Sujet: Fear is only in our minds ♢ Stanley Mar 6 Mai 2014 - 9:38
FEAR IS ONLY IN OUR MINDS
You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice
Pour certains, la vie est un long fleuve tranquille, pour d'autres, elle est loin de l'être. Personne ne possède un droit de regard sur sa vie, la vie est indomptable et elle n'offre jamais de secondes chances, mais ce sont les choix des êtres de chairs et de sangs qui offrent la possibilité de transformer cette vie et il ne faut surtout pas craindre cette vie et ce qu'elle offre. Faith a fait des choix que désormais elle regrette, mais elle jamais elle ne voudrait retourner en arrière. Cette vie qui est la sienne lui convient, ou en tout cas, elle espère s'en persuader au fil des ans et cela depuis des années maintenant. Elle est dans cette fichue ville depuis seulement trois mois et pourtant elle se sent encore égarée, comme si le fait de côtoyer des hunters avait encore semé le doute de son esprit. De sa fenêtre, elle peut observer la rue et voir des voitures rouler à l'allure d'une tortue, ce spectacle est devenu quotidien. Cela ne choque même plus la demoiselle, depuis toute petite elle était habituée à regarder par delà sa fenêtre pour regarder le monde extérieur qui lui était comme interdit à l'époque. Elle vient de Détroit et cette ville n'est clairement pas fréquentable, pourtant cet endroit que tout le monde détestait et déteste toujours, est le seul repère que la demoiselle possède encore. Elle ne regrette pas son départ de cette foutue ville, mais elle se demande ce que serait devenue sa vie si elle... Si elle n'avait pas pris la fuite pour débuter une nouvelle vie. Il est trop tard pour la nostalgie, les actes sont irréparables et les méfaits de Faith lui colle et lui colleront à la peau toute sa vie. Ce soir en est la preuve vivante.
Elle quitte alors sa fenêtre pour se diriger vers son bureau où se trouve un grand panneau avec diverses informations. Il y a des articles de journaux, des lettres et quelques photos brulés. Des post-it se promènent sur ce dernier, cela met de la gaieté d'une certaine manière. Sur ces post-it sont notés des mots, jamais des phrases. En cas d'invasion d'Hunter elle doit être la seule à pouvoir comprendre ce qui est noté, pas une seule flèche, pas un seul trait, seulement des mots. La demoiselle observa ce dernier avec le regard vide, déplacement lentement les yeux d'une photo à l'autre, d'un post-it à l'autre en essayant elle-même de ne pas complètement se méprendra sur la nature de ces annotations. Elle décroche finalement un article de ce panneau. Il s'agit d'un ancien article de presse parlant d'un homme dont le nom n'est inconnu à personne : Stanley Bishop. La toute première fois que Faith a entendu ces quatre syllabes à son oreille, c'était quand elle était encore une activiste terroriste. Cet homme est connu pour ses recherches et contre toute attente, pour sa mutation. La mutation passionne et déchaîne les foules. Tous les mutants préfèrent l'anonymat, sauf lui ou presque. Faith a besoin de quelques réponses et cet homme est l'un des rares sur cette planète et surtout dans cette ville dans la capacité de lui répondre. La demoiselle a son adresse et cela ne sera pas la première fois qu'elle entre par effraction dans une maison. C'est fou comme fréquenter les « méchants » est pratique. La demoiselle enfile alors une veste en cuir noir - parce que voler un homme riche en débardeur ferait tâcher - et elle attrape alors un couteau qu'elle glisse à sa ceinture. La demoiselle ne veut pas se ramener avec une arme à feu chez quelqu'un dont elle ne veut que les connaissances, elle se fiche du reste. Elle fouine puis repart. Elle attrape le matériel nécessaire, un appareil photo, une lampe de poche et d'autres petits objets pour entrer sans se faire remarquer. La cagoule n'était pas de mise, parce que - encore une fois - elle veut juste des informations. Elle quitte son appartement en se disant alors deux choses : les mauvaises habitudes reprennent le dessus et si jamais le propriétaire est là, elle risque de passer pour une gamine fugueuse avec son couteau à la con. « Les mauvaises habitudes sont de retours. » Levant alors elle-même les yeux au ciel en prononçant cette phrase, elle claque la porte et elle ne compte pas revenir bredouille.
La blonde a les cheveux en chignon et elle vient probablement de passer une demi-heure à marcher pour éviter les hunters et compagnie. En effet cet accoutrement n'a rien de discret et de normal. Elle arrive finalement devant la maison, elle est plutôt correcte et éloigné du centre-ville. Elle n'est pas extravagante contrairement à ce que nombreux riches propriétaires s'autorisent. Elle reste un moment dehors à observer l'extérieur de la baraque. Rien d'anormal. C'est fou ce qu'il doit se sentir confiant ce mec pour ne pas se payer une sécurité, surtout que vu le fric qu'il doit posséder... Cela ne serait pas un luxe. La blonde observa rapidement les fenêtres, toutes semblant fermées à double tour. Il faudrait donc crocheter la serrure de la porte d'entrée, cela n'est pas très glorieux et c'est plutôt pathétique comme méthode, mais casser un vulgaire carreau serait encore pire. La demoiselle n'avait pas perdue la main lorsqu'il est question de pénétrer chez quelqu'un. Elle n'affiche même pas un sourire lorsqu'elle franchit le seuil de la porte. Elle se glisse alors à l'intérieur, allume la lampe de poche, referme délicatement la porte derrière elle. Maintenant ? Il faut trouver le laboratoire ou le bureau ou monsieur Bishop garde ses recherches. Plus qu'à espérer que ça soit sur papier, lorsqu'il est question de hackage, la blonde ne se sent pas réellement à son aise, pour ne pas dire du tout. Dans moins de dix minutes elle doit être dehors, inutile de mettre sa peau en danger plus que ça.
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Sujet: Fear is only in our minds ♢ Stanley 
Mar 6 Mai 2014 - 9:38
