jusqu’à un lieu plus sûr. « Vous voulez bien m’aider ? » |
| | | | Sujet: Re: (event) the last chance - philo, cass & may | |
| |
| | | | (event) the last chance - philo, cass & may | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |