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 Tell me about you [Aspias]

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Matthias Callahan
Matthias Callahan

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SUR TH DEPUIS : 10/12/2016
MessageSujet: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeDim 29 Jan 2017 - 2:48

Tell me about you
How can I tell her I don't miss her whenever I'm away. How can I say it's you I think of every single night and day. But when is it easy telling someone we're through. Ah girl help me tell her about you.



Les derrières bouffées de fumée s'élevait dans le ciel gris, se mêlant aux nués de vapeur de sa respiration. Ses yeux se perdirent quelques instants dans la contemplation muette des flocons tombant sur la ville. Chaque chasseur savaient que ce micro climat était dû à un mutant. Si pour beaucoup ils s'étaient lancé à sa poursuite, Matthias ne faisait pas partit de ceux là. Pas qu'il s'en moquait, au contraire un dégénéré maîtrisant la météo pouvait faire bien plus de dégât que de se contenter de faire neiger, juste qu'il avait d'autres préoccupations.
A commencer par son père et son emprisonnement. L'aîné n'acceptait pas très bien qu'il l'est mit à l'écart. Il aurait put aller demander des comptes à Adélaïde, mais ça serait revenu à devoir lui adresser la parole, et elle ne lui aurait sans doute rien lâché. Il avait pensé à soudoyer cette jeune avocate, qui semblait être sortit tout droit des bancs de l'école, avec sa tête de première de la classe. D'ailleurs il ne comprenait pas pourquoi son père perdait son temps et son argent avec elle. A son sens il aurait eut plus vite fait de se défendre tout seul… Mais ce n'était pas ses affaires après tout, étant donné qu'il en avait décidé ainsi. Et s'il avait des vu sur la blonde, ce qui justifierait son choix, ce n'était d'autant plus pas ses affaires. Il voyait les accusations lui tomber sur les épaules d'ailleurs. Qu'il l'aurait poussé à l'adultère. Ce n'était pas lui qui lui avait mis un couteau sous la gorge pour qu'il se marie, par dépit, avec Adélaïde… Son père était un adulte et faisait bien ce qu'il voulait. En ce qui le concernait sa mère était morte. Pour celle qu'il se refusait encore de considérer comme sa belle-mère, il s'en moquait pas mal. Ses déboires ainsi que ses états d'âmes se trouvait être le dernier de ses soucis.
Les siens avaient les mêmes gènes que lui et occupait une grande partie de ses pensées. Un peu trop à son goût. Salomé lui prenait la tête et c'était vraiment le cas de le dire. L'homme ne la comprenait plus, il ne la voyait même plus comme sa sœur, mais comme une peste en pleine crise d'adolescence. S'il usait toujours de son stratagème pour la voir et tenter de briser sa coquille, il arrivait au bout de sa patience. Surtout que ces derniers mois n'avait pas non plus été de tout repos, avec les événements qui avaient secoués Radcliff. Matthias n'avait ni le temps ni l'énergie à consacrer à ces enfantillages. Puis s'il ajoutait à ça miss Lartigue… Bosser avec elle était une véritable épreuve de force, il avait l'impression d'avoir une seconde version de Salomé. Vision dont il se serait bien passé. Mais si elle, le brun ne cherchait pas vraiment à la comprendre, ce n'était pas le cas de Salomé.
C'est pour ça qu'il avait donné rendez vous à Aspen ce jour d'hui. Une décision qui pourrait paraître mesquine, étant donné qu'il savait que les deux jeunes femmes étaient meilleures amies. A son sens ça le serait, s'il c'était agit d'une inconnu, qu'il rencontrait rien que pour glaner des informations sur sa propre sœur. Aspen il la connaissait depuis l'enfance. Et ça faisait un bon moment qu'ils ne s'étaient vus. Sortir un peu et voir des visages connus ne lui ferait pas de mal.
D’ailleurs s’il continuait à traîner comme ça, il allait finir par être en retard. Une chose dont il avait réellement horreur. Surtout que dans son idée il comptait y être en avance, une histoire à régler avec le gérant. Cependant pour une fois qu’il pouvait être plus de quinze minutes chez lui plutôt qu’au manoir, l’homme préférait en profiter au maximum.
Ecrasant la cigarette dans le cendrier, il referma la fenêtre du bureau en le laissant dehors. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était l’odeur de la cigarette froide imprégnant les lieux. Ce qui était un peu paradoxale pour un fumeur. C’est qu’il avait horreur de la fragrance persistante collant aux vêtements comme une vieille odeur de mort et stagnant dans une pièce à l’image d’une vague polluante.
Avant de partir, il jeta un œil au terrarium, cherchant l’animal des yeux. Il n’avait pas beaucoup eu l’occasion de la voir ces temps-ci. Heureusement que ce n’était pas le genre d’animal qui réclamait une intention de tous les instants. Il retrouva Camas enroulée autour de sa branche, à moitié caché par les feuilles, se réchauffant les écailles à la faveur du soleil filtrant par les carreaux. Sa meilleure colocataire.

Il n'y avait pas grand monde ce matin au stand de tir. Et Matthias qui pensait être à l'heure, se retrouva être très en avance. Ce qui n'était pas plus mal en un sens. Il y avait un petit moment qu'il ne s'était pas réellement entraîné au tir, alors autant ne pas passer pour un bleu aux yeux d’Aspen. Puis le chasseur pensait tester une nouvelle arme, dont il n'avait pas l'habitude, donc autant l'avoir un peu en main avant l'arrivé de la jeune femme.
Le Smith & Wesson SW1911 était une très bonne arme, quoi qu'un peu plus lourde que ce qu'il possédait déjà, mais il savait s'en accommoder. Celle-ci était un huit coups, fort plus couteuse que son Colt, mais les dégâts qu'opéraient le calibre 45 sur la cible lui arrachait un sourire satisfait.
- « Celui-ci à l'air de faire ton bonheur. Tu voulais pas passer au douze coups à la base ? S'enquit le gérant, tandis que l'homme se perdait dans la contemplation d'une munition, avant d'engager un nouveau chargeur.
- Si… Mais je t'avoue que j'ai toujours eu un faible pour le Smith & Wesson. Et à quoi bon avoir deux balles de plus, quand on peut obtenir le même résultat avec un plus gros calibre ? Interrogea le chasseur sans vraiment le demander, en armant une nouvelle fois le pistolet.
- Ça a plus d'impact. Répondit son interlocuteur en penchant légèrement la tête de côté en haussant les épaules. Si t'aime les plus gros trous…
Matthias lui décocha un regard des plus expressifs, tendant à lui rappeler qu'il avait une arme en main, chargée qui plus est, et qu'il n'était pas un novice.
- Engage pas la conversation sur ce terrain là tu veux ? » Suggéra-t-il d'un ton qui ressemblait plus à une menace.
Remettant le casque, Matthias fit la sourde oreille à ce qu'il ajouta, bien qu'il savait pertinemment ce qu'il venait de dire : « C’est toi qui a commencé ~ ». A d’autre va…
Ajustant sa position, son œil aguerrit se concentra sur sa cible, tandis que son esprit se perdit dans l'interrogation de comment il pourrait aborder avec Aspen, ce pourquoi il lui avait envoyé ce message. Nul besoin de se leurrer, outre le fait que le brun souhaitait réellement la revoir, cette invitation était purement intéressée. A lui maintenant de donner le change, car la vexée ne se trouvait pas non plus dans ses intentions.
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeJeu 2 Fév 2017 - 22:19

Tell me about you
How can I tell her I don't miss her whenever I'm away. How can I say it's you I think of every single night and day. But when is it easy telling someone we're through. Ah girl help me tell her about you.



Aspen avait du fausser compagnie à quelques unes de ses amies pour venir retrouver Matthias au stand de tir. Elle profitait toujours de ses week end pour retrouver ses camarades de radcliff, souvent avides de ses histoires new yorkaises. Elle avait d'ailleurs abandonné l'idée de les accompagner faire les boutiques, qui lui paraissaient bien fades en comparaison avec les merveilles cachées de la grosse pomme. Elle avait préfé leur proposer un restaurant, alors qu'elles s'intéressaient toutes à son nouveau chéri, sa nouvelle vie, encore surprises qu'elle garde sa colloc à Radcliff malgré les périodes de plus en plus longues qu'elle passait hors de la ville. A toutes ces questions, elle répondait avec sourire et philosophie : son travail restait basé à Radcliff, le bureau de New York pouvait la faire réintégrer à tout moment. Aussi, elle se contentait de profiter au maximum de la situation, tout en espérant que cela finirait pas se stabiliser par la suite. Et James alors ? Comment s'étaient ils rencontrés ? Est ce qu'elle vivait chez lui, quand elle était là bas ? Comptait elle l'amener à Radcliff un jour ? Et puis, cela faisait maintenant quelques mois qu'ils se fréquentaient, non ? C'est un véritable interrogatoire, une inquisition, à laquelle Aspen se soustrait gracieusement quand l'heure de retrouver Matthias sonne, et que le rappel sur son téléphone portable retentit. Désolée les filles, elle vous racontera tout une autre fois, promis, juré. Ou pas.

Aspen était connue au centre de tir, pour bien des raisons : d'abord, on l'avait vu trainer dans le coin depuis des années, alors qu'elle était haute comme trois pommes – allez, deux et demi- , accrochée aux jambes de sa mère, puis à la main de son paternel. Ensuite, elle avait passé des heures entières à s'entrainer, le casque sur les oreilles, l'arme fermement enfermée entre ses deux mains qui semblaient trop petites pour la soutenir. Parmi les initiés hunters du club, tout le monde savait qu'Aspen préférait le lancer de couteau aux bonnes vieilles armes à feu, et pourtant elle s'entrainait avec assiduité, consciente qu'elle n'aurait pas si souvent l'occasion d'user de ses couteaux, quand les fusils étaient eux plus courants et accessibles en tout lieu ou presque. America. Toujours était il que cette année, elle s'était faite plus rare, en dehors de quelques sessions avec sa mentor ou encore avec son père : elle s'excusait en prétextant une quantité excessive de travail, bien que la vérité soit toute autre. Simplement ça, ils n'avaient pas besoin de le savoir.

Elle avait rangé ses affaires dans un casier façon salle de sport, sortit son casque pour protéger ses jolies petites oreilles avant de s'enfoncer dans l'armurerie pour chercher un pistolet : elle aimait les armes à feu légères, les trucs souples et faciles à manier. Elle laissait les colt trop lourdes et bourrins aux cow boys du coin. Le charmant jeune homme qui tenait l'armurerie lui tendit son arme avec un sourire charmeur, enjôleur même, auquel Aspen ne répondit même pas, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes : en ce moment, elle avait vraiment, vraiment autre chose à faire de plus constructif que de penser à un énième garçon, vraiment. Elle lui avait tourné le dos sans remarquer son petit air déçu, saluant quelques anciens tout en cherchant Matthias dans la foule. C'était marrant qu'il la recontacte comme ça, après des mois de silence radio. Suspect, aussi, mais ça, elle s'abstiendrait bien de le lui dire. Elle restait malgré tout curieuse de savoir ce qu'il lui voulait, et ce qu'il serait prêt à faire pour l'obtenir. Quand elle aperçut sa tête, dépassant aisément tous les autres d'une poignée de centimètres, elle vint le rejoindre alors qu'il discutait avec un autre type qu'elle ne connaissait pas :

- Et bien ? Elle n'est pas bien trouée cette cible, tu perds la main ou tu papotes ?

Elle posa la main sur son épaule pour lui claquer une bise légère sur les joues, un petit sourire aux lèvres. Matthias, elle le connaissait depuis toute petite. Minuscule, même, il avait toujours fait partie de son environnement quotidien, d'une manière ou d'une autre. Maintenant... Elle avait l'impression qu'il était un morceau de son ancienne vie. Son ancienne vie de jeune chasseuse. C'était un peu étrange, pour tout dire...
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Matthias Callahan
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeMar 7 Fév 2017 - 1:36

Tell me about you
How can I tell her I don't miss her whenever I'm away. How can I say it's you I think of every single night and day. But when is it easy telling someone we're through. Ah girl help me tell her about you.



Les yeux concentrés sur la cible, s'il s’agissait de son pire ennemis, sa respiration s'efforça à être calme et posée. Tout aussi posée que pouvait l'être son esprit à l'heure actuelle. Ses doigts caressèrent doucement la crosse, assurant sa prise, souple autour de l'arme. Il était question d'un pistolet et non d'un gourdin. L'index effleura la détente, s'apprêtant à tirer.
Matthias ne sut pas ce qui le perturba le plus. Sa présence soudaine, cette main sur son épaule, pour lui signifier qu'elle était là, ses mots étouffés par le casque qui peinaient à se frayer un chemin pour trouver un sens, ou le fait qu'il se soit laissé surprendre ? Peut être un peu de tout à la foi… Mais alors qu'il destinait au départ sa balle à une mort propre, pile entre les deux yeux, celle-ci emporta ce qui aurait été une oreille, si la cible n'avait pas était faite de papier.
Perdre la main, pour ne pas dire rouillé… C'était peut être une chose dont il aurait dû mal à accepté. Un adjectif qu'il ne pourrait pas s'attribuer. Pas avant d'avoir atteint ce temps ou l'on peut dire sans reproche « Ce n'est plus de mon âge ». Si tant est qu'il l'atteigne cet âge…
Non le chasseur n'était pas rouillé, il était distrait. Distrait par ses pensées, et maintenant par elle. Tournant la tête vers Aspen pour la saluer, dans sa chance elle fut plus rapide que lui, son baiser réchauffant sa joue. Un peu plus vite et c'est ailleurs que cette marque de sociabilité aurait atterrit. L'incident diplomatique avait été évité. D’ailleurs il en eut un léger mouvement de recul. Quant à savoir si c'était plutôt dû à cette idée qu'au fait qu'entre ses mains se trouvaient une arme chargée… Le smith & wesson trouva bien vite sa place sur le comptoir, le casque à sa suite. L'homme lui offrit un sourire sincère et, posant une main sur son épaule, l'embrassant à son tour. Ce n'était pas souvent qu'il se pliait à ces règles de politesse en société, en dehors des moments où il y était obligé. Elle aurait été quelqu'un d'autre qu'il ne se serait même pas donné cette peine. Cependant ce n'était pas quelqu'un d'autre, c'était Aspen… Ils avaient grandit ensemble. Peut être l'aurait-il même considéré comme sa propre sœur, et pris dans ses bras en cet instant, parce qu'il se trouvait réellement ravis de la revoir. S'il avait été quelqu'un d'autre… Seulement il était lui, et pour qui le connaissait suffisamment savait que d'avoir un de ces sourires, dont il était avare, suffisait. Et pas un de ceux qui n'assuraient rien de bon, lorsqu'une idée fleurissait sous son crane.
- « Tu sais bien que les bavardages n'ont jamais été mon fort. Je suis juste un peu distrait. Dit-il en repoussant un peu les munitions du bout des doigts, de façon machinale.
Restait à savoir si le brun se trouvait distrait par ses pensées ou par sa présence. Serait-ce inconvenant de lui faire du charme ? Peut être. Sans souciait-il le moins du monde ? Pas vraiment. Refermant sa main, ses phalanges se posèrent sur le bord du comptoir pour contrôler sa maniaquerie.
- Tu as fait bon voyage ? Demanda-t-il dans un souci de politesse. J'espère que je ne t'ais pas arraché à tes amis, …ou au … à Noeh ? »
Hum, celle là il l’avait retenu de justesse. Appeler Noeh le demi crétin, devant Aspen, n’était peut être pas la chose des plus éclairé qui soit. Bien qu’elle ne devait pas en penser moins.
Venait-il peut être de mettre les pieds dans le plat ? Il n'était pas stupide, il avait bien vu leur manège, et était parfaitement au courant de leur relation, ce n'était par pour autant qu'il s'en préoccupait. L'homme n'allait pas aller voir cet imbécile pour savoir comment il pouvait se comporter avec elle. Comme le plus parfait des abrutis de toute manière, ce n'était pas pour rien qu'il l'appelait le demi crétin. Pour ça et pour d'autre chose bien moins reluisante, qu'il valait mieux qu'il garde pour lui même, s'il ne voulait pas recevoir les foudres de certaines personnes. Noeh et lui n'étaient absolument pas destiner à s'entendre. Que ce soit face à face ou dans leur pensée. Et puis, il n'était pas non plus là pour parler de lui, bien que quelque part l'aîné s'inquiétait un peu pour son cadet. Parfois il faisait des passages éclairs à l'hôpital, sans jamais s'annoncer, et son état ne semblait pas s'améliorer. Une vision qui le confortait dans l'idée qu'une balle dans la tête se trouvait être le meilleur moyen d'en finir. Une assurance de ne pas se rater, quand on savait où viser. S’il devait en finir, c’est très certainement de cette façon qu’il s’y prendrait.
Chassant ces idées de son esprit, sa main se tendit à sa gauche, vers le stand qu’il lui avait gardé. Ça aurait été dommage qu’ils se retrouvent chacun à un bout de la salle. Pas très aisé pour discuter. Même si le brun n’allait pas non plus rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Même si son message signifiait clairement qu’elle se trouvait ici pour une raison, tout autre que celle de se revoir. Le chasseur avait toujours été direct dans ses sms, il lui était toujours plus aisé de manier les choses de vive voix. Virtuellement l’homme était toujours des plus directs.
- « Je t’ais soigneusement gardé une place. On verra qui de nous deux semble à le plus avoir perdu la main. »
Le sourire qu’il lui offrit était mesquin, mais ce n’était pas quelque chose de mauvais, non c’était du jeu. Son regard brillait d’ailleurs d’un air de défit, tout à fait enfantin, du qui tire le mieux. Oh oui ça semblait puéril, mais qu’importe ? Matthias était joueur, et ce petit jeu l’amusait déjà.
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeMar 14 Fév 2017 - 14:08

Tell me about you
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Il était rare de voir Matthias sourire. Pour tout dire, Aspen n'avait pas beaucoup de souvenir de lui enfant, adolescent, en train de faire risette, pour quelque raison que ce soit. A la rigueur, il y avait bien eu des rictus un peu moqueurs, quand il les ridiculisait tous lors des entraînements, des sourires en coin lorsqu'il les attrapait à faire des bêtises, ou encore les rare fois où il avait accepté de faire acte de présence pendant les repas entre les deux familles, mais … Il n'avait pas les zygomatiques faciles, c'était le moins que l'on puisse dire. Encore moins que Noeh, qui était quand même un référence en la matière, c'était dire. Aussi, Aspen se sentit légèrement décontenancée en le voyant approcher avec cet air avenant : qu'ils le veuillent bien ou non, les demi frangins Callahan avaient un air de famille plus prononcé qu'ils ne voulaient le concéder, et Aspen dut retenir sa respiration pour ne pas se laisser trahir par cette dernière, un peu courte, ou par une quelconque prise de couleur de ses joues. Elle se devait d'être décontractée, après tout c'était ce qu'on lui demandait, non ? Ou que l'on attendait d'elle, au moins.

- Distrait, y aurait il quelque chose capable de te détourner de ta cible ?

Elle taquine, faussement innocente. Comme si elle n'avait pas senti les regards souvent si lourds de bœufs qui s'étaient retournés un à un sur son passage pour lui mater les fesses. Aspen était belle, elle en était consciente. Elle songeait simplement que généralement, Matthias n'était pas vraiment sensible à ce genre de choses.

- je suis arrivée il y a quelques jours déjà, et puis l'avion ça reste quand même le moyen de transport le plus confortable. Ce qui l'est moins, c'est le changement de climat entre New York et ici, mais ça … On s'y fait aussi. Et j'avais organisé mon emploi du temps pour caler tout le monde, je suis une professionnelle hein.

Elle avait bien saisi l'allusion tout sauf subtile à son cadet, mais refusa de relever. Ses relations avec le plus jeune des Callahan étaient suffisamment compliqués pour qu'elle n'ait pas envie de s'y étendre. Ni d'y penser tout court, d'ailleurs, à tout prendre. Elle se doutait bien que Matthias avait du avoir vent de leurs… tribulations, mais depuis le temps que cela couvait, celui-ci n'avait jamais pris la peine de s'en formaliser, ou même de s'en préoccuper ne serait ce qu'une seconde. Aussi, elle ne se formalisa pas vraiment de ce sous entendu, préférant le suivre d'un pas tranquille jusqu'au box qu'il lui avait réservé : ils seraient donc voisins, ce qui était tout de même plus pratique pour discuter entre deux salves de tirs. Elle haussa un de ses sourcils impeccablement dessinés face à la remarque taquine du jeune homme, alors qu'elle faisait sauter la sécurité de son arme et qu'elle enfonçait son casque sur ses oreilles :

- Tu m'fais pas peur, j'espère que tu as pris soin de ton égo, il risque d'en prendre un coup.

En réalité, Aspen n'était pas sure de faire un carton dès le premier essai, mais il fallait bien qu'elle lui tienne tête, au moins un peu. Cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas tiré, mais en même temps … La dernière fois, elle avait abattu un homme lézard et ses sbires dans les égouts de la ville, alors face à une cible en carton, elle devrait pas trop mal s'en sortir, non ? Quand la lumière verte lui indiqua son tour, la jolie Wol' raffermit sa prise sur son pistolet, puis tira ses six coups réglementaires. Elle savait que l'un d'entre eux étaient partis au nues, la faute au recul subi au tir précédent, mais pour le reste… Elle avait bon espoir, alors que sa cible et celle de son voisin venaient se rapprocher d'eux pour qu'ils puissent compter les trous. Elle avait atteint sa cible quatre fois, dont une belle balle dans la tête.

- Pan, le mien est mort. Le reste, on s'en fiche non ? Il suffit d'une balle bien placée… Tu t'en es sorti comment, toi ?
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Matthias Callahan
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeSam 4 Mar 2017 - 21:36

Tell me about you
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Sourire, bien sûr que si que Matthias en était parfaitement capable. Cependant, il n’en voyait pas l’utilité si on n’en avait pas envie. Sourire pour la façade, le bien paraitre, il n’en avait qu’ure. Ça il savait faire, de façon parfaitement forcé, au bel accent de sincérité, pendant un repas familial, face à certains collègues de travail, ou même devant ses supérieurs. C’était si facile de faire semblant. De donner le change. De jouer le comédien dans un théâtre qui sonnait faux. Or jouer la véritable sincérité, c’était autre chose. Pour la seule raison qu’il en avait ni l’occasion, ni l’envie de le faire. A quoi bon ? Il était tel qu’il était. Qu’importe si ça dérangeait, il s’en fichait pas mal. Alors oui, les personnes qui l’avait vu sourire de manière franche, exprimant un sentiment réel de contentement, devaient se compter sur les doigts s’une main. Aspen faisait partit de ces personnes. Parce que bien qu’il ne soit pas homme à prendre son téléphone de manière spontané, et régulière, pour prendre des nouvelles, ou même en donner, ou encore d’envoyer une carte postale, lorsqu’il songeait à revoir quelqu’un c’est qu’il en avait envie. Bien sûr la demande pouvait également être intéressé, l’invitation pour la jeune femme l’était en partie, pour ne rien cacher, seulement ça ne changea rien au fait qu’il était content de la revoir. Véritablement content. Ce qui expliquait l’étirement un peu plus prononcé que d’habitude, de ses lippes sur son visage toujours qualifié de glacial. En cet instant il devait être plutôt réchauffé. Comme le siens d’ailleurs, dont il lui sembla qu’il avait prit quelque couleur de manière fugace. Oui Matthias ne loupait rien des détails, seulement parfois il choisissait de les ignorer. Il pouvait en partit comprendre le trouble passager de son ami. Car ses mots lui en procurèrent un également.
En ce moment oui, il y avait effectivement quelque chose capable de le distraire, ou plutôt quelqu’un. Et ce n’était pas que Salomé. Si ne pouvait être qu’elle, il ne s’en serait pas porté plus mal. Ses soucis avec sa sœur, il pouvait encore composer avec, depuis le temps que ça durait… Par contre, pour ce qui concernait cette chère Miss Lartigue… C’était une autre histoire…
Se rendant compte qu’il avait commencé à ouvrir la bouche, mais avait oublié de répondre, l’homme s’humecta les lèvres et se racla la gorge.
- « Tu sais bien que non voyons. Mais que veux-tu, toutes les excuses sont bonnes. » Se justifia-t-il dans un semi mensonge, tout à fait crédible.
Bien entendu qu’il était quelque fois regardant sur la beauté du sexe opposé, cependant, et à l’instar de ses homologues masculins, lui savait se montrer des plus discret. Et il n’y attachait pas non plus une importance de tous les instants. Pour ce qui concernait Aspen, il fallait bien le reconnaitre qu’elle était une très belle femme. Du moins elle l’était devenu, même s’il fallait avouer qu’enfant elle était déjà très jolie. Cependant, Matthias ne pouvait pas avoir sur elle le même regard qu’il avait eut pour Pietra, ou même Rhaena. Ou bien même pour Camille, dans un bref moment d’égarement. Peut être parce que les Callahan et les Wolstenholme avaient grandit ensemble. Bien sûr ça ne l’avait pas empêché d’aimer Calista. Cependant les deux aînés avaient un écart d’âge bien moins important.

Le fait qu’Aspen ne relève pas l’allusion, peut subtile faite à son "cher frère", ne le dérangea pas vraiment. Ne pas parler de lui ne se trouvait pas vraiment être une chose que l’ennuyait particulièrement. Même si par un chemin détourné, il pourrait avoir des nouvelles de lui.
- « Ca je veux bien te croire. La neige n’est pas vraiment la chose la plus probante qu’on puisse trouver ici. Et pour le professionnalisme, je te fais confiance là-dessus. » Dit-il sans soucier le moins du monde qu’il répondait très légèrement à côté de la plaque.
Se ressaisir serait une chose des plus bienvenus. Ses pas le ramenèrent à son box, où il accrocha une nouvelle cible à trouer, avant d’enclencher le bouton pour éloigner la feuille. Plaçant son casque sur ses oreilles, à son tour, un sourire étira le coin de ses lèvres. Ça l’amusait ce genre de joute verbale. Et il fallait avouer que ça lui faisait du bien aussi. Pourquoi n’avait-il pas pensé à l’appeler plus tôt ? Ah oui ça lui revenait, parce qu’il n’avait pas le temps.
- « T’en fait pas pour ça va, il est blindé. Tu devrais plutôt faire attention à ne pas érafler le tiens, fillette.
Levant son arme, sa main droite se raffermit autour de sa jumelle et respirant un grand coup, sa position s’ajusta, il visa et tira. Deux coups de plus que la jeune femme, mais il ne possédait pas la même arme qu’elle. D’ailleurs encore heureux qu’il l’avait testé avant son arrivée. Sinon pour sûr que son égo aurait été mit à mal. Tout à l’heure il n’avait eu aucune gêne que le gérant comme témoin de sa bévue, suite au test du pistolet. Ses moqueries le dérangeaient moins que celles d’Aspen. Question de fierté entre chasseur. Regardant les cibles se rapprocher, l’arme se reposa sur le comptoir, et il fit glisser le casque autour de son cou. La première avait atteint l’épaule, quant aux autres, elles avaient respectivement troué la rate, le foie, les intestins, l’estomac, les poumons et enfin le cœur. Bon, si on ne chipotait pas sur l’emplacement exact des organes. C’était plus facile sur une cible faite de chair et sang.
La phrase d’Aspen lui arracha un léger rire.
- Disons que le miens mettra un peu plus de temps. Mais la finalité reste la même non ?
Se déplaçant pour venir dans son box, Matthias observa sa cible, et mit son petit doigt dans l’impact de la tête.
- Mais je te le concède que pour la côté expéditif, c’est toi qui gagne Wolstenholme. Pour le moment tout du moins. Retirant son doigt, il se tourna vers elle, un léger sourire joueur accroché au coin des lèvres. Tu veux boire quelque chose avant ? Ou on remet ça maintenant ? »
Invitation intéressé hein ? En réalité, l’homme se rendait compte que de rentrer dans le vif du sujet, sans que cet état de fait ne soit directement pointé du doigt, allait être assez délicat. Mais aussi, il ne voulait pas gâcher ce moment.
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeLun 20 Mar 2017 - 20:19

Tell me about you
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La sensation de l'arme à feu entre ses doigts fins procurait à Aspen des émotions étranges et particulières : le métal froid lui rappelait la fraicheur de ses lames de jet, et il n'en fallait pas plus pour qu'elle sente affluer les souvenirs de ses entrainements, de ses chasses, comme autant de vagues ramenées par la marée. C'était une part d'elle qui revenait presque instantannément à elle, une part qu'elle avait essayé d'étouffer dernièrement, celle de la chasseuse, de la huntress.... De la tueuse. Elle avait ça dans le sang, dans les gênes, et si elle ne l'avait pas senti ces derniers temps, préférant s'en tenir éloignée, aujourd'hui le frisson était là. Bien sur, il n'y avait pas de mutant en face d'elle, pas de véritable menace, et pourtant il ne fallait pas grand chose pour visualiser la face hideuse de la créature bleue qu'elle avait affronté quelques mois plus tôt. La décharge d'adrénaline était allée crescendo à mesure que les balles fusaient, et avait laissé flotter sur les lèvres de la rouquine un petit sourire satisfait et peut être un peu menaçant, d'ailleurs. Elle s'était rapprochée de Matthias pour voir le résultat, pas peu fière de son premier essai. Qu'elle le veuille ou non, elle n'avait pas perdu la main, apparemment.

- hmmmmm, le tien a le temps d'agoniser un moment, espèce de sadique. Le mien au moins, il ira pas se téléporter dieu sait où pour se faire soigner. Cela dit, je pense qu'on ferait du bon boulot, bien joué.

Elle savoura les compliments du grand brun, avant d'hausser les épaules avec un petit sourire : a priori, Mathias préférait papoter plutôt que de prendre le risque de se faire humilier une seconde fois. Elle pouvait comprendre, la défaite ne lui seyait pas au teint non plus.

- hmmm, pourquoi pas, cela te permettra de te reprendre en main avant un second round, hein ? Tu peux ta tournée au moins, j'espère ?

Posant son arme sur la banque, Aspen se dirigea tout naturellement vers le comptoir où un énorme barbu couvert de tatouages nettoyait des verres avec un torchon à la propreté discutable. Bah, elle prendrait une canette de soda, de toute façon. Elle n'allait pas se mettre à boire si tôt dans l'après midi, quand même. Elle commanda son soda light, avec un paille évidemment, puis laissa Matthias s'installer auprès d'elle et commander sa propre boisson. Après un Pschiiit réjouissant, elle tira une première gorgée de boisson fraiche, avant de poser à nouveau son regard émeraude dans celui si claire de son camarade du jour.

- Bon... Parlons peu, parlons bien. Je ne doute pas une seule seconde que tu ais pu avoir vaguement envie de me voir, après tout ce temps, mais soyons honnete : je doute que ce soit la raison première de ton appel et de ce petit tête à tête. Alors voilà, je suis toute ouïe, pourquoi m'as tu fait venir, Matthias ?

Il y avait plusieurs options qui tournaient dans la tête de la jolie rousse, sans qu'aucune n'ait véritablement acquise sa faveur : Matthias pouvait avoir été envoyé par les hunters de la ville pour la convaincre de revenir dans la course et reprendre sa place dans leurs rangs. Il pouvait également l'avoir appelé pour avoir des nouvelles de Salomé, puisqu'elle était la couverture de cette dernière depuis des mois, prétextant des chasses et des entrainements entre filles hors de l'Etat pour couvrir sa meilleure amie. Enfin, il y avait l'option Noeh, mais.... Elle n'avait pas envie d'y penser, à tou prendre, c'était trop compliqué, et puis surtout, l'ainé des Callahan n'avait jamais été vraiment intéressé par la vie de son cadet, alors... Elle espérait que c'était toujours le cas, alors qu'elle reprenait une gorgée de boisson sucrée.
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Matthias Callahan
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MessageSujet: Re: Tell me about you [Aspias]   Tell me about you [Aspias] Icon_minitimeVen 5 Mai 2017 - 8:13

Tell me about you
How can I tell her I don't miss her whenever I'm away. How can I say it's you I think of every single night and day. But when is it easy telling someone we're through. Ah girl help me tell her about you.


Cible de chair ou cible de papier, la sensation demeurait grisante. Celle de tenir une arme entre ses mains, et sentir le recul du tir. Connaitre par cœur tous les dégâts que pouvaient causer chaque balle. Là où la plaie pouvait être mortelle, là où ça ne faisait que blesser. Choisir si la mort pouvait être rapide, ou lente mais inéluctable. Bien sûr qu'il aurait put tout grouper dans la tête, ou dans le cœur, comme faisait si bien son père. Comme il avait tenté de lui apprendre, durant toutes ces années. Octroyer une fin rapide et propre. Cependant ce n'était pas un luxe qu'il pouvait offrir. Hormis lorsqu'il chassait avec son paternel.
En dehors de ça, la souffrance qu'il infligeait n'était que justice. Pour celle qu’eux avaient infligée aux innocents, ainsi qu'à sa famille. Le hunter mettait un poing d'honneur à leur rendre la monnaie de leur pièce, avec des intérêts coûteux. En l'occurrence, il ne s'agissait ici que d'une cible en carton, néanmoins exercer son œil était important pour lui. Mais aussi pour se décider de s'il prendrait réellement cette arme ou non.
Un sourire étira néanmoins ses lèvres à la réplique d'Aspen.
- « Tu sais toutes les blessures ne sont pas forcément soignable. Perce le bon organe et la mort est inévitable. Mais là dessus je ne t’apprends rien.
Pas comme si ça devait l'étonner. Elle le connaissait suffisamment pour savoir de quelle façon il chassait. Que ce soit avec une arme à feu, ou une arme blanche.
- Et, serait-ce là, le sous entendu d'une invitation à la chasse ? » S'étonna-t-il faussement, avec un léger sourire.
Non pas que ça le dérangerait vraiment. Surtout avec Aspen. L'homme avait eut vent de ses escapades avec Salomé. Mais très étrangement, il y avait certaine histoire dont il n'y croyait qu'à moitié. Si sa sœur ne voulait pas chasser, elle faisait bien ce qu'elle voulait après tout. Ils n'avaient pas de quota, ou de prime par rapport au nombre de mutant tué. Ça se saurait sinon. Sauf s'ils devenaient chasseur de prime, et ne chassait que les dégénérés sous contrat.
Mais à bien y repenser, depuis combien de temps n'avaient-ils pas chassé ensemble ? Une éternité ! Matthias serait même incapable de dire à quand remontait la dernière fois. Alors non il n'était mandaté par personne, surtout pas par les hunters. Il ne se trouvait pas à leur solde. En tant que Callahan, c'était plutôt censé être l'inverse.
Délaissant son arme, il jeta un regard en coin des plus équivoques à la rouquine. Si elle le cherchait un peu trop, il ira sortir le pistolet dont il a l'habitude. On verra lequel des deux a le plus perdu la main. L'homme n'était pas un très bon perdant, il le cachait juste très bien.

Prenant place à côté d'elle, l’homme la laissant commander ce qu'elle voulait. Bien sûr qu'il allait payer son soda. Il n'était plus à ça prêt, il avait déjà réglé cette séance pour deux, en arrivant. Une autre raison pour laquelle le brun était arrivé en avance. Il aurait été mal venu de lui faire payer sa part. Lui commanda une canette d'eau gazeuse. Sa confiance étant tout aussi mitigé que sa compagne du jour, pour ce qui concernait la propreté des verres.
Matthias attendit que le barman leur serve, et s'octroya une gorgée rafraîchissante, se laissant le temps de choisir ses mots, afin de faire passer les choses en douceur. Cependant, Aspen fut plus rapide que lui sur ce coup là.
Ses paroles le piquèrent au vif, mais il ne montra rien du faite qu'il en fut quelque peu vexé, se contentant de pincer légèrement ses lèvres. Comme s'il admettait de s'être fait démasquer. Aspen devait le connaitre bien mieux qu’il ne la connaissait lui-même…
- « Je suis désolé si mon message a put te paraître trop direct. Même si je pense que tu me connais assez, depuis le temps, pour m'avoir aisément démasqué. S'excusa-t-il faussement, sans le laisser transparaître dans son ton.
Prendre la jeune femme pour une imbécile, ou se lancer dans la bassesse de flatterie douteuse, se trouvait loin de ses attentions. Et elle était bien trop intelligente pour tomber dans le panneau. Peut être la brossait-il en partie dans le sens du poil, seulement il ne souhaitait pas non plus qu'elle se sente comme un faire valoir, en affirmant qu'il voulait juste lui soutirer des informations sur sa sœur. Ce serait mal se comporter. Parce qu'au fond elle faisait partit des rares personnes qu'il était réellement ravis de revoir. Bien qu'il soit n'en pas des plus démonstratif. Et pour qui le connaissait un minimum, savait qu'il ne se trouvait pas homme à tourné autour du pot. La chasseuse l'avait pratiqué assez longtemps pour savoir ça. Cependant, il ne tenait qu'à lui de ne pas non plus se comporter en véritable mufle. C'était tout de même Aspen qu'il avait en face de lui. Pas une collègue de travail, ou une chasseuse lambda. Mais plus ce qu'il pouvait considérer, à son échelle, comme une amie.
- Sois en sûr que je suis vraiment ravis de te revoir. Et si tu doute de ma parole, je t'invite à dîner, ce soir, dans l'endroit qui te conviendra, pour me faire pardonner.» Dit-il d'une façon des plus sérieuse, lui décochant une œillade qui la mettait au défit de mettre ses mots en défaut.
L'invitation était tout ce qu'il y avait des plus sincères. Maintenant libre à elle de refuser, ou d'accepter.
Tenant sa canette entre le pouce et l'index, le coude posant sur le comptoir, le brun délesta de nouveau le récipient d'aluminium d'une gorgée, avant de le reposer sur le bar. Matthias se laissa à nouveau le temps de peser ses mots, comme il le faisait toujours, mais aussi pour lui permettre d'assimiler ses paroles. Ils n'étaient pas pressés.
Le tout était de paraitre un minimum sincère, or ça ce n'était pas bien compliqué. Il l'était toujours pour ce qui concernait sa sœur.
- « Je m'inquiète pour Salomé. Finit-il par lâcher, le regard perdu droit devant lui. Elle est… vraiment bizarre depuis l'accident de Noeh. Je sais que ça fait un moment que ça c'est passé, mais ça n'a à pas l'air de vraiment s'arranger avec le temps.
Disons que c'était plutôt la façon dont elle se comportait avec lui qui l'agaçait. Dans toute son énergie employée pour le repousser de sa vie. Le chasseur voulait simplement comprendre.
Son visage se tourna vers la jeune femme, qui fut toute l'attention de ses prunelles froides.
- Je veux juste m'assurer qu'elle va bien. Et tu es la personne la mieux placé pour me rassurer à son sujet. »
Ça pouvait peut être étonner que le chasseur donne à ce point de le "sentiment", seulement même si tout ça n'était qu'une machination pour soutirer à Aspen des informations sur sa sœur, le fond demeurait parfaitement sincère. Bien qu'il serait prêt à jouer la carte de son cher imbécile de cadet, pour amener la jeune femme sur le sujet qu'il voulait. Taper là où ça fait mal pour diriger dans la bonne direction. Matthias en usait et abusait, et il n'en avait absolument pas honte. Même si ça concernait la rousse.


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