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 (munroes) tell me what's going on.

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Fiona Munroe
Fiona Munroe

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SUR TH DEPUIS : 26/03/2016
MessageSujet: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeMer 14 Sep 2016 - 0:36

i'm holding on your rope, got me ten feet off the ground
and i'm hearing what you say but i just can't make a sound

apologize@onerepublic.

Tu n'aimes pas dormir toute seule. Tu n'aimes pas vivre seule non plus, mais la nuit, c'est la partie qui est la plus difficile pour toi à gérer. Parce que tu restes seule avec ton silence. Tu restes seule avec tes souvenirs, tes cauchemars, et ils deviennent tellement prenant que parfois, tu as l'impression d'avoir arrêter de respirer. Alors souvent, tu ne dors pas. Depuis la vaccination, tu ne vis que sur un mode survie le majorité du temps, mais tu réussis à bien jouer le jeu. Tu réussis à être une interne de haut calibre avec de bonnes connaissances. Le fait que tu ne dormes pas t'aide à ce niveau puisque tu passes plusieurs heures par nuit le nez collé dans les livres, jusqu'à t'endormir dans un manuel d'anatomie et te réveiller en sursaut sans trop comprendre ce qui se passe. Pendant un certain temps, tu as envisagé de te prendre un colocataire ou deux. Tu as même eu l'idée de squatter chez ton frère, ne serait-ce que pour ne pas être seule une fois le soleil couché. Mais tu t'es rapidement ravisée, parce que tu te connais. Tu aimes prendre toute l'espace, foutre le bordel et ne pas être obligé de te ramasser après une longue séance d'études. Tu aimes ne pas avoir à te questionner à savoir à qui appartient le tas de vaisselles sales dans le lavabo, mais plutôt savoir qu'elle est à toi et que tu devras t'en occuper éventuellement. Tu aimes ton indépendance et vivre seule, ça te permet de ne devoir aucun compte à personne, jamais. Alors de devoir gérer avec quelques terreurs nocturnes en retour, ça te semble être un bon prix à payer. Désagréable, mais au moins, tu te consoles en te disant que personne n'est dérangé par ton sommeil aléatoire et tes habitudes de vie qui font un peu pitié, il faut bien se l'avouer.

Sauf que ce soir, tu n'arrives pas à dormir. Tu n'arrives pas non plus à te concentrer plus de deux minutes sans avoir envie de lancer ton manuel à l'autre bout de la pièce. Alors tu tournes en rond dans ton appartement. Tu penses à retourner à l'hôpital, mais tu sais trop bien qu'on ne te placera sur aucun service puisque tu as déjà dépassé ton quota d'heures pour la semaine. Ça fait déjà quelques films que tu mets, sans jamais vraiment les regarder, ton esprit vagabondant toujours ici et là. Tu te tannes rapidement de regarder le blanc de tes murs quand tu es comme ça, tu te connais trop bien. Un coup d'oeil au cadran te permet d'apercevoir que le 2h du matin est déjà passé. Tu ressens le besoin de sortir. De sentir l'air frais sur ton visage, de faire autre chose que de tourner en rond dans ton minuscule appartement. Pendant quelques instants, tu te demandes où tu pourrais aller. Tu penses automatiquement à Mina, mais tu te ravises aussitôt en te disant que de débarquer chez ses parents à cette heure, c'est peut-être pas la meilleure idée que tu aies jamais eu. Alors sans y réfléchir plus longtemps, tu attrapes une veste laissée sur ton lit, attrape tes clés de voiture et tu te diriges vers cette dernière. La voiture est un moyen de transport qui est encore peu familier pour toi. Évidemment, tu avais pris ton cours et tout comme tout le monde lorsque le moment était venu, mais tu n'avais jamais vraiment eu besoin de l'utiliser souvent. Soit tu faisais du covoiturage avec d'autres amies de l'université, soit tu te téléportais parce qu'avouons le, c'était bien plus facile et pratique, et surtout, moins dispendieux bien que l'argent ne fut jamais un grand problème pour toi. Depuis la vaccination toutefois, tu avais du remettre en pratique tes connaissances apprises si longtemps auparavant que même aujourd'hui, à vingt-six ans, tu étais loin d'être une conductrice formidable. Tu te stationnes devant l'appartement de ton frère, monte jusqu’au dernier étage. Tu retrouves facilement la clé cachée et c'est sans t'annoncer que tu ouvres la porte en trombe, voulant être certaine de réveiller ton frère. Et puis, ça t'amuse aussi un petit peu de le déranger comme ça. Il est marrant quand il tire une tronche genre Fio, tu m'énerves. « Devine qui est là! J'te donne un indice, c'est ta sœur préférée. » Tu refermes bruyamment la porte derrière toi alors que tes yeux s'acclimatent à la noirceur de l'appartement que tu connais si bien. Et c'est parce que tu le connais si bien que tu remarques tout de suite quelques ajouts anormaux dans la pièce. Comme le sac pour bébé duquel tu peux apercevoir des gauches sortir. Tu entends une porte de chambre s'ouvrir et tu aperçois ton frère. « Qu'est-ce que tu fous avec des couches pour bébés? » Ton ton est désinvolte, tu ne te poses pas trop de questions sur le sujet, du moins, jusqu'à ce que tu entendes les pleurs d'un bébé. Tu voudrais croire que ça vient de chez un voisin, mais le son est trop près pour que ce soit une théorie plausible. Alors tu te contentes de dévisager encore un peu plus ton aîné, complètement perdue sur ce qui a pu se passer dans le peu de temps qui s'est écoulé depuis ta dernière visite improvisée. « Un bébé? Caleb, what the hell? »
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MessageSujet: Re: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeDim 25 Sep 2016 - 21:10

i'm holding on your rope, got me ten feet off the ground
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Caleb avait Garrett à la maison pour la soirée. C’était assez surprenant, quand on y réfléchissait, de voir avec quelle rapidité certaines habitudes s’étaient remises en place entre eux, et comme certaines s’étaient installées avec autant de naturel : Quand après un week end ensemble, Scarlett avait mentionné l’idée d’appeler une nourrice pour garder le petit pour la nuit, alors qu’elle partait pour son shift de nuit, il lui avait proposé simplement de garder le petit jusqu’au matin : l’enfant était bien habitué à sa présence depuis quelques semaines, Caleb connaissait aussi ses rituels du coucher. Aussi surprenant que cela puisse l’être, Scarlett avait trouvé l’idée tout à fait raisonnable, et lui avait laissé le petit sans la moindre hésitation. Une telle confiance lui allait droit au cœur, et il mettait à présent un point d’honneur à s’occuper du petit comme si il s’agissait du sien. Pour tout dire, il commençait déjà à s’attacher de manière tout à fait déraisonnable au petit, mais il ne pouvait pas faire autrement : Si il voyait Scarlett, il voyait son fils, et le petit ne faisait qu’animer tous ses instincts paternels. Et puis l’enfant semblait apaisé par sa présence, alors que pouvait il demander de plus ?
Ce soir là, Garrett s’était montré particulièrement calin et affectueux : l’enfant semblait un peu chafouin de ne pas avoir beaucoup vu sa mère de la journée, et s’agrippait au cou de Caleb comme un petit Koala babillant. Il ronchonna même quand le grand brun dénoua ses petits bras pour le mettre dans la baignoire, sous la douche, et à peine fut il sec qu’il réclama d’être encore pris dans les bras, et ne se défit de Caleb qu’une fois bercé par les allers et retours effectués par ce dernier dans la pièce en lui chantonnant des comptines. Une fois le petit couché, il s’était installé dans son bureau, ses lunettes sur le nez et un dossier dans les mains : il était sur un dossier fiscal interminablement long, mais au délai désespérément court : il fallait qu’il avance ses lectures aujourd’hui pour être sur de pouvoir terminer dans les temps. De toute manière, il n’avait pas grand-chose à faire de plus pour la soirée, alors autant s’avancer un petit peu.

Il était en pleine étude comptable d’une des holdings de son client quand il entendit la clé tourner dans la serrure dans son dos, lui faisant froncer les sourcils : qui venait lui faire une visite en plein milieu de la soirée ?  Il posa ses dossiers et se retourna en direction de la porte pour voir la nouvelle venue, et ne fut qu’à moitié surpris de découvrir la bouille très satisfaite de sa frangine qui venait de débouler dans son salon avec un grand sourire. Il avait comme l’impression que sa soirée studieuse était fichue, alors qu’il se relevait pour venir embrasser sa frangine, bon perdant :

- Ne le dis pas aux autres, elles risquent de super mal le prendre. Tu as fait des bêtises pour demander l’asile si tard le soir ?

Oui parce que les bêtises et Fio, ça allait surement de pair. Elle avait le sang chaud, très chaud, et le fait qu’elle n’ait pas encore atterri au poste tenait à son humble avis du miracle. Il allait lui proposer de s’installer quand le regard de cette dernière se tourna en direction de la table du salon où se trouvait le sac de Garrett, remplit de couches, de poudre de lait ou encore de peluches. Le jeune homme grimaça : alors ça, ça n’allait pas être facile à expliquer. D’ailleurs, il n’eut même pas le temps de trouver d’excuse que le petit, probablement réveillé par le claquement de la porte, se mit à donner de la voix.

- Euh, une seconde, je reviens…

Il était parti dans la chambre d’un pas rapide, et récupéra le petit garçon qui s’époumonait dans son berceau. Il revint dans le salon avec le petit dans les bras, dont les sanglots s’apaisaient à mesure qu’il caressait son dos.

- Oui euh… J’ai une amie qui n’avait pas de baby sitter pour ce soir, moi j’avais rien de prévu alors je dépanne… Ton frère est une bonne poire, ne l’oublie pas ! et toi du coup, que me vaut l’honneur de ta visite ?
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Fiona Munroe
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MessageSujet: Re: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeMar 11 Oct 2016 - 15:35

i'm holding on your rope, got me ten feet off the ground
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Tu es impulsive. Ça a ses avantages et ses inconvénients. Tu ne penses pas toujours avant d’agir. Tu agis et puis tu réfléchis après et tu espères t’en sortir sans conséquence. C’est un peu comme ça que tu prends tes décisions dans la vie, même les grosses, bien que cela fasse toujours un peu peur à ta famille qui a peur de te voir te planter quelque part. So far, so good. Alors évidemment, bien que le gros bon sens de la vie dise que ce n’est probablement pas la meilleure idée du monde de se rendre chez quelqu’un au beau milieu de la nuit sans l’avertir, ce n’est pas quelque chose à laquelle tu vas réfléchir très longuement avant d’agir, au contraire. C’est seulement une fois dans la cage d’escalier qui mène à l’appartement de ton frère que tu te demandes si c’est une bonne idée de venir le déranger à cette heure, mais même si tu te poses la question, tu ne t’arrêtes pas pour autant. La clé cachée qui tourne enfin dans la serrure, et tu es surprise de voir de la lumière dans l’appartement malgré l’heure. Tu offres un sourire à ton frère aîné qui se rapproche de toi, seulement à moitié surpris alors qu’il t’offre la bise, et déjà, tu te sens un peu mieux. Tu te sens un peu moins seule. Tu te sens apaisée. « Ne le dis pas aux autres, elles risquent de super mal le prendre. Tu as fait des bêtises pour demander l’asile si tard? » Tu échappes un petit rire, l’image de tes deux petites sœurs te venant automatiquement à l’esprit. Tu les imagines déjà embarquer dans un débat de qui est la favorite de qui, lançant ici et là des arguments pourquoi ce devraient être elles les préférés, et ça t’amuse légèrement. Ça te fait aussi un petit pincement au coeur et tu ne peux t’empêcher de te faire une note mentale d’essayer de rentrer à la maison pour tes prochaines vacances. « Non, l’insomnie me tient compagnie. J’me suis dit que je viendrais te tenir compagnie à mon tour. J’te dérange? » Tu espères que non, bien qu’il devait y avoir une raison pour ton frère décide d’être encore réveillé au beau milieu de la nuit. Tu es encore dans l’entrée alors que tu remarques plusieurs choses qui ne font pas de sens. Un sac à couche? Limite, c’est bizarre mais encore acceptable, du moins, jusqu’à ce le sac à couche soit accompagné des pleurs d’un jeune enfant, et là tu comprends que quelque chose cloche. Ou du moins, que quelque chose est différent. Et t’es pas certaine de comprendre. « Euh.. une seconde, je reviens. » Il ne t’offre même pas un regard alors qu’il disparaît dans l’une des pièces de son appartement, et tu ne peux t’empêcher d’être très curieuse. Tu fais quelques pas en sa direction, ta voix s’élevant dans l’appartement soudainement plus bruyant sous les pleurs de l’enfant. « Caleb? » Et puis quand il réapparaît dans la pièce centrale, tu figes sur place. Eh merde.

« Oui euh.. J’ai une amie qui n’avait pas de baby-sitter pour ce soir, moi j’avais rien de prévu alors je dépanne.. Ton frère est une bonne poire, ne l’oublie pas! Et toi du coup, que me vaut l’honneur de ta visite? » Tu ne dis rien pendant quelques secondes, te contente d’écouter l’excuse un peu minable que ton frère est en mesure de te sortir dans l’immédiat. Tu ne saurais dire si c’est parce que tu le connais trop bien, mais tu sais automatiquement quand il te ment. Et dans cette situation particulière, tu n’apprécies pas particulièrement la tentative de mensonge. « Me prend pas pour une conne Caleb. » Tu continues de le regarder sévèrement, alors que tes bras viennent se croiser sous ta poitrine, un geste que tu espères vient te rendre légèrement plus imposante, même si tu sais très bien que peu importe ce que tu essayes, tu ne seras jamais plus imposante que ton frère, l’ex superman. « Je sais très bien à qui appartient ce bébé. » Travailler à l’hôpital, ça a fait en sorte que l’ex de ton frère – ou du moins, celle qui était son ex il n’y a pas si longtemps il te semble – soit sur ton chemin plus souvent que tu ne le voudrais. Tu es terriblement rancunière et cette rancune, elle n’est qu’exacerbée lorsqu’il s’agit de protéger ceux que tu aimes. Et dieu sait que ton frère, il se retrouve pas mal au top de cette liste. Alors de voir le gamin de ta patronne, l’ex de ton frère, dans son appartement, ça vient te refroidir, plus que tu ne pouvais le décrire. « Qu’est-ce que tu fous avec le gamin de Scarlett? » Toi qui était si contente de te pointer là, au beau milieu de la nuit, voilà maintenant que tu regrettais un peu cette visite improvisée. Parce que s’il y a bien quelque chose pour laquelle tu n’étais pas douée, c’est de prétendre que tout va bien, que tout est normal quand ce n’est pas le cas. Et cette situation particulière, elle n’avait rien de normale. Du moins, pas à tes yeux. Et tu avais besoin que Caleb t’explique pour que tu puisses comprendre. Pour que tu puisses chasser l’idée qui se formait de plus en plus dans ton esprit, cette idée en laquelle tu ne voulais absolument pas croire. Et pourtant, c’est ce qui faisait le plus de sens. Caleb et Scarlett, ensemble à nouveau « Me dis pas que.. » Tu n’es même pas en mesure de finir ta phrase, incapable d’aller au bout de cette idée à voix haute. Alors tu te contentes de le regarder sévèrement, sans cligner des yeux, sans broncher, évitant le plus possible de poser ton regard sur cette petite vie humaine que ton frère tenait si fort contre lui.
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MessageSujet: Re: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeVen 21 Oct 2016 - 22:36

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Pour être tout à fait honnête, Caleb préférait que ce soit l’insomnie qui guide les pas de sa sœur jusqu’à chez lui plutôt que la fuite d’un mutant rendu fou par des expérimentations atroces. Au moins là il allait pouvoir l’asseoir dans son canapé et avoir une discussion normale d’adultes normaux, d’une soirée classique. Cela faisait suffisamment longtemps que ce n’était pas arrivé pour qu’il puisse vraiment profiter de ce genre de moment d’ailleurs. Avant que Garett ne se mette à pleurer, il avait d’ailleurs assuré à sa frangine qu’évidemment, elle ne le dérangeait pas, loin de là. Il était toujours disponible pour sa petite sœur. Enfin ça, c’était avant que le petit se réveille d’un gros chagrin, et fasse décamper le jeune homme en direction de la chambre où dormait le petit. C’était viscéral, il n’arrivait pas à laisser le petit pleurer, et tant pis pour les conséquences.

Le petit dans les bras, il vit le visage de sa sœur se décomposer lentement, à mesure que son regard passait de son frangin au petit être qu’il tenait dans ses bras. La réaction de Fiona n’était pas particulièrement surprenante, mais elle était plus… Exacerbée que d’habitude. A croire que depuis sa vaccination, la jeune femme avait de plus en plus de mal à canaliser ses émotions. Il fallait que ça sorte, d’une manière ou d’une autre. En engueulant son frère, par exemple. Alors il la laissa croiser les bras, la fixer de son air sévère qui ne lui allait pas si bien que ça. Quand elle fronçait les sourcils ainsi, elle ressemblait terriblement à leur mère, et plus précisément à leur mère quand elle l’attrapait en train de faire des bêtises, ou d’utiliser ses pouvoirs n’importe comment. Vraiment, c’était juste impressionnant la ressemblance entre les deux femmes de sa famille. Les deux d’ailleurs qui, en dehors de Scarlett, pouvaient lui crier dessus sans qu’il se mette à montrer les crocs. Aussi, il ne chercha même pas à mentir à sa sœur. Il savait qu’elle ne se laisserait pas conter, de toute façon.

- On se calme Musclor. Oui, c’est Garret, le fils de Scarlett. Elle était de garde à l’hôpital ce soir, mais ça tu es bien placée pour le savoir, sa nounou n’était pas dispo, pas plus que ses amis. Alors forcément, je suis l’un des seuls à bien connaitre le petit, et à qui elle faisait confiance. Donc voilà, tu as toute l’histoire…

Enfin, toute… c’était vite dit. D’ailleurs Fiona ne manqua de poser la question qui fâche. Enfin, qui allait la fâcher, elle. D’ailleurs, ce n’était même pas une vraie question, plutôt une phrase en suspens qu’elle attendait plus ou moins patiemment qu’il infirme ou confirme. Situation délicate, si il en était, pour l’avocat qui caressait la tête du petit garçon qui reniflait encore dans ses bras en jetant des regards peu confiants à cette petite rousse qui le fixait comme un parasite, ou presque. D’un geste de la tête, il invita Fio’ à se rapprocher, pour qu’elle s’assoit sur le canapé à coté de lui et de Garret qui s’accrochait toujours à son presque père impérieusement, cachant son petit visage dans le cou de ce dernier.

- Je te dirais ce que tu veux ou dois entendre, si c’est ce qu’il faut, Fio. Tu n’es pas sans savoir que c’est moi qui me suis occupé de l’adoption du petit ces derniers mois, et que par conséquent nous devions nous croiser régulièrement. Une chose en entrainant une autre, nous nous sommes… Rapprochés, oui. Nous avons beaucoup parlé, des choses qui se sont passées entre nous, de notre passé… Des discussions d’adultes, comme il faut en avoir quand on a un passé commun…

Des discussions qui finissaient maintenant quasi quotidiennement sous la couette à présent, mais il n’était pas sur que sa sœur ait véritablement envie d’avoir ce genre de détails. De toute manière, Fio n’était pas naive au point de croire que son éternel amoureux de frangin puisse se contenter de converser civilement avec son ancienne fiancée, si cette dernière lui ouvrait la porte, ne serait ce que de quelques centimètres.

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MessageSujet: Re: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeDim 20 Nov 2016 - 10:11

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Tu ne voulais pas d’excuses. Tu voulais des explications. Mais par dessus-tout, tu voulais comprendre. Comprendre comment ton frère pouvait être si naïf. Comment est-ce qu’il pouvait se laisser berner ainsi après tout ce qui était arrivé entre eux par le passé? Le simple fait que Garrett soit chez ton frère cette nuit, c’était déjà un problème et encore, tu ne connaissais pas l’étendu des dégâts, tu ne connaissais pas toute l’histoire et même si tu voulais comprendre, tu n’étais pas certaine de vouloir savoir. Parce que tu te connaissais assez pour savoir que ça risquait de te mettre en colère. Et fatigue plus colère dans ton cas, ça ne donne pas un mélange particulièrement agréable et ton aîné était bien placé pour le savoir. Tu prends une grande respiration après avoir lancé tes accusations à Caleb, impatiente d’entendre ce qu’il peut bien avoir à dire pour s’expliquer. « On se calme Musclor. Oui, c’est Garrett, le fils de Scarlett. Elle était de garde à l’hôpital ce soir, mais ça tu es bien placée pour le savoir, sa nounou n’était pas dispo, pas plus que ses amis. Alors forcément, je suis l’un des seuls à bien connaître le petit, et à qui elle faisait confiance. Donc voilà, tu as toute l’histoire. » Avec chaque mot que ton frère prononce, il y a une colère qui monte en toi. Une rancoeur, une rancune que tu n’es pas vraiment en mesure d’expliquer, ou du moins, dont l’intensité tu n’es pas en mesure d’expliquer ou de comprendre toi-même. Tu ne comprends pas comment tu peux être plus fâchée de ça que ton frère puisqu’au final, c’est lui qui s’est fait brisé le coeur la dernière fois. Et pourtant. Peut-être que tu es trop intense. Que ta rancune est trop forte pour ce que c’est vraiment. Mais tu es comme ça, tu n’y peux rien. T’aimes pas qu’on puisse faire du mal à ceux qui te sont le plus chers, et Dieu sait que ton frère dans le top de la liste de ceux que tu aimes. Et tu ne pardonnes pas, tu n’as jamais été en mesure de le faire. Alors que ton frère le fasse, ça, ça te dépasse complètement. « Woh. Une seconde. Depuis quand Scarlett a fait son retour dans ta vie? » Tu savais que ton frère travaillait sur le cas de l’adoption du petit, mais jamais tu n’aurais cru que ce cas offrirait un aller simple pour Scarlett dans la vie de ton frangin. Sans même t’en apercevoir, tu t’es approché de lui et tu es prête à le brasser, ne serait-ce que pour lui faire entendre raison, mais tu ne le fais pas. Tu te contentes de le regarder intensément, ton regard témoignant trop fort de cette haine que tu nourris pour ta supérieure. « Caleb! Cette fille, elle t’a brisé le coeur. Elle t’a détruit. J’étais là après, tu te souviens? Comment tu peux lui pardonner? » Tu ne sais pas ce que tu espères en lui disant tout ça, mais tu ne peux pas t’en empêcher. Il faut au moins qu’il écoute ce que tu as à dire. Après tout, la seule chose que tu veux vraiment toi, c’est le protéger. Tu veux qu’il soit heureux, et si possible, pas avec elle.

« Je te dirais ce que tu veux ou dois entendre, si c’est ce qu’il faut, Fio. Tu n’es pas sans savoir que c’est moi qui me suis occupé de l’adoption du petit ces derniers mois, et que par conséquent nous devions nous croiser régulièrement. Une chose en entraînant une autre, nous nous sommes.. Rapprochés, oui. Nous avons beaucoup parlé, des choses qui se sont passées entre nous, de notre passé.. Des discussions d’adultes, comme il faut en avoir quand on a un passé commun.. » Tu fronces des sourcils, un peu découragée de la façon dont il te présente les choses. Tu es sur le point de pogner les nerfs et si tu commences à crier, tu ne seras pas en mesure de t’arrêter. « Parle-moi pas comme si j’avais six ans Caleb. J’suis peut-être ta petite soeur, mais j’suis une adulte. » Des discussions d’adultes, comme si tu ne savais pas de quoi il s’agit. Le problème, c’est que c’est une chose de savoir que Scarlett et Caleb se parlent à nouveau. Ça en est une autre très différente de savoir s’ils font autre chose que parler. S’ils ont une relation quelconque. Si par le plus grand des malheurs, il s’est décidé à lui offrir une place à nouveau dans sa vie. Tu hoches de la tête, refusant d’entendre ce qu’il a à te dire. C’est ridicule, tout simplement ridicule. « C’est sûr que tu me niaises. » Tu lâches un rire qui se veut sarcastique alors que tu essayes d’interpréter ce que ton frère vient de te dire d’une manière qui pourrait faire du sens, mais tu n’y arrives pas. Et puis fuck, tu n’arrives pas à y croire. « Ça fait combien de temps? Que Scarlett et toi, vous vous êtes rapprochés? » À t’écouter parler, c’est comme si tu étais sa petite amie et que tu lui faisais une crise de jalousie. T’as une idée de comment tu sonnes, mais franchement, tu t’en fiches. Tu sais aussi qu’il va sûrement se fâcher aussi si tu continues sur cette lancée, mais ça ne t’a jamais arrêté par le passé et ça n’allait certainement pas commencer aujourd’hui. « Tu crois sérieusement que quelques discussions suffissent, des nuits ensembles ici et là et hop, tous vos problèmes sont réglés? Que ça efface les dernières années? » Il ne t’a pas dit explicitement qu’il a couché avec elle, mais tu le devines facilement. Tu connais ton frère, peut-être même un peu trop bien. Parfois, tu aimerais qu’il soit plus comme toi. Ou peut-être que ce serait plus facile si toi, tu étais un peu plus comme lui. Vous seriez en mesure de voir la vie de la même façon. De comprendre les choses de la même façon. Mais ce n’est pas le cas et plus tu parles, plus tu te fâches. Et plus tu te fâches, plus tu es blessante. Sans même le réaliser. Et déjà, il est trop tard. « J’te croyais plus brillant que ça, mon frère. »
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MessageSujet: Re: (munroes) tell me what's going on.   (munroes) tell me what's going on. Icon_minitimeLun 28 Nov 2016 - 22:37

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Il fut un temps où Fiona était comme son miroir au féminin, son pendant de l’autre sexe dans la famille, se ressemblant en tout, se comprenant même sans un mot. D’ailleurs, il était arrivé qu’on les prenne pour des jumeaux tant ils se ressemblaient dans les mimiques, dans leurs réactions, dans leur manière de réagir devant certaines situations. Si Fiona était plus emportée et bruyante que lui, ils partageaient ce feu intérieur, cette flamme ardente pour la justice et la vérité. Seulement voilà, depuis leur agression, ils avaient changé. Tous les deux. La flamme de Fiona s’était obscurcie de rage et de colère, d’une rancœur contre le monde entier qu’elle avait décidé en partie de retourner contre une Scarlett qui n’était même pas au courant des raisons qui amenaient sa presque belle sœur à la détester. Caleb lui s’était renfermé, légèrement, c’était imperceptible pour ceux qui ne le connaissaient qu’en surface. Pour les autres, on pouvait voir parfois la lassitude passer dans ses yeux quand il compulsait une énième fois un dossier à charge contre un chasseur qui serait mis en liberté, malgré la condamnation, parce qu’il savait qu’une fortune pro hunter viendrait payer des centaines de milliers de dollars de caution. C’était terrible, quand on y réfléchissait, mais Caleb n’avait jamais cédé à la haine : il était plus méfiant, ses machoires plus serrées qu’à leur tour, mais il conservait cette confiance en son prochain que Fiona semblait avoir perdu avec sa mutation. D’ailleurs, cette rage en elle ne demandait qu’à sortir, son frangin le savait parfaitement, et il y était préparé. Plus ou moins.

- Elle n’en ait jamais complétement parti Fio’, tu le sais bien …

Il avait répondu doucement, sans hausser la voix, alors que Garrett dans ses bras babillait en fronçant ses minuscules sourcils en direction de Fiona. Le pauvre petit ne comprenait pas pourquoi cette dernière criait ainsi. Il fallait dit qu’il ne devait pas entendre crier Scarlett souvent, alors forcément il n’était pas habitué à ce genre d’éclats de voix, se blottissant contre le cou de Caleb quand celle-ci reprit avec véhémence.

- Scarlett m’a quitté après avoir perdu son bébé, notre bébé Fiona. Elle était complètement traumatisée, presque en dépression, et elle avait besoin de se retrouver seule un moment pour se reconstruire. Alors oui, elle m’a brisé le cœur, sur le moment, mais elle l’a fait pour éviter de m’entrainer dans sa chute dans une période extrêmement difficile pour elle. Et puis, je n’en suis pas mort que je sache, j’ai été triste, très triste, mais je ne suis pas devenu alcoolique, ou dépendant, ou quoi que ce soit…

Malheureusement, les arguments raisonnables et rationnels ne semblaient pas avoir de prises sur sa cadette. Il aurait aimé, pourtant, cela aurait été tellement plus simple que de la voir là à secouer la tête en marmonnant et ronflant à nouveau. Tiens, voilà, qu’il lui parlait comme à une enfant, c’était nouveau ça, tiens …

- Fio’, arrête…

Evidemment, elle n’arrêta pas. Elle gesticulait dans tous les sens, agitant sa chevelure rousse comme un feu follet contrarié, comme une ex petite amie jalouse. Et encore, c’était une supposition, parce qu’aucune de ses ex n’avait jamais osé s’en prendre ainsi à sa petite amie actuelle. Jamais il ne l’aurait permis… Ramenant le petit contre lui en plissant le nez, il baissa les yeux en avançant d’un pas vers sa sœur, la dominant de toute sa hauteur et de ses lèvres pincées.

- Nous avons recommencé à nous fréquenter il y a quelques semaines. Je n’en ai pas parlé à qui que ce soit à la maison parce que nous prenons notre temps pour nous assurer que nous avons réglé tous nos différents et, oui, Fiona, nos très, très longues discussions et nos très, très courtes nuits ont suffis, mais je ne suis pas sur que cela soit vraiment tes affaires de savoir ce que je fais des miennes.

La dernière réplique de la tempétueuse Munroe lui tira un petit rire mi agacé, mi dépité : brillant, il l’était, qu’elle ne se fasse d’illusion. Mais il était amoureux aussi, et si cela devait obscurcir son jugement, et bien qu’il en soit ainsi, il ne s’en excuserait jamais.

- Pense ce que tu veux, mais moi, je m’autorise à être heureux quand la vie m’en donne l’opportunité, plutôt que de tempêter contre le monde entier, je préfère choisir mes batailles, c’est moins fatiguant. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais essayer de remettre le petit au lit avant qu’il ne se retrouve traumatisé par sa « tante Fiona » et sa voix de rombière post ménopause. Je reviens.


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(munroes) tell me what's going on.

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