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 Control Is Everything. [Saül Byrne]

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MessageSujet: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 1:19


CONTROLISEVERYTHING.
"Le tout, c'est de le garder. "
Led galope vers son panier, tourne sur lui-même deux ou trois fois, et se couche. Il croise ses pattes entre elles, redresse sa tête et pose enfin son regard sur son maître. Et ce regard-là... Oh mon dieu, Jacob a juste envie de lui enterrer la tête dans le sol.

« Arrête de me regarder comme ça » grogne-t-il.

Et ouais, il est carrément ridicule, il le sait. Parce qu'il parle à son chien. Mais il n'a pas que le regarder comme ça, aussi. A le juger, là. Sale chien.

« Tu crois que la situation est pas assez difficile, comme ça ? »

Led détourne le regard et pose sa tête sur ses pattes. Ouais, c'est ça, espèce de traître.
Jake se baisse, muni d'une pelle et d'une balayette. Et consciencieusement, il ramasse les débris de l'ampoule qu'il vient de briser. La sixième depuis le début de la semaine. Un record. C'est sans doute pour ça que Led le regarde comme ça, avec son air amusé. Il se moque de lui, la bâtard. Ou peut-être que c'est Jacob lui-même qui voit ce qu'il veut voir dans son regard. Peut-être que c'est lui qui se trouve ridicule mais qui ne veut pas se l'avouer.
En tout cas, tout ça devait s'arrêter. Déjà parce que, sa réserve d'ampoule neuve commençait à dangereusement diminuer et qu'il n'avait aucunement le temps d'aller en acheter avant la semaine prochaine. Et ensuite, il devait reprendre les choses en main et arrêter de laisser son stress et cette chose le contrôler. Combien de temps avait-il passer à essayer de prendre sur lui ? Par combien d'épreuves était-il passé pour en arriver à un tel stade de contrôle ? Il ne pouvait pas laisser rien ni personne gâcher tout ça. Et peu importe à quel point Jehro voulait qu'il emménage avec lui, il devait prendre son courage à deux mains et assumer ses décisions. Il n'allait pas – et ne pouvait pas – habiter dans une maison de Hunter. Question de survie.

Les morceaux de verres craquent dans la pelle alors qu'il finit de les ramasser. Puis il se redresse, avec un soupire et jette tout ça dans la poubelle. Puis avec un engouement bien caché, il ouvre le placard au dessus de l'évier et regarde tristement les rangés de boites d'ampoules alignées. Cette torture n'allait donc jamais finir.
Tristement, il s'empare d'une boite en carton fin et déballe l'objet en verre.

« On parie sur sa durée de vie? »

A l'instant même où ses doigts entrent en contact avec son culot, l'ampoule grésille. Le verre se met à chauffer rapidement. Et doucement, le filament brille faiblement avant de créer une lumière forte et lumineuse. Jacob soupire. Il aurait pu trouver ça presque beau. Objectivement, c'était assez extraordinaire. Parce que tout son corps, était parcouru d'un champ électrique assez puissant pour éclairer tout l'immeuble en cas de panne. Et oui, il parle d'une expérience vécue. Mais non... ça n'avait rien de fabuleux au quotidien. Bien au contraire.
Led se lève doucement, et vient se frotter contre les pieds de la chaise sur laquelle Jacob venait de monter. Et son maître lui sourit en visant doucement l'ampoule dans son socle. Puis il descend et aussitôt, le chien vient se caler entre ses jambes.

« C'est fou. Tu te prend au moins 10 fois par jour un coup de jus et tu reviens quand même ? » sourit-il. « A croire que tu aimes ça. »

Led lève la tête et Jacob sait qu'il réclame des câlins. Mais très sincèrement, il n'est pas sûr de pouvoir supporter de lui faire mal. Encore une fois. Surtout après l'énième épisode de l'ampoule.
Pourtant, il cède. Et doucement, il enfouie sa main dans le pelage noir de jais de son chien.
Et.... rien ne se passe.
Comme si la seule envie de ne pas vouloir faire de mal à son chien, avait suffi.





Dernière édition par Jacob Burtham le Mer 28 Mai 2014 - 1:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeLun 26 Mai 2014 - 16:29


control is everything
Pourquoi t'es là ?
Pourquoi tu restes ?

≈≈≈

Saül, il tremble. Les doigts posés sur son torse d’homme enfant, il geint, apeuré, effrayé, quelque peu nauséeux. Les mains de l’homme trainent sur sa peau, souille sa chair, et son buste.  Elles le caressent de manière brute, comme un homme caresserait une bête, un chien, et non pas un amant. Elles l’écorchent, lui tire des plaintes rauques, mi douloureuse mi dégoutée, des sanglots voilés, cachés. Il laisse échapper une larme, une de ses perles salées qui baignait si souvent dans ses yeux d’enfant désillusionné. D’homme emprisonné dans un corps de môme. « st…stop… »  elle tremble, sa voix, aussi effrayée que son corps. elle se fait petite au fond de sa gorge. elle se cache, se terre sous sa langue. elle le laisse aux mains du monstre, elle l’abandonne, l’offre. le prive de sa seule chance de s’en sortir intact, pur. un pleur silencieux lui échappe quand les phalanges de l’inconnu effleurent la fermeture de son pantalon. le mont inviolé, d’ici quelques instants sera souillé par ses poignes violentes. il se tend, le môme, essaye de lui échapper. de se fondre dans l’élément froid dans son dos. mais celui-ci rejette obstinément son corps. comme sa voix l’a fait, il le laisse au bras de ce type, de ce client un peu trop enjoué. De cet homme pervers, aux pattes énormes, aux dents jaunes, et au rire teinté de nuance de whisky. L’odeur emplit ses sens, comprime dans un étau de fer sa gorge. le relent écœurant de l’alcool retourne son estomac vide. il saute dessus à pied joint jusqu’à l’obligé a craché de la bile. À vomir des repas non existants. Des aliments jamais avalés. Le pervers se fige un instant, surpris. Son visage gras passe d’une teinte rougeâtre du vin à celui vert d’une olive. Sa bouche se tord de dégout, alors que le môme tombe à ses pieds pour rejeter de l’acide. Des larmes mouillent ses joues d’enfants. Elles les inondent de leur sel, et rejoignent sa bouche entrouverte à la recherche d’air. il halète, l’œsophage brulé sous le flot de bile. Il gémit. de douleur, de peur. ses doigts tremblants essuient ses lippes rouges, mordillées. des taches de sang maculent sa peau. Blanc sur rouge, rouge sur blanc. Il fixe ses yeux noyés sur ses marques. Sur ses gouttelettes inquiétantes. L’homme lui fulmine devant lui. il vocifère des mots, des phrases incomprises par son âme d’enfant. « putain de dégelasse » les sourcils se froncent, les dents se serrent alors qu’une main vole en plein sur sa pommette. elle égratigne sa peau, la marque de son seau brulant. ses yeux immenses s’écarquillent un instant, et se ferment l’instant suivant. ça brule, ça chauffe, comme un poison inoculé au fond de ses veines. craché dans son sang. ses doigts frais se portent sur sa chair meurtrie, ils l’effleurent, la panse par leur douceur, leur froideur cadavérique. Ils la consolent, pendant que le môme bredouille, le regard humide. Il a la peur qui lui ronge les organes, lui dévore le cœur. elle lui grignote chaque parcelle vivable, se repaît de sa douleur muette. de son corps mort. de son corps mort. brisé, le gamin parvient à se remettre sur ses jambes. Le corps tassé, il se faufile en courant loin de l’homme, du monstre violent a la main rougie de l’avoir frappé. son souffle reprend au fond de ses poumons tandis qu’il s’éloigne, augmente la distance entre leurs deux corps. des doigts s’enlacent autour de son bras. Comme par réflexe, le gamin enfonce sa tête entre ses épaules, les paupières closent. «   saül ?! tout va bien ? » la voix du barman le tire de son cauchemar éveillé. Le môme se fixe sur lui, les joues maculées de larmes. il a toujours été gentil avec lui le barman. il l’avait toujours protégé de ses hommes abjects. Il lui avait même offert des verres, son épaule pour pleurer. alors il renifle, essuie son visage avec sa manche décousue. il se penche d’avant en arrière, sur la pointe puis sur son talon, comme un enfant prit en faute. « le monsieur…il a besoin d’aide tu sais ? il a fait comme papa... » le visage du barman se reforge, passe d’attentionner à coléreux. Ses yeux laissent échapper de nouvelles perles au souvenir de son père. quelque chose de chaud se pose sur ses épaules, l’entourent dans une chaleur bienfaitrice. «  tu restes ici d’accord ? saül, regard moi tu ne bouges pas, je reviens ! » sa tête s’élance faiblement à droite puis à gauche alors que le gentil homme s’éloigne. Il ne veut pas qu’on le laisse seul, être seul ça fait trop mal à son cœur d’enfant. de lui-même, son corps pivote et il plonge vers la sortie, le corps entouré d’une simple veste. ses jambes l’entrainent ailleurs. loin d’eux. et dans sa tête une seule pensée raisonne. il a besoin de jacob. Maintenant. Cinq minutes plus tard, ça s’arrête de tanguer dans sa tête. les battements de son muscle s’apaisent. ses doigts percutent le battant de la porte qui lui fait face. sans attendre de réponse, il se précipite à l'intérieur de l'appartement, et se câle bien au chaud dans les bras réconfortant de son ami, perdu. il est bien là, il est heureux. protégé, presque autant que dans ceux de monroe. 

HJ:
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MessageSujet: Re: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeMer 28 Mai 2014 - 1:38


CONTROLISEVERYTHING.
"Le tout, c'est de le garder. "
Quand la sonnerie de la porte de son appartement a retenti, Jacob s'est tendu immédiatement. Et comme si  Led avait senti son humeur, ses poiles se sont hérissés et il a grogné. De son grognement sourd et profond.

Jacob n'attend personne et ce n'est pas spécialement spécifique à cette soirée qui semble avoir terriblement mal commencé. Non, c'est juste habituel. Jacob n'attend jamais personne. C'est comme ça et c'est plus une volonté personnelle de sa part, qu'autre chose. C'est plus simple dans son cas. Moins dangereux. Il part d'une principe que s'il fréquente le moins de personnes possible, moins il y a de risques que quelqu'un découvre son secret. C'est une sorte de probabilité idiote... sur laquelle la vie de Jacob repose totalement. C'est un peu triste quand on y pense. Parce que s'il continuait comme ça, finalement, il allait finir seul, avec son chien. Et ça devrait le gêner. Mais en fait... non. Il croit qu'il s'y est fait. Que la vie a décidé d'être une chienne avec lui, alors pourquoi lutter ? Il ne ferait que s'épuiser, il le sait. Alors, il ne lutte pas. Il reste sage.
Il ne fait pas de bruit, marche lentement dans la rue, baisse la tête qu'il cache dans sa capuche. Il vit doucement, sans rien bousculer. Il va au travail, pour payer son loyer et s'acheter à manger lui et son chien. Non, Jacob ne fait pas de bruit. Jamais.
Et c'est très bien comme ça.

Mais voilà, là, maintenant, sa vie fait soudainement du bruit. Quelqu'un a appuyer sur la sonnette de la porte de chez lui. Comme ça. Sans prévenir.... Et c'est tout sauf normal.
Et il sait qu'il ne devrait pas s'imaginer des choses. C'est la dernière chose à faire. Mais il ne peut s'en empêcher. Et si, quelqu'un avait découvert son secret... ll ne sait pas comment, pourquoi... Il a été si prudent pourtant. Il ignore comment c'est possible. Mais si... c'était le cas. Et si dernière cette porte... si derrière cette porte, deux hunters l'attendaient avec un sourire sadique sur les lèvres... Jacob ferme les yeux comme pour chasser ses images ignobles de son esprit... Mais c'est pire, parce que maintenant, ce n'est pas deux hunters qu'il imagine... mais ses frères. Ses deux frères hunters. Et oui, c'est encore pire. Mais c'est évident que ce serait à eux que reviendrait la tache d'éliminer le mutant qu'il est. Ce serait comme une sorte de... mission qu'ils se donneraient, en bon hunters fidèle à leur tache.  Jehro qui rêvait de réunir sa famille aura réussit. Ce sera un repas épique... avec Jacob en plat de résistance. Et maintenant, c'est juste morbide. Il voit le sourire sadique de Colt, son air satisfait aussi. Et la mine déçue de Jehro... Allaient-ils être triste ? Au moins une fois ? Au moins une seconde avant de l'exécuter et de le laisser froid, sans vie, dans son sang, près de son chien, dans son appartement pourri ?

La sonnette retentit encore une fois et Led jappe, entre deux grognements. Jacob sors de sa torpeur. Son cœur bat terriblement vite. Il est mort de peur. Et c'est ridicule. Parce qu'il peut très bien se faire des idées, bon sang. C'est peut-être une de ses vieilles voisines qui vient lui apporter le reste de son bon repas en sauce.
Oh mon dieu, mais n'importe quoi. Personne ne fait jamais ça. Il n'a même pas de vieilles voisines, merde.

Avant même, qu'il n'ai le temps d'essayer de se calmer, il est déjà devant sa porte d'entrée, la main sur la poignée. Led est derrière lui, terriblement menaçant. Il ne prend même le peine de perdre son temps à tenter de le renvoyer, le chien ne le ferait pas. Putain de chien têtu.

Il ouvre la porte.

Saül ne lève même pas la tête. Il ne dit rien. Il s'avance juste doucement vers lui et pose sa tête, là, en plein sur son cœur qui bat encore à sang à l'heure.
Derrière eux, Led s'est calmé. Il vient même frotté son pelage contre la jambe de Saül. Et Jacob, aussi, se calme. Il souffle un bon coup, comme pour dire : «  Oh, ce n'est que toi. »
Mais en fait, ce n'est que lui, ce n'est pas que Saül. C'est Saül, tout simplement.

Jacob l'enveloppe de ses bras, sers sa nuque dans sa main chaude et ferme la porte. Le jeune homme accepte son étreinte chaude, tremble un peu.

Jacob ne dit rien, ne l'interroge même pas, sur sa tenue, son air fatigué et apeuré. Comme un putain d'oiseau tombé du nid. Non, il ne dit rien, car il sait que ce n'est pas de ça qu'il a besoin, pas pour ça qu'il est venu. Alors doucement, il les mène tant bien que mal – sans briser leur étreinte – vers le salon, sur lequel il dépose Saül. Il le débarrasse de cette veste puante trop grande pour lui, et l'enveloppe dans une couverte posée là – vestige d'une énième soirée plateau télé. Il frictionne ses bras frigorifiés, ramène avec douceur ses cheveux tombant sur son visage. Et il leur fait du thé aussi. Avec des gâteaux, parce que Saül lui parait plus frêle à chacune de leur rencontre, mais qu'il ne peut rien y faire. Et de toute façon, quoi qu'il fasse, le jeune homme ne le laisserait pas faire... Il a posé des gâteaux là mais ils savent tout les deux, qu'il ne les touchera pas.
Il se rassoit a ses côtés. Saül tombe sur son torse et lui réclame doucement son étreinte chaude. Parce que c'est ça, Jacob est toujours chaud. Quoi qu'il arrive.

On ne parlera pas de ça. Pas de ces deux jeunes hommes allongés l'un contre l'autre sur ce canapé. Et cela, parce qu'il n'y a rien à dire. Il n'y a pas d'explication à cette amitié un peu étrange. Pas de raisons. C'est tout. C'est comme ça, c'est là. Et c'est chaud. Et bon. Et quelque part c'est nécessaire. Tout simplement.
« Qu'est-ce-qui va pas, chéri ? » demande Jacob, dans la chaleur de leur étreinte, avec toute la douceur et la prévenance dont il est capable. « Est-ce-que tu veux en parler ? »




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MessageSujet: Re: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 15:56


control is everything
Il y avait entre eux un espace commun
dont les confins n'était pas bien tracés,
où rien ne semblait manquer
et où l'air paraissait inerte, tranquille.
Il y avait entre eux un espace commun
dont les confins n'était pas bien tracés,
où rien ne semblait manquer
et où l'air paraissait inerte, tranquille.

≈≈≈

Sous sa peau, il sent son cœur battre, l’allure effrénée, apeurée. Il cogne sa poitrine, bat ses côtes, prêt à sauter hors de ses chairs. L’enfant fronce les sourcils, l’oreille apposée contre sa cage thoracique. Il écoute, il perçoit chaque battement, chaque petite tape que le muscle produit contre son visage. Naïf, il dépose son pouce contre son nez, et reproduit chaque martèlement. Un, deux, trois. Ça l’amuse, le détend. Ça fait même sécher ses larmes sur ses joues. Il en oublie presque l’incident. Quelque chose de chaud frôle sa cuisse, effleure sa chair, et l’enfant, il sursaute. Son regard descend jusqu’à ses pieds frétillant sur le sol, jusqu’à tomber sur l’origine de la chose. Un chien. Grand. Noir et brun. Qui se frotte contre sa jambe, dans l’espoir de le consoler, et ça lui tire un sourire au môme. Un sourire bienveillant, heureux. LED lèche la main qui pendouille dans le vide, ses yeux si humains plongés de celui de Saul. Avec étonnement le petit note que son regard est marqué par plus d’humanité que ceux de la plupart des hommes pour qui il se trémousse à la rose rouge. Sous sa joue, le rythme cardiaque de son ami ralentit, s’apaise lentement. Une main câline vient s’enrouler derrière sa nuque, et derrière lui la porte se referme dans un souffle. Sans briser son étreinte, Jacob l’entraine. Il le tir, l’emmène, et le môme se laisse aller, sans rien dire, sans rien tenter pour l’arrêter. Parce qu’il lui fait confiance. Presque autant qu’à Monroe. Leur corps imbriqué l’un dans l’autre les mène jusqu’à dans le salon, Jacob l’entraine jusqu’au canapé et le force à s’assoir sur les coussins moelleux. Par réflexe, l’enfant geint les doigts accrochés a son tee-shirt. Il n’aime pas être seul. Mais il finit par le lâcher, à regret. Parce qu’il s’est qu’il reviendra toujours. Ses épaules perdent leur chaleur quand le mutant lui retire sa veste. il frissonne le môme, jusqu’à que l’autre ne le recouvre d’un plaid doux. Comme un enfant, Saul s’emmitoufle dedans, cale ses pieds déchaussés sous ses fesses, et pose sa tête contre l’accoudoir, les yeux fermés. Jacob frictionne ses bras maigrelets, ramène avec douceur ses cheveux tombant sur son visage puis il s’en va. Un instant plus tard il est de nouveau là, posé à côté de lui, et par réflexe le môme pose sa tête tout contre lui. « Qu'est-ce-qui va pas, chéri ? » Tout. Tout. Tout. Qu’il a presque envie de répondre, mais il se contente de secouer la tête de droite à gauche, sourcil froncé. Il veut ne pas en parler, pas maintenant, pas toute suite. Après. Il ne veut pas. Il ne peut pas. Il a peur. Comme un enfant. Comme un bambin. Alors il s’obstine. Il secoue la tête, au bord des larmes, tandis que le transmutant patiente. « Est-ce-que tu veux en parler ? » il hésite. Il balbutie, se repasse en boucle les images dans la tête. Elles le hantent, l’obsèdent, font trembler ses membres maigres, claquée ses dents et pleuré ses yeux immenses. Elles semblent s’animer, danser, hurler au fond de son cerveau, pour qu’il les grave à jamais au fond de sa tête, qu’il leur creuse une place immonde dans ses souvenirs d’homme enfant. elles souillent ses pensées de leurs perversions malsaines, jusqu’à qu’il hoquète piteusement. Il sent encore les doigts boudinés de l’affreux monsieur le caressent, violenté sa chair nue d’une blancheur peu commune. Comme pour se rassurer, faire taire la peur qui naît en lui, il traine l’un de ses doigts sur son torse, là où ceux du violeur s’étaient apposés. Il n’y a plus rien, juste une souillure obscène qui lui tire une grimace. Les éraflures causées par la bague de son agresseur s’enflamment au contact de sa peau. Elles imprègnent son buste de leur chaleur douloureuse jusqu’à qu’il ne laisse retomber sa main. Tremblant, geignant il se rencogne contre le corps de son ami. Il est chaud contre lui, il semble incandescent. C’est brulant, c’est réconfortant, c’est bon, presque nécessaire. Le plaid posé sur ses épaules menues, le môme triture nerveusement son tee-shirt. L’autre reste muet, attentif à sa douleur, a sa peur, il le laisse se taire, décider du moment où il osera parler. « Le monsieur…il…il a voulu faire comme papa avant… » Le môme renifle, il aligne les mots, comme des perles sur le fil de la conversation, avec douceur et minutie ; mais l’ensemble n’a pas de sens réel. Car les mots qu’il débitait, semblaient justes jetés, éparpillés, les phrase qu’il formait en dissimulaient d'autres, bien plus complexe et dur à entendre. Des mots qui à eux seuls, pouvaient ramener à la vie des souffrances et des souvenirs enfouis au fond de sa tête. De son cœur. Des phrases qui, assemblées, le tuaient à petit feu.

HJ:
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MessageSujet: Re: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeMer 4 Juin 2014 - 7:19


Jacob&Saül
They are a family now.


Il devrait dire quelque chose. Il sait qu'il devrait dire quelque chose. Mais il ne peut pas. Les mots restent bloquer dans sa gorge nouée. C'est à peine s'il arrive à respirer. Alors il ne dit rien. Il enfouie son nez dans les cheveux de Saül et le serre contre lui, aussi fort qu'il peut, comme si cette simple étreinte fragile et maladroite pouvait tout effacer, tout soigner... Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce-pas ? Ce n'est qu'une ridicule étreinte de rien du tout. Et ce n'est certainement pas ce qu'il a besoin, Saül, hein ?
Mon Dieu, son bébé. Comment pouvait-on faire de mal à un si petit être si fragile, si innocent ? Comment pouvait-on délibérément le briser et l'anéantir ? Parce que c'est ce qu'on avait fait, n'est-ce-pas ? On l'avait piétiné, écraser et au lieu de rassembler les seules parties qu'il restait de lui, on l'avait jeter en pâturage à tout un tas de vautour... Bien sur que Jacob sait pour Saül. Il sait certainement plus de choses que son ami, le pense. Parce que Jacob il sait écouter et le soir dans son lit, il recoupe les morceaux de l'être qui dors lover contre son flanc. Alors oui, il sait pour son père, pour Monroe aussi et pour tout ces hommes qui le touchent chaque soir. Et ça le tue. Parce que Saül est juste...

Ils se sont rencontrés au moment où Jacob en avait le plus besoin. Parce que Saül, c'est certainement la personne qui a le plus besoin d'aide sur terre, mais son truc c'est d'aider les mutants qui en ont le plus besoin. Et à une époque, qui lui semble un peu lointaine, Jake était de ceux là. Parce que Jehro était en prison et que sa famille... eh bien aucun de ses frères et sœurs n'en avaient à faire... Et sa mère... il ignore à quel moment exactement elle a cessé d'être sa mère mais ce n'est pas le propos... Jacob était complètement perdu. Sa mutation lui menait la vie dure et... c'était si compliqué. Il n'avait sa place nulle part et c'était ça le plus difficile à supporter. Ne pas avoir de famille, n'avoir personne qui l'attend le soir, personne pour le soutenir, pour l'aider...
Et un soir, la devanture de la Rose Rouge s'était imprimé sur ces rétines... Et ça avait été pour lui, comme un cadeau empoisonné. C'est la seule fois où il y a posé les pieds. Encore aujourd'hui, il ignore pourquoi il y était allé. Après tout, tout le monde savait pour Monroe. Peut-être qu'il n'avait pas réfléchi. Ou peut-être que tout ça avait eu un but précis. Peut-être que c'était plus simple de se faire prendre. Et Monroe était le meilleur hunter à ce qu'on disait... Peut-être qu'il n'allait pas souffrir...
C'est Saül qui l'a sauvé de tout ça. C'est lui qui l'a vu en premier. Comment a-t-il su ce qu'il cherchait ? Jacob ne le sera jamais. Mais entre deux danses, il a pris le bras de Jacob et il l'a mis dehors. « Faut pas. Faut pas que tu viennes ici, Monsieur. C'est dangereux. Pars et ne reviens pas. »

Ce soir-là, Saül a sauvé Jacob de lui-même.
Ils se sont revus quelques semaines après cela. Du moins, c'est Saül qui l'a trouvé. Ils se sont assis à une terrasse d'un café, sans rien dire. Le brun n'a pas parlé. Il a joué avec son chocolat chaud en souriant vaguement. Puis il a doucement chuchoté :  « C'est bien, tu m'as écouté. Tu n'es pas revenu. C'est bien ».
«  Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait. »


Saül a penché la tête sur le côté, s'est mordu la lèvre et lui a doucement murmuré des paroles que Jacob n'oubliera probablement jamais. Et c'est à ce moment-là, que tout a changé. C'est à ce moment précis, assis en face de l'être le plus fragile et le plus innocent qui lui avait été donné de rencontré, qu'il a décidé de plus être faible. De se battre. Et de se reprendre en main.
Et ils sont devenus une famille. Du moins, Saül est devenu la famille que Jacob a toujours recherché. Cette personne a qui se raccroché dans les moments les plus dures, cette personne sur qui compter... Parce que Saül avait besoin de lui et jamais, il ne devait le laisser tomber.

Les années ont passé et leur lien n'en est plus fort, probablement. Et peu importe Monroe, peu importe Jehro. Ils sont une famille, c'est tout.

« A quoi tu penses? »chuchote doucement Saül, en appuyant sur son nez. Ça le fait sourire de ses yeux d'enfants. Et Jacob louche pour le faire rire. Et ça fonctionne. Puis il embrasse son front. Et c'est à son tour de loucher, alors que Jacob l'entend dire dans sa tête c'est pas de ma faute, c'est mes yeux.

« A la premier fois qu'on s'est rencontré » répond enfin contre la peau chaude de son front. Il est chaud, enfin. Il ne frisonne presque plus. Et ça rassure Jacob.
Parce qu'ils sont une famille. Parce que Saül est son petit frère et que c'est son rôle de le protéger. Et cela pour toujours.

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MessageSujet: Re: Control Is Everything. [Saül Byrne]   Control Is Everything. [Saül Byrne] Icon_minitimeMer 4 Juin 2014 - 19:08

RP A ARCHIVER
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